DOG POUND de Kim Chapiron ***
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Que ne faut-il faire pour attirer le Chaland ? En tout cas pour avoir l'explication de ce titre, il faut aller à la 6ème minute de cette vidéo ! J'espère cependant que vous la regarderez entièrement car il y a des surprises jusqu'à la dernière seconde du générique...
Moi j'en ai des frissons partout et même je suis vraiment une émotive les larmes aux yeux. Il faut dire que j'y étais au premier rang, à chaque fois qu'il y avait son beau sourire, sa bonne humeur, son humour, sa joie d'être là, son bonheur et sa surprise d'être accueilli comme une rock star, à la moindre occasion qu'il avait de rappeler qu'il est tarabusté par le temps qui passe et qui a passé...
C'était un merveilleux festival, dans une superbe ville. C'était le Premier Festival Lumière dans la seule ville du monde à posséder "La rue du Premier film", il y avait mes héros MON Thithi, MON Clint et tous les autres, les stars, les étoiles, les films, les indispensables qui font briller les salles. C'était magique, intense, inoubliable !
Le festival propose également de nombreux événements gratuits qui animeront le macadam parisien comme la Brocante Cinéma, les Traversées de Paris sur le 7e art et en clôture, le 13 juillet, un Ciné-Karaoké géant au Centquatre.
Initié par Bertrand Delanoë, maire de Paris, et Christophe Girard, son adjoint en charge de la Culture, et soutenu par la Ville de Paris, le Festival Paris Cinéma est présidé par l'actrice Charlotte Rampling. Dirigé par Aude Hesbert (déléguée générale) et Anne Barjot (secrétaire générale), le festival débutera officiellement le samedi 3 juillet avec la Nuit du cinéma au Forum des images et se terminera le 13, juillet au rythme d'un grand ciné-karaoké suivi d'un bal populaire jusqu'au petit jour au CENTQUATRE.
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Pour les renseignements précis sur les tarifs, les horaires et toute l'organisation, je vous invite à nouveau à vous rendre sur le site du Festival. En ce qui me concerne vous imaginez je pense le bonheur que j'éprouve de pouvoir à nouveau m'immerger dans une ambiance cinéphile à haute dose. Je remercie donc du fond du coeur Anne, Alexandra et Dimitri pour cette chance qu'ils m'offrent.
Ce blog me permet vraiment de vivre des moments et des événements intenses liés à ma passion, c'est chaque fois bienvenu, inattendu et complètement euphorisant pour moi. Être à Paris me permettra aussi de voir ou revoir les personnes formidables que j'ai rencontrées depuis 4 ans que ce blog existe et avec qui je suis en contact plus que régulièrement et abondamment selon les "cas" : Sandra bien sûr, Frédérique, Bernard, Sonia, Maan, Jonathan, Flo, Jérôme...
Je me demande d'ailleurs comment je vais faire pour faire tout ce que j'ai à faire en plus des 92 films que j'ai envie de voir.
Voilà, je pense vous avoir fait suffisamment saliver. Inutile de vous dire à quel point cette semaine va me sembler longue...
C'est lundi, c'est jeu !
A qui appartiennent ces jolies bouches ?
Oui, je sais y'en a des qui sont toutes petites, mais j'ai pas envie de chahuter le HTLM alors prenez une loupe ou chépakoi.
GAME OVER.
1
PHILIPPE NAHON trouvé par Fred
2
MICHAEL LONSDALE trouvé par Fred
3
SAMI FREY trouvé par Mister Loup
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CINE CONCERT - LE SEIGNEUR DES ANNEAUX de Peter Jackson*****
WHEN YOU'RE STRANGE de Tom Di Cillo ***
Vous le savez ô vous mes fidèles que j'aime les courts métrages. Il est loin le temps où le passage d'un court métrage était obligatoire en début de séance. Et puisqu'il est hélas relativement rare et difficile de pouvoir les découvrir en salles (en dehors des festivals qui s'y intéressent énormément), c'est le seul format de film que je consents à regarger sur l'écran de mon ordinateur. Il est évident que parmi les réalisateurs de courts métrages se trouvent les réalisateurs de demain, car c'est ainsi que la plupart ont commencé.
Et pourtant un court métrage exige les mêmes qualités, les mêmes exigences et la même énergie qu'il faut concentrer en moins de temps.
Celui que je vous propose aujourd'hui m'est arrivé tout simplement dans ma boîte mails et je l'ai déjà regardé deux fois. Pour être sûre que je m'étais pas trompée et à ma grande surprise je l'ai encore davantage apprécié à la deuxième vision. L'argument est simple : Karim revient chez lui à Caen après avoir passé deux ans avec l'armée française en Afghanistan. Il est très fraîchement accueilli puis chassé par les amis avec qui il partageait un logement. Il est également éconduit par la fille dont il était amoureux avant son départ. En retournant chez ses parents, une autre mauvaise surprise l'attend...
Réussir à construire en 13 minutes un film de cette force et de cette intensité est un véritable exploit. Je ne m'éternise pas sur l'interprétation très approximative des trois copains qui jouent à la console vidéo au début (la demoiselle est beaucoup plus convaincante)... car le reste est tellement excellent qu'il est inutile d'insister sur le seul point négatif.
Il y a le thème d'abord, le retour de l'enfer de ce garçon dans le quartier sinistre et pluvieux d'une ville de province. Il n'est pas accueilli comme un héros bien au contraire et on en comprendra rapidement la raison. Loin de rentrer auréolé de gloire, c'est la peine et la honte qu'il trimballe.
Le montage astucieux des scènes réelles et des scènes virtuelles du jeu de guerre auquel les copains sont en train de jouer est tellement subtil qu'on ne voit parfois pas le passage entre la réalité et la fiction. Les deux mondes, les deux "réalités" finissent par se confondre. La grisaille qui enveloppe la ville, les sons amplifiés des trains qui passent font déjà ressembler ce retour à un cauchemar.
Et puis, il y a Redha Djafer qui interprète Karim avec beaucoup d'intensité. Massif, accablé, seul, il n'extériorise pas ses sentiments et impose sa carcasse brisée avec beaucoup de sobriété et de dignité.
Enfin, il y a la très belle chanson du générique de fin de Marcus Gram "La lettre du combattant" qui fout le frisson.
Bien que réalisé avec peu de moyens et des acteurs amateurs, dont je le répète Redha Djafer sort du lot avec infiniment de présence, il est à noter la participation de l'acteur professionnel Milan Mauger lors d'une très belle scène.
Je vous invite et vous recommande donc de regarder ce film et de ne pas hésiter à dire dans les commentaires ce que vous en pensez ou sur la page du film ici.
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Je vous abandonne jusqu'à samedi ou dimanche car je pars aujourd'hui pour un "genre de... mission, quête, chose ?" que je vous raconterai à mon retour. Vous voulez un indice ?
Allez je suis bonne : "Je vous aurais suivi mon frère... mon capitaine... mon roi..."
En (m')attendant allez voir "L'Illusionniste" et ne lachez rien.