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Sur la Route du Cinéma - Page 349

  • PALMARES du FESTIVAL INTERNATIONAL DU PREMIER FILM D'ANNONAY 2011

    Les merveilleux jurys de cette édition ont pour une fois bien travaillé puisqu'ils ont primé (dans le désordre quand même, je ne peux tout obtenir en même temps) mes (3) films préférés :

    LE GRAND PRIX DU JURY

    SI JE VEUX SIFFLER, JE SIFFLE de Florin Serban****

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    LE PRIX SPECIAL DU JURY

    80 JOURS de Jon Garano y Jose Mari Goenaga****80-egunean-days-dias.jpg

    LE PRIX DES LYCEENS

    OXYGENE de Hans Van Nuffel*****

    (merci les petits et bravo d'avoir cloué le bec à Azouz)

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    LE PRIX DE LA MUSIQUE

    CONTRACORRIENTE de Javier Fuentes Leon**

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    LE PRIX DU PUBLIC

    LA PETITE CHAMBRE de Stéphanie Chuat et Véronique Reymond**(*)

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    Rassurez-vous, je reviens dès que possible pour faire en images et en commentaires le compte-rendu de ces dernières journée et soirée de folie ! Mais pour l'instant, il nous faut faire les 500 kilomètres de retour etc etc...

    Et pardon pour les fidèles du jeu con du lundi... je n'ai vraiment pas eu le temps d'y penser mais il vous reste celui-ci à terminer !

  • RENCONTRE AVEC LES EQUIPES DES FILMS DU FESTIVAL INTERNATIONAL DU PREMIER FILM D'ANNONAY 2011

    La traditionnelle rencontre entre les équipes de films (cette année et pour la première fois réduites à quatre films représentés pour cause de tournage la plupart du temps) et le public avait lieu ce matin à l'aube 10 heures dans le très bel "Eloge" , lieu éphémère créé comme toujours par l'équipe de l'Essaim de Julie  qui cette année cherchait à valoriser l'acte de création.

    Etaient donc présents cette année :

    Maaerten Mertens, un des intréprètes du magnifique "Oxygène" film belge de Hans Van Nuffel (mon préféré... mais ce n'est JAMAIS mon film qui est primé !!!)

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    Jon Garano et Jose Mari Goenaga co-réalisateurs du merveilleux « 80 jours » (mon deuxième film préféré).

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    Outi Mäenpäa, Tehilla Blad et son frère Junior (avant qu'il ne s'endorme) pour le film de Pernilla August "Beyond" dont tout le monde parle...

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     Y Javier Fuentes Leon pour "Contracorriente".

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    Dans un premier temps tout le monde est très sage et répond consciencieusement aux questions de Gaël Labanti dont la traduction quasi simultanée est assurée par Florence sa douce moitié. Ce qui leur donne une nouvelle fois l'occasion de régler leurs différends de couple notamment lorsque Gaël demande à Florence de se débrouiller pour traduire "La merditude des choses"... Ce qu'ils sont drôles tous les deux !

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    Javier Fuentes Leon évoque les difficultés qu'il a rencontrées pour tourner son film. Il ne lui aura pas fallu moins de 6 ans avant de pouvoir donner le premier tour de manivelle. L'argent alloué provient d'Allemagne, de France, de Colombie et du Pérou, chaque pays imposant ses contraintres propres. Les espagnols Jon Garano et Jose Mari Goenaga se sont tournés vers les télévisions basque et espagnole sachant qu'ils voulaient absolument tourner leur film dans la langue basque. L'actrice finlandaise Outi Mäenpäa pense que la notoriété de sa réalisatrice Pernilla August n'était pas forcément un atout et qu'il est toujours difficile de rassembler des fonds. Quant à l'acteur belge Maaerten Mertens, il dit que les financements proviennent en grande partie de l'organisme "Fonds flamand pour le cinéma" qui depuis 5 ans a changé de dirigeant et contribue davantage à aider les films.

    Puis Gaël insiste sur le point commun à tous les films de cette sélection de grande qualité : l'excellence de l'interprétation. Tous s'entendent à reconnaître que le choix d'un acteur est primordial pour un rôle et que l'alchimie entre les acteurs ayant de nombreuses scènes ensemble est elle aussi essentielle. Deux films traitant de l'homosexualité (féminine et masculine) il était fondamental qu'aucun embarras ne soit ressenti par les réalisateurs au moment de leur choix. Malgré la modestie des réalisateurs qui pensent que l'acteur est plus important que la direction d'acteurs, je pense qu'au contraire, même si être acteur est un vrai métier, sans une direction de talent un excellent acteur peut donner une piètre prestation s'il est mal dirigé. L'acteur belge Maaerten Mertens insiste sur le "renouveau" d'un véritable vivier d'acteurs belges depuis quelque temps. Il pense que cela tient au fait que les acteurs belges ont enfin renoncé à essayer d'être des acteurs américains c'est-à-dire beaux et sans défaut.

    Le public s'inquiète de savoir si la petite Tehilla et son jeune frère dont les rôles très forts et très éprouvants qu'ils tiennent dans "Beyond" les ont perturbée. Le père des enfants, présent également intervient pour assurer que, bien qu'il ait dû "recadrer" un peu le jeune garçon qui continuait à dire des gros mots après le tournage par exemple, sa grande fille par contre a toujours fait la part des choses entre son personnage et la vie réelle.

    Il serait trop long de vous relater tous ces échanges évidemment passionnants... Mais au bout d'une heure de débat, tout le monde était parfaitement détendu ce qui a permis par exemple à Javier Fuentes Leon de menacer de mort tous ceux qui ne verraient pas son film. Et à Maerten Mertens de s'étonner que le fait de tourner un film qui traite de l'homosexualité masculine puisse être problème en amérique latine alors que lui a du mal à se faire admettre comme seul hétéro (avec son père espère-t'il) dans sa ville natale... L'humour belge et péruvien m'ont évidemment ravie vous imaginez !

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  • BEYOND THE STEPPES de Vanja d'Alcantara ***

    Festival International du Premier Film d'Annonay 2011

    Film en compétition - Belgique/Pologne

    Synopsis : Beyond the Steppes » raconte le voyage forcé d’une femme au fin fond des steppes de l’Asie Centrale. Nina, jeune femme polonaise, est déportée avec son bébé par l’armée soviétique en 1940, aux confins des terres hostiles de l’URSS. Elle y travaille dans un sovkhoze, sous la surveillance de la police politique russe. Lorsque son enfant tombe malade, elle part en quête de médicaments, accompagnée d’une bande de nomades kazakhs… Le film retrace le vécu intime et personnel de cette femme, contrainte à vivre l’exil, et forcée à combattre les conditions extrêmes de cette terre inhumaine.

    Je tâcherai de revenir vous parler de ce beau film emporté par une actrice sublime : Agnieszka Grochowska

  • BEYOND de Pernilla August **

    Festival International du Premier Film d'Annonay 2011

    Film en compétition - Suède

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    Leena semble heureuse avec son mari et ses deux filles jusqu'au jour où par un coup de téléphone elle apprend que sa mère mourante dans un hôpital à 600 kms de là souhaite revoir sa fille avant de mourir. Ni le mari ni les enfants de Leena n'étaient au courant de l'existence de cette mère qui refait surface brusquement. Poussée par son mari, elle entreprend avec sa famille le voyage qui la ramène vers cette mère qu'elle avait choisi d'écarter de sa vie. Sur la route, tout le passé et surtout l'enfance de Leena ressurgissent. Elle se souvient de chaque détail dont aucun ne nous est épargné également.

    Emigrés de Finlande en Suède les parents de Leena n'ont jamais réellement réussi à s'intégrer. Surtout le père qui peine à trouver du travail, à apprendre la langue et sombre peu à peu dans l'alcoolisme et la violence, rendant la vie pour Leena, sa mère qui elle aussi se met à boire, et son petit frère parfaitement infernale. La petite fille est un véritable petit soldat increvable, contrainte de relever ses parents qui parfois baignent dans leur merde ou leur vomis, poussée à devenir une championne de natation pour faire plaisir à papa et maman, mais surtout obligée de protéger son fragile petit frère dont elle est le seul rempart face à la violence croissante. Les subterfuges qu'elle utilise pour tenter de l'isoler des cris et des coups sont admirables. On ne cesse de trembler deux heures durant pour ces deux enfants, pétrifiés d'attendre quand la violence va finir par finalement se retourner contre eux... mais on a du mal à comprendre l'intérêt et le but d'un tel film, d'une telle histoire, sorte de Ken Loach misérabiliste puissance 10 (pour vous donner une idée).

    La petite fille Tehilla Blad, port de reine sur un corps de fillette, saisissante de bout en bout, porte ce film très très lourd sur ces délicates épaules. Elle est LA raison essentielle de se pencher vertigineusement sur ce "Beyond".

    Ci-dessous mes photos et vidéos de la rencontre qui a suivi la projection en présence de la petite Tehilla mais aussi de l'actrice suédoise Outi Mäenpää (sans oublier le show de Monsieur et Madame Zi Artistik (la meilleure traductrice que le festival ait portée)) :

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  • WHEN WE LEAVE de Feo Aladag ***

    Festival International du Premier Film d'Annonay 2011

    Film en compétition - AllemandWHEN WE LEAVE de Feo Aladag , festival international du premier film d'annonayWHEN WE LEAVE de Feo Aladag , festival international du premier film d'annonay

    Umay est mariée à Kemal qui est de plus en plus violent avec elle et leur petit garçon. Elle vit en Turquie dans sa belle-famille et ne reçoit de soutien que d'une belle soeur. Pour se protéger et protéger son fils elle rejoint sa famille en Allemagne. Dans un premier temps, ses parents, ses frères et sa soeur sont ravis de la retrouver. Quand ils comprennent qu'Umay a quitté son mari et n'a aucune intention de retourner auprès de lui en Turquie, le déshonneur s'abat sur la famille qui rejette Umay et tente de toutes les façons possibles de lui enlever son fils...

    C'est le combat perdu d'avance d'une femme seule contre tous, contre les traditions religieuses et familiales complètement archaïques qui entendent maintenir la femme dans un rôle silencieux et si possible d'ignorance et de soumission totales. Umay ne rêve que d'être heureuse, de travailler, d'élever son enfant et si possible un jour de choisir un homme qu'elle aime. L'état d'esprit moyen-âgeux dans lequel les croyances et les pratiques ont enfermé cette famille régie par les lois des hommes faites pour les hommes sont en totale contradiction avec les illusions de la jeune femme. Sans cesse persuadée à tort que l'amour des siens les ramènera enfin à la raison, elle reviendra frapper à la porte, demander pardon (de quoi ?), supplier... s'exposant chaque fois un peu plus à la colère et à l'agressivité croissantes de son père et de ses frères.

    Nul doute que ces pratiques régies par les certitudes religieuses inébranlables existent et qu'elles provoquent les mêmes dégâts irréparables tels que ceux que l'on voit se dérouler devant nos yeux stupéfaits. Deux heures d'obstination et d'acharnement minutieux et mais aussi de se jeter constamment dans la gueule du loup sont parfois éprouvants pour le spectateur.

    L'actrice Sibel Kekilli (qui porte admirablement bien son prénom) est remarquable.

  • OXYGENE de Hans Van Nuffel *****

      Festival International du Premier Film d'Annonay 2011

     Film en compétition - Belgique Pays Bas

    oxygene de hans van nuffel,stef aerts,wouter hendricks,marie vinck,festival international du premier d'annonay 2011oxygene de hans van nuffel,stef aerts,wouter hendricks,marie vinck,festival international du premier d'annonay 2011oxygene de hans van nuffel,stef aerts,wouter hendricks,marie vinck,festival international du premier d'annonay 2011

    Tom et Lucas sont frères et sont tous les deux atteints de mucoviscidose (cette charmante maladie qui touche les voies respiratoires et vous fait au fil des années manquer d'air progressivement et tout à fait irrémédiablement). Mais alors que Lucas l'aîné est hospitalisé de façon permanente dans l'attente d'une greffe de poumons, Tom n'en est encore qu'au stade où il y fait des séjours réguliers et espacés de quelques mois, parfois quelques semaines. A l'hôpital Tom fait la connaissance de Xavier victime d'un pneumothorax. Bien que réagissant différemment à leur maladie les deux garçons deviennent amis. Tom lorsqu'il n'est pas hospitalisé fréquente des garçons pas très recommandables tandis que Xavier tente de conserver les activités sportives qui le faisaient vivre.

    Contrairement à ce que le thème très lourd pouvait laisser supposer (je crois que la mucoviscidose est une maladie incurable et qu'il est exceptionnel qu'un adulte en soit atteint...) ce film où les personnages manquent de souffle est une véritable bouffée d'air pur, de joie, d'espoir et d'énergie. Le jeune réalisateur (lui-même atteint par la mucoviscidose) est parvenu à déjouer tous les pièges tendus par ce genre de sujet et bien qu'il nous bouleverse vraiment, à aucun moment on ne se sent manipulé par un pathos et une emphase tire-larmes. Il n'en ajoute pas non plus dans le style "regardez comme je suis un malade courageux !". Du tout. Non, simplement il observe et transmet l'énergie vitale qui fait avancer ces jeunes gens qui se savent condamnés. Parfois ils renoncent, parfois ils s'exposent, se mettent en danger, trouvent injuste leur condition "c'est étrange de partir avant ses parents", et puis il leur arrive de connaître des parenthèses enchantées rendues exceptionnelles par l'urgence qu'ils ont de vivre un peu.

    Le choix idéal des acteurs principaux et l'excellence de leur interprétation est également une performance de tous les instants. En tout premier lieu celle de Stef Aerts/Tom qui est absolument prodigieux. Ils sont à la fois fragiles, courageux, déterminés et inconscients en étant souvent à bout de souffle. Jamais ils n'en ajoutent dans l'expectoration à la Marguerite Gauthier et jamais non plus ils ne nous font céder à un "chantage" affectif.

    Le réalisateur réussit haut la main son épilogue en nous abandonnant sans voix sur une scène et une réplique finales bouleversantes !

    Je crois que j'ai trouvé MON film préféré de cette sélection et comme je ne trouve pas d'images qui lui rendent suffisamment grâce (les couleurs sont par ailleurs absolument admirables), je vous recommande cette bande-annonce :

  • C'ETAIT UN PIEGE

    je prêchais le faux pour connaître le vrai... mais "ON" m'a confirmé que c'étaient mes reportages photos qui étaient les plus intéressants. Je suppose que ça tient à la qualité des photos. Tiens, et si j'ouvrais un blog photos ??? Bon j'y réfléchirai plus tard. Dans l'immédiat voici quelques clichés :

    Le warrior avant qu'il n'aille traîner "en ville" (c'est vous dire s'il va bien... les "scores" de jeudi étaient EXCELLENTS !) pendant que je chargeais péniblement les photos pour vous :

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    Les photos suivantes sont du Warrior himself, puisque je vous dis que j'étais restée enfermée à l'hôtel pour vous mettre en joie et vous donner envie de venir passer vos prochaines vacances à Nonnay :

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    Annonay est une ville jeune, dynamique et toujours ensoleillée :

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    Et voici donc les membres du jury de cinéphiles sélectionnés dans toute la France après qu'ils aient envoyé une lettre de candidature motivée :

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    Au premier rang en partant de la gauche : Gaëtan vient de Dignes les Bains (il a de jolies rouflaquettes), Zlata vit entre Prague et Epinal (je ne sais comment elle fait, mais les membres sont des êtres de lumière), Brigitte vient de Fontenay sous Bois (et assortit toujours son bonnet à son écharpe), Bénédicte de Paris (mais n'est pas noble pour autant). Deuxième rang en partant de la gauche : Michel arrive tout droit de Chaussan dans le Rhône (et ses lunettes se teintent avec le soleil), Léonard habite Paris mais est marseillais (et sur la photo il est plié en deux car il mesure 3m20), Anna vient de Bordeaux (et n'en a pas amené) et François d'Annecy (mais personne ne lui en veut).

    Vous voyez ils ont tous des têtes à peu près "normales", j'espère que ça vous incitera à tenter votre chance l'année prochaine. Je tiens d'ailleurs à préciser que Léo et Anna ont découvert le Festival grâce à ce modeste blog !

    Gaël Zi Artistik qui n'est pas rancunier et sa meuf Turtle rider (parce qu'elle chevauche les tortues) pour se faire pardonner ont offert ceci au Warrrior :

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    C'est le livre dont est tiré le beau film de Frédéric Pelle que nous avons vu l'autre jour "La tête ailleurs".

    Et Joël un vieux de la vieille ancien membre du jury de 2008 et sa Catherinette m'ont offert sans raison ou parce qu'ils aiment mon rire, ceci :

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    qui commence par un quizz "Les formules fameuses au cinéma" qui consiste à retrouver à quel film appartient telle phrase (ex. "Vive la cupidité !"). J'ai eu Gaël Zi en challenger, et je lui ai mis sa pâtée, il en pleure encore.

  • JE SAIS QUE CE QUE VOUS PREFEREZ...

    ce sont mes reportages photos avec commentaires en direct live open mind ! Alors voici donc ce que vous attendez tous. Et en plus, vous allez pouvoir vous fendre de quelques messages puisqu'aujourd'hui c'est l'anniversaire du Warrior. Souvenez-vous, l'année dernière, je lui avais offert ceci :

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    pendant que je me consolais avec cela :

    mais comme le staff bilili du festiv' pensait qu'on ne viendrait pas cette année y'a que de l'erzatz. Et même si comme prétend un certain

    "y'a pas que les beaux garçons dans la vie", je pense que sans eux, elle n'aurait quand même pas la même saveur... Il paraît même qu'ils n'ont pas invité Manolo, et ça je ne suis pas prête de leur pardonner :

    Chaque journée commence donc par un délicieux et copieux petit déj, qui nous permet en plus de nous régaler de la déco de L'Hôtel du Midi. Ne vous y méprenez pas, les fleurs sont bel et bien en plastique véritable :

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    La tête du warrior à droite c'est quand il prétend qu'il en a ras le bol (choï... MDR) que je le prenne en photo :

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    Là c'est après qu'on ait tout rincé et que je me récure les dents creuses du fond qui baignent :

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    Un couloir et l'ascenseur de l'hôtel. Il ne peut plus charger qu'une personne à la fois et chaque fois, on se dit adieu car on craint que le dernier voyage soit arrivé...

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    Les travaux :

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    Une petite ballade "en ville" afin de découvrir les richesses du patrimoine (la proprio du lieu est sortie comme une furie en me voyant prendre la photo avec un air de dire "NON A L'ESPIONNAGE INDUSTRIEL !"... et n'a même pas vu l'homme au chapeau qui s'éloignait mine de rien avec tous les documents sous le bras...) :

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    Et puis, miracle annonaisien, il arrive parfois qu'on "tombe" sur deux réalisateurs et comme leur magnifique film est un de mes (deux) préférés (mais lorsque nous nous sommes rencontrés, c'est le leur que je préférais...) c'est plus simple pour devenir amis à la vie à la mort. Bon évidemment le warrior a tout de suite compris mon manège et trouve que je me suis davantage rapprochée du réalisateur à ma gauche... J'ai eu beau lui dire que c'était pur hasard... :

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    Il ne m'a pas crue et en a profité pour se venger (je trouve ça vraiment mesquin et de toute façon c'est évident elle est beaucoup trop grande pour lui !) :

    P2040107.JPGEnsuite c'est déjà l'heure d'aller se sustenter et d'attendre Madame Zi Artitik's wife qui son of the bitch  nous a posé un lapin maousse. Heureusement, on sait s'occuper. Je me réjouis toujours de ma "créditation" pendant que le Warrior regarde un livre d'images : 

     

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    En attendant Madame Zi , nous en profitons pour nous instruire car l'Eloge met à la disposition des attendeurs, des livres savants datant de 1946 :

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    ou... pas :

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    Comme la miss tarde à venir, je me remets du gloss, ça occupe :

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    pendant que d'autres se reposent. C'est fatigant un festival vous avez pas l'air de vous rendre compte :

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    On regarde encore la déco :

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    Et finalement, il fait trop faim :

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    Puis, l'heure arrive enfin d'aller au cinéma... J'ai trois films en retard à vous raconter... je vais tâcher de m'y mettre mais je ferai court de toute façon, vous ne lisez pas :

     

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    Dans la salle vous pouvez trouver Azouz et une partie du jury... Il faut d'ailleurs que j'arrive à les pécho pour vous montrer leurs binettes pour les flasher mais ce n'est pas simple. Crotte de bique j'avais même pas vu qu'il y avait un spectateur qui ressemblait à Gaspard Ulliel (mais en brun) :

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    Zi Artistik se la pète finger in ze nose  main dans la poche, parce qu'il s'est acheté une cravate :

     

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    Ils pourraient mettre un peu de chauffage pour les Warriors frileux avec leucémie... :

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    Sinon après, pour se réchauffer, il fait porte nawak :

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  • CONTRACORRIENTE de Javier Fuentes-Leon **

    Festival International du Premier Film d'Annonay 2011

    Film en compétition - Pérou

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    A Cabo Blanco, petit village de pêcheurs péruvien les traditions religieuses imprègnent la vie des habitants. Miguel a une vie bien réglée entre son travail, sa femme Mariela qui va bientôt accoucher et les parties de cartes avec ses copains au café sur la plage. Miguel a aussi un secret inavouable : il entretient une relation homosexuelle avec Santiago qui non seulement est marginal de par sa profession de peintre et photographe mais qui en plus boude la religion. Les deux hommes s'aiment en cachette et se retrouvent régulièrement dans une petite crique paradisiaque où ils peuvent vivre leur relation passionnée à l'abri des regards. Mais Santiago lassé de se cacher et d'assister au bonheur de Miguel qui sera prochainement papa, envisage de partir...

    Difficile de parler de ce film au thème ambitieux voire courageux sans rien révéler d'autant qu'une ambigüité au début du film (que j'espère lever lorsque le réalisateur sera là) m'a empêchée d'entrer en empathie avec Miguel et même de croire à la sincérité de son amour pour Santiago.

    Néanmoins ce film interroge à plus d'un titre : comment des hommes peuvent-ils vivre leur homosexualité dans une société aussi machiste, traditionnaliste, supersticieuse et bigote où chacun est averti des moindres faits et gestes de son voisin ? Comment respecter ses engagements, être honnête envers les siens sans trahir ses sentiments ?

    Les paysages sublimes, la beauté de Santiago, la profondeur des sentiments, la beauté de Santiago, la simplicité de la vie des villageois, la beauté de Santiago, la part de mystère et de trouble distillée par l'arrivée d'un fantôme, la beauté de Santiago... sont les atouts indéniables et non négligeables de ce film.*

    *Vous ai-je mentionné la beauté de Santiago (Manolo Cardona) ? Caliente no ? Si !

     

  • VAN GOGH de Maurice Pialat ****

    Festival International du Premier Film d'Annonay 2011

    Film présenté dans le cadre de la thématique : "Les artistes à l'écran"

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    Après un long séjour en hôpital psychiatrique, Vincent se rend à Auvers sur Oise sur les recommandations de son frère Théo. Le Docteur Gachet, amateur d'art et ami de nombreux peintres de l'époque prendra soin de lui. Vincent s'installe donc dans une petite chambre au café du village. Il y connaîtra ses dernières amours avec Marguerite la très jeune fille du Docteur, ainsi qu'avec Cathy une prostituée. Il réalisera là la plus grande partie de son oeuvre, s'épuisant littéralement à peindre 70 toiles en deux mois mais ne se sortira jamais de la profonde détresse qui l'habitait. Il finira par se tirer une balle dans le ventre et en mourra deux jours plus tard.

    Pialat s'attache donc ici aux derniers jours de la vie de Vincent mais plutôt que de se concentrer sur la création de l'artiste (qu'on voit très peu peindre) il se focalise sur les relations souvent houleuses, parfois ambigues de Vincent avec toutes les personnes qui partagent ses derniers jours. Homme difficile à comprendre et à secourir Vincent déroute mais aimante tout le monde. Malgré cette attraction qu'il exerçait, personne ne parviendra à l'empêcher de sombrer dans le désespoir. Je pense pouvoir dire que Pialat tenait là son chef d'oeuvre et malgré la noirceur du personnage et sa fin tragique, réussissait un film particulièrement lumineux et parfois même très joyeux. Des dialogues savoureux et une direction d'acteurs remarquable font de certaines scènes des moments extraordinaires de naturel et de vraisemblance comme si on avait pour une fois et comme jamais demandé aux acteurs de faire en sorte d'oublier la caméra. Cette sensation ressentie d'improvisation est difficile à restituer par des mots.

    Quant à Jacques Dutronc qui tenait là LE rôle comme tout acteur doit rêver d'en avoir un seul dans une carrière, il est constamment et absolument exceptionnel, d'une subtilité et d'une présence inouïes.