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Sur la Route du Cinéma - Page 548

  • Hommage !

    Je les appelle affectueusement les "seconds couteaux". Ils sont les frères, les amis, les méchants, les faire-valoir... toujours à l'ombre de LA STAR, ils ont souvent la "gueule" de l'emploi. Aujourd'hui, modestement je leur donne la vedette. Dans la catégorie "on-sait-jamais-comment-ils-s'appellent", je vous présente :

    Gary Busey

    Joe Viterelli

    Peter Stormare

    Bryan Cox

    James Cromwell

    William Devane

    Illeana Douglas

    Brad Dourif

    James Earl Jones

    Robert Forster

    Graham Greene

    Jeffrey Jones

    Michaël Madsen

    David Morse

    Leland Orser

    John C. Reilly

    Will Patton

    Vincent Schiavelli

    Kurtwood Smith

    Tom Skerritt

    and my winners are :

    Tom Sizemore  et

    et surtout :

    Justin Theroux

      allez savoir !!!

  • La Tourneuse de Pages de Denis Dercourt ***

     

    Décontenancée par l’attitude de la présidente du jury (Catherine Frot) pianiste concertiste renommée, la petite Mélanie de 10 ans, bien que surdouée, rate son entrée au conservatoire et décide après cet échec de ne plus toucher un piano. Si l’on passe l’aberration de départ (il est peu probable qu’une personne puisse entrer aussi facilement dans une salle où a lieu un examen d’entrée au conservatoire pour demander un autographe !)… il FAUT voir ce film sensible, habité et envahi de musique (un trio de Chostakovitch, un nocturne de Schubert et Bach).

    Une dizaine d’années plus tard, Mélanie entre comme stagiaire chez un grand avocat (Pascal Greggory : impec !) qui se trouve être le mari de la concertiste. Très rapidement Mélanie devient indispensable au couple : pour garder leur fils, pour préparer les repas puis pour tourner les pages des partitions lors des concerts. La relation troublante, faite de fascination, d’amour et de haine qui s’installe entre les deux femmes est assez désarmante, faite de regards admiratifs, de caresses chastes, de baisers pudiques, de mains qui se frôlent. L’atmosphère est lourde car le spectateur sait que la pianiste a en quelque sorte, sans le savoir, ruiné la vie de Mélanie et que sa présence dix ans plus tard ne peut qu’engendrer la vengeance !

    On a du mal à croire que Mélanie (Déborah François) soit la jeune actrice brute de décoffrage, révélation de « L’enfant » des frères Dardenne. Elle est ici, discrète, effacée, belle et troublante.

    Mais le joyau de ce beau film cruel c’est Catherine Frot. La cruauté de l’histoire est d’autant plus intolérable que l’actrice est ici d’une fragilité, d’une vulnérabilité palpables à l’écran. Elle qui nous avait habitués aux rôles de femmes fortes, bourgeoises ou farfelues ne semble ici pas plus résistante qu’une brindille. Fine, douce, élégante, athlétique pourtant, confiante et sans défense, elle est vibrante, frissonnante, frémissante.

     Quelle belle femme, quelle actrice exceptionnelle !

  • Paul Newman

    Rien que prononcer ce nom me donne le frisson !

    Il souhaiterait avoir pour épitaphe : « Ici repose Paul Newman mort d’un échec parce que ses yeux devinrent marrons »… Sauf que c’est en noir et blanc que je l’ai découvert et il ne s’est jamais limité pour moi à un regard ! Ceux qui suivent mon chemin savent que c’est avec Jean Marais que je devais me marier (l’histoire de ce ratage est contée dans la rubrique « Mes demi-Dieux » le 29 juin 06), mais je n’aurais jamais refusé d’aller boire un verre avec Paul Newman et plus si affinités. Il n’est peut-être d’ailleurs pas trop tard… Paul, si tu me lis !

    Quel choc fut pour moi « Billy the kid », « Marqué par la haine » et surtout « Doux oiseau de jeunesse ». Au-delà de la secousse provoquée par sa beauté, il y avait la démarche, nonchalante et désabusée, les attitudes entre mépris et douleur comme s’il avait déjà tout compris et encaissé de la vie, la voix… il mâchonnait son texte, imperturbable. Le vrai « rebel without a cause » pour moi c’est lui !

    « Luke la main froide », nouvelle secousse, a achevé de me prouver quel grand acteur hors du commun il est. Rebelle à toute forme d’autorité dans ce film, il en impose avec un côté introverti et mutique qui lui vaut finalement le respect de ses partenaires. 

    Il peut tout jouer l’amant, le rebelle, le voyou, le tourmenté, les anticonformistes. Et dans « Exodus » il ajoute la dimension de héros à son aura. Il y est un combattant de la résistance (Ari Ben Canaan) décidé à conduire 600 juifs des camps de détention de Chypre jusqu'aux frontières de la Palestine. Film sismique !

    Impossible de citer tous ses films car la carrière de Paul Newman est jalonnée de merveilles. Dans « Hombre », il donne au sacrifice ses lettres de noblesse. Plus tard, il prouvera que l’humour n’est pas incompatible avec le parcours d’un acteur hors du commun au physique admirable. « L’Arnaque » et « Butch Cassidy et le kid » en sont les preuves. Dans son film le plus récent « Les sentiers de la perdition », il compose un patriarche, cousin du « Parrain », absolument sidérant.

    J’entends au loin des échos de tournage d’une sorte de western écolo avec Robert Redford… Le rêve.

    Marié à la même femme (l’actrice Johanne Woodward) depuis près de 50 ans, engagé dans de nombreuses actions caritatives de lutte contre la drogue, l’un des plus grands, des plus exceptionnels acteurs du monde, discret et secret est un homme bien !  

  • MAGNOLIA de Paul Thomas Anderson****

     « Magnolia » était une fleur, c’est devenu un vertige.

    « Magnolia » est un film « choral », exercice cinématographique périlleux, mais celui-ci aboutit. Aucune histoire n’est oubliée en chemin et ici, pas moins de neuf personnages croisent et entremêlent leurs destins. Chaque histoire, cocasse, drôle, émouvante, bouleversante, mais toutes passionnantes, aurait pu faire l’objet d’un film et pourtant à aucun moment P.T. Anderson ne s’égare, délaissant ou privilégiant l’une ou l’autre. Il conserve tout au long de son récit une limpidité absolue sans oublier de surprendre, malmener, ébouriffer le spectateur médusé, déconcerté et consentant.

    Le montage kaléidoscopique, rythmé et énergique est emporté par une caméra virtuose qui transporte dans un tourbillon d’émotions et de sentiments.

    La musique lancinante, envahissante ajoute au trouble permanent, à la tension constante.

    Et puis, en plein milieu de ce long film jamais trop long : une scène, LA scène sublime où tous les personnages dispersés aux quatre coins de la ville fredonnent la même chanson, « Wise up » d’Aimee Mann. C’est un instant de calme et de douceur, d’abandon, de réflexion suspendu dans la tourmente. C'est ici que même le spectateur peut prendre le temps de se reposer avant de repartir vers le tumulte.

    Les thèmes abordés sont forts et universels : l’amour, l’amour filial, le remord, la rédemption, l’inceste… et là encore P.T. Anderson qui n’a aucune pitié, mais beaucoup de respect, pour son spectateur, le secoue sans ménagement comme un shaker.

     Les acteurs ne sont pas négligés dans cette agitation et offrent TOUS une partition haut de gamme. Le cabotinage n’est pas toujours désagréable quand il est maîtrisé et de ce niveau.

    Tom Cruise est parfait, il ne sauve pas le monde. Il est d’abord ignoble, suffisant et pourtant drôle, puis il se décompose sous nos yeux pour s’effondrer finalement, enfin humain, enfin apaisé. Magnifique.

    Philip Seymour Hoffman d’abord mystérieux puis généreux offre une composition superbe d’une humanité bouleversante. Il est le seul acteur que je connaisse qui soit parvenu jusqu’alors à exprimer par son visage, d’une douceur idéale : la compassion !

    John C. Reilly est touchant en colosse amoureux et maladroit.

    William H. Macy est étonnant et comme toujours irréprochable.

    Julianne Moore, border line et au bord de l’hystérie est sublime.

    Jason Robards (qui reste à jamais pour moi le « Chéyenne » d’ « Il était une fois dans l’Ouest ») impose sa présence magnétique alors qu’il est immobile et mourant durant tout le film…

    Aucun acteur de cette distribution de rêve n’est à négliger, ils sont tous à la fois touchants et intenses. Bravo !

    Ce film est un choc, et ce genre de secousse est aussi fréquent au cinéma qu’une pluie de grenouilles sur Los Angelès... mais :

    "ce sont des choses qui arrivent !"...

  • Arrivederci, amore ciao de Michele Soavi ****

      

    Forza Italia ! Oui, le cinéma italien est en train de renaître et c’est réjouissant même si la morale de ce film laisse franchement à désirer et qu’on n’a pas vu sur grand écran un salaud auprès de qui Keyser Soze lui-même passe pour un amateur.

    Giorgio (Alessio Boni : waouuuh !!!), Giorgino pour les intimes, « Che Guevara » pour ses « compaňeros » revient au pays (ce garçon est nostalgique) après avoir été gauchiste, terroriste et combattant d’une guerillera en amérique du sud.

    Condamné à perpète pour ses exactions il parvient, en devenant le larbin de politicards véreux, à obtenir sa réhabilitation. Pour parvenir à cette fin, Giorgio (Alessio Boni : aïe, aïe, aïe !) est prêt à tout, absolument tout : trahison, dénonciation de TOUS ses amis, meurtres, viol, tortures... Cruel, insensible, tordu, violent, pourri jusqu’à la moelle, sa route est parsemée de cadavres. Au passage, il se prend quand même beaucoup de raclées dans sa jolie petite tête, mais il en a vu d’autres. Rapidement il s’aperçoit qu’il ne parviendra pas seul à gagner sa liberté et s’adjoint l’aide d’un policier (Michele Placido : plus que parfait !) aussi véreux, ripou et sadique que lui et qui ne recule devant rien pour satisfaire son goût immodéré de l’argent.

    De crimes parfaits en casses virtuoses, à eux deux, ils vont semer une pagaïe monstre et leur parcours invraisemblable et rocambolesque tient en haleine de la première à la dernière seconde. Le pauvre spectateur, ballotté en tous sens, est bouche bée devant la monstruosité de ce « héros » (Alessio Boni : oulala !!!). Malgré tout ce thriller, polar malade et décadent est captivant. La tension, l’énergie et l’intérêt ne faiblissent jamais même si les méthodes expéditives et ultra violentes utilisées, la « méthode Rwanda » comme ils le disent eux-mêmes, sont odieuses.

    A plusieurs reprises, on se demande, si ce n’est la rengaine vieillotte qu’on entend à plusieurs reprises dans le film : mais quel rapport avec ce titre qui laisse présager une romance ! L’explication est donnée dans le dernier quart d’heure et elle est comme le reste : surprenante voire saisissante !!! Vous l’aurez votre romance…

    N’importe quel autre cinéma, américain, français, aurait accordé à son héros (Alessio Boni : il fait chaud !!!) une chance, une rédemption, le rachat, le salut ! Ici, non, rien, niente. Le réalisateur italien assume jusqu’au bout son barbare sanguinaire et le laisse s’éloigner sous la pluie, apaisé et blanc comme neige.

    J.U.B.I.L.A.T.O.I.R.E.

    Ce salaud d’envergure, vous l’aurez compris, c’est Alessio Boni (déjà un fascinant Mateo dans « Nos meilleures années"). Il ne se contente pas d’être d’une beauté (du haut en bas et réciproquement) époustouflante, il est aussi un grand acteur avec un talent majuscule. Débrouillez-vous pour le trouver antipathique !

  • Juste pour le plaisir des yeux

    (on regarde, on ne touche pas !) et parce que Cal-El ne m'a toujours pas emportée sur Krypton

     

              

    ...

    et parce que j'ai décidé que tous les garçons beaux, talentueux, intelligents, drôles (c'est essentiel), brillants, doués, gentils, attentionnés, délicats, tolérants, humains, musiciens, élégants, raffinés, humbles, fidèles et qui sentent naturellement bon, pouvaient prendre racine ici !

  • Lord Of War d’Andrew Niccol***

     Rien que les trois premières minutent valent le détour et auraient mérité de remporter tous les prix internationaux. C’est un reportage, un documentaire, un court-métrage puissant, efficace : on y suit le parcours d’une balle de kalachnikov de sa fabrication jusqu’à sa destination finale entre les deux yeux d’un petit garçon africain !

    La démonstration est terrifiante mais l’exercice est brillantissime.

    Néanmoins, même si elle est incroyablement documentée et tirée de faits réels, nous sommes dans une fiction et Nicolas Cage apparaît, costume impeccable de VRP et nous dit, face caméra : « 1 personne sur 12 sur la planète est armée. Le problème est … : comment armer les 12 autres ? ».

    Glaçant.

    La toute dernière sentence nous assène que les trafiquants d’armes sont prospères, qu’ils soient rassurés, mais aussi que les plus importants fournisseurs d’armes au monde sont les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France (cocorico !), et la Chine… soit les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU !!!

    Désespérant.

    Entre les deux, on nous montre le parcours d’un émigrant minable qui voulait s’en sortir. Comme il est sans foi ni loi, immoral et qu’il aime l’argent vite gagné il s’enrôle volontaire dans le commerce d’armes. C’est illégal mais tout le monde est au courant. Qu’importe le conflit, et ce n’est pas ce qui manque dans le monde, vendre aux deux camps qui s’opposent n’est ni un problème moral ni un handicap.

    Nicolas Cage, œil de cocker, sourire triste, assume parfaitement ce rôle d’ordure qui par ailleurs mène une vie  de frère, d’époux et de père de famille irréprochable. Par ailleurs, le film recèle de grands moments d'anthologie : les pourparlers avec différents dictateurs africains, le dépouillement d'un avion chargé jusqu'à la gueule d'armes et dépouillé en 10 minutes au mileu de la brousse, les affrontements avec un flic obstiné d'Interpol...

    La démonstration fait vraiment peur et il est difficile de sortir indemne de la projection de ce  film.

    Ce monde est pourri et la barbarie peut dormir tranquille, elle a encore de belles heures devant elle.

  • Pirates des Caraïbes, le Secret du Coffre Maudit de Gore Verbinski*

    Certaines attentes sont comblées, récompensées (« Superman Returns »), pour d’autres on reste sur sa fin et sur sa faim. A vous de trouver à quelle catégorie appartient ce pirate !

    C’est l’histoire d’un coffre. Je vous dirais bien ce qu’il y a dedans mais je vous laisse ce petit suspens et de toute façon on le sait assez tôt. Tout le monde veut ce coffre : les emperruqués sur terre, les marins, les pirates sur mer, les zombies sous l’eau et aussi le « kraken » poulpe géant et belliqueux. Mais qu’une pluie de grenouilles (« ce sont des choses qui arrivent » P.T.A.) m’anéantissent si je suis la seule à n’avoir pas compris ce que tout ce joli monde veut à ce coffre ! De toute façon, étant donné qu’on nous somme à la dernière image d’embarquer pour le troisième volet… je n’en saurai pas plus cette année ! L’idée générale est que des âmes maudites y sont enfermées mais bon, il y a tant d’ellipses dans le scenario qu’on y perd son latin et je me demande ce que les minots retiennent de toute cette confusion !

    Ça commence très mou du genou puisque nos deux tourtereaux, tout prêts à convoler sous la pluie (mariage pluvieux, mariage heureux !) sont condamnés à mort. C’est très alambiqué pour nous faire comprendre que c’est parce qu’ils ont, en son temps, aidé « quelqu’un » à s’échapper… Elizabeth/Keira Knighley caracole en frisottant son joli petit nez et William/Orlando Bloom caracole en plissant son front contrarié. Ces deux-là n’entreront sans doute jamais au panthéon des couples mythiques mais on s’en fiche un peu tant ils sont transparents.

    Il faut bien attendre 20 minutes avant qu’apparaisse Jack Sparrow et on piaffe poliment. Dès qu’il arrive : quelle apparition ! Immédiatement, il est tordant.

    Il y a quelques scènes grandioses : un groupe d’hommes encagés contraints d’escalader un à-pic dans la cage, un duel dans une roue géante et puis la coiffure impressionnante de Davey Jones mi pieuvre, mi homme qui fait slurp-slurp dès qu’il bouge mais tout cela est long, tarabiscoté et surtout, surtout… ce deuxième épisode a perdu en chemin ce qui faisait tout le sel du premier : l’innocence, la naïveté, la fraîcheur !

    La justification est et reste donc bien Johnny Depp en Jack Sparrow, pirate sans foi ni loi, individualiste et immoral, hilarant à chaque apparition. Titubant, complètement imbibé de rhum, soul de la première à la dernière minute, il est le roi de la cabriole. Dans son costume de rocker baba bobo trash, avec son maquillage de rêve, ses allures parfois dandy, parfois efféminées, il est l’âme perdue de cette histoire qui s’égare. Il ne ménage pas sa peine et il est désopilant sans rien perdre jamais de son charme irrésistible.

    C’est cela le plus étonnant en somme, l’homme le plus beau, le plus sexy, le plus charmant de la planète hollywood est un acteur, un GRAND acteur comique !

  • Stay de Marc Forster **

    Henry jeune homme dépressif annonce à son psy qu’il va se suicider dans trois jours…Cet aveu contraint ledit psy à essayer de ne pas le lâcher d’une semelle et à l’empêcher de passer à l’acte.

    Ce « petit » film au propos simple est une bonne surprise. Il lorgne un peu du côté de David Lynch en proposant un thriller alambiqué assez haletant au début mais qui subit une légère baisse de régime vers le milieu alors que les personnages se multiplient et que l’histoire se complique en prenant une foultitude de directions où l’on perd un peu son latin. La fin est inattendue et offre une vision plutôt réussie d’un moment unique et indescriptible, ultime expérience de conscience !

    Le physique toujours juvénile d’Ewan Mc Gregor le rend peu crédible en psy, même s’il porte des costumes en tweed avec des pantalons qui arrivent au cheville, quant à Naomi Watts, égale à elle-même : elle fait la gueule !

    Saluons par contre et largement l'impressionnante prestation border line et toute en finesse de Ryan Gosling, jeune acteur canadien (de la trempe d'un Tim Roth) au physique singulier et atypique, sorte de zombie maigre et pâle qui traverse le film avec une infinie douceur et tout autant de douleur. Sa toute dernière scène, les mots qu’il murmure, ses larmes sont déchirants ! Un bel acteur à suivre.