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Sur la Route du Cinéma - Page 454

  • The reader de Stephen Daldry ****

     David Kross, Kate Winslet, Stephen Daldry dans The Reader (Photo) Ralph Fiennes, Stephen Daldry dans The Reader (Photo)

    Michaël a presque 16 ans en 1958 lorsqu’il rencontre Hanna par hasard dans une petite ville d’Allemagne de l’Ouest. Entre eux va naître une passion secrète et sensuelle qui va se transformer en sentiments profonds. De 20 ans son aînée, Hanna initie le tout jeune homme au plaisir tandis que lui, encore lycéen va l’enchanter en lui faisant la lecture à voix haute.

    Un jour Hanna disparaît. Michaël, devenu étudiant en droit la retrouve des années plus tard en d’étranges circonstances…

    Depuis Gran Torino (de qui vous savez), je n’avais pas autant inondé de mes larmes un fauteuil de cinéma. Avec la dernière demi-heure, je me suis effondrée face aux acteurs, aux personnages, aux thèmes bouleversants et aux questions sans réponse la plupart qui parcourent ce film frémissant à l’image du roman capital et troublant dont il est tiré.

    Traiter dans le même livre de la question délicate des amours entre une adulte et un mineur, de la Shoah, de la responsabilité collective ou individuelle, de la culpabilité d’aimer un monstre… et d’autres choses encore que je ne révèle pas pour laisser quelques surprises à ceux qui n’ont pas lu le livre, pouvait laisser augurer un film des plus scabreux. Il n’en est rien parce que Stephen Daldry a la grande intelligence de ne rien résoudre, de ne rien juger et de faire de son film à la fois froid et déchirant une œuvre particulièrement dramatique et humaine. Il a également l’immense subtilité de laisser son héroïne « raconter » les camps sans montrer les images des horreurs qu’elle évoque.

    Le scenario suit Hanna et Michaël ensemble ou séparément à travers trois périodes clé : 1958, 1988 et 1995 mais pas forcément de façon linéaire. Là non plus, je ne précise pas pour vous laisser les découvrir quels évènements particuliers marquent ces trois années essentielles précisément. Il fallait beaucoup de finesse et de lucidité pour parvenir à émouvoir sans choquer, trahir ou juger. Le pari est parfaitement réussi je trouve.

    Quant aux acteurs, ils sont tout simplement fabuleux.

    Kate Winslet, très incontestablement récompensée d’un Oscar pour ce rôle, est absolument époustouflante. En peu de mots mais avec une palette d’expressions et d’émotions considérables elle parvient à rendre son personnage énigmatique et équivoque, supportable. Il faut la voir réagir en larmes, en indignation ou en rires face aux lectures de son jeune amant. La démarche lourde et l’inquiétude et la méfiance chevillées au regard, à la fois dure et vulnérable, elle conserve le sourire le plus triste jamais vu. Cette actrice est extraordinaire.

    Face à elle, le tout jeune David Kross, séduisant sans être l’ado lisse et stéréotypé qu’on voit trop souvent, parvient à mêler de façon assez troublante l’enfant qu’il est encore et l’adulte qu’il est en train de devenir. Dans les scènes très osées face à Kate Winslet, il est absolument incroyable tout comme dans les moments où il doit lire. On a très hâte de le retrouver.

    C’est Ralph Fiennes qui incarne Michaël adulte. Il a évidemment tout ce qu’il faut et notamment cette personnalité ombrageuse pour interpréter cet homme déstabilisé par l’amour d’un été qui l’a brisé à jamais le rendant indisponible aux autres.

  • Les actrices aussi perdent la tête !

    Je trouve que les jeux pour les nuls (voir le précédent) ne sont pas dignes de vous.

    Alors 3 énigmes pour ce jeu. TOUT A ETE TROUVé. BRAVO ET MERCI AUX ASSIDUS.

    1) Qui sont ces actrices ?

    2) De quel film est extraite l'image ?

    3) Quel est LEUR point commun ? ELLES SONT TOUTES PARMI MES ACTRICES PRéFéRéES...

    IL MANQUE SANDRINE BONNAIRE ET KATE WINSLET... qu'elles me pardonnent !

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    ASLEY JUD - BUG (Bravo Ro)

    II

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    SCARLETT JOHANSON - LE PRESTIGE (Bravo Osmany)

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    ANGELINA JOLIE - RAISONS D'ETAT (Bravo Rob)

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    CHARLIZE THERON - DANS LA VALLEE D'ELAH (Bravo Rob)

    V

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    ISABELLE ADJANI - MORTELLE RANDONNéE - BRAVO LA PYRéNéENNE

     VI

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    ISABELLE CARRE - ANNA M. (Rob, bravo)

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    JOSIANE BALASKO - J'AI VU TUER BEN BARKA (BRAVO MON DADA) et si y'en a des qui veulent jouer... vous lui cliquez dessus, y'a jeu aussi chez le Dada

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    MERYL STREEP - SUR LA ROUTE DE MADISON (Bravo La Fiotta)

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    JULIETTE BINOCHE - TROIS COULEURS BLEU (Bravo Rob, Bravo Dada pour l'inspiration)

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    CATHERINE FROT - L'EMPREINTE DE L'ANGE (Bravo Rob)

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     Catherine Deneuve, Claude Lelouch dans Si c'était à refaire (Photo)
    CATHERINE DENEUVE - SI C'éTAIT à REFAIRE (Bravo Mon Dada)

    XII

    IRENE JACOB - TROIS COULEURS : ROUGE (Bravo Dada)
  • Affiches de films...

    un peu (!) floues,

    sans lunettes...

    Alors ? Quels sont ces films ?

    Et pour corser l'affaire vraiment trop simple, quel est LEUR point commun ?

    La réponse est : CE SONT LES PREMIERS FILMS DONT J'AI PARLé LORSQUE J'AI COMMENCé CE BLOG LE 27 MARS 2006. Bravo Rob.

     I

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    II

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    IV

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  • Ces acteurs ont perdu la tête...

    et comme il n'y a que jouer qui vous intéresse...
    Donnez-moi le nom de l'acteur (trice) OU du personnage ET le titre du film.

    BRAVO : Frederique, Val' Dada, Chou, Anne

    I

    1.jpgHigh Fidelity (Photo)
    ROB GORDON - JOHN CUSAK - HIGH FIDELITY

    II

    2.jpg Robin Williams, Peter Weir dans Le Cercle des poètes disparus (Photo)
    ROBIN WILLIAMS - JOHN KEATING - LE CERCLE DES POETES DISPARUS

    III

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    JOHN MERRICK/HURT - ELEPHANT MAN

    IV

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    WILHELMENIA WIGGINS FERNANDEZ - CYNTHIA HAWKINS - DIVA

    V

    5.jpg Quentin Tarantino dans Reservoir Dogs (Photo Christophe L)
    QUENTIN TARANTINO - MR BROWN - RESERVOIR DOGS

    VI

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    ROBERT KINCAID - CLINT EATSWOOD - SUR LA ROUTE DE MADISON (et alors ???)

    VII

    7.jpg Jack Black, Jeff Portnoy, Kirk Lazarus, Robert Downey Jr., Tugg Speedman, Ben Stiller dans Tonnerre sous les Tropiques (Photo)
    BEN STILLER - ROBERT DOWNEY Jr - JACK BLACK - TONNERRE SOUS LES TROPIQUES

    VIII

    8.jpg Jean Gabin, Jean-Paul Belmondo, Henri Verneuil dans Un Singe en hiver (Photo Christophe L)
    JEAN-PAUL BELMONDO - JEAN GABIN - UN SINGE EN HIVER

    IX

    10.jpgPlein soleil (Photo)
    ALAIN DELON - TALENTUEUX Mr RIPLEY... - PLEIN SOLEIL

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    11.jpg Anne Parillaud, Luc Besson dans Nikita (Photo)
    ANNE PARILLAUD - NIKITA

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    ERIC - STEVE EVETS - LOOKING FOR ERIC (MDR KIKOO LOL, ce cher Robie est tombé dans le piège du panneau... mais c'est vrai qu'en été l'éducnat se détend et devient badine et aimable ! Isn'it Ed ?)
  • Bancs publics (Versailles-Rive droite) de Bruno Podalydès ****

     Catherine Deneuve, Bruno Podalydès dans Bancs publics (Versailles rive droite) (Photo) Bruno Podalydès dans Bancs publics (Versailles rive droite) (Photo)

    Comme chaque jour Lucie se rend à son travail. Métro, changement, train. Dès son arrivée, elle retrouve ses deux collèges avec qui elle partage un bureau et l'on est instantanément plongé dans le monde de l’entreprise, un peu terne, un peu ennuyeux. La journée s’annonce semblable à toutes les autres sauf que le soir même il y aura un « pot » pour le départ en retraite d’une collègue (avec obligation de s’amuser…) mais surtout, les trois collègues aperçoivent une banderole accrochée à la fenêtre de l’immeuble d’en face : « HOMME SEUL ».

    La vie du bureau va être secouée pendant un jour par cette découverte et toutes les suppositions vont jaillir sur l’origine et la signification du message : appel au secours, petite annonce, canular… ! Le réalisateur nous donnera la réponse dans les dernières minutes.

    Entre temps il nous aura offert une comédie humaine à sa façon et en trois actes à la fois successifs et imbriqués l’un dans l’autre : le bureau, la pause de midi au square, le magasin de bricolage voisin.

    On nous annonce pas moins de 80 acteurs dans ce film, des vieux, des moins vieux, des jeunes, des très jeunes et même des bébés, et la première approche serait de détourner les yeux du générique pour avoir la bonne surprise de les voir défiler. Certains n’ont parfois même qu’une réplique à prononcer mais on sent à quel point tout le monde a pris du plaisir à faire cette petite apparition. Si l’on excepte la désastreuse tirade de lapsus de Pierre Arditi (qui se rattrape lors du « pot » de retraite vraiment marrant) tout ici est plein de justesse, d’ironie, de tendresse, d’humour, d’absurdité. Tout m’a paru finement observé et je suis persuadée que chacun peut y retrouver des scènes de la vie quotidienne qu’il connaît avec en cerise sur le gâteau une bonne dose de folie douce… parfois furieuse.

    Ce film abonde de situations réalistes que Podalydès habille de son imagination étourdissante et échevelée et les énumérer reviendrait à faire un catalogue. Cela dit, il est évident que chacun aura ses préférences pour certaines prestations. En ce qui me concerne, j’ai un gros faible pour celles de Vincent Elbaz, Elie Semoun, pour l’exquise, désopilante et finalement délicate et mélancolique partie de Backgammon entre les deux vieux Claude Rich et Michel Aumont, et je comprends mille fois pourquoi l’époustouflant Eric Elmosmino, ici claudot sympathique, a été choisi pour interpréter le rôle de Gainsbourg… mais dans ce film choral, faussement brouillon ou trop ordonné il y a une cohérence, une fantaisie totalement débridée, une tendresse en l’espèce humaine toute entière condensée en trois unités de lieu.

    Et si dans les premières minutes, une lettre de l’enseigne du magasin de bricolage refuse de s’allumer et transforme « Brico Dream » en « Brico Dram », c’est parce que tout au long de ces deux heures désopilantes et vraiment trop courtes (je vous garantis plusieurs fourires !) dont l'innénarable apothéose abracadabrante se situe dans les allées et rayons du magasin, Podalydès observe que la vie est une tragédie mais qu'elle peut devenir rocambolesque avec de ci de là un peu d’excentricité ou d'imprévus.

    Un film comme un bonheur dans un monde de brutes !

  • Toy boy de David MacKenzie °°

     Ashton Kutcher, David MacKenzie dans Toy Boy (Photo)

    Nikki, play-boy branleur de plus ou moins trente ans a un rêve dans la vie : « baiser de la meuf d’1 m 80 et de 50 kgs »… Désolée les filles, les 17 cms de Nikki ne sont pas faits pour les filles d’ 1 m 50 et 80 kgs ! Le film commence sur ces douces paroles en voix off et l’heure et demi (affligeante) qui suivra sera du même tonneau que rien ne viendra sauver (sauf peut-être la découverte de la ravissante Margarita Leviava à qui on pardonnera pour cette fois de ne pas savoir lire un scénario). Difficile de se prononcer sur cette évidence : qui dans cette histoire sont les plus navrants ? Les filles ou les garçons ? Personnellement, je n’ai pas réussi à trancher. Ce ramassis de vulgarité noyé dans du porno (très très) soft et racoleur  (style soirée « charmes » à la télé) est d’une indigence qui confine à la bêtise tant tout le monde semble ici  vide, creux, vain !

    Pour vivre à Los Angeles, il faut des sous, mais quand on est feignant comme une couleuvre et auto-proclamé beau gosse, il faut se taper de la « vieille peau » pétée de tunes et se faire entretenir. Pas trop difficile car il se trouve que la vieille peau hollywoodienne est aussi facile à envahir que le beau gosse est disponible.

    Ashton Kutcher/Nikki, sexy comme un accoudoir de fauteuil de ciné (ah ! son look ceinture + bretelles = MDR J ) est plutôt verni, il tombe sur Anne Heche/Samantha avocate et vieille peau (de pêche) pas farouche pour mille dollars. Et yoplaboum, en deux coups de reins bien placés la Samantha devient accro aux 17 cms de Nikki.

    Dès qu’elle tourne le string pour partir en déplacement, Nikki en profite pour inviter tous les oisifs du coin, faire une mégateuf dans la piscine de la dame et se taper de la chair fraîche pour décompresser.

    Si Samantha surprend Nikki en pleine décompression, elle se fâche tout rouge… mais Nikki sait y faire : il n’a qu’à sortir son petit oiseau et la belle retombe dans ses bras.

    Un jour, tout vire au vinaigre car Nikki rencontre Heather qui a l’air bien sage et bien propre sur elle mais qui en fait se fait entretenir tout pareil que Nikki… avec des hommes bien sûr. Patatra, Nikki tombe amoureux. Ça craint du boudin surtout que Heather ne compte pas renoncer à son compte en banque et à son vieux ch’noque d’au moins 40 ans ! c’est pile aussi le moment que le meilleur pote de Nikki qui lui servait plus de consigne que d’ami choisit pour le virer pour cause de « t’exagères ».

    Et voilà, notre Nikki, limite SDF sur Hollywood Boulevard. Pourquoi pas se chercher du boulot tant qu'on y est ?… et blabla, on s’en cogne, c’est moche, c’est con… et j’en passe.

    Mais je vous vois venir !

    Vous allez me demander : « mais comment se fesse que tu te sois fourvoyée dans pareil traquenard ? ».

    Normal comme question.

    Etant donné le titre, l’affiche (non, je n’ai pas vu la bande-annonce) et le sujet, y’avait de quoi se méfier mille fois effectivement et j’aurais dû.

    Sauf que, à force de trop écouter mon maître à penser (à qui je souhaite de se taper des accoudoirs pour le reste de sa vie !) j’ai cru que le petit miracle « Very bad trip » (titre débile, affiche hideuse, thème à fuir... et au final, film jouissif) allait se reproduire. Il n’en est rien, au contraire et bien au-delà, cette chose ennuyeuse et stupide, dont on a du mal à croire qu’elle est sortie du même cerveau que « My name is Hallam Foe » (quoique en y réfléchissant…) est sans doute ce que j’ai vu de plus débile cette année.

  • Les yeux, la bouche, le torse...

    A la demande générale d'une experte connaisseuse, voici un nouveau jeu de devinettes. Ajustez vos lentilles !

    A qui appartiennent ces torses ?

    I

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    ORLANDO BLOOM

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     (M.O.N.) PAUL NEWMAN

    III

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    BRAD PITT

    IV

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    ROBERT (bouh qu'il est laid ! je le mets en grand pour montrer à quel point...) PATTINSON

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    DANIEL CRAIG

    VI

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    HUGH JACKMAN

    VII

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    GERARD BUTLER

    VIII

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    JACK GYLLENHAAL

    IX

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    RYAN PHILIP
     
  • Public Enemies de Michael Mann ***

     Johnny Depp, Michael Mann dans Public Enemies (Photo) Christian Bale, Michael Mann dans Public Enemies (Photo)

    La vie, les évasions, les amours, les emmerdes de John Dillinger (vrai) ennemi public N° 1 à Chicago dans les années 30 et aussi, et surtout la traque qu’a menée contre lui son ennemi juré le F-B-ien implacable Melvin Purvis. Cette lutte sans merci n’est pas sans rappeler celle de Broussard contre Mesrine (dans le thème évidemment, pas dans le traitement…).

    Je vous le dis tout net, je n’ai pas ressenti la grande secousse que j’attendais, que j’espérais. Mais je peux dire aussi qu’après les calamiteux vicieux de Miami, filmés nuitamment par une nuit bleutée, qui ont réussi l’exploit de permettre à Colin Farel de militer pour le regard de poisson mort (et réciproquement), à Gong Li de se ridiculiser comme jamais et à Jamie Foxx d’être transparent, Michael Mann est de retour aux affaires !

    Son ennemi public, si on excepte une ou deux courses poursuites où la caméra est sans doute fixée sur le chapeau d’un mec qui court (n’oubliez pas votre sacavomi), et une surabondance de « tacatac des mitraillettes qui revienn’t à l’attaque »… est un sans faute visuel avec décors très in the mood for thirties, plans vertigineux, lumières qui s’embrasent, gros plans audacieux… Et une splendeur auditive, jazzie, bluesie, la voix de l’immense Billy Hollyday parfois et une chanson « Black bird » qui chavire le cœur.

    La chasse à cet homme, gangster tantôt brutal tantôt grand seigneur qui rendait parfois l’argent de ses braquages aux clients, par un agent imperturbable et inflexible, donne évidemment lieu à d’inévitables scènes de bravoure lors des attaques de banques, des évasions spectaculaires ou des interventions musclées des fédéraux qui n’hésitent pas à faire de sérieux "dommages collatéraux" (traduire : tuer des gens qui n'ont rien à voir avec l'affaire...). Evidemment, on sait et on constate encore que sur ce plan, Michael Mann n’est pas manchot et il nous maintient en alerte permanente.

    Mais en fait, je ne sais ce qui manque à ce très bon film de divertissement pour être un GRAND film inoubliable.

    Peut-être le manque total d’émotions.

    Il me semble qu’on est davantage conquis par Johnny Depp que par son personnage. L’acteur évidemment et comme toujours irréprochable insuffle dureté, brutalité, naïveté, nonchalance, romantisme et humour à ce John Dillinger. Il est parfait du début à la fin, de la tête aux pieds.

    Mais je ne sais si les garçons doivent prendre modèle sur sa façon de draguer. Irrésistible au cinéma… si vous essayez d’imiter sa façon d’emballer une fille, vous risquez de vous prendre des râteaux ! cela dit, sur grand écran, on rêvasse comme des chiffes molles en s’enfonçant langoureusement dans son fauteuil et en soupirant « poulala,  il sait y faire !!! »

    Marion Cotillard est mimi comme tout. Mais évidemment, les scènes de filles dans les films de garçons ont tendance à faire ralentir l’action, surtout quand elle se mettent à raconter (au lit !!! c’est un truc d’américains ça ???) leur enfance difficile. Et puis, je me dis que c’est quand même ballot pour une actrice française d’aller faire carrière à Hollywood et d’être habillée et coiffée comme une souillon. Cela dit dans les scènes de torture, elle est nickel la môme. Et puis après tout, je ne vais pas la plaindre : successivement dans les bras de Johnny et de Christian… ça va bien cinq minutes… pourquoi pas Guillaume Canet tant qu’elle y est !

    Et puis, bien sûr, il y a Christian Bale. Totalement calme et maîtrisé. Il porte le costume et le chapeau comme personne… et à un moment mon mec m’a demandé de choisir mon camp. J’ai rechigné et je sais, un film où on prend le temps de discuter le bout de gras, c’est pas bon signe… mais j’ai quand même dit : « mougnongnon, c’est pas possible, eueueueh, scrongneugneu... pas choisir... nooooon !!!",

    « c’est Christian OU Johnny, pas les deux ! » qu’il a insisté autoritaire.

    Et ben, croyez-le ou pas… à un moment en pleurant, j’ai sangloté : « Bon allez, Christian !!! ».

    Enfin, il y a la rencontre des deux bestioles, sex symbol sur leurs deux pattes arrière. Et là, un régal intégral… voir deux acteurs, des grands garçons et tout, faire un concours de « c’est qui qu’a la plus grosse ??? ». J’en pouvais plus ! Au fond de moi j’applaudissais des quatre bras en pensant qu’un mec c’est déjà bien mignon quand on y regarde de tout près, mais deux… c’est le paradis !

    On peut jouer à ce jeu si vous voulez :

    d’après vous qui a l’avantage dans cette scène ?

     

    Et j'oubliais, le final... Clack Gable au cinéma...

     

     

     

    Petite anecdote vraie et savoureuse je trouve :

    John Dillinger a tellement marqué le Bureau Fédéral que la silhouette sur laquelle ses membres s'exercent au tir est la sienne.

     Johnny Depp, Michael Mann dans Public Enemies (Photo)

    LA NUIT EST BLEUE POUR MICHAEL MANN !

  • Les bouches d'acteurs...

    c'était vraiment trop simple !

    A qui sont ces yeux ?

    On fait moins le malin non ?

    Le point commun est qu'ils en ont tous deux !

     

    IL RESTE A TROUVER A QUI APPARTIENNENT CES YEUX

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    C'EST LUDIVINE SAGNIER et
    C'EST "MA" FIOTTA qui a trouvé
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    I

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    BRIGITTE BARDOT

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    (LE) JAMES STEWART (DE CELINE)

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    (MON) CLINT EASTWOOD

    IV

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    JEAN GABIN

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    LUDIVINE SANIER

    VI

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    (MON) MARLON BRANDO
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    (MON) PAUL NEWMAN

    VIII

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    ELIZABETH TAYLOR

    IX

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    ROMY SCHNEIDER

    X

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    EVA GREEN