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Sur la Route du Cinéma - Page 344

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    Pour lire mes articles cliquez sur le titre ou l'affiche.

    ROUTE IRISH de Ken Loach ***

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    WE WANT SEX EQUALITY de Nigel Cole ***

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    LES YEUX DE SA MERE de Thierry Kliffa **

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    LEGITIME DEFENSE de Pierre Lacan **

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    L'AGENCE de Georges Nolfi *

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    MA PART DU GÂTEAU de Cédric Klapisch °°° 

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    MES COUPS DE COEUR DE LA SEMAINE

     

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  • WE WANT SEX EQUALITY de Nigel Cole ***

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    En 1968, les ouvrières de l'une des usines Ford en Angleterre, travaillent en atelier dans des conditions déplorables. Il y fait une chaleur tropicale l'été et dès qu'il pleut c'est l'inondation à l'intérieur du bâtiment. Mais elles s'accommodent tant bien que mal de ces conditions. Jusqu'au jour où elles découvrent, ô suprise ! qu'à travail égal les hommes sont bien mieux payés qu'elles. Aidées d'un syndicaliste qui prend fait et cause pour ces femmes, elles vont se battre jusqu'à rencontrer la ministre du travail Barbara Castle et obtenir gain de cause. Grâce à elles, le combat des femmes pour le "sex equality" a fait un considérable bond en avant.

    Voilà au moins quatre jours que j'essaie de vous parler de ce film formidable et je me retrouve bec bé comme une poule qui aurait découvert un opinel. Alors je vais vous le faire à la sauvage comme la pauvre blogueuse face à l'angoisse de l'écran blanc. Ce film est formidable et il FAUT que vous courriez le voir :

    • parce que le sujet a été rarement (voire jamais depuis Norma Rae en... 1979) traité,
    • parce que les grèves de femmes font tellement peur aux hommes qu'il faut voir leur air stupide lorsqu'ils constatent qu'elles peuvent stopper la production même au-delà des frontières,
    • parce qu'il faut les voir aussi ces pauvres choux sans arguments traiter ces courageuses d'"Amazones en bigoudis",
    • parce qu'ils trouvent naturel d'être soutenus lorsque eux font grève et trouvent leur grève à elles inconvenante et injustifiée,
    • parce qu'elles tiennent bon malgré les lessives et le repassage qui s'accumulent,
    • parce que ce que les hommes considèrent comme des droits ne sont que des privilèges qu'ils s'accordent sans justification,
    • parce que Bob Hoskins en féministe acharné est génial,
    • parce que Sally Hawkins a un charme fou et qu'elle et ses copines ont de l'énergie et du courage à revendre
    • parce que Miranda Richardson est remarquable en ministre rousse incendiaire obligée de se bagarrer contre son propre camp, entourée qu'elle est de machos misogynes décérébrés,
    • parce que Rosamund Pike est étonnante en jeune femme surdiplômée que son abruti de mari traite comme une Barbie incapable de penser et qui l'empêche de travailler,
    • parce que Brighton est toujours infiniment cinégénique...

    Ce film est formidable, comment voulez-vous que je vous le dise autrement ?

  • LES YEUX DE SA MERE de Thierry Klifa **

    LES YEUX DE SA MERE de Thierry Klifa, catherine deneuve, nicolas duvauchelle, jean baptiste lafarge, gilles cohen, géraldine pailhas, jean marc barr, marisa parédès, marina doïs, cinémaLES YEUX DE SA MERE de Thierry Klifa, catherine deneuve, nicolas duvauchelle, jean baptiste lafarge, gilles cohen, géraldine pailhas, jean marc barr, marisa parédès, marina doïs, cinémaLES YEUX DE SA MERE de Thierry Klifa, catherine deneuve, nicolas duvauchelle, jean baptiste lafarge, gilles cohen, géraldine pailhas, jean marc barr, marisa parédès, marina doïs, cinémaLES YEUX DE SA MERE de Thierry Klifa, catherine deneuve, nicolas duvauchelle, jean baptiste lafarge, gilles cohen, géraldine pailhas, jean marc barr, marisa parédès, marina doïs, cinéma

    Ce que Mattieu Roussel romancier sans inspiration a en tête n'est guère reluisant : "infiltrer" la vie de Lena Weber star de la grand messe cathodique du 20 h pour en publier une biographie non autorisée qui sera forcément un best-seller. Il faut dire qu'il y en a des choses à dire sur les non-dits de la vie de famille de Lena. Une mère indigne, une mère absente, une mère qui abandonne son enfant à la naissance parce qu'il compromettrait sa carrière. Mais aussi une mère morte, une mère adoptive, une mère de substitution... Et puis un père mort, forcément idéal, victime du franquisme. Un tout jeune homme de 20 ans également dont on ne comprend pas immédiatement comment il va intégrer l'histoire.

    Matthieu donc, profite d'un congé de grossesse dans l'entourage professionnel proche de Lena pour se faire embaucher et devenir en un clin d'oeil l'assistant, celui qui devance le moindre désir et se rend donc ainsi parfaitement indispensable. Mathieu redouble de charme et de douceur et séduit tout ce qu'il approche en une oeillade. Y compris Maria, la fille de Lena, danseuse étoile. Les deux femmes entretiennent des rapports réfrigérants, la première reprochant sans fin à la seconde d'avoir privilégié sa carrière de grand reporter à son éducation. Mais l'histoire se reproduit parfois, les enfants battus deviennent des parents qui battent etc... La douce Maria (la toujours insupportable et douce Géraldine Pailhas pour une fois pas cocue... désolée, ce n'est que mon avis, quand ça passe pas, ça passe pas. Cette actrice on voit qu'elle "joue" !) s'est toujours réfugiée auprès de sa tante Judit (IMMENSE et magnifique Maria Paredès) omniprésente, aimante et rassurante. Cependant il me faudrait un peu plus qu'une actrice espagnole, et non des moindres, et un titre maternisant pour rapprocher comme je le lis beaucoup, ce petit mélo touffu du sublime et limpide "Tout sur ma mère" du grand Pedro. C'est dit !

    Et oui, on comprend vite que tous ces personnages, certains à Paris, d'autres en Bretagne vont finir par se rencontrer ou au moins avoir un pan de l'histoire en commun. La manière dont s'y prend le réalisateur pour parvenir à ses fins relèvent parfois du miracle et les coutures cousues au gros fil blanc finissent rapidement par se voir et rendre la moindre rencontre parfaitement invraisemblable et très maladroite. Le summum revenant à un accident de voiture, suivi de comas, plaies, croûtes et bosses... résolus en un claquement de doigts...

    Toute proportion gardée dans l'ambition, le personnage de Mathieu (interprété avec beaucoup de trouble et de charme par Nicolas Duvauchelle) m'a rappelé celui de Terence Stamp dans le Théorème de Pasolini où un mystérieux Visiteur venait semer le trouble dans une famille bourgeoise. Mais ici, rien de sulfureux et on sent trop ici la patte de la famille Thompson (Christopher au scenario) dont les préoccupations tournent autour des heurts et malheurs de grands bourgeois auxquels finalement rien ne peut arriver. Dans le dernier quart d'heure l'émotion commence enfin à poindre mais on y arrive après moult artifices...

    Evidemment chez Thierry Klifa, et ce n'est pas rien, il y a le casting cinq étoiles et un amour infini pour les acteurs. Cela dit, il n'y a pas assez de Catherine Deneuve dans ce film. Même si elle est la figure centrale de l'histoire elle n'en est pas le personnage principal et de Catherine je ne suis jamais rassasiée tant elle m'ensorcèle et me fascine, ici encore et toujours.

    Nicolas Duvauchelle (il faut articuler mon garçon) sort avec bonheur et réussite de ses rôles de bad boy, et réussit une étreinte infiniment touchante avec un jeune garçon. Marina Foïs est convaincante en maman poule qui craint le pire. Retrouver Jean-Marc Barr est toujours un plaisir... En un mot, la direction d'acteurs est primordiale et Thierry Klifa excelle dans l'exercice mais il faudrait qu'il se rassemble un peu, condense ses histoires au lieu de les multiplier et de les démêler de façon un peu moins mécanique et convenue.

  • MA PART DU GÂTEAU de Cédric Klapisch °°°

    MA PART DU GÂTEAU de Cédric Klapish, gilles lellouche, karin viard, cinémaMA PART DU GÂTEAU de Cédric Klapish, gilles lellouche, karin viard, cinéma

    L'usine où travaille France ferme ses portes. Au chômage, seule avec trois filles à élever et après une tentative de suicide... elle profite d'une opportunité de formation de femme de ménage pour "monter" à Paris. Là, elle se fait embaucher par Stéphane (ou Steve pour les intimes) le trader précisément responsable (en partie) de la fermeture de son usine. Au début elle n'en saura rien mais plus tard si, et ça ne va pas se passer comme ça. Non mais.

    Je ne vais pas m'apesantir et m'éterniser sur un film aussi mauvais et ridicule. Mais qu'a essayé de prouver ou démontrer Klapisch en tournant cette chose plutôt laide et bête ? Même Venise parcourue lors d'une scène honteusement balourde et misogyne, est sans âme. Mais là je ne résiste pas au plaisir de vous relater l'intermède vénitien : une très très jeune et très maigre mannequin draguée à la rustaude par Gilles Lellouche est emmenée pour un week end dans la Sérénissime. Arrivée sur place Tessa (oui Tessa, car les parisiennes s'appellent Tessa ou Melody... les filles du Nord se prénominent France ou Josy !!!) s'extasie "ôôô c'est beau" lit-on sur ses lèvres alors qu'elle vaporette sur le Grand Canal ! Mais le soir, alors que Gilou lui offre une nuisette (bien moche d'ailleurs) et lui demande de lui faire la danse des sept voiles avant de lui faire subir les derniers outrages... la belle jeunette est toute surprise : "mais euh... monsieur, je ne couche pas le premier soir !!! Il faut que je sente les choses moi !". En gros, "tu te la mets sur l'oreille mon Gilou, tu te la fumeras plus tard". Mais le Gillou n'est pas du genre à se laisser berner par la minaudeuse, et après un temps de réflexion s'exprime : "ah tu veux sentir des choses et bien tiens je vais t'en faire sentir une !!!" Le "viol" n'est que suggéré bien sûr, mais il est difficile d'appeler différemment ce qui se passe lorsqu'une fille n'est pas consentante et qu'un garçon la plaque sur un plumard !!! En résumé, la Tessa de Paris est fort naïve et un rien couillonne. Elle peut embarquer avec un quasi inconnu pour un week end en Italie et supposer que le garçon ne va QUE la couvrir de cadeaux. Cadeaux qu'elle rendra plus tard, la Tessa étant finalement naïve, couillonne mais honnête. Quant à l'homme, ce pourceau libidineux, il ne peut imaginer qu'une fille ne peut "s'obtenir" qu'en l'achetant. Beurcke.

    Bon je ne vous parle même pas de la mer du Nord filmée comme dernier terrain vague... En tout cas ici, c'est assez simple finalement, les traders/riches sont des hommes et des femmes puants, mauvais et vaniteux qui ne peuvent que se reproduire entre eux. Les prolos sont pauvres et gentils. Ils se serrent les coudes et boivent des coups dès que ça va mal et rentrent en titubant le soir chez eux. Surtout s'ils sont du Nord, pensez donc !

    C'est peu dire que tout sonne faux. D'autant que pour rendre encore ce film plus insauvable, il souffre d'un "mis-casting" définitif. Gilles Lellouche n'a pas la mâchoire carrée de Michaël Douglas et en trader à cravate, il n'est jamais crédible. Idem pour Karin Viard, malgré tous ses efforts et elle est le seul point positif du film avec l'énergie qu'elle met à tenter d'être cette femme de ménage... ça ne passe jamais. Comment évoquer aussi les répliques et les dialogues débités comme des sentences ou des maximes censés symboliser la lutte des classes et le goufre entre les nantis et les démunis ?

    Et puis que dire finalement du virage opéré dans le dernier quart d'heure qui fait définitivement sombrer ce film dans les abysses du ridicule qu'il avait jusque là frôlé à de nombreuses reprises ?

    Pouah.

    P.S. : je ne parle pas de Jean-Pierre Martins qui une fois de plus gâche son talent dans un film râté. Regardez le sur la photo, n'a t'il pas l'air de dire : "pendant que vous faites les cons dans cette bouse, je joue avec le moutard !". Il ferait mieux de lire les scenarii.

  • L'AGENCE de Georges Nolfi *

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    David Norris avec sa bouille de Kennedy n'a qu'un rêve en tête : devenir sénateur de l'Etat de New-York. Il y est preque lorsqu'à quelques jours des élections et après une tonitruante campagne à grand renfort de flonflons, de pom-pom girls et de serrages de mains à ploucland, la presse fait paraître des photos datant de la folle jeunesse de David. Mais l'américain, contrairement à nous autres outre-atlantique, n'aime pas voir les fesses de ses hommes politiques étalées dans les journaux, même s'il s'agit des fesses de Mat Damon. Il n'en faut pas plus pour que l'américain retourne casaque et vote pour le camp adverse.

    Celui-dont-on-ne-sait-le-nom mais qu'il convient d'appeler "Patron" pour simplifier, n'apprécie guère qu'il y ait du mou dans la corde à noeuds et que ses grand projets écrits sur un livre qui gigote soient empêchés. Il envoie donc sur terre des sortes d'anges étrangement chapeautés, dont un qui ressemble à Marcel Amont, chargés de remettre David sur le droit chemin. Mais, nouvel os dans l'engrenage ce grand foufou va faire la connaissance dans les toilettes pour hommes, d'Elise et hop, c'est le coup de foudre, intégral, absolu et réciproque. Elise ne fait pas partie du plan élaboré par Celui-dont-on-ne-prononce-pas-le-nom et les sbires à chapeau vont avoir la lourde tâche de tout mettre en oeuvre pour séparer les tourtereaux. La roue tourne, les années passent... les routes d'Elise et de David ne cessent de se croiser, mais que fait la police ?

    Pas grand chose à dire et guère de surprise dans ce film pourtant prometteur. Une comédie sentimentale sur fond de thriller d'anticipation et philosophico-politique c'était tout à fait inédit, original et intéressant. D'autant que le réalisateur ne force pas sur les effets spéciaux et n'abuse pas non plus d'une belle idée : des portes passages secrets qui permettent d'échapper à son destin. Mais bon, tout est plan plan et mou du genou !

    L'amour est plus fort que tout -ooopsss j'ai spoilé- et Matt semble se reposer sur la couronne de lauriers que je m'applique à lui tresser depuis quelques-uns de ses derniers films. Matt, il faut te ressaisir (et demander à ta maquilleuse qu'elle ne force pas trop sur l'auto-bronzant !). 

  • ROUTE IRISH de Ken Loach ***

    route irish de ken loach,cinéma,Mark Womack, Andrea Lowe, John Bishoproute irish de ken loach,cinéma,Mark Womack, Andrea Lowe, John Bishoproute irish de ken loach,cinéma,Mark Womack, Andrea Lowe, John Bishop

    Ken Loach est un type incroyable qui en a toujours dans le viseur et qui "risque" tant qu'il aura du souffle de dénoncer les mochetés d'un monde en folie et c'est tant mieux. Même si on se serait aisément passé d'une historiette d'amour aussi incongrue que sans intérêt le réalisateur continue de taper fort en nous mettant ici sous les yeux les dégâts collatéraux des conflits dans lesquels certaines nations s'immergent parfois un peu à l'aveuglette.

    Aveuglés c'est bien ce qu'ont été Fergus et son ami Frankie anciens paras au service de Sa Majesté et qui sont revenus indemnes d'Irak. Incapable de raccrocher le treillis, Fergus s'est mis à la solde de compagnies privées qui engagent d'anciens militaires chargés de retourner sur place pour protéger leurs "intérêts". Ces engagés volontaires, véritables mercenaires touchent des sommes colossales totalement "free tax" leur assurant une retraite dorée. Fergus fait miroiter cet avenir étincelant à son ami Frankie, marié à la délicieuse Rachel qui n'aura plus que ses yeux pour pleurer quand son chéri va finalement lui revenir entre quatre planches qui seront scellées avant même que la famille puisse reconnaître le corps mis en pièces...

    Fergus l'ami, l'alter ego, le quasi frère dont Rachel dira "quand il n'était pas avec toi, il parlait de toi", va chercher à comprendre pourquoi son ami, son alter ego, son quasi frère fut envoyé à plusieurs reprises sur la "Route Irish", la route la plus dangereuse du monde qui va de l'aéroport de Bagdad à la zone internationale. Cette route où il périt et où se passent les exactions parmi les plus ignobles de la planète.

    Porté par l'interprétation solide de Mark Womack nouveau venu charismatique, bien que teigneux qui n'hésite pas à commettre des horreurs et à se tromper copieusement au nom de l'amitié, qui déboule sur la planète ciné dans un rôle plutôt antipathique, ce film formidable confirme que Ken Loach est un de mes réalisateurs favoris. Qu'il nous balance ici une nouvelle torpille qui surprend, scandalise et pétrifie.

    Je fais vite car j'ai encore deux films de retard -que j'ai aimés- à vous soumettre, mais que j'ai mille choses sur le feu et que de toute façon c'est elle qui en parle le mieux.

  • ELIZABETH TAYLOR

    27.02.1932 - 23.03.2011

    leucémie aiguë myéloblastique ou myéloïde

    Frustrée par l'impuissance de son mari qui s'applique à la repousser, la sensualité et le désir de Liz/Maggie explosent dans chaque scène. Dans la moiteur du sud, Maggie ne cesse d'onduler, légère, court vêtue tentant désespérément de s'offrir sans retenue à Paul Newman/Brick qui s'essuie la bouche après chaque baiser alors qu'elle miaule qu'elle se sent "comme une chatte sur un toit brûlant".

    C'est cette image que je garde d'elle, celle de la femme et de l'actrice sublimes au regard triste, au sourire d'enfant... et au physique affolant.

    leucémie aiguë myéloblastique ou myéloïde

  • LEGITIME DEFENSE de Pierre Lacan **

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    Du jour au lendemain la vie de Benoît père tout récent d'un bébé tout mimi, va basculer. L'agence de détective privé de son père a été cambriolée et le bonhomme demeure introuvable. Le quotidien grisouille tendance tristouille de Benoît va se trouver boosté par une succession de faits en cascade qui vont le contraindre à protéger sa petite famille et la jouer finaud en démêlant le passé récent et plus ancien de son papa qui n'est peut-être pas aussi reluisant qu'il l'avait jusque là imaginé. Les flics, des enveloppes emplies de photos compromettantes, une malette qui a disparu avec papa, des vilains bien sadiques prêts à tout pour récupérer leur bien, une jeunette éprise d'un monsieur de trois fois son aîné, une patronne de pompes funèbres responsable d'un trafic étrange vont désormais faire partie de l'ordinaire de Benoît. Il a beau répéter à qui veut l'entendre que les affaires de son très décevant papa lui étaient totalement étrangères, personne ne l'entend crier.

    Je passerai allègrement et sans honte sur le titre et l'idée qu'il suppose. Que serait le pauvre monde si chacun décidait de rendre justice soi-même ? On n'est pas au far west quand même ! Et puis je voudrais bien vous y voir. Ne vous transformeriez-vous en machine de guerre si l'on menaçait de jeter votre poupon avec l'eau du bain ? Cet obstacle allègrement franchi, je dois dire que ce film lacanien où le moi serait traité comme un miroir empreint de structuralisme où la réalité sociale serait appréhencée comme un ensemble formel de relations*, est un polar à la française déjà vu mais pas désagréable. Le type ordinaire plongé dans des situations inextricables et pour le moins extraordinaires qui le transforment en terminator, ce n'est pas une nouveauté. Mais ce qui en fait le petit plus c'est le choix de l'acteur principal. Il est évident que Jean-Paul Rouve avec sa tête de gentil, son physique ordinaire, sa nonchalance, sa façon inimitable de dire qu'il ne comprend rien à ce qui se passe parce qu'il ne comprend VRAIMENT rien à ce qui se passe, rendent ses mésaventures bien flippantes encore plus crédibles. Evidemment, certaines complications (inutiles) en cours de route perdent un peu le spectateur mais un montage habile nous aide à partager le désarroi de Benoît.

    Olivier Gourmet aiguise encore un peu plus son numéro bien huilé de chanmé imperturbable et nous gratifie d'un lancer de nourrisson dans l'eau froide pas piqué des hannetons. Gilles Cohen va finir par se rendre indispensable. Et puis quel plaisir d'entendre Jean-Paul Rouve dire à son INSUPPORTABLE femme (du film) : "pour une fois tu vas m'écouter".

    *est-il besoin de vous préciser que cette phrase ne veut STRICTEMENT rien dire ? C'est JUSTE pour GENRE me faire mousser.

  • LES COUPLES DE LEGENDES

    J'ai la joie de vous annoncer que pour une fois c'est moi qui reçois un cadeau et pas vous (mais ne vous inquiétez pas vous pourrez jouer ensuite quand même).

    Il s'agit d'un ouvrage qui parle des :

    LES COUPLES DE LEGENDES

    et, vous vous en êtes peut-être déjà aperçus j'adore feuilleter des livres d'images qui me permettent de replonger dans des décennies de cinéma. Et là évidemment se remémorer ces couples mythiques, c'est délicieux !
    Résumé du livre ;
    "La plupart des grands classiques du cinéma doivent leur succès à l'alchimie des couples qu'ils mettent en scène.
    De Casablanca à Bonnie and Clyde, d'Autant en emporte le vent à Grease ou encore Titanic, sur fond de cavale ou de naufrage, en noir et blanc ou en Technicolor, c'est d'amour qu'il est encore et toujours question. Associant photos emblématiques de ces couples légendaires et répliques cultes, cet ouvrage juxtapose deux livres qui, feuilletés simultanément, permettent de rendre à chacun sa chacune. Un hommage ludique au 7e art et aux acteurs mythiques qui l'ont incarné."
    Comme vous pourrez le remarquer dans la vidéo ci-dessous qui présente le livre de façon ludique, il faut être habile pour tourner les pages sinon l'on risque de "marier" Leonardo à Harrisson Ford, ou pire Clint à Brigitte Bardot.


    Couples de légende (version longue) par Hoebeke

    Pour jouer et ne rien gagner ! Je ne vous demande pas le titre d'un film mais le nom des deux acteurs sur chaque photo (et TERMINEZ CE JEU CI, merci).

    UNE SEULE REPONSE A LA FOIS.

    GAME OVER MERCI.

    1

    LAUREN BACALL et HUMPHREY BOGART trouvé par Yohan

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    2

    PAUL NEWMAN et Joanne Woodward trouvé par David

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    3

    DIANE KEATON et WOODY ALLEN trouvé par David

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    4

    JAKE GYLLENHAAL et HEATH LEDGER trouvé par zapette !!!

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    5

    MARILYN MONROE et CLARK GABLE trouvé par marion

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    6

    NATHALIE WOOD et JAMES DEAN trouvé par Ed

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    7

    ANTHONY HOPKINS et EMMA THOMSON trouvé par sopel

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    8

    KATARINE HEPBURN et Spencer Tracy trouvé par David

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    9

    SCARLETT JOHANSSONN et BILL MURRAY trouvé par caro

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    10

    DORIS DAY et ROCK HUDSON trouvé par marion

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