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Sur la Route du Cinéma - Page 316

  • ON THE ICE de Andrew Okpeaha MacLean ***

    On the Ice : photo Andrew Okpeaha MacLeanOn the Ice : photo Andrew Okpeaha MacLeanOn the Ice : photo Andrew Okpeaha MacLean

    Inupiaq de Barrow pourrait être une petite ville étasunienne comme les autres si elle n'était située au nord du nord de l'Alaska ce qui lui confère son aspect étrange et aride. Le jour dure 24 heures à cette époque de l'année et la neige recouvre tout. Les adolescents de l'endroit vivent à peu près comme tous les autres si ce n'est qu'ils se déplacent en 4X4 ou en scooters de neige et qu'un de leur passe-temps est la chasse aux phoques.  Qalli et Aivaaq sont amis mais leur avenir va bifurquer puisque la petite amie du premier est enceinte et il compte bien trouver du travail pour subvenir aux besoins de sa nouvelle famille et le second n'a plus que quelques mois à attendre pour quitter la communauté et poursuivre ses études dans une université. Après une soirée bien arrosée Qalli part à la chasse avec James. Une dispute éclate entre les deux garçons ivres et drogués. Aivaaq les rejoint, s'interpose dans la bagarre et c'est le drame. James est tué accidentellement. Après un temps d'hésitation les deux amis décident de se débarrasser du corps et de retourner dans leurs familles où ils improvisent les mensonges les plus plausibles possibles.

    Pour cet incroyable film situé dans un environnement très inhabituel au cinéma, le réalisateur garantit au spectateur un dépaysement total. Mais il ne se contente pas d'une approche sociologique de sa communauté et construit une intrigue solide tout en fouillant la psychologie de ses personnages. Les fragiles tergiversations des deux ados responsables de la mort du troisième font rapidement place à une décision qui peut faire croire au premier abord à un crime parfait. Toutes traces de la lutte sont effacées ou jetées et ils vont même jusqu'à participer aux recherches. Mais c'est compter sans l'opiniâtreté du père de Qalli qui connaît bien son fils et soupçonne des cachotteries qu'il n'ose même imaginer. Et puis, les deux jeunes gens sont tenaillés par leur conscience. La culpabilité les tourmente et ce que Aivaaq, présumé innocent, dissimule à son ami est également assez sidérant.

    Et on est stupéfié par l'épilogue...

  • A DANGEROUS METHOD de David Cronenberg °

     A Dangerous Method : photo David Cronenberg, Michael FassbenderA Dangerous Method : photo David Cronenberg, Viggo MortensenA Dangerous Method : photo David Cronenberg, Michael Fassbender, Viggo Mortensen

    Vous connaissez le Père de la psychanalyse, mais connaissez-vous son oncle et sa tante ? Il s'agit de Carl Jung et de Sabina Spielrein une jeune femme qui voulait être médecin mais qui développa une névrose comac à cause des brutalités de son père. La demoiselle devint la première patiente de Carlito qui testa sur elle la fameuse psychanalyse de la chaise qui deviendra plus tard celle du divan. Le malade cause et le thérapeute est assis derrière sur un fauteuil où en général il fait des petits dessins en somnolant. Sauf si la patiente l'intéresse comme c'est le cas ici. Et voilà notre Jung qui tombe amoureux de la Sabina et lycée de Versailles. Ce qui ne se fait pas à cause du transfert / contre-transfert et patin couffin !

    J'ai ouï dire que ce film était didactique. Il n'en est rien car on apprend rien ou peu de choses. Un flot de paroles, d'interprétations des rêves où chacun scrute l'autre jusqu'à l'os et où il en ressort qu'on ne guérit jamais de ses névroses. Au mieux on les accepte, comme Sabina vierge de honte qui va faire remplacer la main menaçante de papa et se faire administrer des fessées orgasmiques par Michael Fassbender Carl Jung. Au pire on devient fou à lier.

    La relation sado (Carl) maso (Sabina) est donc au coeur du film. La fille en question serait un être doté d'une intelligence hors du commun lui permettant de devenir un docteur du même métal. Soit, on veut le croire. Or, le jeu frénétique et nerveux de Melle Keira ne nous rassure pas. Si elle hurle beaucoup moins vers la fin, je ne lui confierais pas ma santé, mes névroses et mes nerfs pour autant..

    Quant au duel, à l'affrontement Jung - Freud, on l'attend encore. A un moment Sigmund dit à Carl : "vous vous rendez compte que notre conversation a duré 13 heures !". A l'écran, c'est sûr on ne peut l'avoir en temps réel mais il n'en reste RIEN. Une autre fois, les deux compères s'en vont à New-York porter la bonne parole. On les voit dans le bâteau (on voit d'ailleurs pratiquement le fond bleu...), on aperçoit la statue de la Liberté et... nothing. Ce qui s'est passé aux States ; "on leur apporte la peste", n'est pas dit dans la chanson. Evidemment Freud met son kiki partout ou plus exactement, il ne le met plus nulle part. Alors ça le chatouille. Le fait qu'il ne baise pas justifierait qu'il explique le moindre des comportements humains par la sexualité. Tandis que Jung qui a une femme très fortunée qu'il embrasse sur le front mais à qui il fait des enfants en batterie et une maîtresse complètement félée des pâtes, s'exprime beaucoup côté libido et aimerait bien mettre un peu d'ésotérisme dans le bousin. En outre, il a des prémonitions et ça énerve Freud qui ne croit pas à toutes ces balivernes. Mais quand Freud s'énerve il reste calme, c'est impressionnant. Ou alors il fait une crise cardiaque en disant calmement "il doit être doux de mourir". Plus tard il commence quand même à être un peu jaloux de Carlito. On ne sait s'il envie ses nouvelles théories ou s'il lorgne du côté de Sabina. A croire qu'il n'y a qu'une meuf entre Vienne et Moscou. Pour tenter de mettre de l'eau dans le gaz, Sigmund dit à Sabina que Carl est un aryen et qu'en temps que juive elle ne devrait pas se mélanger à lui. ça lui fait avancer la machoire, mais pas trop.

    Il y a des scènes étranges. Par exemple quand Sabina reçoit du courrier, elle va le lire en pleurant fort, en tremblant aussi sur le banc situé dans le jardin public en face de chez elle. Ou quand elle entre chez elle, elle laisse la porte ouverte. Bon, je crois qu'en plus d'être folle et d'être interprétée par la pire actrice de tous les temps (la Gérard Butler féminin), cette fille est complètement tarée. J'en sais rien,  je ne suis pas toubib.

    Et ce film est raté.

    Michael Fassbender et Viggo Morgenten sont en service minimum syndical. Je ne vous dis rien des doctes poses de Vincent Cassel, j'ai les lèvres gercées. Mais l'Oscar reviendra sans doute à Keira Knitghley qui joue la folle hystérique toutes dents dehors et yeux exorbités. Mais tout cela n'est que bagatelle en comparaison de ce que cette fille fait avec sa machoire qu'elle avance jusqu'à la limite de la rupture. Une cascade, un exploit, une prouesse. 

  • LA DELICATESSE de David et Stéphane Foenkinos *

    La Délicatesse : photo Audrey Tautou, David Foenkinos, François Damiens, Stéphane FoenkinosLa Délicatesse : photo Ariane Ascaride, Audrey Tautou, David Foenkinos, Olivier Cruveiller, Pio Marmai

    Deux tourtereaux s'aiment d'amour tendre, ne se quittent plus, vivent ensemble, se marient. Tous les ans ils se retrouvent comme s'ils ne se connaissaient pas sur le lieu de leur rencontre. C'est trop romantique. (Etant donné que mon Jules et moi nous sommes embrassés pour la première fois sur du crottin de cheval, on n'y retourne jamais... Fin de la parenthèse). Leurs parents sont merveilleux et s'entendent à merveille. Et puis un jour, François sort faire un jogging, Nathalie s'endort en lisant, et... Pio... Marmaï. Le téléphone sonne et dès qu'elle arrive à l'hôpital, Nathalie ne peut que s'entendre dire "votre chéri d'amour est dans le coma". Elle a beau dire "faut le réveiller là !". Il meurt. C'est l'effondrement quoiqu'elle a ce geste, courageux ou inconscient entre tous, de rassembler toutes les affaires de François et de tout bazarder illico. Le garçon n'était pas envahissant, deux sacs suffisent. Nathalie reprend vite fait le travail avec acharnement. Les années passent, Nathalie repousse les avances de son patron canon qui se meurt d'amour et un jour, alors qu'elle a entendu sa collaboratrice dire à ses collègues que seul le travail compte pour elle depuis la mort de son mari... elle se lève de son bureau, s'avance vers Markus qu'elle n'avait jamais vu/regardé jusque là et l'embrasse fougueusement, goûlument, bref, en plein dans sa bouche. Markus aime beaucoup ça mais il est un garçon aussi beige que les murs de l'entreprise et aux pulls tellement improbables qu'on ne doit même plus les trouver dans les foirfouilles Emaüs ! Le geste de Nathalie le bouleverse, il est amoureux. Mais Nathalie est un astre solaire alors qu'il n'est qu'un crapaud qui ne se transformera jamais en prince charmant. Nathalie résiste, mais Markus est couvert d'humour et bien que leur relation fasse jaser dans l'entreprise et au-delà, Nathalie va braver le terrible et fameux "regard des autres" et leur avis aussi tant qu'on y est.
    Et dès lors le postulat de départ ne fonctionne pas. Si Nathalie/Audrey Tautou est tout a fait mimi et adorable elle n'est certes pas une espèce de "Yoko Hono capable de faire se séparer le groupe le plus mythique de tous les temps" comme le dit un personnage du film. Et Markus/François Damiens, s'il n'est pas Michael Fassbender Brad Pitt évidemment, il est loin d'être le laideron repoussant qu'on essaie de nous présenter. Même si aucun plan insistant sur sa calvitie ne lui est épargné. Mais comment résister à un type qui vous dit "je pourrais partir en vacances dans vos cheveux !" ? avec tout le mal qu'on se donne sans que PERSONNE ne le fasse jamais remarquer.

    Alors il y a bien de ça de là quelques petites scènes toutes mimis entre les deux tout nouveaux amoureux qui ne feront que s'effleurer. Mais le film croule sous les clichés et la banalité : la collègue commère pour ne pas dire totalement LDP, le patron très beau mais plus relou qu'un dragueur de super marché, la meilleure amie compréhensive qui devient la reine des connes à la première occasion, la maman chiante comme la pluie qui débarque pour faire manger sa fille (manger c'est important) alors qu'elle est anéantie par le chagrin et que donc ingurgiter une ratatouille avec les légumes cuits séparément est le cadet de ses soucis, le papa complice de tous les temps, la grand-mère adorable dans son adorable maison avec son adorable jardin... et j'en oublie peut-être ! Alors non, halte au feu, n'en jetez plus, la cour est pleine.

    Heureusement, il reste le charme et le naturel d'Audrey Tautou, l'humour et le potentiel de séduction évident de François Damiens. Mais ce tout petit film mineur est tout ce qu'il y a de plus gentillet, sans plus.

    NB : le Gérard de la plus moche collection de vêtements posés sur une actrice (Audrey) est attribué à la Costumière du film. Bravo à elle.

  • JEU SANS CADEAU

    Il n'y a rien à gagner, ce n'est pas pour autant qu'on ne peut s'amuser comme des fous !

    Trouvez un titre de film sous ces morceaux d'images.
    Et comme d'habitude :

    UNE SEULE REPONSE A LA FOIS PAR PERSONNE.

    ON NE REJOUE QUE LORSQUE J'AI VALIDE LA REPONSE.

    GAME OVER. Merci.

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    LOST IN TRANSLATION trouvé par marion

    jeu cinémajeu cinéma 

    2

    LA VIE EST UN LONG FLEUVE TRANQUILLE trouvé par Florence

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    L'AS DES AS trouvé par Florence

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    RIEN A DECLARER trouvé par Yohan

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    LE NOM DES GENS trouvé par Mister Loup

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    11

    Maman, j'ai raté l'avion trouvé par marion

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    12

    SHAFT trouvé par sopel

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    DEUX HEURES MOINS LE QUART AVANT J.C. trouvé par Yohan

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    14

    40 ANS TOUJOURS PUCEAU trouvé par Mister Loup

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    15

    L'HOMME AU PISTOLET D'OR trouvé par Yohan

    jeu cinémajeu cinéma

  • LES TOILES ENCHANTEES

    Le 25 décembre, dans toute la France, la profession cinématographique, et plus particulièrement les distributeurs de films et exploitants de salles de cinéma se mobilisent.

    Pour chaque place de cinéma achetée, une partie sera reversée à l’association :

    LES TOILES ENCHANTEES.

    Cette initiative est soutenue par la Fédération Nationale des Distributeurs d eFilms, la Fédération Nationale des Cinémas Français et le Dire. Fondée par Gisèle Tsobanian en 1997, l’association sillonne les routes de France et offre aux hôpitaux des projections de films à l'affiche pour les enfants, les adolescents et les jeunes adultes, malades ou handicapés.

    Cliquez sur l'affiche pour visiter le site.

    Le dimanche 25 Décembre 2011, en vous rendant dans une salle de cinéma, vous soutiendrez Les Toiles Enchantées !

  • LE HAVRE de Aki Kaurismäki ****

    Le Havre : photo Aki KaurismäkiLe Havre : photo Aki KaurismäkiLe Havre : photo Aki KaurismäkiLe Havre : photo Aki Kaurismäki, André Wilms, Jean-Pierre Darroussin

    Au Havre Marcel Marx mène une vie pépère auprès de sa femme Arletty qui le couve comme un enfant. Il est cireur de chaussures, ce qui n'est pas simple à une époque où tout le monde porte des baskets. Les rares euros qu'il gagne quotidiennement lui permettent de siroter quelques verres de blanc au bistrot en fumant des clopes avec les copains avant de rejoindre sa chérie qui lui sert son repas comme un Prince et de s'endormir comme un Pacha pendant qu'elle lui repasse ses vêtements pour le lendemain. Il n'est peut-être pas aberrant de supposer que Marcel est heureux malgré cette précarité qui le force entre autre à contracter moult dettes chez la boulangère et l'épicier du coin.

    La vie de Marcel bascule le jour où Arletty tombe gravement malade et se fait hospitaliser pour une longue période. Le même jour, il croise la route d'Idrissa jeune gabonais qui a fait le voyage dans un cargot au fond d'un container oublié sur le quai. Pendant qu'Arletty suit son très lourd traitement et somme le médecin de ne rien révéler de la gravité de son état à Marcel, ce dernier recueille le gamin qui a échappé à la police et lui promet de l'aider à rejoindre sa mère à Londres.

    Voilà un conte de Noël généreux et bienfaisant à des années-lumière de cette ânerie sirupeuse et faux derche. Dans un envirronnement âpre et terne (Le Havre semble être une ville blâfarde et grise) Kaurismäki offre un film pur et doux aux images belles tout simplement belles. Les drôles de paroissiens qui peuplent son histoire ont des trognes qu'on ne rencontre pas souvent au cinéma. Mais cette humanité cabossée va rassembler toute son énergie, sa noblesse de coeur évidente, sa générosité infaillible pour secourir un petit garçon, un migrant, un indésirable de ce côté ci de l'Europe. Une goutte d'eau dans l'océan, un grain de sable dans le désert mais "Celui qui sauve une vie sauve le monde" (parole du Coran et proverbe juif...), Marcel et ses amis vont donc agir avec leurs moyens pour sauver le monde. Mentir à la police, organiser un concert pour récolter des fonds parce que c'est à la mode, se mettre en danger sans rien attendre en retour. Et c'est beau, ça réchauffe le coeur même si l'on a vraiment plus que jamais la sensation d'assister à un conte utopique. L'espace d'un instant on y croit à cette fraternité, ce sens des autres, ce désintéressement. Est-ce que ce sont les plus pauvres, les plus démunis qui peuvent encore venir au secours de plus misérables qu'eux ?

    La révolte et l'indignation de Kaurismäki s'expriment en douceur sans démonstration grandiloquente. Néanmoins quelques images choquantes qu'on imagine même pas, dont l'ouverture du container "oublié" depuis des jours sur le quai avec plusieurs familles hagardes et quelques extraits de "vrais" reportages sur la "zone" où se sont réfugiés les migrants après la fermeture du centre de Sangatte font froid dans le dos. Mais le réalisateur s'attarde surtout avec sa délicatesse et sa poésie sur l'humanité poignante qui habite son film. Il est aidé en cela par des acteurs qui adoptent un rythme et un phrasé qui font rêver tant le langage employé ici est soigné. La légendaire nonchalance de Jean-Pierre Darroussin convient parfaitement à cet univers. Au volant de sa Renault 16 flambant neuve et sanglé dans un pardessus il a vraiment des allures d'Inspecteur Gadget. Quant à André Wilms, je l'aime d'amour depuis que j'ai entendu cette semaine une émission sur France Inter qui lui était consacrée. Interviewé pendant trois quart d'heure passionnantes par Pascale Clark il s'est montré d'une intelligence, d'une drôlerie, d'une finesse, d'une lucidité folles. Sa grande carcasse fatiguée, sa voix et sa diction d'un autre temps imprègnent totalement ce film bienveillant, tendre, naïf et généreux.

  • HAPPY NEW YEAR de Garry Marshall °°°

    Happy New Year : affiche 

    En ce jour béni du 31 décembre, New-York est en effervescence, c'est la nuit incroyablement romantique où tout le monde s'aime, se le dit et se le prouve. Et ceux qui se sont ratés l'année précédente peuvent se retrouver sous le gui pour chanter "Minuit Chrétien". C'est le jour du grand pardon et des résolutions. Et lorsque retentiront les douze coups de minuit, ou plutôt lorsque le décompte sera amorcé 10, 9, 8... tout sera possible à nouveau car le monde sera redevenu beau comme au premier matin. Les gens ne seront plus  que joie, allégresse, douceur et amour. On repart à zéro, on efface tout, on recommence, on jure, on promet et surtout, surtout, il faut absolument embrasser quelqu'un à minuit pétantes lorsque la grosse bouboule de verre et de lumière descendra comme chaque année sur Time Square et que des millions d'américains lèveront la tête pour voir le spectacle en live ou pour le suivre à télé. Quel bonheur ! Tant de bonheur fait suffoquer. En écrivant ces mots, je tremble, je transpire. Je revois ces images effroyablement belles, cette lumière qui se répand sur le monde, les chants et les clochettes qui tintinabulent. Il y avait longtemps que je n'avais été autant émue, que dis-je bouleversée par une histoire chorale où des personnages tellement proches, toi, moi, nous terminent l'année en souriant, en espérant, en s'embrassant. Sans oublier les morts auxquels on pense, car il y a toujours une place pour eux dans notre coeur. Surtout en ce jour tellement éblouissant. Alors je dis, merci, merci Garry Marshall. Si tu n'existais pas, qui oserait t'inventer ? Tu es un être de lumière, tu n'es qu'amour, tendresse et suavité et ton film pétri d'humanité, de bonté et de délicatesse est un bienfait pour l'humanité entière.

    Evidement il n'y aurait pas de film si quelques embûches n'étaient semées sur le parcours incroyablement romanesque des protagonistes du film. Mais c'est dans une explosion de douceur et de quiétude que j'ai reçu ce film cadeau qui m'a effleurée comme une caresse.

    Comment te dire merci Garry et comment tes acteurs vont pouvoir à tout jamais te prouver leur reconnaissance ? Toi qui permets à des has-been de revenir en pleine lumière ! Toi qui leur donnes l'occasion de tenir le rôle de leur carrière, de leur vie ! Celui qu'ils attendaient et dont ils n'osaient plus rêver ! Toi qui permets aussi à de jeunes acteurs de pouvoir graver ton nom dans le marbre de leur CV !

    Comment retenir ses larmes lors des scènes d'hôpital où Robert De Niro seul comme un chien et mourant reconnaît qu'il n'a été qu'un salaud et rêve de voir la fameuse bouboule pour la dernière fois ? Comment ne pas s'extasier devant la prestation hallucinante d'Halle Berry, si gentille infirmière qui à minuit se pare de ses plus beaux atours pour joindre son mari militaire au loin (je sanglote encore) par webcam interposée et lui montrer ses seins ? Comment ne pas craquer devant le charisme irrésistible d'Ashton Kutcher en pyjama qui arrache toutes les décorations de fête dans son immeuble et se retrouve bloqué toute la soirée dans l'ascenseur avec une fille (Lea Michelle, inconnue mais ça ne saurait durer tant elle est un mélange de charme et d'élégance) qui va en quelques heures lui faire perdre toutes ses manies de misanthrope ? Comment ne pas envier l'errance nocturne de Zac Efron (bouffi) et Michelle Pfeiffer (plus ridicule petite fille tu meurs !) à travers New-York en scooter ? Comment ne pas s'émouvoir devant l'histoire d'amour avec un grand A entre Jon Bon Jovi (entièrement repeint à l'autobronzant) et Catherine Heigl (qui avait oublié de faire ses racines noir corbeau) ? Comment ne pas s'identifier à cette mère de famille monoparentale (Sarah Jessica Parker au visage de plus en plus interminable et en sabots) face à son ado de fille (Abigail Breslin, méconnaissable et maquillée comme une voiture volée) qui rêve d'embrasser un boutonneux sous la bouboule ? Comment ne pas trembler qu'Hilary Swank (toute en dents et en bouclettes) ne perde son boulot puisqu'elle est responsable de la descente de la bouboule coincée à mi-parcours ? Et surtout comment soutenir ce suspens de savoir qui de Jessica Biel (pas maquillée donc méconnaissable) ou de l'autre actrice (pas connue) va empocher 25 000 dollars pour avoir enfanté le premier babe new-yorkais de l'année ?

    Pour ces deux heures de rêve intenses que je n'aurais osé espérer ; pour ce cinéma rare et précieux qui nous rend meilleurs, ces stars que tu illumines, ces histoires si proches du commun, cette musique qui se déverse sur nous et en nous comme de la mélasse du sirop de glucose, merci Garry. Merci de nous démontrer à quel point le monde, la vie, les êtres sont bons !

    Surtout le 31 décembre.

    NB. : vivement déconseillé aux diabétiques !

  • DES VENTS CONTRAIRES de Jalil Lespert *

    Des vents contraires : photo Jalil LespertDes vents contraires : photo Jalil LespertDes vents contraires : photo Jalil Lespert

    Ce matin là et Paul et Sarah se disputent avant d'emmener les enfants à l'école. Comme il arrive souvent dans les couples, ils se reprochent ce qui les avait tant séduits au début de la lune de miel. C'est finalement Paul qui est de corvée d'école mais le soir Sarah tarde à rentrer... ne rentre finalement pas du tout. La police est sur le coup. Paul est suspecté et puis plus. Il ne va pas bien, les enfants non plus. Et puis non content d'être rongé de culpabilité Paul ne sait pas bien s'occuper de ses petits et en plus il n'a plus un sou. Il est écrivain, forcément en panne d'inspiration et c'est Sarah l'absente qui faisait bouillir la marmite. Mais, ça tombe bien (façon de parler et mes excuses aux parents vivants !), les parents de Paul sont morts et ont laissé une maison tout ce qu'il y a de plus vide et de plus habitable en bord de mer près de St Malo. Y'a vraiment des gens qui n'ont pas de chance ! Alors ni une ni deux, Paulot et ses deux mouflets vont s'installer là bas pour refaire leur vie. D'écrivain, Paul devient moniteur d'auto école car ça tombe super bien aussi, son frère a une auto-école là-bas en Bretagne et il lui dit "bon, t'as pas ton diplôme (plôme) de mono mais t'as qu'à pas le dire" et puis dans les films on fait ce qu'on veut et puis quoi encore ! Manquerait plus que ça ! Manon et Clément (les ptits choux A.D.O.R.A.B.L.E.S je dis ça pour une certaine qui m'annonce tout de go par SMS comme si elle avait des actions chez "Des vents contraires" : "t'aimes pas les gosses !" Moi j'aime pas les gosses !!! qu'est-ce qu'il faut pas entendre au lieu d'être sourde !) disent que leur vraie maison est à Paris et Manon fait des crises d'asthme quand elle est contrariée, surtout quand il s'agit d'aller à l'école. D'autant que l'instit' (elle doit être de l'Educnat) n'entend pas faire d'exception pour une pitchoune dont la maman a disparu. J'adore l'Educnat mais j'espère toujours comme un miracle (c'est Noël merde !) que ma Poupée d'amour n'ira pas à l'école... Bref. Donc voilà notre trio chez les celtes face à la mer tout ça. A sa première leçon de conduite de mono, Paul se fait draguer copieux par la soeur de Laetitia Casta, un peu pareille mais beaucoup moins bien quand même. Il l'a quasi viole sur la plage. Elle porte plainte si j'ai bien compris mais après, en boîte de nuit, ils s'embrassent en plein dans leurs bouches. ça signifie qu'elle lui a pardonné. Paul rencontre un type chelou qui a fait de la prison et qui est au chomage et qui est un peu instable dans sa tête. C'est Ramzy et il est mauvais, d'ailleurs il a un pull très très moche. Il enlève son enfant et Paul l'invite chez lui pour pas que la police le capture. Normal, ils se sont vus deux fois et ils ont fait un foot avec les enfants sur la plage. Mais la fliquette (Isabelle Carré, non, ça va pas mais pas du tout Isabelle Carré en Capitaine de la Police) a une plainte de la mère de l'enfant enlevé alors elle vient arrêter le type qui traverse pas dans les clous et... paf, le chien. Mais Paul a un autre élève à son auto-école et comme c'est Bouli Lanners il n'a pas envie de le violer sur la plage. Bouli était représentant en sous-vêtements masculins et il n'a pas de lobes d'oreilles, c'est étrange. Il doit repasser son permis car un jour qu'il avait bu deux verres, il a renversé un enfant qui roulait à vélo sans lumière parce que c'était la nuit. L'enfant n'est pas mort, il a survécu mais quand même les parents devraient pas laisser leurs enfants rouler sans lumière, surtout à minuit du soir et surtout quand ils ont 9 ans. Du coup on lui a retiré son permis à Bouli et sa femme est partie. Un mec sans permis, non merci qu'elle a dit. Il vit dans un mobil-home. Il aime bien car l'été les gens viennent et ils sont en shorts. ça lui rappelle son métier d'avant où il vendait des shorts. Il doit repasser son permis mais Paul qui est un mono sans diplôme (plôme) le laisse se planter dans un poteau un jour qu'il lui donne une leçon. Et du coup, il saigne de la tête. Pas Paul, Bouli. Le frère de Paul qui est proprio de l'auto école se torpille au chouchen parce qu'il est cocu et qu'il est le dernier à le savoir. Dans tout Saint Malo, ça se sait. Et il se bagarre avec Paul parce que quand leur père est mort, il (Paul) n'est pas venu UNE SEULE FOIS pendant l'agonie et c'est lui (le frère de l'auto-école) qui s'est tapé le sale boulot. Même à l'enterrement Paul n'est pas venu. Alors ils se battent et Paul dit : "papa était un gros salopard et il a fait de toi une lopette". Mais après ils se réconcilient et Paul rencontre une dame qui a une maison, un chateau même plutôt je dirais, avec vue sur la mer encore plus belle que celle où Paul habite et elle lui donne parce qu'elle va aller vivre en Suisse avec sa fille, et elle veut quelqu'un pour ouvrir les fenêtres quand elle sera pas là. C'est pas qu'elle aime sa fille, mais elle adore ses petits enfants, alors il faut bien faire un choix. Souvent dans la maison, le téléphone sonne et Paul regarde le téléphone d'un air de dire "le téléphone sonne". Parfois il décroche et au bout du fil, il n'y a personne. Il raccroche et le téléphone sonne rebelote derechef. C'est énervant. Paul va le dire à Isabelle Carré qui dit qu'elle peut enquêter s'il porte plainte, mais Paul ne veut pas porter plainte. Alors Isabelle fait quand même l'enquête et quand elle trouve le coupable, vu que Paul n'a pas porté plainte, elle dit "comme vous n'avez pas porté plainte, je ne vous dirai pas le nom du mec qui vous appelle nananère". Et elle ne lui dit pas. Et à nous non plus. Mais on s'en fiche un peu. Nous on est là, tranquilles, on attend la fin !

    Et elle arrive. Isabelle emmène Paul de St Malo au 36 quai des Orfèvres, comme tous les flics font j'imagine et Paul revient à St Malo. Voilà.

    Dommage car Benoît Magimel et les enfants sont vraiment formidables. Mais ce galimatias d'histoires en cascade qui s'enchevêtrent et viennent polluer la vie de ce pauvre Paul comme si la foudre tombait 12 fois sur sa tête... on s'en fiche, mais on s'en fiche !!!

  • L'EMPIRE DES RASTELLI - 5 X 2 places à gagner

     grâce à Bellissima films.

    l'empire des rastelli,jeu cinéma

    Synopsis : Leda est l’un des fleurons de l’économie italienne qui fait la fierté du pays et de la famille qui la dirige. Les Rastelli ont construit un empire qui s'étend sur les 5 continents. Soumis aux lois d'un marché mondial sans pitié, ils doivent sans cesse trouver des solutions pour ne pas sombrer. Falsifications, corruption, appuis politiques : tout est bon pour préserver les apparences d'une entreprise florissante. L'empire des Rastelli est l'histoire d'une famille d'entrepreneurs qui est allée trop loin dans une arnaque d'ampleur internationale.

    Ce film sort le 28 décembre.

    Pour gagner deux places. Compléter la phrase et trouver à qui appartient le joli sourire.

    UNE SEULE REPONSE A LA FOIS PAR PERSONNE.

    ON NE REJOUE QUE LORSQUE J'AI VALIDE LA REPONSE.

    LES GAGNANTS SONT : marion, king72, kupee, Mister Loup et robedete.

    GAME OVER. Merci.

    1

    CLOTILDE HESME trouvé par marion

    "les vaches aussi...font la grève"

    l'empire des rastelli,jeu cinémal'empire des rastelli,jeu cinéma

    2

    "Mais le premier c'est...Dieu"

    RICHARD BEYMER trouvé par King72 

    l'empire des rastelli,jeu cinémal'empire des rastelli,jeu cinéma

    3

    "Longue vie...à Leda"

    JOHN TRAVOLTA trouvé par Kupee

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    "On le trouve où l'argent... l'argent ?
    On le vole, on fait un casse ?
    "

    TONY LEUNG trouvé par robedete

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    "Pourquoi vous endettez-vous si... vos bilans font apparaître 4 milliards d'euros dans la caisse?"

    TONI COLETTE trouvé par Mister Loup

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  • HUGO CABRET de Martin Scorsese

    Hugo Cabret : photo Asa Butterfield, Martin Scorsese

    Hugo Cabret : photo Asa Butterfield, Martin Scorsese

    Hugo Cabret : photo Martin Scorsese

    Hugo Cabret a 12 ans et est orphelin depuis que son père est mort dans un incendie. Son seul héritage est un automate cassé. Recueilli à contre coeur par son oncle, un alcoolique qui vit dans les appartements de la gare Montparnasse qui étaient réservés aux employés et que tout le monde a oubliés, il devient son apprenti et répare toutes les horloges de la gare. Hugo suit du haut de ses observatoires la vie de la gare. Il aimerait pouvoir réparer son automate mais il lui manque une clé en forme de coeur. Il rencontre Isabelle, la fille adoptive du marchand de jouets de la gare qui justement possède une clé en forme de coeur. Isabelle est fantasque et rêve de vivre une aventure comme dans les livres romantiques qu'elle dévore. Hugo va lui en donner l'occasion en lui faisant découvrir le monde du cinéma.

    Dit comme ça j'ai l'impression que ça a l'air drôlement beau et tentant sauf que ça ne l'est pas. Il faut attendre plus d'une heure avant que l'histoire de Georges Méliès intervienne mais avant cela il faut se farcir celle d'Hugo dont on se fiche un peu, sa rencontre avec cette bêcheuse d'Isabelle et aussi pas mal de digressions répétitives sur quelques personnages sans couleur ni saveur qui peuplent la gare. Qu'a t'on à faire de cette dame qui passe sa vie au café avec son infernal chien ? De cette fleuriste qui n'a jamais un seul client et un étalage toujours plein à craquer ? De ce gros bonhomme idiot qui aimerait bien approcher la dame au chien ? Du flic qui fut orphelin et entend débarrasser la gare de cette vermine de petits moutards abandonnés ? Franchement : RIEN. Quant au vieux monsieur dont on saura rapidement qu'il est Georges Méliès, il est grincheux, injuste et pas attirant pour deux sous ! Tout comme sa femme !

    Que dire de la 3D ! Définitivement, je n'aime pas, même si c'est la première fois que j'ai l'impression de voir un film intégralement en 3D. Dans les autres films vus jusque là, il n'y avait que quelques passages "3déisés" qui n'apportaient strictement rien à l'affaire. Ici, j'ai d'ailleurs plutôt l'impression qu'elle dessert le film qui est du coup totalement dépourvu de passion et d'émotion et n'est qu'un empilement et une accumulation d'effets plus ou moins spéciaux (relief en premier plan, flou en arrière plan !). Evidemment, c'est rigolo lorsque la tête de Sacha Baron Cohen semble sortir de l'écran, c'est très joli de voir tous ces engrenages et ces mécanismes d'horlogerie, de les gravir à en avoir le vertige. Mais quand on a parcouru plusieurs fois les couloirs et divers passages secrets de la gare à toute berzingue sans qu'il y ait réellement de but et aucun suspens que reste t'il ? Pas grand chose. Comme a dit mon voisin de droite, on s'attend à tout moment à ce que Marty sorte un panneau : "regardez comme elle est belle ma 3D !"  Un mix entre l'univers de Tim Burton et Jean-Pierre Jeunet. Un Paris de carton pâte illuminé comme un sapin de Noël avec une musique omniprésente, envahissante et pourtant totalement dépourvue de lyrisme. En se concentrant sur son nouveau joujou et ses gadgets, il me semble que Scorsese en a complètement oublié son histoire et ses acteurs. Hugo/Asa Butterfield est insignifiant, Isabelle/Chloé Moretz exaspérante et Ben Kingley complètement absent. On en est d'ailleurs arrivé à se demander de quoi était constituée la carrière de cet acteur. La réponse a fusé : "Gandhi" et basta.

    Et pourtant, le réalisateur nous le répète à plusieurs reprises : "le cinéma est une fabrique de rêves qui se nourrit de nos rêves", et à ce moment là, on ne demande que cela, rêver ! Se souvenir pourquoi on aime tant le cinéma ! Et ça marche quelques minutes par ci par là, lorsque la vie de Méliès est évoquée en flash back. Comment il est devenu le premier grand réalisateur français alors que les Frères Lumière pensaient que le cinéma n'était qu'une invention sans avenir. Comment il a bricolé ses films dans son château au mille fenêtres. Comment il a inventé les effets spéciaux avec trois bouts de ficelle et ses talents de magicien. Comment il a conçu et réalisé son chef d'oeuvre "le voyage dans la lune". Comment la "grande" guerre a tout anéanti. Comment il s'est retrouvé ruiné et commerçant. C'est lorsque le film devient documentaire, que se succèdent les extraits des films de Max Linder, Buster Keaton, Charlie Chaplin, Douglas Fairbanks... que le coeur se met à palpiter en songeant à tous ces sorciers qui ont traversé le siècle pour nous éblouir et qu'on se prend à regretter qu'on ne vivra jamais assez longtemps pour voir tous les films. On est émerveillé, impressionné, enchanté que ce soit un américain qui se donne la peine de rendre un hommage à ce réalisateur français. On peut imaginer en Hugo Cabret le double du petit Martin Scorsese qui découvre le cinéma et que ça va bouleverser sa vie à tout jamais... mais il faut creuser !

    Au final, j'imagine que les enfants ne seront pas très emballés par les pas très trépidantes aventures d'Hugo et que leurs aînés cinéphiles resteront sur leur fin...

    Si malgré tout vous vous laissez tenter... essayez de retrouver Michaël Pitt et Johnny Depp qui apparaissent dans le film. Moi, je ne les ai pas vus. Par contre j'ai bien vu Marty Himself.

    A ceux qui ne l'ont pas vu à la télé, je recommande mille fois plus le magnifique et passionnant documentaire de Serge Bromberg qui passe dans quelques salles"Le Voyage extraordinaire" suivi de "Le Voyage dans la lune". Cet infatigable restaurateur d'images qui réalise des miracles nous avait déjà éblouis avec "L'enfer d'Henri-Georges Clouzot"