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Sur la Route du Cinéma - Page 420

  • ENSEMBLE NOUS ALLONS VIVRE UNE TRES TRES GRANDE HISTOIRE D'AMOUR de Pascal Thomas ***

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    Lors d'un festival de danses folkloriques de France et d'ailleurs, Dorothée (Deux-Sèvres) et Nicolas (Landes) ont un coup de foudre qui les terrasse d'un amour réciproque. Le temps pour Dorothée de faire poireauter Nicolas quelques mois, elle finit par lui promettre qu'ils vont vivre tous les deux une très très grande histoire d'amour. Sauf que ce n'est pas toujours simple malgré toutes les résolutions possibles de contrer les obstacles. Lorsque le père de Dorothée s'oppose à leur mariage, les deux tourtereaux décident de mourir ensemble en s'allongeant sur une voie ferrée, mais le train s'arrête... Plein d'autres événements ou malfaisants sépareront les amoureux qui n'en finissent plus au fil des mois et des années de se croiser, se retrouver, se reperdre et vivre mille aventures à deux ou séparément.
    Je ne sais s'il faut aimer Pascal Thomas (ce que je) ou réussir à accéder au 36ème degré pour apprécier ce film. En tout cas, je suis enchantée de ne pas avoir manqué cette sucrerie rose bonbon, totalement kitsch, bucolique, absolument hors du temps et des modes et d'avoir ri, mais ri, ce qui fait un bien fou fou fou grâce à ce film déjanté et trois acteurs qui se donnent à fond pour se ridiculiser, faire les cons avec le plus grand sérieux.
    Aucune surprise de voir Julien Doré se déguiser (son costume folklorique et son déguisement lors d'un réveillon vallent leur pesant de cacahuètes), danser sans sourciller des danses folkloriques avec tambourin, prendre un accent du sud ouest à couper au couteau, affirmer que dans ses yeux bleus il y a de petites traces pistache, énumérer puisqu'il est coiffeur pour hommes toutes les coupes qu'il est capable de réaliser etc... Il est hilarant.
    Marina Hands (que j'aime d'amour malgré son ascendance) est à croquer en pucelle effarouchée puis en grande emmerdeuse.
    Quant à Guillaume Gallienne qui nous prive de son inimitable voix puisqu'il est muet, il nous livre un grand numéro burlesque.
    Tant pis pour vous si vous passez à côté de ce petit film charmant, sans prétention mais différent et bidonnant.

  • GARDIENS DE L'ORDRE de Nicolas Boukhrief ***

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    Julie travaille la nuit. Elle est gardien de la paix à Paris (dans le XIIIème si j'ai bien vu). Elle fait connaissance de Simon son nouveau coéquipier qui a été muté dans ce commissariat pour raison disciplinaire. Leur quotidien se partage entre différents contrôles et la réponse aux appels suite à des cambriolages ou autres désordres. Alors qu'ils interviennent pour tapage nocturne dans un appartement chic, le locataire tire et tue un de leur collègue. Julie riposte, blesse le jeune homme qui se retrouve dans le coma. Hélas, il s'agit du fils d'un député et la hiérarchie souhaite étouffer l'affaire. A son réveil, la victime porte plainte et accuse Julie et Simon d'avoir fait feu les premiers. Lâchés par leurs supérieurs, ils décident d'enquêter eux-mêmes. Persuadés que le tireur était sous l'emprise d'une étrange drogue fluo "Le Sphinx", ils partent à la recherche des dealers et pénètrent le milieu interlope des trafiquants.
    Je passe rapidement sur le final "granguignolant" un peu raté mais qui ne retire rien à la réussite de ce polar noir noir qui cumule les bonnes idées, originales et inédites.
    La première est d'avoir soigné les différents cadres de l'histoire. Les flics sont ici des gens ordinaires qui ont une vie et une profession, certes un peu différente qu'ils exercent avec plus ou moins de conscience professionnelle. Ce ne sont pas de super enquêteurs mais des "gardiens de l'ordre" qui vont plonger dans un milieu un peu trop grand pour eux. Le commissariat n'est pas un endroit sordide et poussiéreux mais un immeuble moderne et impersonnel, avec un environnement plutôt glacial et donc, assez déprimant.
    Les voyous ne sont pas des jeunes de banlieue wesh wesh mais des gens friqués et oisifs qui, entre deux lignes de coke, carburent à toute sorte de cocktails puissants plus ou moins impitoyables.
    La deuxième trouvaille tient aux différentes atmosphères. Que ce soit l'appartement de Julie, tristounet, les apparts grand luxe et les villas tapageuses, les boîtes de nuit aux ambiances ténébreuses et assourdissantes, le commissariat cafardeux, tous les décors minutieusement choisis s'intègrent parfaitement à l'intrigue et aux événements. Au milieu, le spectateur n'a pas une seconde pour reprendre son souffle tout comme les deux "héros", bien souvent dépassés par leurs découvertes et les voies de plus en plus sordides qu'ils doivent emprunter.
    La dernière inspiration de génie de Nicolas Boukhrief se trouve dans son casting remarquable. Cécile de France est parfaite, comme toujours. Impossible de la prendre jamais en défaut. Cette fille est formidable. Que ce soit en bon petit soldat incorruptible qui s'acquitte scrupuleusement de son métier qui consiste à servir et défendre ou en femme fatale qui n'a pas froid aux yeux, elle est crédible et vraie. En plus, ce qui ne gâte rien, c'est une bombe a-na-tomique.
    Que le réalisateur ait vu en Julien Boisselier autre chose que le gentil-garçon-gendre-ami-amoureux idéal, est absolument réjouissant. En chef de gang, patron de boîte, raffiné, mielleux et sadique, il est époustouflant.
    Mais le véritable coup de génie, en ce qui me concerne je n'y croyais pas du tout, c'est d'avoir choisi Fred Testot pour être le flic un peu insaisissable prêt à aller jusqu'au bout. Chacune de ses scènes est une réussite totale.  Certaines sont même absolument bluffantes et saisissantes telle celle où il est obligé d'ingurgiter le fameux"Sphinx" fluo pour rester crédible aux yeux des truands. Observer les effets de la drogue sur son visage et dans tout son comportement est un grand "numéro" d'acteur. La caméra est instantanément amoureuse de lui et il forme avec Cécile de France un couple tout ce qu'il y a de plus séduisant.

  • DRAGONS de Chris Sanders, Dean Deblois ***

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    Comme beaucoup d'adolescents, Harold rêve d'être tel que son père voudrait qu'il soit et accessoirement qu'il l'écoute et tienne compte de son avis. Evidemment il n'en est rien au début de l'histoire car Harold est le fils du valeureux chef d'une tribu Viking mais c'est un freluquet pas plus épais qu'un "sandwich SNCF". Pourtant il en est sûr, il deviendra "chasseur de dragons" comme les autres, car les dragons sont les ennemis maléfiques des vikings. Ils attaquent en masse, tuent et détruisent tout sur leurs passages que rien n'annonce.
    Quand un enfant devient ado, il doit intégrer l'école de formation des chasseurs, passer des épreuves de plus en plus délicates en combattant diverses espèces de dragons et accéder au rang de guerrier. Sauf que, pile au moment où son père décide enfin de laisser sa chance à Harold, il rencontre un dragon de la pire espèce dangereuse. Ce dragon qu'il a blessé ne peut s'échapper et Harold découvre que le plus effrayé des deux n'est pas celui qu'on croit. Ils s'apprivoisent mutuellement, deviennent amis à la vie/à la mort, Harold défendant la bête contre les humains et le dragon faisant découvrir une autre vision du monde et l'opportunité de comprendre qu'il faut voir au-delà des apparences. Astrid, la jolie blonde fûtée entrera dans la confidence et partagera le secret d'Harold.
    Ce film est une petite merveille d'animation qui ne prend pas les enfants (ni les adultes d'ailleurs) pour des andouilles. J'y ai emmené L. 5 ans et demi et F. 4 ans qui n'ont pas bougé d'un pouce, ont sursauté au début et ont finalement compris qu'on pouvait avoir peur les uns des autres mais que ça allait beaucoup mieux quand on se parlait.
    Visuellement c'est magnifique. Les décors, surtout la mer, le ciel ont l'air parfois plus vrais que vrais. Les personnages principaux Harold et sa copine Astrid sont absolument craquants et n'ont rien des premiers de la classe irréprochables. Mais surtout, on cesse de faire croire aux enfants que les filles sont des barbies hystériques qui attendent le charmant en cousant et que les garçons n'ont que des muscles à la place du cerveau.
    C'est mouvementé, drôle et crédible. Le scénario même s'il est parfois idyllique est intelligent et les dialogues brillants. Et puis le héros, bien qu'il ne meure pas, finit handicapé ce qui n'est quand même pas le happy end ordinaire. Pas une seconde de temps mort et d'ennui.
    Bien sûr, j'espère que personne n'avouera jamais à F. que Gérard Butler participait au premier film qu'elle a vu au cinéma !
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  • PAS OU PEU DE CINEMA

    cette semaine pour cause de raisons personnelles. Mais je tenais quand même à vous inviter à une mégateuf virtuelle (ça fait moins de cochonneries) pour fêter en grandes pompes les quatre ans de Votre Route Préférée, mon blog à moi, qui a vu le jour de façon tout à fait inattendue et imprévisible un certain 27 mars 2006 !

    Pour commencer, car aucune fête ne commence sans un bon discours bien chiant je tiens à partager avec vous des informations de toute première importance (je sais qu'une certaine personne appréciera).

     Que s'est-il passé ici, en quatre ans ?

    - 1 430 notes, soit une moyenne de 29.7916 notes par mois (sans tenir compte des années bissextiles !),

    - 15 054 commentaires, soit une moyenne de 313.625 commentaires par mois, soit environ 10 par jour,

    - environ 1 000 visites quotidiennes,

    - 90 Mo d'espace disque utilisé.

    Au risque de lasser, je range ma calculette pour vous faire une autre révélation tout à fait surprenante à mon avis : par quels mots clés les visiteurs arrivent-ils ici ? Je pensais que le Père d'Anne-Marie Jacquet (questionnement à haute teneur cinématographique) arriverait en première position. Il n'en est rien.

    La requête qui arrive en première position est :

    - adulte inadapté or adultes inadaptés !!!

    la deuxième :

    - thomas krestchmann,

    ce qui me réjouit davantage vous imaginez,

    et la troisième :

    - rahim

    ce qui me rend toute chose, évidemment...

    Anne-Marie Jacquet n'arrivant qu'en quatrième position est exclue du podium ouf.

    Le cinéma est toujours le lieu du monde sur la terre où je me sens chez moi, mais vos visites quotidiennes, les vraies rencontres que j'ai faites dont certaines se sont transformées en "vraies" relations durables (Sandra, Ed, Fred, Loreal (oui je sais !), Marine, Bridget, Jordane, Osmany, Bernard, Florian, Jérôme, Julie, Jonathan, Maan... pourvu que je n'en oublie pas), la fidélité de certains parfois depuis le début et même si elle reste virtuelle (Véronique, Aifelle, Yohan, Pierre Loup, Mister Loup, Vincent, Charles-Henri, Henri, Vierasouto, Dasola, Rob Gordon, Magnolia, Georges, Emmanuel, kilucru, Camille, Brize, Nath,  etc...) ont rendu ce blog vivant, important et précieux. Merci.
    Je vous invite à passer au buffet

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    prendre un verre
    Mais surtout à continuer d'aller voir des films :
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    Et puis, si vous passez par ici ces jours ci : laissez moi un message ! J'adore ça.

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    et n'oubliez pas qu'il reste un jeu à terminer :
    - un ici avec plus rien à gagner.
  • 5 X 2 PLACES DE CINEMA à GAGNER

    grâce à Sophie de Sorties cinéma pour :

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    Ce film sort le 7 avril.

    Pour remporter ces places, c'est comme toujours enfantin. Il suffit de me donner UN titre de film en décryptant une image.

    UNE SEULE REPONSE A LA FOIS PAR PERSONNE. MERCI.

    LES GAGNANTS SONT : sopel, Knorc, mister Loup, marine, manu et marion.

    BRAVO.

    .....................................................

    GAME OVER !

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    CARNETS DE VOYAGE trouvé par sopel
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    2

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    LE CANARDEUR trouvé par Fred
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    3

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    DUEL trouvé par Mister Loup
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    4

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    EASY RIDER trouvé par Mister Loup
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    5
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    LA BALLADE SAUVAGE trouvé par sopel
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    6
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    LITTLE MISS SUNSHINE trouvé par Knorc
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    7
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    UN MONDE PARFAIT trouvé par Marion
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    8

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    O' BROTHER trouvé par Knorc
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    9

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    THELMA ET LOUISE trouvé par Manu
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    TROIS ENTERREMENTS trouvé par Marine
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    Synopsis : Jane, une ex-chanteuse devenue handicapée à la suite d'un accident, reçoit des nouvelles de son fils. En effet, Devon reprend contact avec sa mère car il souhaite l'inviter à sa communion.
    Malgré les craintes de Jane de retrouver son fils après des années et de faire face à son passé, son ami Joey arrive à la convaincre d'entreprendre ce périple à travers les Etats-Unis.
    C'est au cours de ce voyage et des rencontres qu'ils feront sur la route que Jane composera sa plus belle chanson d'amour.

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    LES INVITES DE MON PERE de Anne Le Ny ***

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    LE TEMPS DE LA KERMESSE EST TERMINE de Frédéric Chignac***

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    TOUT CE QUI BRILLE de Géraldine Nakache et Hervé Mimran***

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    MES COUPS DE/AU COEUR
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    Pour les beaux velus garçons de la semaine écoulée, rendez-vous ici.

  • CHER JOHN de Lasse Hallström °°

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    Amoureux de l'amour, des belles histoires difficiles qui se contrarient toutes seules ("je t'aime/tu m'aimes/nos parents sont d'accord ! Et si on se quittait ???"), fleurs bleues, coeurs d'artichaut, midinettes, midinets, sentimentaux, naïfs, coeurs de pirates, les cucus, les gnangnans, les scoubidous, les violoneux, les coeurs de lououououououp voici VOTRE film ! Pendant que j'invite les autres à résoudre cette énigme avec moi : "Comment de tels films sont encore possibles ?"

    Savannah vit à Charleston. Elle aurait pu s'appeler Charleston et vivre à Savannah mais c'est l'inverse. Nobody's perfect. Elle est blonde et a deux beaux et gros bleus tout globuleux. Sur la plage un jour de juin 2001, elle rencontre John qui est très grand et très musclé. Le genre qui peut pas marcher avec les bras contre le corps rapport à ses biscottos. Vous visualisez le gars ? Un physique un peu à la Superman/Christopher Reeve qui aurait avalé un parapluie. John est soldat, dans les forces spéciales. Respect. Les deux loustics chabadabadisent on the beach. Il a une drôle de façon de draguer GI-Joe : "quelque soit l'endroit où tu te trouves, ta lune sera toujours aussi grosse que la mienne !"... Moi perso... je prends mes jambes à mon cou, mais la Savane, elle aime, elle en redemande... et quand elle verra sa lune à l'avenir, elle dira "oh ! aujourd'hui tu es loin mais c'est comme si tu étais là !". Pas la peine de vous faire un crobard : on appelle ça un coup de foudre. Oui m'sieurs dames. Et ça va pas s'arranger.

    D'abord, Savannah a un voisin/ami qui a un fils autiste (Lasse aime les autistes) qui dit bonjour à personne sauf à John : "oh c'est dingue, il dit bonjour à personne d'hab' et là, il dit bonjour à John !!!". Le moutard a un père. J'en mettrais pas ma carte illimitée aux enchères mais j'ai cru reconnaître Elliott !
    Comment ça qué Elliott ??? Elliott quoi merde ! C'est marrant comme un moutard tout tchoupi peut faire un adulte pas terrible ! Bref, z'êtes irrécupérables ! Bon, là, Elliott s'appelle Tim ou Tom ou Tam, j'ai oublié et il dit à John le balèze : "si tu fais du mal à Savanne, je te casse un os de la jambe !". Là dessus, ou plus tard John lui file un méchant coup de coude et lui casse le pif. ça saigne, mais faut pas l'énerver, moi je comprends.

    Le premier jour, John allume un feu de camp sans allumette. Savannah, ça la rend chose : "oh la la, ce que tu fais primitif comme garçon rrrrrrrrrrrraaaaaaaaa ! prends moi toute, là tout de suite". Ils passent beaucoup de temps sur la plage et John trouve que Savannah est parfaite : "mais t'as aucun défaut ?

    - mais si j'ai des défauts. Je dis plein de gros mots dans ma tête". Ben malgré ça, il la quitte pas, et il ajoute : "nan, t'as zéro défaut. Tu bois pas, tu fumes pas, tu baises pas et tu passes tes loisirs à reconstruire une maison avec tes mains pour des gens que leur maison s'est écroulée".

    Là, l'autre elle fait sa niaiseuse, genre : "meuh si j'ai des défauts, t'verras bien plus tard, j't'en réserve un d'ma chienne !".

    Ils vont au restau. Et de quoi on cause la première fois qu'on va au restau ??? De papa et maman of course. "Oh !!! présente moi ton papounet qu'elle dit.

    - Ben tu sais, je sais pas si... bon, mais quand même.... tu crois que...".
    Bref, je vous la fais courte, on n'a pas la journée. Le papa (pauvre Richard Jenkins) est un autiste (je vous ai dit ? Lasse a trop un deal avec les autistes) numismate. C'est une nouvelle forme d'autisme pas reconnu par la faculté. Il parle peu ou pas, mais évidemment la Parfaite devient super pote avec lui et mange ses lasagnes du dimanche et s'intéresse à ses pièces de monnaie alors que John le costaud il a trop la honte de son père !

    Ensuite Johnny got his gun et s'en va t'en guerre la ri rette et promet de chez promettre à la Savane qu'il va revenir tout ça ! Sauf que le 11 septembre, badaboum, des malveillants dégomment les twins et les gens pleurent même en Caroline et les trouffions sont envoyés direct en Afghanistan pour mettre sa pâtée à Ben Laden. L'Afghanistan est filmé dans les mêmes couleurs lumineuses et rayonnantes que les plages du sud et je trouve que c'est une bonne chose de redonner un peu l'envie de faire du tourisme dans ces pays lointains ! Merci Lasse. Revenons en quand même à nos amoureux. Ils s'écrivent des lettres stupides et nous les lisent en voix off en les numérotant au cas où on suivrait pas. On voit la Savane qui s'étiole de chagrin pendant que Musclor ce planqué attend près du facteur que soit livré le sac à courrier. Une fois il revient en perm'. Ils vont rendre visite au papounet autiste qui a fait des lasagnes, puis aux parents de la Savane qui habitent un château fort et font une petite sauterie du dimanche avec 358 personnes. Ensuite, ils font l'amour au ralenti mais Jeff Buckley ne chante pas Halleluyah alors je ne sais pas si ça vaut ! Puis John repart, Barbie s'étiole et bla bla bla !

    AMOUREUX DE L'AMOUR ETC... CESSEZ VOTRE LECTURE.

    ON VA S'POILER !!!

    Un jour, pas tout à fait comme les autres, le Baraqué reçoit en gros une lettre qui dit : "Chéri je t'aime, chéri je t'adore como la salsa del pomodor', mais je me meurs sans toi alors je me suis fiancée à un autre. Quand je t'avais dit que j'avais des défauts t'as vu, tu t'attendais pas à celle-là". Donc l'armoire à glace rempile mais passe entre les balles traçantes.

    Les années passent. John revient enterrer son papounet qui meurt de tremblote et là, on a une charge virulente contre le système de soin américain. John dit à son père : "pourquoi ils t'ont mis dans un couloir ?". Il va rendre visite à Savannah qui dit : "Oh ben John, kèk tu fous là ? Et ton père, comment i va ?

    - Ben il a eu une attaque de tremblote. Y'é mort !

    - Crotte de bique, j'suis désolée.

    - Pas grave, c'est pas ta faute ! Alors t'as ouvert ton centre équestre pour autistes (Lasse est autiste, vous le saviez vous ?) qu'ils parlent à l'oreille des chevaux ?

    - Nan. Trop cher pis, Tim est tombé malade (là on découvre qu'elle est mariée avec Tim/Elliott pour ceux qui suivent pas... le père de l'autiste) et du coup l'argent m'a filé entre les doigts. (Charge violente contre le système de santé américain)...

    - Ah crotte, qu'est-ce qu'il a ?

    - Un cancer !

    - Quelle race de cancer ?

    - Un lymphome !

    U__U

    Il est à l'hôpital,il veut te voir !".

    ..................

    - Salut Tim, comment qu'c'est ma couille ?

    - Ben tu vois, c'est pas trop ça ! J'ai des tuyaux qui me sortent de partout, j'suis tout pâle et en plus j'suis dans la salle d'attente, y'a plus de place dans les chambres. Mais tu sais elle t'aime toujours. Elle m'a jamais regardé comme elle te regarde toi.

    - Dis pas ça, tu te fais du mal. T'es sûr que ça va toi ?

    Et il repart à la guerre. Mais avant, il vend toute la collec' de pièces de son père. Son père ! L'autiste numismate ! Vous le faites exprès ou quoi ? Bref, donnez vous du mal pour les moutards tiens !!! et les années passent et la Savane écrit une lettre à l'athlète comme au bon vieux temps qu'est mort et qui r'vient plus : "ça fait bien 6 ans que j'ai pas écrit une lettre avec un stylo et une feuille dis donc. Mais là, faut que je te dise un truc. Un jour j'ai reçu un gros paquet de pognon et du coup j'ai pu soigner Tim, mais il est mort quand même." Tout ce fric gâché, moi ça m'tue.

    Les années passent.
    Un jour Savannah boit un coup dans un café dans une ville où il y a du monde et du bruit et tout à coup...

    y'a un mec qui passe devant le café !

    Jeu du dimanche : qui est le mec qui passe devant le café ?

  • LES INVITES DE MON PERE de Anne Le Ny ***

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    Dans la famille Paumelle les enfants ont "réussi", Arnaud est avocat, Babette médecin. Mais ils ont grandi et sont devenus adultes dans l'ombre d'un père remarquable, médecin aujourd'hui retraité qui a combattu toute sa vie pour de nobles causes telle que la loi pour l'IVG et continue de s'investir dans des associations humanitaires. A 80 ans, à la surprise générale, il contracte un mariage blanc pour permettre à une moldave et sa fille d'être régularisées. Les enfants approuvent, s'enthousiasment et admirent l'engagement jusqu'auboutiste. Jusqu'à ce qu'ils fassent la connaissance de Tatiana, jeune femme délurée et très sexy, lors d'un hilarant repas familial. Mais ils découvrent progressivement que l'intérêt de Tatiana ne se limiterait peut-être pas exclusivement à la seule obtention des papiers et que le mariage ne serait pas aussi "blanc" qu'annoncé. Réaliser que leur vieux papa puisse retomber amoureux n'est pas sans conséquence sur les "enfants". Ils craignent d'abord qu'il souffre car ils n'imaginent nullement que cette histoire ait un quelconque avenir mais ils se sentent surtout dépossédés, pas uniquement parce que leur propre père les déshérite à leur grande stupéfaction, mais surtout parce qu'ils se considèrent comme répudiés, privés de l'amour paternel.
    C'est davantage les conséquences en cascade sur toute la famille que Anne Le Ny, déjà responsable du très vibrant Ceux qui restent sur un autre sujet sensible, décortique ici. Elle se concentre sur les réactions du frère et de la soeur qui entretiennent chacun des rapports très différents avec leur père et qui, à la faveur de ce bouleversement vont retrouver une complicité, une connivence et une tendresse qu'ils avaient perdues de vue. Les scènes de tête à tête entre Fabrice Lucchini et Karine Viard sont d'une authenticité et d'un naturel rares. Les deux acteurs rendent leur relation follement crédible tant ils sont naturels autant dans leur tendresse retrouvée que dans la gêne imposée par certaines situations ou évocations, telle que la sexualité de leurs parents par exemple.
    C'est un film intelligent, qui ne juge pas les personnes mais révèle certains actes dont on est capable sans poser de diagnostic ou de sentence. Il offre aussi l'opportunité de s'interroger, de se poser des questions sur la famille, la filiation, sans pour autant y répondre. Babette s'estime lésée mais surtout blessée, elle qui a toujours eu le sentiment d'être la gentille fille qui répond aux attentes de son père jusqu'à s'y conformer dans les moindres détails. Arnaud a comme toujours la sensation de ne pas faire ce qu'il faut au bon moment. Tous les deux se demandent ce qu'ils ont fait de "mal" pour en arriver à cette forme de rejet. Ils font partie de cette génération de "coupables" écrasés par le poids de la famille, des valeurs, des principes.
    Plutôt cocasse dans la première partie du film, Anne Le Ny n'hésite pas à chahuter gentiment cette gauche bobo qui "fait" de l'humanitaire pour se donner bonne conscience mais freine des quatre fers dès qu'il faut passer à l'action. Mais elle ose aussi supposer qu'un sans papier, un clandestin n'est pas forcément un être idéal, admirable et reconnaissant droit sorti du pays des bisounours. Tatiana peut se montrer raciste et vénale. Le film se fait beaucoup plus dur, mélancolique et désenchanté dans sa dernière partie. Les décisions qui sont prises en font un film différent ambitieux et audacieux.
    Le casting en or massif ajoute à la haute tenue de l'ensemble. Michel Aumont est très à l'aise dans le rôle du vieux monsieur indigne qui ne veut pas se refuser le bonheur d'une dernière histoire d'amour. Valérie Benguigui est aussi comme toujours formidable dans le (second) rôle de la bonne copine, la belle-fille, celle qui ose dire et faire "le sale boulot". Karine Viard est touchante en fille parfaite qui laisse peu à peu apparaître ses fêlures. Quant à Fabrice Luchini, il est comme toujours très confortablement installé dans le rôle du gars cultivé, cool, désinvolte, arrogant, cynique. Il balance ses répliques comme s'il venait des les improviser. Lors d'un dîner en tête à tête avec sa soeur, ils boivent un peu trop et il encourage sa soeur : "lâche toi un peu !". A la sortie du restaurant, ils ne trouvent pas de taxi et Babette fait signe à un couple en voiture qui s'arrête et accepte de les conduire où ils vont. C'est d'ailleurs Anne Le Ny qui en est la passagère. Et ce couple invite Babette et Arnaud à une soirée "privée"... Arnaud, choqué, les fait arrêter immédiatement tandis que Babette écroulée de rire dit à son frère :
    "- mais tu as dit que je devais me lâcher ?
    - quand je t'ai dit de te lâcher c'était sur une deuxième tournée de blinis, pas pour un inceste échangiste !".
    Vous n'avez pas l'impression de l'entendre le Fabrice ? Moi j'adore.
    Mais la réalisatrice semble avoir gratté l'os du garçon plein d'humour mordant et de culture et grâce à elle sans doute, il révèle ici des aspects inconnus ou rarement exploités de sa personnalité et de son jeu. C'est avec surprise que je l'ai découvert très crédible alors qu'il se fait menaçant mais aussi, lorsqu'il se met à perdre tous ses repères, à déclarer à quel point il s'est toujours senti le vilain petit canard, à dire "papa", à oser avouer, totalement perdu : "je ne veux pas que mon père meure", il devient bouleversant comme je crois ne l'avoir encore jamais vu.
    Grâce à ses acteurs merveilleux aussi, ce film est une totale réussite.

  • TETE DE TURC de Pascal Elbé **

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    Atom et Simon sont frères. Le premier est flic et procède à des arrestations musclées dans une cité de banlieue. L'autre est médecin urgentiste et intervient dans la même cité. Un jour, le véhicule de Simon se fait caillasser et un jeune ado de 14 ans d'origine turque, Bora, balance un cocktail molotov. La voiture prend feu et alors que tous ses copains se sauvent le jeune garçon arrache le médecin des flammes. Atom se promet de retrouver le coupable alors que son frère est dans le coma. Par ailleurs, pendant l'agression une femme meurt dans les bras de son mari. Ce dernier en rend le médecin responsable, convaincu qu'il n'a pas répondu à l'appel qu'il avait lancé suite au malaise de sa femme.
    Le jeune Bora se retrouve au centre de l'histoire. D'une part, la maire de la ville souhaite lui faire remettre une médaille pour son courage. Elle pense que cela calmerait les esprits de la cité si on faisait de l'un d'entre eux un exemple. D'autre part va t'il accepter cette distinction et laisser un autre être accusé à sa place ?
    Le démarrage est très prometteur avec cette trame un peu particulière où le coupable est aussi un héros. Et puis Pascal Elbé nous dépeint une banlieue que l'on a déjà vue avec ses dealers, ses caïds qui font régner la terreur, les échauffourés avec les flics, les barres d'immeubles déshumanisés, les terrains vagues. Mais aussi il montre qu'à l'intérieur de ses immeubles vivent des gens qui font des pieds et des mains pour s'en sortir, pour tenter que les enfants ne sombrent pas dans la délinquance. Les mères sont ici d'ailleurs essentielles et c'est parfois le seul lien avec la réalité qui reste aux jeunes en perdition. C'est pour elles et seulement pour elles qu'ils pourraient éventuellement s'assagir. Elles qui leur sont toute entière dévouées pour qu'ils s'en sortent, qu'ils parviennent à rester dignes bien malgré eux parfois. La solidarité est d'ailleurs vraiment impressionnante.
    Les révélations sur les "missions" des flics ou des médecins qui n'osent plus se rendre dans ces banlieues, le fait que certains n'aient pas d'autres choix que d'être truand, balance ou victime sont particulièrement bien vues.
    Mais hélas, au bout d'une première moitié très prometteuse j'ai eu l'impression d'un cafouillage de première où trop de protagonistes, trop d'histoires s'imbriquaient les uns dans les autres et que du coup, on perdait de vue l'essentiel. Pourquoi avoir ajouté le personnage de la petite jeune fille qui souhaite partir en Turquie retrouver son père ? Quel est l'intérêt d'ajouter un traumatisme de l'enfance à Atom ? Quant à ses problèmes de couple (pauvre Laure Marsac !) ils sont particulièrement sans intérêt. Et en multipliant les personnages et les histoires, le réalisateur met étrangement de côté un acteur essentiel, Simon Abkarian dont le rôle sacrifié est pourtant capital. Et me nous priver de Simon Abkarian est absolument impardonnable, même si Roschdy Zem est heureusement omniprésent et comme toujours absolument formidable. Lors de la dernière demi heure j'avoue avoir passé mon temps à me demander qui était viable ou pas. Et je me suis un peu trompée, mais pas tout à fait...
    Et puis, ces flash lumineux à chaque changement de scène : non !

  • LE TEMPS DE LA KERMESSE EST TERMINE de Frédéric Chignac ***

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    Alex doit rejoindre un chantier en Afrique pour y déposer du matériel mais sa voiture tombe en panne au milieu de nulle part. Il va devoir séjourner plusieurs jours dans un "village" en plein désert. D'abord fataliste, il réalise peu à peu qu'il n'obtiendra aucune aide et que son séjour va se prolonger contre son gré. Il boit des bières, se rapproche des quelques habitants de l'endroit mais sans sympathiser pour autant. Il prend peu  à peu conscience de l'enjeu de sa présence dans ce trou perdu oublié du reste du monde. Au milieu de cette étendue de cailloux et de quelques barraques en taules où survivent une vingtaine de personnes, c'est toute l'histoire des rapports entre les blancs et les noirs, les inégalités désespérantes entre le nord et le sud, la navrante certitude de la domination des occidentaux sur l'Afrique qui se jouent.
    Que d'audace, que de force et que de désespoir dans ce film qui va sans doute hélas passer inaperçu mais que je vous encourage vivement à aller voir s'il passe encore près de chez vous, car c'est un film qui dérange, qui bouscule et interpelle bien plus qu'un long discours explicatif. Sous un soleil accablant, le blanc sûr de lui, persuadé qu'on lui doit de l'aide va découvrir qu'il est simple pour les africains, non pas réellement de se "venger" du poids et des dégâts du colonialisme, mais d'"utiliser" la présence du blanc et le faire payer, au propre comme au figuré. Tout, même au bout du monde est basé sur le pouvoir de l'argent. Et pourtant lorsqu'il va demander au militaire basé là, on ne sait pourquoi, de l'aider en lui proposant des billets, le soldat (cultivé qui a fait ses études en France) va s'offusquer de sa tentative de corruption !
    Alex n'est pas un salaud intégral. Il connaît l'Afrique, semble y avoir vécu. Il est certes cynique mais lucide. Comment peut-il faire pour expliquer qu'un africain qui débarque clandestinement en Europe n'est pas le bienvenu ? et que même s'il parvient à passer en France il sera exploité ? Le chef du village, fier de ses médailles obtenues en combattant pour la France, et qui ne touche aucune pension, réclame son dû. Alex est piégé et finit par se comporter comme le colon paternaliste, autoritaire et méprisant.
    Les journées se traînent. Tout le monde a l'air d'attendre mais personne ne bouge. Les enfants sont assis par terre. Parfois ils lancent des cailloux sur la case du mystérieux "banni" du village. Les femmes font cuire le riz. Les hommes tentent de s'abriter du soleil... Alex n'a rien d'autre à faire que fumer des cigarettes, boire des bières, accepter Martina, la jolie fille du village, comme cadeau du Chef mais aussi chargée de se servir de lui, et la rejeter brutalement. "Tu me couches là et tu me frappes" dira t'elle pertinemment. Tout est de cet ordre dans ce film, simple mais direct et efficace. L'ennui et la tension sont palpables. Seul le passage d'un blanc intégré au pays puis l'arrivée de "touristes" lamentables viendront légèrement chahuter la langueur ambiante.
    Stéphane Guillon est absolument parfait dans ce rôle du type cynique, insolent et lucide.
    La dernière scène implacable est perturbante.