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Stanley Crawford un anglais râleur et prétentieux se transforme chaque soir et devient Wei Ling Soo, le magicien le plus célèbre et admiré d'Angleterre. Il lui arrive également d'officier en tant que révélateur de charlatans que sont d'après lui les médiums.
Nick et Amy forment un couple modèle, idéal. Jeunes, beaux, riches, intelligents, amoureux. Ils sont l'image même de la réussite et de l'amour partagé. Pour chaque anniversaire Amy propose à Nick un véritable jeu de piste.
Synopsis : Samba, sénégalais en France depuis 10 ans, collectionne les petits boulots ; Alice est une cadre supérieure épuisée par un burn out. Lui essaye par tous les moyens d'obtenir ses papiers, alors qu'elle tente de se reconstruire par le bénévolat dans une association. Chacun cherche à sortir de son impasse jusqu'au jour où leurs destins se croisent... Entre humour et émotion, leur histoire se fraye un autre chemin vers le bonheur. Et si la vie avait plus d'imagination qu'eux ?
Le Festival Lumière me paraît être le plus unique, le plus cinéphile, le plus varié, le plus original des festivals. Et il faudrait sans doute bénéficier du don d'ubiquité pour en faire un tour complet. Car le Festival Lumière c'est d'abord fêter un réalisateur. Cette année Pedro Almodovar était la figure charismatique et centrale de cette édition au cours de laquelle il a reçu le 6ème Prix Lumière (après Clint en 2009, Milos Forman, Gérard Depardieu, Ken Loach et Quentin Tarantino).
Pedro a reçu deux "cartes blanches", l'une où il a rendu hommage au cinéma espagnol avec la projection de nombreux films, l'autre aux films qui ont inspiré les siens.
Mais ce sont aussi des rétrospectives : Claude Sautet et Frank Capra, des "cycles" de films français choisis par Bertrand Tavernier (l'encyclopédie mondiale du cinéma), une saga Miyamato, "l'invention" du western italien par Bob Robertson (alias Sergio Leone, ou l'inverse), une histoire de femmes cinéaste : Ida Lupino, la splendeur de films restaurés, des grandes projections, des films muets, des séances cultes, des ressorties, des documentaires, des ciné-concerts, des hommages en présence d'acteurs ou de réalisateurs, des master class... Un tourbillon de possibilités et de frustrations forcément...
Et puis comme je vous l'ai déjà dit, pas de compétition, pas de jury, pas d'avant-première de films qui sortiront quelques jours plus tard, pas de tapis rouge, pas de paillettes, ni de barricades ou barrières anti-émeute (j'en ai vues à Deauville...) mais de quoi devenir parfaitement et complètement fou. De quoi s'immerger et ne plus avoir envie de sortir des salles. Jamais.
Et plus que jamais aussi être d'accord avec Pedro : "nuestras vidas no serian nada sin el cine..."
Et puis, ce sont aussi des surprises en pagaïe. Naïvement je me dis que les invités se sentent tellement bien à Lyon (ville sublime par ailleurs) qu'ils finissent par se rendre en salle comme nous autres pauvres mortels... et il n'est pas rare de se retrouver assis près d'un acteur ou d'un réalisateur.
Je vais essayer de tout vous raconter, les films, les master class, les rencontres, le in, le off... Et j'ai bizarrement envie de commencer par vous parler d'un événement, d'un rêve de cinéma qui a eu lieu le 5ème jour. La première édition de cette 'nitiative date de l'an dernier et je pense qu'elle sera désormais l'un des moments incontournables du Festival.
Vous savez que le tout premier film de l'histoire du cinéma est : La sortie des Usines Lumière, tourné par les Frères du même nom ! Le voici :
L'année dernière, Quentin Tarantino (Prix Lumière 2013), Michael Cimino et Bertrand Tavernier s'étaient déjà confrontés à l'exercice : refilmer La Sortie des Usines Lumière avec les acteurs et réalisateurs présents dans le rôle des figurants. Cette année, c'était au tour de Pedro Almodovar, de Paolo Sorrentino et de Xavier Dolan. Et nous, simples mortels pouvions assister au tournage.
Cela dure environ deux heures, et c'est... magique. Je ne trouve pas d'autres mots.
Equipé d'un porte-voix, Pedro donne ses indications et propose deux scenarii :
« Vous allez sortir d’un pas assuré, fiers et beaux ; et puis face à la caméra par rang de cinq vous marquerez la pose en pensant à vos enfants, petits enfants ou petits neveux qui dans cinquante ans découvriront le film, tandis que Thierry Frémaux sera toujours là pour faire vivre l’Institut ».
« Dans le second film, vous sortirez tous au contraire tête basse, l’air déprimé, comme dans Metropolis. De vraies condamnés qui ne pourraient même pas penser à leurs enfants, puisque n’ayant plus rien à manger ils seraient tous morts… »
Parfois il s'amuse avec le public :
Il faudra cinq prises à Pedro pour que SES scènes soient dans la boîte.
Certains s'amusent tels Isabella Rosselini, Rossi de Palma, Charles Berling, Brigitte Fossey... D'autres traînent la patte et quittent l'aventure : pour connaître les noms, faites moi vos demandes par mail :-)
Si le temps semble trop long entre deux prises... Keanu, ce ptit mariole, vient assurer le show :
Paolo Sorrentino décide de contourner franchement le scénario original en demandant à ses acteurs non de sortir mais d'entrer dans l'Usine. Donc, dos à la caméra. Puis quatre actrices emblématiques, Marisa Paredes, Rossy de Palma, Berenice Bejo et Isabella Rossellini sortent seules, coiffées de chapeaux à voilette suivies de Pedro que l'on découvre, souriant, dans le plan final.
Quant à Xavier Dolan, jamais à court d'idées et toujours l'imagination en alerte, il réalise la scène la plus belle et la plus généreuse qui soit : «Vous allez tous sortir en vous filmant avec votre Smartphone, pour que plus tard vos enfants se souviennent que nous vivions dans l’ère de l’égo et des réseaux, sans besoin de voir ni de parler à personne ». Une seule prise, pas de répétition...
Et les acteurs et réalisateurs figurants nous filment NOUS, le public.
Diane dite Die va récupérer son fils Steve, un ado placé dans un centre pour enfants difficiles. Il a mis le feu à l'institut et gravement blessé un des pensionnaires. Il est donc viré et il y a peu de chance qu'il retrouve une place ailleurs. Steve est violent, imprévisible. Il est atteint de TDAH (troubles de la concentration avec hyperactivité).
3 frères en Calabre. Deux d'entre eux Luigi et Rocco font partie de la mafia et s'adonnent au trafic de drogue, tandis que le troisième, Luciano, l'aîné, est resté berger comme son père, au grand dam des deux autres.
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En délicatesse avec une bande de petits truands lyonnais à qui il doit de l'argent, Antoine est prié par sa mère et son frère aîné de quitter la ville. Il s'installe chez son père Vincent qu'il n'a pas vu depuis des années..