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Sur la Route du Cinéma - Page 412

  • BEBES de Thomas Balmes **

     
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    A l'initiative d'Alain Chabat, ce documentaire suit au jour le jour, pendant à peu près 18 mois, de l'accouchement à leurs premiers pas, 4 bébés nés en même temps mais aux quatre coins du monde : Ponijao en Namibie, Bayarjargal en Mongolie, Mari au Japon et Hattie à San Francisco Etats-Unis.

    C'est un film très doux, très tendre, parfois drôle, plein de joie et d'optimisme. Il fait du bien et je ne cache pas mon plaisir de l'avoir découvert. La grande et bonne idée est de ne pas nous avoir imposé ou infligé de commentaires. Il n'est absolument pas nécessaire qu'une voix off nous commente les images évidentes que nous sommes en train de voir. Il s'agit de quatre petites choses qui découvrent le monde, leur univers, leur entourage et nous qui les observons avec surprise et attention.

    Il faut dire que l'écart est de taille dès la naissance. Celle de Hattie l'américaine est surmédicalisée alors que celle de Ponijao en Afrique a lieu dans une hutte. Ce qui suit est à l'avenant. L'américaine et la japonaise seront sur-stimulées, la mère américaine lisant des livres à son bébé de quelques semaines, fréquentant les "bébés nageurs", multipliant la fréquentation de groupes d'éveil... alors qu'en Namibie et en Mongolie les bébés seront élevés à même le sol, la yourte et la poussière, au milieu des animaux. Le constat est que, bien qu'aux Etats-Unis, au Japon comme chez nous, on ne laisse plus beaucoup aux enfants le temps de prendre leur temps, de rester un peu des bébés et qu'il semble que la course au toujours plus et mieux commence très tôt, les petits enfants d'Afrique et d'Asie marcheront et parleront aussi vite si ce n'est plus tôt.

    Il est amusant d'observer également (est-ce voulu) que le seul bébé à avoir la morve qui lui coule dans la bouche, le seul qui très tôt frappera sa mère qui ne bronchera pas, soit la petite Hattie. La même d'ailleurs, lors d'une séance qui ressemble aux thérapies de groupe pour adultes (Bonjour je m'appelle Pascale, je suis addict...) cherchera à s'échapper en se précipitant vers la porte de sortie au grand désespoir de son père, se retrouvant seul à mimer une chanson indienne !!! Hélas pauvre Hattie, ton destin est tracé, tu feras comme tes parents ont décidé. Alors que Ponijao en Afrique, véritablement collée physiquement à sa mère jour et nuit pendant des mois, ou Bayarjargal en Mongolie souvent laissé seul (une clochette accrochée à son pied), ses parents étant trop occupés à travailler avec le bétail acquièreront la même indépendance, développeront les mêmes velléités de s'affranchir, sans stimulation particulière.

    Le point commun est l'amour absolu, dévorant et exclusif porté par la mère. Les pères sont nettement plus en retrait dans ce film. On n'apprendra pas grand chose de ces cultures si éloignées de la nôtre, voire inconnues. Nous n'avons qu'à regarder les images, souvent sublimes de ces paysages du bout du monde. Mais le message est clair. Quel que soit l'endroit où l'on naît, le potentiel semble être le même pour tous et au niveau du langage, tous les bébés du monde semble pendant un temps parler exactement la même langue. Ensuite, c'est le poids des traditions, de la famille (aïe !), de l'éducation qui fait le reste.

    Il est clair que le réalisateur et le producteur ont choisi quatre enfants particulièrement favorisés même si leurs conditions de vie sont inégales et différentes et qu'on se retrouve un peu ici comme dans une pub United Colors Of Benetton, et qu'ils savent que :

    "On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille
    On choisit pas non plus les trottoirs de Manille
    De Paris ou d'Alger
    Pour apprendre à marcher
    "

    mais franchement, les areu areu tagada bouzou de ces quatre petits sont adorables, charmants, attachants et cromimi.

    Mes deux préférés :

    Ponijao

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    Bayarjargal

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  • L'AGENCE TOUS RISQUES de Joe Carnahan°

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    Quatre Gugus qui ont jadis fait partie d'unités d'élites de l'armée ouh ha se croisent, s'unissent et se mélangent après quelques déboires que je vous laisse découvrir pour former "L'Agence tous risques" et résoudre une mission top secret et ça tombe bien on n'y comprend que dalle. Même sous la torture je ne pourrais rien révéler sauf si c'est Bradley Cooper qui s'y colle je lui dis tout.
    Je sais ça ne se fait pas mais je n'avais jamais vu d'épisodes de "L'Agence tous risques" la série. A croire que j'avais autre chose à faire qu'à regarder la télé déjà à cette époque. Donc je ne peux dire ce qui est comme et ce qui est différent. Mais comme je m'intéresse je suis une petite curieuse, je suis allée voir ce que ça donnait. Et là MDR... George-RIP- Peppard dites donc !
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    Première constatation à l'oeil nu, on perd pas au change question prestance et maintien (surtout à droite et à gauche suivez mon regard !!!) !

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    Dans l'équipe chacun a sa spécialité et les 4 mises en commun ça donne une machine de guerre, ou plutôt une entreprise de démolition qui fait pas dans la dentelle. La première partie est tout simplement insupportable. On passe du Mexique à l'Irak sans plier les genoux et avoir le temps de souffler et de savoir pourquoi, comment, mais que fait la police ? Tout pète, tout saute, tout pétarade... La seule merveilleuse idée de génie est de l'avoir fait jouer à Bradley Cooper top less pour qu'il soigne son bronzage :

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    Quand il n'y a plus un seul décor debout, ça se calme un peu (le temps qu'ils reconstruisent j'imagine) et un vague espoir m'a effleurée : oh ? on dirait qu'il va y avoir une histoire ? Et puis non, lorsqu'ils s'échappent de là où ils étaient, ça repart dans tous les sens, ça recommence à se déchaîner et à exploser dans tous les sens. J'en déduis que Joe Carnahan le réalisateur est un colérique qui veut tout casser.

    Ce qui ne va vraiment pas dans ce carnage, ce n'est pas le fait de faire faire des loopings à un hélico, de faire voler un tank ou porter des talons aiguilles et des décolletés à une soldette Jessica ma chérie, tu sers à rien, mais d'avoir, en même temps que les décors, complètement flingué le potentiel comique du quatuor, qui, ça se voit à l'oeil nu aussi, avait une sacrée envie de nous la jouer second degré ! Sauf que, c'est pas drôle et que du coup, je me suis ennuyée ferme. Heureusement, Bradley Cooper a quasiment le premier rôle et alors forcément, j'ai résisté jusqu'à la fin. Mais bon sang, que c'est bête, ça n'a ni queue ni tête mais des couilles et des tatouages oui et surtout, surtout, ça pète partout et c'est pas drôle. Oopss je l'ai déjà dit.

    Alors concentrons nous encore un instant sur les velus :

    Quiton 'Rampage' Jackson c'est "Barracuda" : bon, j'ai rien contre les moches, mais tu m'excuses gros, j'ai déjà oublié ton nom. Il faut dire que le pauvre, à part jouer les pucelles effarouchées qui a peur en avion, n'a pas grand chose à se mettre sous la dent. Et puis sa conversion à l'hindouisme. Au secours !

    Sharlto Copley c'est "Looping" : il fait bien le dingo et m'a donné une furieuse envie de revoir "District 9". Un très bon point pour toi (d'ailleurs Wikus  si tu me lis, c'est pour quand le District 10 ?).

    Liam Neeson  est le boss "Hannibal" et n'a jamais été si bon et beau depuis 2006 au moins. Tant mieux. Pourtant il a une réplique à répéter 12 fois, un truc genre "j'aime qu'une mission se déroule sans problème"... et à fumer des gros cigares qui puent.

    Mais évidemment, serais-je allée me perdre deux heures à voir du feu d'artifice s'il n'y avait cet ensorceleur de Bradley Cooper ??? Pas sûre. Il est bon, il est beau, il est drôle (même quand c'est pas drôle). Et je rêve ou ce garçon rit tout le temps ?

    De toute façon laissez tomber les mecs (sauf mon chéri qu'est encore plus beau) vous n'y arriverez pas il est décourageant. Il a toujours la classe :

    cheveux courts :

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    hirsute barbu (Flo si tu me lis, faut t'hirsutiser !) : 
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    avec un truc sur la tête :
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    quand il fait n'importe quoi il m'énerve :
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    presque tout nu :
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    en costume (merci) :
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    mais vous saviez qu'il sort avec un hamster ???
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    oopss, pardon, c'est pas elle, la voilà :
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  • SUMMER WARS de Mamoru Hosoda ???

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    OZ est un "réseau social" en ligne planétaire sur lequel on peut se connecter depuis n'importe quel bidule avec écran. Un virus attaque le truc et c'est tout l'ordre mondial virtuel qui se trouve perturbé. Natsuki, une lycéenne invite son copain de classe,  Kenji, une tronche en maths, à la suivre dans sa famille à Nagano. Le gamin timide (qui rougit même des jambes) va se trouver au milieu de ce véritable clan, les Jinnouchi, qui se réunit pour fêter les 90 ans de mémé. Par ailleurs, ils vont tous ensemble devoir lutter pour rétablir l'ordre au sein d'Oz (si j'ai bien compris) !
    Bon je n'irai pas par quatre chemins : je n'ai pas tenu. Au bout d'une heure, sachant qu'il en restait une à tenir, j'ai craqué. Je suis sortie et néanmoins je ne me fais pas trop de soucis pour Oz et ses surdoués du clavier.
    Je me croyais open mind, toujours prête à vivre une aventure cinématographique mais si je me suis retrouvée dans cette salle c'est qu'il m'arrive souvent d'aller voir des films sans en avoir rien vu, lu, entendu. Là, j'ai juste cru comprendre qu'il s'agissait d'un film d'animation japonais. Fan inconditionnelle de Miyazaki (père et fils), je n'ai donc pas hésité. Erreur fatale. A présent, j'ai une certitude : je ne suis pas et ne serai sans doute jamais une geekette !
    Donc, je ne peux absolument pas vous dire ce que vaut ce film. Tout ce que je peux faire c'est vous dire qu'il existe... qu'il m'a semblé interminable quoique très beau quand il montre la vie d'une famille japonaise (même si cet aspect des choses m'a rendu complètement claustrophobe... moi et la famille... ça m'urticairise !). Mais voir des avatars débiles se rentrer dans le chou en poussant des oh et des ah, le virtuel, les jeux vidéos tout ça, ce n'est décidément pas ma tasse !

  • WHEN YOU'RE STRANGE de Tom Di Cillo ***

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    Jim Morrison n'aurait pas dû être chanteur. Ce n'est pas ce qu'il voulait. Il s'intéressait avant tout au cinéma et à la poésie qu'il écrivait. C'est par la voix de Johnny Depp que Tom Di Cillo, grands fans, nous raconte l'histoire, l'ascension fulgurante et la carrière éphémère de ce groupe mythique The Doors, qui s'effondre en pleine gloire à la mort prématurée à 27 ans de son chanteur, le très charismatique Jim Morrison. C'est au cours de retrouvailles avec un ami perdu de vue, Ray Manzarek (celui qui sera toujours au clavier) qu'ils en viennent à parler musique. Impressionné par les textes de Jim, Ray lui propose de monter un groupe de rock. Rapidement John Densmore et Robby Krieger rejoindront le groupe.
    Evidemment, on n'apprend pas grand chose qu'on ne sait déjà sur ce groupe mais le réalisateur s'appuie sur une quantité de documents d'archives vraiment impressionnante qu'on n'a peu ou jamais vus et c'est évidemment passionnant de mettre des images sur la légende. Des extraits de concert, des enregistrements, des interviews, des passages à la télévision émaillent ce documentaire qui évoque également l'histoire des Etats-Unis dans les années soixante qui commencent par un coup de feu : l'assassinat de John F. Kennedy. Seront également évoqués la guerre au Viet-Nam, le mouvement hippie contestataire de la jeunesse qui effraie tant les adultes, les assassinats de Bob Kennedy, puis de Martin Luther King, de Sharon Tate, la mort de Jimmy Hendrix, de Janis Joplin, tous les deux à 27 ans. Ces morts bouleverseront énormément Jim Morrisson qui dira "le troisième ce sera moi". Il avait raison.
    Le nom du groupe a été choisi par Jim qui y tenait beaucoup. The Doors fait référence à une citation de William Blake : 
    "Si les portes de la perception étaient nettoyées toute chose
    apparaîtrait à l'homme telle qu'elle est infinie"
    tirée de The Marriage Of Heaven And Hell.
    Entre chaque document, on découvre de larges extraits du film que Jim Morrison était en train de réaliser en 1970 et dont il était l'acteur principal. Sans explication, on le voit errer à travers les Etats-Unis au volant d'une voiture, traversant de grandes étendues désertiques, seul.
    Mais le fil conducteur du film comme de la vie de Jim Morrison c'est la drogue, LSD puis cocaïne, et l'alcool dont il ne se débarrassera jamais. Son aptitude à l'autodestruction semblait insurpassable et rares sont les concerts où il s'est présenté sobre ou dans un état 'naturel'. Toujours au bord de l'évanouissement ou de l'over-dose, il a d'abord chanté dos au public par timidité et puis rapidement conscient de l'emprise qu'il avait sur les gens, de son pouvoir de séduction il s'est mis en scène lui-même, offrant son corps et son visage d'ange aux foules de fans proches de la transe. Sa voix grave, sombre constamment au bord de la brisure alternait les envolées rocks délirantes et les récitatifs souvent improvisés.
    Bien que jalonnée de provocations et de moments pas très glorieux (certains concerts sont écourtés parce que Jim Morrisson s'effondre ou parce que la police est obligée d'intervenir pour un soi-disant attentat à la pudeur qui ne sera jamais prouvé mais qui l'affectera énormément...), on ne peut nier que quelque chose se passe au sein de ce groupe. Quelque chose de magique, prestigieux et comme surnaturel qui fait que ces quatre là ont une relation absolument unique. Bien que toujours en retrait par rapport au chanteur au physique avantageux, les trois autres n'en prennent jamais ombrage et sont toujours là pour le soutenir et tenter de l'aider à se relever dans tous les sens du terme. Et puis au-delà de tout, c'est la musique et ce qu'ils font de leur formation classique, de leur amour du jazz et du blues qui les rend intimement attachés, attentifs et fidèles les uns aux autres. C'est la musique et leur puissance créatrice qui les maintiennent au-dessus des excès de Jim qui sombre et s'autodétruit sans limite et sans fin.
    Mais ce dont ce film vraiment épatant fait le plus prendre conscience c'est de la notion de temps. Ce groupe qui disparaît à la mort de son chanteur en 1971, n'a eu qu'à peine 4 ans et demi d'existence ! Et pourtant, il a vendu 80 millions d'albums et 40 ans plus tard, il s'en vend encore 1 million  par an. Qui d'autre peut prétendre un tel palmarès ? Car en si peu de temps, ils sont parvenus à devenir et à rester l'un des groupes les plus importants, singuliers, influents et inimitables de tous les temps. De ceux que l'on reconnaît dès qu'on entend les premières mesures.
    Quant au chanteur, Jim Morrison, au physique et à la voix si particuliers, il est une icône indétronable, comme l'emblême d'une génération rebelle et perdue, un poète tourmenté, un intellectuel écorché, inapte au bonheur et à la vie, qui n'a jamais trouvé sa place mais dont les textes et la voix sublimes sont immortels.
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    Une version époustouflante, complètement planante (bien qu'écourtée...) où Jim tient debout (à peu près) !

  • C'EST EN IMAGINANT

    votre bouille, et vos conversations ce matin au travail :

    "- comment ça va ?

    - oh ben, pire qu'un lundi, y'avait pas de jeu ce matin Sur la Route du Cinéma...",

    que je me suis dit (oui je me parle à moi-même, c'est mon droit) : "mets leur zi quand même un jeu bien qu'il n'y ait rien à gagner, sinon, ils vont mal commencer la semaine tes chéris, et en plus tu pars de jeudi à samedi pour une mission hautement cinématographique que tu ne leur raconteras qu'à ton retour. Alors mets leur zi un jeu !"

    Alors voilà qui est fait et c'est comme toujours d'une simplicité enfantine (ah ah ah !), retrouvez le titre des films.
    Une réponse à la fois par personne. Merci.

    AREUH.

    GAME OVER.

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    RICKY de François Ozon trouvé par sopel

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     COMME LES AUTRES trouvé par Sternelle

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    SHOOT'EM UP trouvé par Mister Loup

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    NOS ENFANTS CHERIS trouvé par marion

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    L'ENFANT DE KABOUL trouvé par Mister Loup

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    ALLO MAMAN, ICI BEBE trouvé par sternelle. Il est très laid non ?

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    CHERIE J'AI AGRANDI LE BEBE trouvé par JG81

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  • MA SEMAINE AU CINEMA

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    LOLA de Brillante Mendoza ***

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    MES COUPS DE/AU COEUR
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    LE COIN DU COPINAGE
    copié sur le best of big de Jérôme c'est lui.
    Un blog en pleine résurrection, ça fait du bien puisqu'il y a de l'humour, de la connaissance de son sujet et plein d'amour pour les beaux garçons qui prennent leur bain.
    Et puis le blog de la blogueuse sans qui cette route n'aurait pas été construite.
  • THE CRAZIES de Breck Eisner **

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    Les habitants d'une petite ville tazunienne deviennent des crazy tueurs les uns après les autres. Le shérif marié à une femme enceinte de 3 heures (j'ai calculé approximativement, on n'est pas à une heure près, compte tenu de la minceur de la dame ! c'est quoi RadHa ton régime?) et son adjoint vont essayer de comprendre le pourquoi du comment. Mais l'armée intervient et met la ville en quarantaine. Oulala !
    Ce film est le remake d'un film de 1973 "La nuit des fous vivants" de George A. Romero grand spécialiste des zombies, morts vivants, qu'évidemment je n'ai pas vu parce qu'il y a peu (je dirais une semaine) que j'arrive à me faire peur au cinéma.  Ce film en est donc un avec beaucoup de sang, de plaies, de morts à l'intérieur et quelques survivants inside. Les vilains sont d'une part les "infectés" qui ne sont pas des zombies quoiqu'ils réagissent un peu au ralenti, surtout quand ils s'approchent des acteurs principaux et c'est tant mieux parce que sinon il n'y aurait pas de film... d'autre part l'armée qui va intervenir casquée, bottée, très armée et ne pas hésiter à tirer sur tout ce qui bouge. Ce qui me semble t'il est une vraie rareté car ce sont souvent les affreux et les survivants qui s'entre bouffent mais là, l'autorisation, que dis-je les ordres du gouvernement de tirer sur des civils (non contaminés) fait un peu froid dans le dos. Par ailleurs, la terre n'a pas été dévastée par une catastrophe naturelle, surnaturelle ou bactériologique mais garde au contraire toute sa beauté parfois sauvage, et la campagne profonde américaine est vraiment bien belle (et magnifiquement éclairée). Je vous laisse le soin de découvrir d'où provient la meurtrière épidémie et le sort réservé à tous ceux qui s'approche d'un peu trop près de la ville interdite.
    Evidemment, il y a des passages obligés que manifestement on retrouve dans tous les films de ce genre et notamment une série de "jump care" en cascade absolument indénombrable dans la première partie... qu'au bout d'un moment on se demande même, quand va t'il falloir sursauter au son d'un ampli poussé à 24 plutôt que de se demander qui va surgir après le coup de cymbale retentissant. J'avoue même qu'au bout d'un moment j'ai annoncé fièrement à Jules : "t'ô vu Jules ? même plus je sursôte !"
    Evidemment je n'ai pas beaucoup de références inside moi-même (même si j'ai vu récemment d'autres "Infectés") pour vous dire ce qui rend ce film fréquentable mais je dirais qu'il n'y a pas une fin optmiste avec un chien sauvé des eaux, que j'ai fait la connaissance de deux velus qui mériteraient de figurer en bonne place ici-même (Joe Anderson et Timothy Oliphant) et qu'un champignon atomique c'est très joli...
    Sinon j'ai lu cette critique et franchement j'espère qu'un jour je serai aussi intelligente : "The Crazies souffre d'avoir évacué tout iconoclasme politique et social au profit d'une frontalité spectaculaire mais vide d'enjeux".
  • NANNERL, LA SOEUR DE MOZART de René Féret ****

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    Le divin Mozart, Wolfie pour les intimes, avait une soeur de presque cinq ans son aînée. Avant lui elle fut une musicienne prodigieuse qui commença la musique dès l'âge de trois ans, formée par son père Léopold à la composition, au chant, à l'orgue et au violon. Et c'est sans doute sa virtuosité qui est à la base du talent de Wolfgang qui dès la naissance fut abreuvé de musique. Elle dit de lui "jamais il ne fallait le contraindre pour composer ou pour jouer, au contraire, il fallait toujours l'en distraire". Hélas pour Nannerl, Léopold lui aussi musicien et compositeur chevronnés, s'aperçoit rapidement du génie de l'enfant. Il délaissera sa fille pour se consacrer à la "carrière" de son fils. Ce père, avide de gloire, parcourera l'Europe dans des conditions parfois difficiles sur les routes pavées, dans le froid de l'hiver, craignant de manquer d'argent souvent, faisant passer sa famille de tristes auberges où ils dorment à 4 dans le même lit au luxe de Versailles, pour présenter le fils prodige à toutes les cours et reléguant la docile Nannerl au rang d'accompagnatrice. Léopold ira jusqu'à lui interdire de jouer du violon, instrument réservé aux garçons, et de composer une seule partition. Jamais son talent ne fut reconnu et elle passera sa vie à obéir à ce père qu'elle vénère tout en continuant d'essayer d'attirer son attention, puis se consacrera à rassembler puis à faire découvrir les oeuvres de son frère qu'elle a toujours adoré.
    C'est donc du drame d'une vie gâchée dont il est question mais pas seulement. Ce film est d'une richesse tellement insensée que je m'y perds pour l'évoquer. Les plus blasés parleront peut-être d'un style vieillot, on est effectivement loin de la flamboyance de l'Amadeus de Forman (que j'adore) et les plus polis d'un film "classique". J'y ai vu moi une oeuvre audacieuse, d'une cohérence inouïe, moderne dans les sujets qu'il traite, d'une beauté indéniable, paré d'une musique "à la manière de" (pas une seule oeuvre de Mozart mais des compositions de Marie-Jeanne Serano qui a écrit "en musicienne d’aujourd’hui une musique d’hier, celle de la sœur de Mozart") et doté, je dirais presque "orné" d'une interprétation sensible qui m'a absolument enthousiasmée, transportée et bouleversée.
    Suite à la rupture d'un essieu, la famille Mozart est obligée de faire halte à L'Abbaye de Fontrevaud où se trouvent "séquestrées" les trois dernières filles du Roi Louix XV ainsi mises à l'écart des frasques de leur père. La rencontre entre Nannerl et Louise la plus jeune qui va se transformer en un regard en une amitié ardente donne lieu à des scènes d'une douceur, d'une mélancolie et d'une intelligence insensées. Les deux jeunes filles (toutes deux interprétées de façon magistrale avec abandon par les propres filles du réalisateur (et j'espère que papa Féret est conscient de ce que ses filles lui ont offert là)) n'ignorent aucunement qu'elles sont sacrifiées au profit de leurs frères qu'elles continuent néanmoins à aimer. Elles acceptent leur sort avec lucidité, dignité et une résignation noble et bouleversante, toujours droites et fières. Il y a en elles infiniment de tristesse mais jamais d'aigreur ou de rancoeur à l'égard de quiconque. Et c'est beau de les voir, et douloureux aussi. Louise dira à Nannerl : "Si nous avions été des garçons, vous seriez votre frère et je serais le mien : nous règnerions toutes les deux : vous sur la création et moi sur les hommes...".
    A partir de cette rencontre qui a réellement existé, le réalisateur en imagine une autre, encore plus romanesque, celle de Nannerl jeune adolescente de 14 ans, presque 15 et qui en paraît 16 (comme elle le fera remarquer à son père qui continue de la présenter comme une petite fille) qui s'ouvre aux premiers émois amoureux et du Dauphin de France, jeune veuf de 17 ans tout juste papa, inconsolable, honteux de la vie dissolue de son père, dévot et musicien mélomane. C'est la musique qui les rapprochera d'abord mais le destin du jeune homme n'est pas non plus entre ses mains.
    Quant au clan Mozart composé des parents et des deux enfants, il est en tous points fascinant. A la fois monstrueux en ce que ce père exigeant, obsédé par la gloire et bourreau de travail fait de Nannerl et Wolfie deux petits monstres de foire, des singes savants, et attirant tant l'amour qui va des uns aux autres est indéniable et éclatant. Voir Wolfgang chahuter avec son père à coup de polochons est assez délectable. Marc Barbé, magistral, incarne à la perfection ce père terrible, injuste et complètement fou de ses enfants. La mère est interprétée toute en douceur, en adoration et en dévouement à son mari et ses enfants par la très jolie Delphine Chuillot. Et les dialogues précis, sensibles, raffinés sont prononcés, surtout par les jeunes acteurs, avec beaucoup de décalage entre le désenchantement qu'ils expriment, la fièvre qui les consume et le détachement qu'ils affichent.
    C'est un film plein de grâce qui parle d'enfances confisquées, de vies ratées avec beaucoup de délicatesse et d'intelligence.  2

  • RABIA de Sebastián Cordero ***

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    Le bonheur sera de courte durée pour Jose-Maria et Rosa qui se connaissent depuis peu et sont follement amoureux l'un de l'autre. Tous deux se sont sans doute trouvés et rapprochés parce qu'ils sont des émigrés colombiens à Madrid. Lui est ouvrier sur un chantier et elle, domestique dans la grande demeure bourgeoise de la famille Torres. Lorsque Jose-Maria tue accidentellement son chef de chantier, il choisit de se cacher dans un étage inoccupé de la maison où travaille Rosa. Sans lui révéler sa présence, il va observer celle qu'il aime, lui donner parfois des nouvelles, être blessé de la voir exploitée par ses patrons (elle est à leur disposition jour et nuit), mais veiller sur elle d'une certaine façon, à sa façon à lui, pleine de rage ! Cette situation va durer à peu près une année durant laquelle de plus en plus maigre, hagard puis malade il va se dégrader jusqu'à devenir squelettique, réduit à un état quasi animal, proche des rats qu'il va côtoyer et partager d'une certaine manière le sort.
    La seule chose que je regrette c'est que ce film trop court (ça arrive !) ne laisse pas plus de place à la romance du début pour s'installer. La mort du chef de chantier se produit dans le premier quart d'heure et j'ai eu du mal à intégrer que cette fille si belle, si gaie, si lumineuse et douce puisse former un couple solide avec ce garçon et ne pas voir à quel point il est jaloux, ombrageux et violent. Evidemment l'amour peut naître des différences mais alors que Rosa s'accomode de sa situation, cherchant avant tout à s'intégrer, Jose-Maria se sent toujours en territoire hostile et supporte mal ce racisme latent dont il fait parfois l'objet dans la rue ou au travail. D'où sa "rage", la "Rabia" du titre.
    Cette réserve mise à part, dès que nous nous trouvons enfermés avec tous les personnages dans la grande baraque d'un autre âge, comme le témoin d'une splendeur passée, l'atmosphère claustrophobique s'installe. D'autant que le réalisateur nous fera parcourir à plusieurs reprises et grâce à d'amples mouvements ondoyants de sa caméra les nombreux coins et recoins de cette sombre maison où le couple vit encore ensemble pour sauver les apparences alors qu'il ne se supporte plus et ne cesse de se contredire et s'opposer. L'angoisse monte peu à peu à tous les étages de la maison explorée comme un musée poussiéreux. Non seulement nous assistons à la dégradation physique de Jose-Maria mais aussi à la lutte quotidienne de Rosa qui malgré sa position de domestique mal considéré est aussi celle que tout le monde connaît, à qui chacun parle et qui ne sait pas toujours comment agir et réagir pour ne heurter personne. Elle est le seul personnage sympathique et "aimable" de cette histoire et aussi curieusement le centre d'intérêt. Elle semble par sa jeunesse, sa beauté, son avenir encore à tracer, rassembler et concrétiser tous les désirs de chacun. La mère lui prodigue une étrange affection et la rend témoin actif de son alcoolisme bourgeois. Le père distant et méprisant parle parfois d'elle en sa présence comme si elle n'était pas là. Le fils (l'acteur impressionnant Alex Brendemühl  découvert cette année même à Annonay...) , une brute parasite la violera.
    Le huis-clos oppressant, comme le suspens palpitant se jouent à l'intérieur de la maison dont nous sortirons très peu. A peine le temps pour Rosa de jeter un visage radieux vers les combles de la maison nous laissant supposer qu'elle devine la présence de son amant qui s'approche dangeureusement de la folie
    Entre voyeurisme, rage de vivre et d'aimer ce drame humain est une rareté.