Sur la Route du Cinéma - Page 417
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Roger Greenberg a séjourné quelque temps dans un hôpital psychiatrique à cause d'une dépression. Il vient de New-York et s'installe pour quelques semaines dans la villa californienne de son frère qui part en vacances avec femme et enfants au Viet Nam. Il va rencontrer Florence jeune femme un peu godiche et paumée et assistante personnelle du frangin chargée d'arroser les plantes et de s'occuper du chien, retrouver un ex amour, un ancien ami avec qui il avait eu le projet de former un groupe de rock et qu'il n'a pas revu depuis des années, faire le point, changer peut-être, évoluer sans doute.Greenberg est un garçon plutôt antipathique. A vrai dire pourquoi avoir peur des mots, c'est un sale con et un mufle intégral qui ne pense qu'à lui et dit ce qu'il pense sans se préoccuper jamais de la peine qu'il peut causer aux autres. Mais c'est aussi un "malade", victime de tocs et de crises de panique qui l'isolent du monde des vivants. Le fait qu'il soit interprété par Ben Stiller grand comique devant l'éternel mais aussi capable de beaucoup d'émotion me le rend particulièrement sympathique. Cet acteur fait partie de ces acteurs que je trouve désopilants et touchants, de la même lignée qu'un Steve Carell qui pratiquent cet humour subtile, aiguisé et lucide qui me le rend vraiment proche voire attachant. Evidemment, ce ne serait pas très hollywoodien, voire américain qu'un personnage de comédie (même si elle est plus amère que douce) reste odieux jusqu'à la fin. Notre Roger s'acheminera donc tranquillement vers une forme de rédemption et commencera à ouvrir quelque peu son coeur desséché.Par ailleurs, preuve irréfutable entre toutes qu'un coeur bat chez ce misanthrope, il s'occupe avec beaucoup d'attention du chien malade de la famille. En ce qui me concerne, c'est vraiment rédhibitoire qu'un toutou si toumimi soit-il soit le centre d'intérêt de quasiment tous les personnages d'un film. J'affirme devant la SPA et le WWF réunis qu'à l'exception des saletés de moustiques qui viennent se suicider sur mon pare-brise l'été, jamais je ne ferais de mal à une mouche, ni à un boeuf, ni même à un oeuf (je ne manque mange que le blanc)... mais les chienchiens à sa mémère dans les films J'EN PEUX PLUS, et les gloussements de plaisir que chaque apparition des bestioles provoque chez les spectateurs vont me conduire au meurtre à un acte condamnable un de ces jours. Fin de la parenthèse.Par la force des choses, notre Roger va voir et revoir Florence, gentille fille qui se remet difficilement d'une récente séparation mais souhaite à tout prix partager toute l'affection dont elle déborde. Contre toute attente, malgré les horreurs qu'il lui dit, sa façon de la repousser, la grande différence d'âge, elle va s'attacher à lui et contourner bravement tous les obstacles. Toutes les tentatives de Roger pour essayer de mener une vie "normale" et communiquer avec son prochain et sa prochaine vont donner lieu à des scènes assez pathétiques tels que les essais de "rapprochement sexuel" de ces deux largués, entre autre.Le numéro de fille perdue cheveux gras de Florence gentille et godiche a fini par me lasser. Par contre, j'ai trouvé Rhys Ifans vraiment attendrissant. Mais en hésitant constamment et trop loooooooongtemps entre drame (relativement) et comédie, Noah Baumbach m'a perdue en route !
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COMME LES CINQ DOIGTS DE LA MAIN de Alexandre Arcady **
Dans la famille Hayoune il y a la mère, juive et donc très très envahissante avec ces 5 grands garçons. Enfin 4... mais 5 quand même. Les cinq garcons sont Dan (Patrick Bruel) l'aîné, patron d'un restaurant, divorcé puis remarié à Linda dont il est maladivement jaloux, Jonathan (Pascal Elbé) pharmacien marié et père de plusieurs enfants dont un pas encore né, Julien (Eric Caravaca) prof de lettres dans un lycée de banlieue, et le plus jeune Mickaël (Mathieu Delarive il fait très chaud brusquement bougez pas je vais ouvrir la fenêtre) qui ne cherche pas de boulot mais gagne et perd beaucoup d'argent en jouant au poker. Oui, il en manque un parce que le dernier c'est David (Vincent Elbaz), le vilain petit canard, parti il y a longtemps, qui a fait de la prison et revient brusquement se réfugier auprès des siens, blessé et poursuivi par un gang de trafiquants à qui il aurait volé de l'argent.Il y a du bon et du moins bon mais le plus l'emporte sur le moins et franchement je trouve que ce film ne vaut pas le dénigrement et l'éreintement qu'il subit dans les critiques déchaînées. Il s'agit avant tout d'un film de divertissement qui réserve son lot de surprises et de rebondissements.Le plus gênant est qu'on oscille constamment entre le crédible (la vie de famille) et l'invraisemblable (les frères qui se transforment en justiciers) et que du coup il n'est pas toujours aisé de se situer.Arcady dépeint les liens indéfectibles qui unissent ces frères si différents voire opposés dans leur façon de vivre et leurs comportements. Ils sont juifs et attachés à des degrès divers aux nombreuses célébrations exigées par la religion. Les scènes d'exposition où l'on découvre chaque frère dans sa vie relativement aisée sont très réussies mais l'on pressent que la belle apparence va se fissurer. Le retour de David va changer la tournure des évèvements et modifier l'attitude de chacun. Dès lors l'objectif sera de s'unir pour venger le père mort il y a quinze ans, découvrir des secrets enfouis, cachés par la mère, démasquer et punir les traitres."Comme les cinq doigts de la main" peut être un polar nerveux et efficace avec des intrigues convaincantes. Il se fait beaucoup plus poussif dès qu'il s'approche de certains aspects, et comme souvent dans ces films de "garçons", ce sont les filles qui trinquent et pas qu'un peu. Judith El Zein en mère pondeuse accro à l'avenue Montaigne est bien ridicule. Caterina Murino en éternelle pleureuse, pleure et Lubna Azabal, flic de choc en talons aiguilles a beau traiter ses collègues de cons, ne m'a pas convaincue.
Les garçons s'en sortent mieux même si Patrick Bruel confond parfois chef de famille et parrain de la mafia. C'est Vincent Elbaz qui m'a le plus convaincue, sans doute parce qu'il est le canard boîteux de cette famille qui semblait jusque là très propre sur elle.Et Mathieu Delarive évidemment car il a des arguments non ? -
5 X 2 PLACES DE CINEMA A GAGNER
Ajustez vos binocles et donnez moi le titre du film que vous reconnaissez.
Une seule réponse par personne. Merci.Courage.LES GAGNANTS SONT : sopel; zapette, Dom, mister Loup et Foxart.GAME OVER.1GILBERT GRAPE trouvé par Dom2L'ASSASSINAT DE JESSE JAMES PAR LE LACHE ROBERT FORD trouvé par Mister Loup3LES TROIS PETITS COCHONS trouvé par Marion4A BORD DU DARJEELING LIMITED trouvé par zapette57 h 58 ce samedi là, trouvé par Mister Loup, bien aidé par Marion6WILBUR trouvé par Mister Loup7ROCCO ET SES FRERES trouvé par Foxart8LE REVE DE CASSANDRE trouvé par Marion9MON FRERE EST FILS UNIQUE trouvé par Mister Loup10LA NUIT NOUS APPARTIENT trouvé par sopelSynopsis : Los Angeles. En attendant mieux, Florence Marr, qui rêve de devenir chanteuse, travaille chez les Greenberg comme assistante personnelle. Autrement dit, elle s’acquitte pour eux des tâches du quotidien les plus rébarbatives… Lorsque Philip Greenberg emmène sa femme et ses enfants en voyage à l’étranger, Florence a soudain plus de temps pour elle. Ce qui ne l’empêche pas de venir s’occuper du chien de la famille et de passer voir, par la même occasion, Roger, quadragénaire en visite chez son frère Philip. Tout aussi paumé que Florence, Roger a passé plusieurs années à New York où ses projets n’ont pas abouti. Il revendique désormais son droit de ne «rien faire»… Touchée par sa fragilité, Florence se rapproche peu à peu de cet homme en qui – curieusement – elle se reconnaît. Il se noue alors entre eux une relation improbable…
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LES NUITS EN OR DU COURT METRAGE
Comme chaque année depuis 4 ans, je vous encourage, recommande et ordonne de réserver votre soirée si LA NUIT EN OR DES COURTS METRAGES organisée par l'ACADEMIE DES CESAR passe près de chez vous.
Si comme moi, vous couinez régulièrement de ne pouvoir voir EN SALLE les courts métrages qui sont souvent de réelles pépites, c'est le moment ou jamais. D'autant que les films projetés sont ceux qui ont obtenu des récompenses à travers le monde.
Ce sera évidemment l'occasion, entre autre de découvrir cocorico le Court Métrage qui a obtenu l'Oscar cette année, le génial "Logorama" des réalisateurs français, excusez du peu, François Alaux, Hervé de Crécy et Ludovic Houplain.Vous pouvez retrouver mon avis sur les précédentes éditions ici et ici.
Et pour tout savoir sur les films, les dates, rendez-vous directement sur le site des Nuits en Or ICI.
- 18 mai : LILLE - UGC CINE CITE
- 20 mai : NANCY- CAMEO ST SEBASTIEN
- 22 mai : STRASBOURG - UGC ETOILE
- 25 mai : GENEVE - LES SCALAS
- 27 mai : LYON - UGC CINE CITE
- 28 mai : AIX EN PROVENCE - LE RENOIR
- 31 mai : TOULOUSE - UTOPIA
- 2 juin : BIARRITZ - LE ROYAL
- 4 juin : BORDEAUX - UTOPIA
- 7 juin : ANGERS - LES 400 COUPS
- 8 juin : ROUEN - UGC CINE CITE
- 9 juin : BERLIN - BABYLON
- 15 juin : MONTREAL - LE BEAUBIEN
- 18 juin : MADRID - ACADEMIA DE LAS ARTES
- 23 juin : ROME - PALAZZO DELLE ESPOSIZIONE
- 30 juin : PARIS - ELYSEES BIARRITZ
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MA SEMAINE AU CINEMA
LA BLOGOSPHERE CINEMA EST EN EMOI..ET MOI ET MOI, AUSSI...
QUI EST LE PERE D'ANNE MARIE JACQUET ? II
LE JEU DE LUNDI DERNIER n'est pas terminé !
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LIFE DURING WARTIME de Todd Solondz ***
NEW YORK I LOVE YOU de Mira Nair, Fatih Akin, Yvan Attal, Allen Hugues, Shekka Kapur ***
TEHERAN de Nader T. Homayoun ***
.............................................................MES COUPS DE / AU COEUR -
LIFE DURING WARTIME de Todd Solondz ***
Dans la famille Jordan les trois soeurs sont très différentes et rencontrent des problèmes auxquels elles essaient de faire face et s'en sortir tant bien que mal, comme elles peuvent. Joy, femme enfant mariée à Allen, addict à divers substances et comportements le quitte provisoirement pour faire le point et en profiter pour retrouver sa mère, ses deux soeurs. Le mari de Trish est en prison pour pédophilie. Elle a caché la vérité à deux de ses 3 enfants et aimerait retrouver l'amour. Quant à Helen, scénariste à succès d'Hollywood qui "sort avec Keanu", elle est déprimée malgré la gloire. Ces trois femmes déboussolées se confrontent à leur famille, leurs rencontres et aussi à l'histoire de leur pays.Je fais partie de ceux qui aiment le cinéma dépressif (mais pas déprimant) de Todd Solondz. Beaucoup de larmes sont versées dans ce film et pourtant on rit aussi beaucoup tant ces personnages bien barjots et totalement névrosés se donnent un mal de chien pour réaliser leur rêve le plus inaccessible : être normaux !Le réalisateur pose mille questions, s'interroge et finalement provoque autant d'interrogations chez le spectateur. Le raccourci serait un peu simpliste d'expliquer tous les troubles des trois filles rien qu'en voyant apparaître leur mère, grande pleureuse devant l'éternel qui assure que leur salut, leur "bonheur" ne reviendra que si elles regagnent le foyer maternel. Et pourtant... Cela dit, lorsqu'on observe le fonctionnement de cette famille branque, la seule chose qu'on a envie de leur dire est : fuyez, fuyez cette mère, ces deux soeurs envahissantes, malades, toxiques, asphyxiantes. Facile à dire.Alors pourquoi les maris de Joy se suicident-ils ? Pourquoi les enfants de Trish sont-ils dépressifs (scène hallucinante où la petite fille ne trouve plus son lithium demande à sa mère si elle peut lui prende un Prozac...) ? Pourquoi Helen jugent-elles constamment les autres sans se remettre en question elle-même ? Faut-il pardonner les fautes ? Et pardonner, est-ce oublier ? Un pédophile est-il un terroriste ?
Au milieu de ces névroses et dérèglements se trouvent les enfants ! Traumatisés de savoir ou d'apprendre que leur père est un pédophile, l'un se demande s'il deviendra "pédé", l'autre s'il a hérité du gène de la pédophilie. Comment vivre et progresser, évoluer avec cela ? La scène où le père sorti de prison revient dire à son fils aîné inquiet, qu'il n'est pas guéri mais que sa "maladie" est récessive et que donc il n'en sera pas atteint est l'une des plus bouleversantes du film.Aux commandes de cette tranche de vie bien saignante, un réalisateur hors normes, dont j'avais déjà adoré les "Palindromes" et des acteurs TOUS FORMIDABLES de la catégorie on-sait-jamais-comment-ils-s'appellent (sauf Charlotte Rampling dans une scène monstrueuse et sublime) : Shirley Henderson (la femme enfant), Ciaran Hinds (le père pédophile), Allison Janney (la soeur qui cherche l'amour), Aly Sheeby (la soeur célèbre) et deux enfants d'une insondable mélancolie Dylan Riley Snider et Emma Hinz. -
LA BLOGOSPHERE CINEMA EST EN EMOI..ET MOI ET MOI, AUSSI...
Pour cause de sordides congés payés et autres RTT, Fréd partie en Interlude m'a laissé des devoirs à faire à la maison. Il s'agit, à l'instigation d'Alexandre Mathis de Plan-c, de s'interroger sur les goûts et les couleurs concernant les films d'animation qui ont parcouru la vie des cinéphiles. N'en choisir que 10, et pire encore, les classer par ordre de préférence relèvent toujours de l'exploit et du crève coeur, mais finalement, on y parvient.
Voici donc mon choix à moi personnel.
1 - VALSE AVEC BACHIR de Ari Folman - 2008 - France, Allemagne, Israel -
Voici LA scène, frissons garantis :
Film de guerre psychanalytique qui montre encore et encore à quel point les soldats ont peur, d’une beauté, d’une force et d’une puissance émotionnelle incomparables. Film indispensable et sublime porté par des images, des personnages et une musique inoubliables. Dramatisation au sommet, suspens haletant jusqu'à l'horreur absolue qui laisse tout le monde terrassé.
Comment manquer cette scène magique d’un soldat valsant en pleine nuit avec les balles qu’il tire en virevoltant au son de Chopin devant un portrait de Bachir ?
2 - PERSEPOLIS de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud - 2007 - France
Film exemplaire qui démontre et analyse ce qu’est la guerre, le fait de vivre sous un régime dictatorial, puis sous l’emprise des islamistes, puis l’exil qui fait de vous quelqu’un de différent. Une réussite d'une grâce, d'une force et d'une ampleur rares et exceptionnelles.
3 - MARY ET MAX de Adam Elliot - 2009 - Australie
C'était mon premier film en pâte à modeler et je ne l'ai pas regretté, la preuve :
C'est l'histoire insolite et singulière d'une petite fille de 8 ans qui entame une correspondance qui va durer plus de 20 ans avec un homme de 44 ans, juif, obèse et autiste. Imaginez ce que cela aurait pu avoir de graveleux s'il s'agissait de personnages réels. D'autant qu'ils abordent avec une franchise et une fraîcheur confondantes, des thèmes aussi variés que l'amitié, l'obésité, la maladie, la sexualité, l'homesexualité, la religion, la difficulté de vieillir, la différence, le passage à l'âge adulte. Que les personnages soient en pâte à modeler n'empêche en rien que ce mélo tire les larmes.
4 - LE CHATEAU AMBULANT de Hayao Miyazaki - 2004 - Japon
Choisir un seul film parmi ceux de Miyazaki que j'aime TOUS absolument n'est pas vraiment difficile. Je suis tombée immédiatement amoureuse du Prince Hauru dès qu'il apparaît pour sauver la jeune Sophie en mauvaise posture face à des soldats qui la trouve très appétissante. Transformée en vieille dame de 90 ans par une sorcière jalouse, Sophie va ruser pour pouvoir rester près de son beau Prince. Mille péripéties, sortilèges et aventures vont ponctuer le parcours de Sophie et Hauru Prince vaniteux qui pique des crises de nerfs s'il rate la teinture de ses cheveux et s'affaiblit au fur et à mesure de ses combats pour ramener la paix sur terre. Mais au final, ce sublime film assure avec naïveté sans doute mais non sans force que c'est l'amour qui pourrait sauver le monde.
L'histoire d'amour ahurissante d'un adolescent de 14 ans Seita et de sa petite soeur de 4 ans qu'il protège, l'inoubliable Setsuko dans le Japon de l'été 1945. Devenus orphelins après le bombardement de Kobé, les deux enfants, rejetés par leur famille vont devoir survivre totalement livrés à eux-mêmes, seuls dans la campagne. Après une période où réfugiés dans un bunker désaffecté, ils vont vivre des jours heureux illuminés par des lucioles, la santé de Setsuko va peu à peu se détériorer. Une splendeur visuelle, un récit cruel et bouleversant. Des torrents de larmes !
6 - A SCANNER DARKLY de Richard Linklater - 2006 - Etats-Unis
Il y a même du Robert Downey Jr à l'intérieur...
Bizarrement le meilleur rôle de Keanu Reeves c'est dans ce film qu'il l'obtient. Il s'agit d'une véritable curiosité où les personnages animés sont de vrais acteurs stylisés. Je me souviens que le personnage de Keanu Reeves, flic infiltré qui s'englue dans un piège sans issue, m'avait complètement bouleversée, que le final totalement désespéré m'avait mise KO. Mais pas seulement... Qu'une telle merveille soit passée relativement inaperçue est une énigme.
7 - WALL•E de Andrew Stanton - 2008 - États-Unis
Parce que rencontrer deux petits robots absolument craquants, un tout pourri/rouillé et sentimental, l'autre parfaite comme un oeuf et complètement high tech qui tombent amoureux sur une planète Terre dévastée ça ne se refuse pas. Le message écolo, le scénario palpitant à rebondissements, l'hommage à "2001...", tout dans ce film est irrésistible. Et puis, c'était ma première soirée Allociné...
8 - AZUR ET ASNAR de Michel Ocelot - 2006 - France
Les images sont féeriques mais pas seulement. L'histoire, les dialogues sont d'une audace et d'une intelligence inouïes. Le message fraternel est simple et clair. L'avenir est entre les mains des enfants..
9 - TOY STORY de John Lasseter - 1995 - Etats Unis
Parce que cette histoire de jouets qui prennent vie et se révoltent à l'idée d'être remplacés par des jouets neufs le jour de l'anniversaire d'Andy est formidable et marque un vrai tournant dans l'évolution de l'animation. C'est le premier film d'animation tourné en images de synthèse par les désormais célèbres studios Pixar. Buzz l'Eclair robot poseur et pontifiant face à Woody le cow-boy malin sont inoubliables.
10 - FERDINAND LE TAUREAU de Walt Disney - 1938 - Etats-Unis
Et parce qu'un TOP des films d'animation ne serait pas complet sans Disney (quoiqu'on en pense et dise), voilà la petite chose que j'avais adorée au-delà de tout lorsque j'étais une toute ptite choute d'amour à ma maman et que, Miracle d'Internet, j'ai retrouvée... Il s'agit de l'histoire de Ferdinand un petit taureau qui aime sentir les fleurs et se laisser vivre. A trois ans, il est devenu un taureau adulte, très grand mais toujours aussi bucolique qui ne s'intéresse pas la corrida contrairement à ses copains. Il préfère toujours sentir les fleurs. Cependant, un jour que passent des sélectionneurs de taureaux il se fait piquer par une abeille et se met à courir en tous sens avec une grande énergie. Impressionnés par cette réaction, les sélectionneurs décident de le recruter. Ferdinand va quitter son pré contre son gré…
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NB : Vous pouvez retrouver mon avis sur les films en rouge vif en cliquant sur le titre.
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QUI EST LE PERE D'ANNE MARIE JACQUET ? II
Afin que vous ne repartiez pas bredouille si vous faites un petit détour sur ma route, je m'en suis allée voir une nouvelle fois, avec le plus grand des bonheurs non dissimulés, comment mes visiteurs arrivent chez "moi". Il y a des façons très "classiques" que je ne vous révèlerai pas. Ce sont bien évidemment celles qui m'interpellent quelque part au niveau de mon vécu que je veux partager avec vous. Je vous livre donc, telles qu'elles apparaissent dans la rubrique "référents" de ce sacré mouchard qu'est le Blog It Express, les questionnements parfois existentiels qui m'amènent mes lecteurs.
La grande question essentielle qui en tourmente un grand nombre, formulée sous toutes les formes possibles et imaginables, demeure la même depuis la sortie du film "Le Concert" :
- "Anne-Marie Jacquet est-elle la fille du chef d’orchestre ?
- film le concert pere ?
- anne-marie jacquet ?
- film le concert le père de Mélanie Laurent ?"
J'en suis toujours aussi stupéfaite car l'identité du père d'Anne-Marie Jacquet est explicitement révélée dans le film. Y'a t'il tant de spectateurs qui se sont endormis devant ce film ô combien surestimé ? En tout cas, je ne dirai qu'une chose : NON, le chef d'orchestre N'EST PAS le père d'Anne-Marie Jacquet !
Les interrogations concernant le film d'Alain Resnais :
- "Je n’ai pas compris la fin des herbes folles
- Les herbes folles explications de la fin"
me semblent nettement plus fondées et pour ceux qui en feront la demande gentiment je veux bien leur exposer ma vision des choses. "Alors vous m'aimez ?".
Contre la requête : "Anthony Delon est moche", je m'insurge violemment. Même si je déteste les poils (où qu'ils se trouvent), si la personne qui a affirmé cette horreur ose se dénoncer, je l'extermine. C'est simple.
Pour certaines angoisses, je doute d'avoir les réponses, même si je suis un peu curieuse de savoir où sont dirigés ces lecteurs :
- "pipi au lit
- tentatives d'attentats déjouées par les services secrets français
- halle à bestiau
- jason proute pour la mort d’un chiens".
J'espère que les désirs sexuels de certains trouvent leurs réponses ici :
- "jolie filles dans la piscine
- kick ass meuf
- karin viard se fait bouffer la chate".
Evidemment lorsque je découvre ce genre d'interrogations : "trouvez vous alessandro nivola beau ?", je me sens obligée de me dévouer et d'aller me rendre compte sur place. Avant toute chose, sachez qu'Alessandro Nivola est un acteur américain (comme son nom ne le laisse pas deviner) né le 28 juin 1972 à Boston. Il est le petit fils du sculpteur sarde Constantino Nivola, et il revient de temps en temps dans sa ville d'origine : Orani. Ce qui, reconnaissez-le avec moi nous en fait une sacrée belle paire. Et à la question, je réponds NSPP (pour l'instant, doit faire ses preuves)
car même si je trouve à ce garçon un petit air de ressemblance avec Daniel Day Lewis/Michaël Fassbender... je suis obligée de constater que sur d'autres photos, je crois aussi percevoir un arrière goût faisandé du syndrome Gerard Butler/Sam WorthingtonLes occasions de mirer du beau garçon ne manquent pas et je vous en remercie :
- "tony stark mourant
- thomas kretschmann"
qui ont le même coiffeur adepte du coiffé/décoiffé/recoiffé/jesorsdulitjoubliedemerasermaisjesuisquandmêmesupersexymerci......................................................Il y a même parfois des demandes plutôt cinéphiles telles que :"comment gagner des places de cinéma ?"
C'est très simple. Ici le lundi, il y a "le jeu du lundi" et la plupart du temps j'ai des places de cinéma à vous offrir (d'ailleurs à ce propos, même s'il n'y a plus rien à gagner, il s'agirait peut-être de terminer celui de lundi dernier, sinon lundi je ne vous ferai rien gagner, ce qui serait dommage parce que...). La seule exigence étant de se munir de lunettes de plongée ou d'une loupe.
"comment être membre du jury d’un festival de cinéma ?"
Et là, ce n'est pas difficile non plus. Je vous ai déjà parlé d'un concours pour lequel il n'y aura qu'UN élu pour toute la France et ça se passe ICI et vous avez encore le temps de vous remuer jusqu'au 11 mai.
Mais au gré de ma promenade ce qui s'est imposé comme la requête la plus choupinette (mais lui n'a pas l'air d'accord !) est :
"cleand eestwood"
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IRON MAN 2 de Joel Favreau **
J'aime les super héros. Même pas honte. L'amour ça ne s'explique pas, heureusement. Mais je dois vous avouer, qu'un super héros, j'en ai un à la maison. Voici la preuve en images :
alors parfois il faut que j'aille comparer, vérifier sur l'échelle de richter des super où il se situe. C'est humain. Mais il faut bien que je vous l'avoue, ce film, il sert à rien, mais à rien du tout, du tout. On dirait une grosse boursouflure du premier. Comme s'il était resté des bobines et qu'on nous les montrait maintenant pour nous faire patienter jusqu'à Iron Man 3 qui va déchirer. Donc là, Tony Stark va mal, je veux pas vous faire peur, mais il est mourant. Son bidule qu'il a dans son sternum fume et rouille et du coup son sang est tout contaminé à plein de pourcentages toxiques mais il le dit à personne. Il préfère faire sa déprime tout seul et filer les clés de Tony Stark enterpraïse à Pepper qui devient calife à la place du calife. Elle aime bien, elle dit merci et elle passe son temps à être désagréable au téléphone comme un homme, un vrai.
Tony/Iron a d'autres soucis. L'armée voudrait pouvoir utiliser sa super armure à des fins que la morale réprouve mais lui il veut pas vendre. Il dit sans rire "J'ai privatisé la paix mondiale". Fuck zi army. Trop fort, trop drôle, trop Iron. Il ne veut pas non plus que sa super invention tombe en de mauvaises mains. Sauf que trop tard, un gros vilain russe qui a une tête et tout le reste de Westler vient lui couper sa voiture de course en deux avec de grands fouets en fer qui font des étincelles et tout. En plus il a une nouvelle secrétaire belle et mince comme Scarlett Johansonn qui lui fait des yeux comme ça mais il s'en fiche un peu, il préfère les Gwyneth. Mais c'est pas tout, Sam Rockwell veut construire des armures brillantes sans mettre des hommes dedans. C'est trop un méchant mais beau, donc ça va qui a un peu forcé sur l'autobronzant. Il est orange. J'ai compris le truc, les hommes bleu sont gentils, les hommes orange méchants.
Bon on comprend rien, ça n'a ni queue ni tête, il y a beaucoup trop de combats de ferrailles qui s'entrechoquent. Samuel L. Jackson ne sait plus quoi faire pour se ridiculiser mais moi je ne suis pas venue là pour les accessoires. Je suis là pour voir du Robert Downey Jr. Ce type là est un grand malade. Je ne connais pas d'autre acteur qui cabotine avec autant de génie. Il faut voir la première scène et son arrivée de rock star sur scène pour le croire. Et après il nous sort toute sa panoplie de Robert Downey, les clins d'oeil, les sourires fatigués, l'air de chien battu, le bagout infernal et les muscles et l'humour aussi.
Robert Downey Jr, je l'aime d'amour, basta.
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NEW YORK, I LOVE YOU *** de Fatih Akin Yvan Attal Allen Hughes Shunji Iwai Wen Jiang Shekhar Kapur Joshua Marston Mira Nair Natalie Portman Brett Ratner Randall Balsmeyer
Il n'y a pas que Paris qui dise Je t'aime, c'est au tour de New-York de clamer "I love you" selon un principe "simple" : un court métrage par réalisateur, un ou plusieurs quartiers New-Yorkais, une rencontre amoureuse, deux jours de tournage, pas de fondu au noir, le même décorateur et le même costumier pour l'ensemble du film. Les plus "grands" et sans doute plus évidents (Woody Allen, Martin Scorsese, Spike Lee) qui nous ont déjà montré New-York sous tous les angles et tous les points de vue sont écartés pour faire place à des réalisateurs plus éloignés, plus jeunes et souvent même pas américains.Si reconnaître les quartiers n'est pas toujours évident pour qui n'a jamais visité la ville tentaculaire cela ne gêne aucunement, on a suffisamment vu New-York dans les films pour reconnaître Chinatown, Greenwich Village, Soho, Central Park, Diamond District, l'Upper East Side, l'Upper West Side et Brighton Beach.Mais la "contrainte" imposée des mêmes techniciens donne au film une cohérence artistique vraiment bienvenue d'autant que l'ensemble est relié par le personnage d'une jeune vidéaste qui filme au hasard et sert un peu de transition entre chaque chronique sentimentale. Il y a donc à Paris comme à New-York et comme partout de divines idylles, des historiettes, des amourettes, des petites intrigues ou de grandes histoires d'amour éternelles qui se font, se défont ou ne se font pas. Des garçons et des filles de tous âges qui se croisent, se ratent ou se trouvent.Et tout est plutôt bien vu, inspiré, élégant, très optimiste la plupart du temps mais ça fait un bien fou. Le coeur bat un peu, s'emballe, s'émeut au rythme parfois insensé d'une ville tumultueuse où résonnent sans cesse en fond sonore les sirènes très caractéristiques des voitures de police ou des ambulances. Et puis parfois la nuit sur les trottoirs devant les restaurants, des inconnus qui fument, entament ou reprennent une conversation pour un instant ou pour toute la vie. C'est idéal bien sûr, particulièrement raffiné parfois mais terriblement séduisant, attachant.On est loin d'une visite touristique avec passage obligé devant tel ou tel site ou monument mais pourtant constamment on sait où l'on se trouve avec quelques surprises vraiment drôles, douces et terriblement romantiques. Evidemment, tout le monde est beau (voire très beau) mais c'est néanmoins un film dont on sort avec un large sourire béat avec en prime le bonheur d'avoir vu, revu ou retrouvé plein d'acteurs aimés...Hayden-Anakin-Christensen, Andy Garcia et son regard qui tue, Natalie Portman (actrice ET réalisatrice ici) de plus en plus belle, Irfan Khan, Orlando Bloom (très bien) et sa jolie histoire avec Christina Ricci, Ethan Hawke dans un grand numéro de drague hilarant, Shia LaBeouf, Julie Christie (SUBLIME) dans le passage le plus mystérieux et le plus envoûtant, John Hurt, Bradley Cooper qui fantasme très nu sur une fille que j'ai trouvée bien moche, James Caan, Chris Cooper, Robin Wright Penn qui ne déroge pas à sa réputation de pleureuse et Elli Wallach, new-yorkais d'origine très drôle et très émouvant au sommet de ses 95 ans...Même mon Jules hermétique aux "comédies sentimentales" a eu un vrai coup de coeur pour ce film, c'est dire...