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Aujourd'hui, je serai là :
Soyez sages.
Et n'oubliez pas qu'à partir de demain
du 27 juin et jusqu'au 3 juillet,
c'est la Fête du Cinéma et que pour fêter ses 25 ans, elle durera 7 jours (au lieu de 3, les années précédentes).
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Aujourd'hui, je serai là :
Soyez sages.
Et n'oubliez pas qu'à partir de demain
du 27 juin et jusqu'au 3 juillet,
c'est la Fête du Cinéma et que pour fêter ses 25 ans, elle durera 7 jours (au lieu de 3, les années précédentes).
Ça commence par la fin. Donc, dès le début on sait que l’enterrement de la vie de garçon de Doug avec ses trois amis à Las Vegas s’est très très mal passé !
Comme dirait l’autre, la question est de savoir : est-ce que c’est drôle ?
La réponse est oui.
Mille fois oui.
Alors comme je manque de temps, je vous encourage vivement à aller lire ce qu’IL en dit.
Il le dit bien mieux que je ne pourrais le faire et je suis d’accord avec lui à 200 %.
Il a juste oublié une chose :
la naissance d’une nouvelle sex bomb !
Ce qui, pour nous les filles est une excellente nouvelle.
Il ne vous reste plus qu’une possibilité, heureux parisiens pour voir les courts métrages proposés par l’Académie des Arts et Techniques du Cinéma, alors profitez de la Fête du Cinéma pour vous rendre :
Le 30 juin à 20 h 30 au Cinéma le Balzac, 1 rue Balzac Paris VIIIème.
Je rappelle à ceux que cela effraierait que cette nuit s’appelle nuit mais dure un peu moins de deux heures trente, qu’elle regroupe 9 films courts, primés par les plus prestigieuses académies cinématographiques d’Europe et qu’elle vous permettra de voir (au moins, et je pèse mes mots) un véritable chef-d’œuvre :
Les Miettes de Pierre Pinaud *****
France - César du Meilleur Court Métrage 2009 – 30 mn
Une ouvrière vit dans une petite maison, travaille dans une usine, fait ses courses… Un matin alors qu’elle se rend à son travail, l’usine se déplace doucement pour finir par sortir de l’écran…
La perfection au cinéma, cela existe. On la trouve dans ce film prodigieux qui fait que maintenant, il ne nous reste plus qu’à attendre que son réalisateur/scénariste réalise un long.
C’est filmé comme au temps du cinéma muet (excepté trois ou quatre mots vers la fin) : rythme, noir et blanc, jeu des (rares) acteurs, quelques cartons qui indiquent « le lendemain matin » ou « l’été suivant », musique… ça parle avec une subtilité rare de délocalisation, de mondialisation, d’humiliation, de désespoir, d’espoir, d’entraide, de générosité, d’amour et c’est tout simplement sublime, jamais démonstratif, plein d’invention, de surprises, de délicatesse . C’est drôle et émouvant et l’actrice, Serpentine Teyssier est prodigieuse. L’explication du titre est à la fois astucieuse et terrifiante.
Un GRAND petit film d’une intelligence sans pareil.
Mienlé de Isabel de Ocampo ***
Espagne – Goya du Meilleur Court Métrage de fiction 2009 – 15 mn
Doina veut offrir un cadeau d’anniversaire à sa petite sœur mail elle doit mettre sa vie en danger pour y parvenir.
Dureté et violence pour des jeunes filles de l’est à qui on a promis un avenir meilleur.
Frankie de Darren Thornton ***
Irlande – European Film Award du Meilleur Court Métrage de fiction 2008 – 12 mn
Frankie a 15 ans et se prépare à devenir papa. Il est résolu à être le meilleur père qui ait jamais existé mais à mesure que les jours passent, Frankie mesure l’ampleur de son projet.
Une étrangeté sur un ado très étrange. Drôle et troublant.
Jerrycan de Julius Avery ***
Australie – Australian Film Institute Award du Meilleur Court Métrage de fiction 2008 – 14 mn
Nathan, sous la pression de ses camarades, doit prendre une décision (stupide) qui mettra sa vie en jeu.
Un film autralien dur et réaliste comme un Ken Loach.
Uova
De Alessandro Celli ***
Italie – David di Donatello du Meilleur Court Métrage de fiction 2008 – 5 mn
Une bicyclette, quelques courses au supermarché du coin et vite rentrer à la maison pour préparer le déjeuner, un matin ordinaire.
Ou comment une jeune fille achète des œufs pour se sortir de l’enfer avec son petit frère, un bébé...
Lögner de Jonas Odell **
Suède – Guldbagge du Meilleur Court Métrage 2008 – 13 mn
En 3 épisodes inspirés d’histoires vraies, nous découvrons un escroc qui, pris la mais dans le sac, continue de clamer qu’il est un comptable intérimaire, un écolier obligé de confesser un vol qu’il n’a pas commis pour masquer un autre forfait et une fin une femme dont la vie n’est qu’une interminable succession de mensonges.
Le troisième épisode est un choc de désespoir.
Der verdacht de Felix Hassenfratz *
Allemagne – Deutscher Kurzfimpreis du Meilleur Court Métrage 2008 – 25 mn
Conny et son mari, Udo, dirigent une boulangerie dans une petite vielle d’Allemagne. Ils mènent une vie simple jusqu’au jour où Udo est interrogé par la police à propos de l’assassinat d’une jeune femme.
Deux acteurs pas convaincants suffisent à faire qu’on ne croit à rien.
September de Esther May Campbell
Grande-Bretagne – Bafta du Meilleur Court Métrage de fiction 2008 – 20 mn
Dans un coin oublié de la campagne anglaise, Marvin n’a aucun avenir. L’arrivée d’une adolescente aux pouvoirs mystérieux va bouleverser sa vie.
Aucun mystère, aucune explication. On s’en fiche.
Tôt ou tard de Jadwiga Kolwalska
Suisse – Swiss Prize du Meilleur Court Métrage d’animation 2009 – 5 mn
Ecureuil et chauve-souris. Des mondes et des heures du jour différents. Un hasard interrompt ce quotidien bien réglé et ainsi débute le voyage commun de deux solitaires.
C’est moche et répétitif. 5 longues minutes interminables.
Coraline vient d’emménager dans le grand appartement cradingue d’une grande maison pas reluisante (à peu près la maison de Norman Bates pour vous donner une idée, mais en dessin animé). Elle s’ennuie beaucoup et ses parents, très occupés par leurs travaux de rédaction d’une revue de jardinage (si j’ai bien compris avant de m’endormir) l’envoient balader dès qu’elle les sollicite. Coraline est fantasque et curieuse et une nuit elle ouvre une petite porte secrète cachée derrière un mur. Elle se retrouve dans un monde de rêve où l’appartement, sa chambre sont nickel et ses parents aimants et disponibles.
Ça commence fort et bien. Coraline que tout le monde, les voisins zarbis, son nouveau copain un peu zinzin, appellent Caroline est bougon mais tellement mimi tout plein qu’elle en est absolument craquante. Pendant une demi-heure, on se demande vraiment comment elle va se sortir de ce pataquès pas ordinaire. Elle fait de constants aller/retours dans un tuyau entre sa vraie vie et sa vie rêvée (où tout le monde a des boutons à la place des yeux) pour finir par se retrouver « enfermée » dans sa vie de rêve et ne plus pouvoir s’en échapper. Sa nouvelle gentille maman se révèle être une vilaine sorcière qui lui propose de lui coudre des boutons DANS les yeux avec une aiguille tellement fine qu’elle ne sentira rien.
Quelques autres personnages viendront faire un petit tour et puis s’en iront et tout partira en quenouille jusqu’à ce qu’un ennui assez intense et ronronnant s’installe et que je finisse par piquer un petit roupillon.
A mon avis, ce n’est pas bon signe.
Est-ce que quelqu’un peut me raconter la fin ?
Est-ce que d’autres sont d’accord pour dire que dans « Coraline » le film, il n’y a que Coraline le personnage qui vaille le coup ?
La vie, les débuts difficiles, l'ascension et la mort du rappeur Christopher Wallace alias Notorious B.I.G, assassiné en pleine gloire à 24 ans.
Je l'ai vu, il y a plusieurs mois lors d'une avant-première. Je n'arrivais pas à savoir si j'avais aimé un peu ou pas du tout. Avec le recul et la digestion lente... je n'en garde pratiquement que le souvenir d'un film antipathique et n'ai absolument aucune envie de le revoir.
A l'époque j'avais écrit :
Il paraît que ce film n'est pas uniquement destiné au seul public féru et amateur de hip hop. Moi j'y ai quand même beaucoup vu tout l'empilement de clichés du gansta rap : provocations, culte du look, grosses bagnoles, chaînes en or, filles faciles très déshabillées, musique inexistante et rimes approximatives...
La vie n’est ni simple ni rose pur Mouna, divorcée, et son fils ado Fadi. Ils vivent à Bethléem, doivent chaque jour passer les contrôles de barrage des territoires occupés, subir des humiliations, des inspections injustifiées du coffre de la voiture, perdre deux heures pour un trajet d’un quart d’heure. Et le soir, après une journée de travail à la banque, Mouna retrouve sa mère, aimante mais tyrannique.
Un (beau ?) jour, une demande d’immigration ancienne et oubliée arrive par le courrier : acceptée. Mouna et Fadi décident de rejoindre sa sœur qui vit depuis 15 ans aux Etats-Unis avec son mari médecin et ses deux filles nées là-bas.
Dès l’arrivée, Mouna et son fils seront soumis à un nouveau contrôle et un interrogatoire où durant trois heures, ils doivent tenter de prouver qu’ils ne sont pas armés. Il faut dire qu’on est aux alentours de 1991 et que la première guerre du Golfe vient d’éclater.
La première scène à l’aéroport pourrait être assez cocasse si elle n’était dramatique. A la question « quel est votre pays d’origine ? », Mouna répond « nous n’avons pas de pays ! ». A la question « quelle est votre occupation », Mouna répond « oui, c’est ça, occupation depuis 40 ans ! ». C’est sans doute simple et naïf, mais suffisamment percutant et efficace pour exposer quelques unes des confusions qui existent dans l’esprit des occidentaux entre l’identité, la religion et la nationalité. Amalgame et cafouillage qui font que souvent on associe arabes et musulmans, musulmans et terroristes. Or, Mouna est arabe mais pas musulmane et encore moins terroriste évidemment.
Elle est apatride, sans nation. Elle est née quelque part mais souffre de n’être de nulle part. Comme sa sœur Rahda (toujours superbe Hiam Abbass) « américaine » depuis 15 ans mais toujours troublée par le mal du pays.
Les lendemains ne chanteront pas pour Mouna qui après avoir été cadre « au pays » se retrouve serveuse dans un fast-food ; ce qu’elle n’osera avouer à sa famille. Son fils subira de nouveaux affronts en se faisant surnommé « Oussama » au lycée où il a été admis au vu de son impressionnant dossier scolaire (en outre, il parle trois langues)…
Mais sur leurs parcours, ils rencontreront des gens merveilleux, comme le proviseur du lycée, une employée de banque, le patron du fast-food…. parce que la réalisatrice, même si elle pointe une réalité douloureuse et la difficulté de s’intégrer dans l’Amérique et l’Occident tout entier après le 11 septembre, a choisi néanmoins pour ce premier film, de jouer la carte de l’optimisme et d’éclairer la route de ses personnages.
L’actrice, Nisreen Faour, qui allie douceur et énergie, est merveilleuse.
Bernard Blancan n'est pas un acteur idiot. Non, non !
Parfois il tourne des films en Nouvelle-Calédonie, d'autres fois dans le Sud-Ouest de la France et cela donne
NO PASARAN de Martin et Caussé qui promet d'être une fable écologique punk avec des "éco-terroristes" dedans.
Si vous avez la chance d'habiter le Sud-Ouest, vous pouvez vous rendre à l'une des avant-premières suivantes :
sinon, il vous faudra patienter jusqu'au 15 juillet pour une sortie dans le Sud-Ouest et le 2 septembre pour une sortie nationale.
En attendant, vous pouvez vous régaler et tout apprendre chez Joël ici,
ou découvrir (si ce n'est déjà fait) le Blog/Journal (quasi) quotidien de Bernard Blancan.
Ou encore regarder la bande-annonce prometteuse ici :
FESTIVAL DU FILM ROMANTIQUE DE CABOURG ****
Tony Merguez et Jose Frelate sont les rois du ghetto… en tout cas ils se considèrent comme tels parce que vu d’ici on dirait plutôt les champions de la lose !
Le ghetto c’est la « téci » de Condé Sur Ginette, banlieue d’une très très grande ville. Tout y est : les barres HLM, les jeunes qui zonent à l’entrée des immeubles, les durs qui dealent et tout le monde qui rêve d’aller se dorer la pilule sur les plages de Santo Rico.
Tony est celui qui se la pète le plus mais qui ne parvient même pas à tenir tête à sa meuf, une furie excitée qui exerce un métier pas vraiment en accord avec les traficotages de son chéri.
Alors que son pote Jose va trouver un job d’été qui ne sera pas vraiment une réussite et rencontrer une geoisebour pas farouche, la belle Clémence, Tony va accumuler les embrouilles et aura bien du mal à se dépêtrer de plusieurs situations délicates. Pour le dire autrement tout va partir en laïve ce qui va faire de ce film un foutoir incommensurable bien marrant.
Les réalisateurs rendent un hommage à la banlieue sans oublier de se moquer des codes et conventions qui y règnent. Le film et les personnages sont en totale connivence avec le public sans doute ciblé mais qui ne déplaira pas à celui qui ne connaît pas la téci. Ils décrivent à la fois un univers gangsta rap de dessins animés et la vie des banlieues avec beaucoup d’impertinence, de pertinence aussi et énormément d’actions. Ils dénoncent tout en créant l’empathie.
Visuellement, c’est très beau. Auditivement c’est nickel et ce qui ravage tout c’est évidemment la tchatche inouïe et sans pareil des autochtones qui ont su se créer un langage propre. Le casting de voix est imparable, un vrai régal. Même s’il est un peu difficile de voir aujourd’hui en Vincent Cassel un représentant des faubourgs, on ne peut nier que sa voix idéale est l’une des friandises réjouissantes de ce film. Idem pour celles d’Omar Sy (encore !!!), Frédérique Bel, Diane Kruger, Gilles Lelouche, Diam’s qu’on peut s’amuser à reconnaître !
d’Eric Toledano et Olivier Nakache **