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Sur la Route du Cinéma - Page 419

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    VOUS VOULEZ ÊTRE MEMBRE DU JURY

    AU FESTIVAL DU FILM DE CABOURG ?

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    GREEN ZONE de Peter Greengrass ***

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    REMEMBER ME de Allen Coulter **

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    HUIT FOIT DEBOUT de Xabi Molia **

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    LE CHOC DES TITANS de Louis Leterrier °

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    MES COUPS DE/AU COEUR
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    PS. : j'espère que vous remarquerez que cette semaine dans mes coups de coeur figurent deux garçons qui arborent les nez les plus catastrophiques du cinéma mondial ! Comme quoi...
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    Et rien que pour ELLE qui les aime TOUS même inexpressifs et sans cerveau ouh ha ! :
    SAMMY !!!
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    bouh qu'il est laid !
  • LES AVENTURES D'ADELE BLANC SEC de Luc Besson *

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    En 1912 (date très importante pour la toute dernière image du film...) Adèle Blanc-Sec est une journaliste écrivain aventurière qui n'en fait qu'à sa tête et tient d'ailleurs tête à tout le monde. Elle se sent responsable du coma dans lequel sa soeur est plongée depuis plusieurs années et cherche à réanimer un médecin Egyptien embaumé qui aurait la possibilité de la sauver. De Paris aux Pyramides, Adèle va vivre mille aventures périlleuses, rencontrer Ramsès II et sa suite, être confrontée à la police, au Président de la République et aussi à un ptérodactyle vieux de plusieurs millions d'années dont l'oeuf à éclos au Jardin des Plantes et qui terrorise la capitale...

    Je ne voudrais pas propager une rumeur fâcheuse mais je crains de pouvoir affirmer qu'on a définitivement "perdu" Luc Besson. Où est le temps où il nous offrait une héroïne aussi touchante que perdue et sanguinaire ? Sa Nikita dont j'aurais tant aimé avoir des nouvelles ! Même si Louise Bourgoin a exactement les mêmes intonations de voix (je trouve), elle n'est pas Anne Parillaud qui avait trouvé le rôle de sa vie et son Adèle, si elle s'agite beaucoup, prend des bains en fumant des clopes, se montre charmeuse quand ça l'arrange, elle est antipathique, invariablement de mauvais poil, point barre.

    Le pognon se voit sur l'écran certes, et même si l'on sent qu'hélas, trente six mille fois hélas, Luc Besson rêve de faire voler son ptérodactyle en 3D et nous le propulser en pleine figure, les scènes parisiennes sont totalement copiées/collés sur l'ambiance des films de Jean-Pierre Jeunet et l'expédition dans le désert et le tombeau égyptien un hommage, une réincarnation, un avatar (???) des aventures d'Indiana Jones.

    Je n'ai pas lu la BD donc je ne peux parler de la fidélité ou non aux albums de Tardi, qui me semblait néanmois ravi de l'adaptation lors d'une interview. En ce qui me concerne il manque juste, de l'humour (je n'ai jamais esquissé le moindre sourire aux réparties des uns et des autres, au comique de répétition (le commissaire ne parvient pas à prononcer ptérodactyle) et surtout, surtout,  je le répète, un personnage sympathique. Le summum étant atteint lorsqu'Adèle/Louise dit aimer sa soeur plus que tout, qu'elle est son ange et j'en passe... mais lorsqu'elles sont en présence lors d'un flash-back, on a franchement l'impression qu'elle voudrait lui arracher un oeil, les cheveux, les dents... Il faut dire que je trouve (moi aussi) Laure de Clermont-Tonnerre (la soeur) beaucoup plus jolie effectivement et bien meilleure actrice que Louise. Pardon aux fans.

    Vous pouvez toujours (comme moi) vous amuser à reconnaître les acteurs sous les maquillages !

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  • SOYEZ MEMBRE DU JURY

    des Courts Métrages au

    FESTIVAL DU FILM DE CABOURG

    JOURNEES ROMANTIQUES - JOURNÉES RUSSES

    du 11 au 13 juin 2010

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    Face au succès de la journée supplémentaire remporté l'année dernière, le Festival du Film de Cabourg proposera à nouveau, pour sa 24ème édition, 5 jours de projections, du mercredi 9 au dimanche 13 juin 2010.

    Cette année encore je vous invite, vous suggère et vous recommande  d'utiliser votre temps de week-end disponible et de prendre votre plus belle plume (ou votre plus beau clavier) pour tenter votre chance et devenir Membre du Jury des Courts Métrages du Festival du Film de Cabourg. Pour cela, c'est élémentaire, il vous suffit de participer au concours organisé par le magazine

    STUDIO CINÉ LIVE 

    et adresser une lettre de motivation et un CV avant le 11.05.2010 à

    STUDIO CINÉ LIVE

    Concours Festival de Cabourg

    23 rue de Châteaudun - 75009 PARIS

    Je vous rappelle qu'en 2007, c'est moi qui étais l'Élue et qui ai pu participer à cette aventure cinéphile hors du commun : être pendant 4 jours immergée dans l'ambiance d'un Festival de la façon la plus privilégiée qui soit. Je l'ai vécue de la seule manière que je connaisse, intense et passionnée, ce qui me valut des moments de grâce, d'enthousiasme, d'exaltation et même de panique... Et cela en compagnie de cinéastes, acteurs, cinéphiles ou anonymes que j'ai rencontrés là-bas, que je n'ai jamais revus mais qui font partie à jamais de l'événement.  En compagnie également de Sandra M. qu'on ne présente plus.

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    Outre les films courts et longs que l'on découvre, la plage aux romantiques porte bien son nom car elle porte au rêve, à la mélancolie et qu'elle est sublime, tout simplement. Entre deux films ou tard le soir, s'y promener est un enchantement. Il faut dire que cet endroit fait partie des lieux où la mer est telle que je l'aime à tout jamais.

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    Si vous êtes l'heureux vainqueur (aucune excuse du style "je ne sais pas écrire... je ne vois pas assez de films... c'est d'quel côté la mer ?" n'est recevable !) votre "voyage" sera totalement pris en charge et vous n'aurez qu'à vous laisser porter par votre emploi du temps de ministre. Le séjour comprend :

    - le transport aller/retour Paris/Cabourg/Paris (je vous recommande particulièrement pour le retour, ce que j'ai fait en 2007, la "navette" où j'ai pu partager le voyage très rock and roll avec la plupart des équipes de courts métrages),

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    - l'hébergement dans un très joli hôtel,

    - les invitations à tous les dîners et soirées officielles, l'occasion pour les filles de sortir leur plus belle robe à fleurs décolletée jusqu'au nombril et pour les garçons, je ne sais pas...

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    Ne résistez pas, tentez votre chance. La soirée d'ouverture est en principe accompagnée d'un concert très VIP. C'est donc en 2007 que j'ai pu découvrir pour la première fois de ma vie Christophe en concert. C'est un être exceptionnel et un artiste fabuleux. Je ne me suis jamais vraiment remise de cette soirée. L'émotion en est encore forte. J'espère que vous aurez une chance aussi miraculeuse que la mienne... Depuis j'ai pu revoir Christophe en concert récemment, et comme il revient dans ma région en mai, j'ai déjà mes billets...

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    Je suis retournée au Festival en 2009, car c'est mon Jules qui avait remporté le concours. J'ai donc pu revivre l'événement à peu près dans les mêmes conditions où j'ai forcé ma timidité pour rencontrer une de mes actrices favorites, Sandrine Bonnaire.

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    Retrouvez mon compte-rendu de 2007, mon compte-rendu de 2009.

    C'est à vous de jouer.

  • GREEN ZONE de Peter Greengrass ***

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    En 2003 Roy Miller et ses hommes sont chargés de trouver les armes de destruction massive cachées par Sadam Hussein en Irak. Après plusieurs missions périlleuses sur divers sites et la perte de pas mal d'hommes, le militaire commence à douter de la fiabilité des "sources" qui ont indiqué les emplacements. Il pose des questions qui dérangent et embarassent sa hiérarchie et qui demeurent sans réponse. Approché par un agent de la CIA, ce dernier l'informe que les armes n'existent pas et que les missions ont pour objectif de justifier face à l'opinion publique cette deuxième guerre en Irak et la présence de l'armée américaine dans le pays. La CIA va utiliser Miller pour lui permettre de prouver que ces armes sont imaginaires.
    CIA + cinéma c'est déjà la certitude de nous trouver au coeur d'un pataquès pas toujours clair ni reluisant qui nous plonge dans les arcanes du pouvoir américain. Quant aux commandes de ce cinéma se trouve Peter Greengrass qui bénéficie une nouvelle fois de l'appui de son arme fatale Matt Damon (de plus en plus citoyen américain, honnête et incorruptible), on a la garantie d'avoir un film énergique, efficace qui allie admirablement divertissement, réflexion, voire révélations et dénonciations. Et c'est le cas encore ici, le réalisateur et son acteur omni présent nous embarquent à 200 à l'heure et nous ravissent du spectacle d'un soldat intègre et vertueux qui ne va pas hésiter à enfreindre les ordres pour prouver au monde que son gouvernement a menti, triché.
    De mémoire de cinéphile je ne me souviens d'aucun film qui dise ouvertement et sans aucun doute possible que les armes en Irak n'ont jamais existé ; que les médias, dont le rôle est capital, ont été abusés, manipulés par les plus hautes instances pour faire croire à l'opinion publique que l'invasion de l'Irak était inévitable ; que c'est Bush et son administration qui ont installé à la place de Sadam Hussein un pantin et ami du Président qui vivait aux Etats-Unis depuis 30 ans au lieu de personnes compétentes ? La dernière image du film : une vue imprenable sur des puits de pétrole est plus éloquente que bien des discours.
    Tout en nous dévoilant cette gigantesque pantalonnade responsable de tant de morts iraquiens ou américains, et d'un pays toujours exsangue, le réalisateur n'en oublie pas pour autant de faire du cinéma et du bon qui distrait tout en étant fort, éloquent et profond. Un cinéma populaire, accessible et accusateur, donc rare et nécessaire pour comprendre un peu la marche d'un monde pourri qui nous échappe et nous ignore, nous autres pauvres poussières sans consistance !
    On sent Matt Damon, sérieux, appliqué et très concerné par le dégoût que lui inspire les agissements, les abominations dont est capable son pays. C'est évidemment très américano américain cette impression que toujours il porte son drapeau en bandoulière, mais il semble tellement impliqué, sincère et révolté qu'on le suit sans douter un instant. Il est une espèce de représentant idéal et idéaliste qui pense qu'un monde parfait est possible. Face à la star à la filmo de plus en plus irréprochable, un jeune acteur aux yeux de braise Khalid Abdalla dans le rôle d'un iraquien prêt à "aider" Miller au risque d'être soupçonné de trahison par ses concitoyens, dans l'espoir que son pays redevienne un jour vivable. Ses scènes avec Matt Dillon ainsi que son beau rôle déterminant le rendent plus que remarquable. 
    Un film passionnant et percutant.

  • HUIT FOIS DEBOUT de Xabi Molia **

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    Elsa est très fragile. Elle ne voit plus qu'épisodiquement son fils de 10 ans dont elle ne pourra recupérer la garde que si elle trouve un emploi stable. Hélas, les petits boulots qui l'aident tout juste à survivre ne lui permettent pas de conserver son logement dont elle est expulsée. Devenue aussi marginale que son voisin Mathieu qui n'a d'autre solution que de s'installer dans la forêt, elle dort la nuit dans sa voiture et imagine diverses combines pour pouvoir manger, se laver et se présenter aux entretiens d'embauche qu'elle rate systématiquement par manque d'énergie, de conviction, de confiance en elle...

    Suivre le parcours de ces deux paumés poétiques nous plonge au coeur même d'un sujet de société très actuel  et très angoissant : comment se réinsérer quand on a tout perdu ? Et on ne rêve que d'une chose, que ces deux là s'en sortent tant ils sont attachants. Mais le réalisateur ne nous donne pas à vivre le combat de deux battants acharnés à refaire surface mais de deux êtres délicats et rêveurs, doux et lymphatiques par vraiment armés pour affronter l'adversité.

    Voir et entendre Denis Podalydès aborder un entretien et faire l'éloge du doute, justifier les quatre années d'interruption dans son curriculum par son besoin de prendre du recul afin de s'assurer au travers de ses nombreuses lectures si le travail est vraiment indispensable, et d'ajouter qu'au jour de cet entretien il n'est pas encore tout à fait certain qu'il le soit est d'un comique quasi surréaliste. Il faut dire que Podalydès est une nouvelle fois au top de son attitude lunaire et de son interprétation décalée.

    Quant à Julie Gayet elle compose avec beaucoup de douceur et de fantaisie une partition de fille perdue, rêveuse, absente, contemplative. Victime tantôt lucide tantôt inconsciente, ses quelques larmes de désespoir et d'abattement crèvent le coeur. Elle est aussi capable de se montrer inquiétante et menaçante lors d'une scène impressionnante, anxiogène où en jouant avec son fils sur une plage, elle flirte avec la folie. Une très grande interprétation qui la rend particulièrement exquise, charmante et aimable.

    Cependant en oscillant trop entre le burlesque désopilant et l'aspect beaucoup plus dramatique, le réalisateur nous laisse un peu désorientés car ses deux losers adorables accumulent les malchances en série. Ceci dit, résolu à se comporter de façon franchement optimiste, il semble nous dire qu'il est possible de se retrouver 7 fois par terre et se relever 8 fois... même si Elsa et Mathieu ne semblent pas trés bien barrés et qu'il n'y a pas de quoi en rire. C'est ce qui est gênant !

  • REMEMBER ME de Allen Coulter **

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    A New-York en 1991, une maman et sa fille de 10 ans attendent le métro. Elles se font houspiller par deux loustics qui piquent le sac et les bijoux... puis tirent sur la maman. Une dizaine d'années plus tard, Ally vit toujours seule avec son papa flic qui ne se console pas trop de la mort de sa femme et taquine régulièrement la bouteille.
    Tyler est un jeune homme mal dans sa peau et dans sa vie. Il travaille dans une bibliothèque, suit des cours en dilettante et partage un appartement crasseux avec son ami Aidan. Tyler a lui aussi vécu un drame familial et ne se remet pas de la mort de son grand frère qui s'est suicidé. Il entretient des rapports très conflictuels avec son père, un grand avocat new-yorkais qui semble faire passer sa profession avant toute autre chose. Par contre il est très proche de sa petite soeur de 11 ans, une petite fille différente, surdouée en dessin, qu'il protège et voit le plus souvent possible.
    Un soir Tyler s'interpose dans une bagarre et c'est le papa flic qui intervient et bouscule rudement Tyler au point de lui entailler l'arcade. Encouragé par Aidan le copain con, il décide de se venger en séduisant sa fille Ally. Voilà comment les deux tourtereaux se rencontrent. Pas vraiment par hasard et pas du tout banalement. Evidemment, même si l'histoire commence sur un pari et un malentendu, ces deux blessés, fragiles et déroutants vont s'aimer d'amour. Soit.
    Vous pensez que je vous ai tout raconté ? Et bien pas du tout et même loin de là, car ce mélo comme on n'en fait plus recèle son lot de surprises et de révélations. Mais voilà bien le film le plus étrange qui soit dont la première et la dernière demi-heures sont totalement inattendues et méritent qu'on s'y attarde. On ne sait pas du tout où le réalisateur nous entraîne, et on se laisse finalement emporter sans résistance et même séduire par la tournure des événements, pour parvenir à ce final absolument déconcertant qui laisse complètement ébahi tant il est à des années lumières de ce qu'on aurait pu imaginer. Il ne s'agit donc en rien d'une comédie sentimentale new-yorkaise avec gros traumas résolus en deux heures, mais bien d'un drame, d'un mélo pur et dur. Un film dépressif aussi, jamais vraiment gai, même dans les moments où tout va bien.
    Hélas, entre ces deux demi-heures étonnantes, il y a une heure plan-plan qui ronronne gentiment sans beaucoup de surprises si ce n'est une scène assez traumatisante d'une mésaventure qui arrive à la petite soeur...
    On a même droit à la caution comique (qui ne fait absolument pas rire évidemment) du meilleur copain, bien relou avec ses vannes à deux balles et sa difficulté à avoir une copine (ce que l'on comprend parfaitement). Pour une fois, il n'est ni obèse, ni noir, ni binoclard... non, il est simplement tarte, presque transparent mais hélas... bavard, et donne des envies de meurtres comac.
    Et évidemment, il y a Robert-Edward Cullen-Pattinson qui semble, à ma grande surprise je l'avoue, démontrer qu'il aura une vie et une carrière après les vampirologies qui le retiennent pour quelques épisodes encore. Je confesse à ma grande honte que, étant donné l'affiche, le titre et le Robert, je m'attendais un peu à casser du suceur de sang, et en fait je ne peux pas parce qu'il y a deux demi-heures (sur quatre) qui m'ont un peu chamboulée.

  • LE CHOC DES TITANS de Louis Leterrier °

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    Il faut en tout premier lieu poser le postulat de départ et le gober comme un théorème : un jour, un réalisateur doté de raison, d'intelligence et de savoir faire, tout en sifflotant un air du tradéridéra,se dit sans rire " je veux Sam Wortinghton pour faire acteur dans mon film" !!. Comment, je ne sais pas mais ça existe !

    A partir du moment où vous avez accepté sans rechigner vous pouvez entrer en salle ou lire la suite.

    Je m'en vais donc vous narrer l'histoire de Persée revue et revisitée par François Leterrier qui, paraît-il est un garçon adorable et équipé d'humour mais pourquoi oui pourquoi son film en est-il absolument dénué et de joie de vivre... bref, un garçon bien fréquentable.

    Au commencement du commencement, les Dieux de l'Olympe ont foutu la pâtée aux Titans. Un peu parce qu'ils sont des dieux qu'il faut pas leur chier dans les spartiates à lacets et aussi beaucoup grâce à Hadès qui a créé un gros monster tout belliqueux : LE KRAKEN (oui, la saleté qui a bouffé Jack Sparrow !). Le problème c'est que Zeus (Liam Neeson dans un habit de lumière qu'on dirait le Roi Arthur version John Bormanliam-neeson-zeus_s200.jpg excalibur.jpg       

    n'aime pas partager. Donc Poséidon s'est contenté de la mer mais le frangin moi aussi Zeus, j'aurais rêvé d'être fille unique Hadès a hérité du monde des ténèbres et de la force obscure. On sent bien que ça craint du boudin.

     Par un beau matin de tempête maritime, un brave pêcheur rouge comme une tomate cerise (Pit Posseulvaïte) trouve un coffre en mer. A l'intérieur dudit : une maman morte et son bébé vivant. Spyros (la tomate) recueille le pisseux et l'offre à sa femme (qui porte un nom de yaourt que j'ai oublié) qui s'en satisfait. Le moutard qui répond au doux nom de Persée devient un brave pêcheur tout en se transformant en musclor genre GI Joe Butler-Worthington's Powa actived ! Un dimanche de soleil, toute la petite famille (une fille qui sert à rien est née plus tard) pêche au large (c'est l'obsession, sont végétariens ou un truc commass). Le père blasphème et la mère s'exclaffe "non, non blasphème pas, ma tomate, tu vas nous porter la poiscaille"... tout le monde lève la tête et dit : "oh, la toute joulite statue de Zeus qu'y a en haut de la montagne laï laï laï !!l Mais qu'il nous semble beau, mais que si son ramage... Mais que se passe t'il ? Ils sont en train de déboulonner la statue de Zeus ou quoi tonnerre de Brest ?"

    "Mais qui peut-ce être qui fait ça ?"

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    Et là, la tomate qu'a des yeux bioioniques qui passent la criptonite et tout ça affirme : "mais sacrénondenon, c'est les soldats d'Argos qui font ça !!!". Là dessus, des bêbêtes noirtes mais noirtes sortent de l'eau, foutent leur raclée aux soldats et dans la foulée font couler le bateau de la tomate. Seul Persée survit et jure de venger sa famille. Comme il est très mâlin, mais que nous les couillons de spectateurs on a élipse, il sait qu'il faut qu'il se venge de Hadès le gros pourri tout noir. En vrai, c'est Raph Fiennes qui se laisse pousser le front, les poilaumenton mais qui garde ses beaux yeux d'amour gris vert bleu, heureusement qu'on a Brad Cooper pour le remplacer ! Merci.

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    "m'en fous j'suis encore plus beau que Ralph Fiennes, euh, tralalère euh !".
    Mais c'qui sont gosses ces acteurs !!!

    Bref, Persée est fait prisonnier et il rencontre le roi, un barbu à dreadlocks et la reine, une dame à gros poumons qui dit que sa fille, une quiche ramollo ressemble à Aphrodite alors qu'elle s'appelle Andromède. ça énerve Hadès (le noiraud) qui envoie un gros nuage toxique qui tue plein de gens SAUF Persée, et c'est là qu'on a la révélation en même temps que tout le monde : Persée est un demi dieu, rapport au fait que son père, Zeus himself, un jour a fait cracboumhue avec une mortelle (en forçant un peu la dame. Ben quoi ? Quand t'es dieu, tu forces). Comme Hadès n'aime pas les poumons volumineux, il tue la reine et balance sa malédiction de la mort : "quand y'aura éclipse je vais vous envoyer mon Kraken tout moche qu'a déjà gobé Jack Sparow et je vais vous montrer de quel bois on se chauffe nous autres les dieux quand vous faites tomber la statue de mon frangin dans les bas fonds ?

    Ou alors,

    je dis bien ou alors, vous sacrifiez l'Andromède qui sert à rien, et là, on pardonne, on passe à autre chose. Et on verra c'est qui l'patron non mais".

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    Le Persée va en prison. On sait pas pourquoi (moi je dirai "délit de faciès", c'est Worthington), il a pas la télé mais une jeune fille à petite poitrine mais à bouche de poisson (oublie pas lecteur, qu'avant d'être demi dieu le Persée était pêcheur) le rejoint et joue le rôle de "Raymonde la science, je sais tout sur tout". Io elle s'appelle et elle va le coller pire qu'une sangsue, mais ça n'a pas l'air de déranger Mister Biscotto où j'ai mis mon cerveau ? io1.jpgComme elle sait tout mais pas vraiment tout depuis la nuit des origines, elle lui explique comment il DOIT coller une dérouillée au Kraken qui s'est régalé du Sparrow en son temps. Dans un premier temps, il doit aller voir des sorcières. Avec lui, il emmène Draco-celui-qui-ne-sourit-jamais (c'est Mads Mikkelsen qui a été viking ya pas longtemps et qui sait manier l'épée), un gus de Canal Plus et un autre qui fait terroriste dans tous les films où y'a des terroristes. Il prend aussi Excalibur, mais comme il veut pas faire offense à Richard, il ne s'en sert pas. Alors du coup Mads va apprendre à cte quiche de Worthing à se battre. Il a beau avoir des bras de 88 cms de diamètre, c'est pas une flèche en combat à l'épée GI Joe.

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    Concours du plus joli cuissot.

    Pendant ce temps là, Hadès le vilain va trouver le VRAI père de Persée, Aristo ou un nom comme ça, qu'a été changé en Uruk Haï du Mordorchoc4.jpg par Zeus (si tu suis pas, moi en tout cas, je fais le max pour t'expliquer !), il lui roule une pelle en feu et lui dit qu'il faut qu'il empêche Persée de tuer le kraken sinon ça va pas le faire si y'a plus de Kraken (qui a eu Jack Sparrow dans son ventre, je te le rappelle aimablement).

    Chemin faisant, Raymonde La Science présente un cheval zélé à Persée en disant "c'est Pégase, tu le joues placé dans la troisième et hop". Sauf que le canasson prend peur et s'enfuit en criant. C'est l'Aristo qui a attaqué le camp. Mouloud de Canal lui coupe la main et le sang se transforme en scorpion géant des sables et y'a une autre baston. Persée se fait mordre méchamment au bras par un scorpion, il gueule comme une tapette et des gus, des djinns ils s'appellent, qui ont des tronches en charbon de bois et des yeux bleu fluo19278726_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100309_040758.jpg transforment les scorpions géants en scorpions de transport. Du coup, toute la bande s'en va à dos de scorpion et ça fout grave la gerbe apparemment.

    Au début tout le monde se méfie des tronches de cake, mais comme ils guérissent le bobo de Persée, ils deviennent super potes.

    Les sorcières du Styx c'est pas des beautés, je te le dis. Elles n'ont qu'un oeil et se le refilent pour être sûres de pas bigler. Tu vois le travail ! En plus d'êtres chemos, c'est des teignes.chocdestitans_9_sorcieres.jpg Elles veulent pas parler. Mais Persée leur pique l'oeil et du coup elle prophétisent des malheurs en cascade, que la Méduse peut tuer le Kraken (le gobeur de Sparrow) mais que c'est impossible de faire ami avec la Méduse qu'est une denrée comme on n'en fait plus, et que Persée va mourir etc...

    Persée se promène dans la colline en sifflotant avec un bouquet d'églantines et il rencontre un type en haillons qui ressemble à Moïse et qui lui dit "je suis ton père Luke".

    "Ah c'est toi mon père que tu prétends ? Et d'une je m'appelle pas Luke, et de deux, mon père était pêcheur et il était rouge comme une tomate. Non mais ho ! Va mourir".

    "Euh l'autre, va mourir qu'il dit à son père qu'est Dieu des Dieux. MDR ! Tiens vlà une pièce en or et dégage".

    Toute la bande s'en va au bord d'un volcan et là, y'a une Méduse effectivement. Elle est pas mal gaulée mais si tu la regardes dans les yeux, t'es transformé en pierre. Ni une ni deux, y'a des victimes mais Persée coupe la tête à l'autre rampante et quand il sort de la caverne, l'Aristo est en train de tuer Raymonde. Io agonise, Persée dit qu'il ne l'abandonnera jamais mais finalement il prend le cheval zélé Pégase (oui, il est revenu) et il se dit "tiens et si j'utilisais ma belle épée qui brille pour voir ?".

    Sur l'Olympe c'est pas la fête à neuneu. Zeus a compris que son ptit frère ne lui voulait pas que du bien. Et à Argos c'est pas mieux vu que le vilain a libéré le Kraken, que c'est presque l'éclipse et que l'Andromède se dit "bon je vais me sacrifier pour sauver mon village". Alors la foule l'attache par les bras au dessus du vide. Mais pendant qu'il y a une grosse baston, Persée prend la tête de la Méduse et la montre dans les yeux du Kraken qui se transforme en pierres. C'est beau non ? Il sauve aussi la sacrifiée de la noyade et on voit bien qu'elle voudrait aller plus loin si affinités. Mais non, il aime pas le genre de fille qui met deux heures à réagir alors que si elle avait dit tout de suite qu'elle voulait sauver son peuple, y'aurait pas eu tant de morts. Non lui, ce qu'il veut c'est Io, la raymonde qui sait tout. Vaut mieux d'ailleurs, parce que lui c'est Sam Worthington, vaut mieux une meuf qui assure.
    Ben, son père, pas rancunier, il lui offre la Io. Ben oui quand t'es Dieu tu peux ressusciter les morts et offrir une fille à ton fils pour lui montrer que même si t'es qu'un demi, tu comptes quand même !

    Vous l'avez compris, l'est pas bien joli ce film tout marronasse et gris poussiéreux. Les acteurs (je ne sais encore si je pardonne à Mads, Ralph et Liam... je sais il faut bouffer mais y'a des limites aux ripailles non ?) n'ont rien à faire qu'à être debout et déclamer des tirades. Sauf Mads qui fait une grande partie du boulot de castagne et Sam aussi, mais lui c'est pas pareil il n'est pas acteur. De mon temps (silence !), on avait des films avec des beaux garçons en jupettes et des biscottos plein partout aussi... mais y'avait moins de techniques, moins d'effets, moins de monstres... Du coup, on avait une histoire qui se tenait droite dans ses spartiates avec des personnages my(s)t(h)iques auxquels on pouvait s'attacher, avec qui on pouvait vibrer en espérant qu'ils finissent pas transpercé ou crucifié.

    Là franchement, c'est du jeu vidéo sans les manettes !

  • SANS LAISSER D'ADRESSE d'Harlan Coben

    Pour changer un peu, et même beaucoup, et parce que je sais qu'en plus de "regardeurs" il y a beaucoup de lecteurs parmi vous, grâce à Romane d'Athomedia je vous propose aujourd'hui de gagner 2 exemplaires du dernier roman d'Harlan Coben paru aux Editions Belfond.

    Pour avoir encore plus de chance de gagner un exemplaire de ce roman cliquez ICI pour participer au concours.

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    Après "Ne le dis à personne", "Sans laisser d'adresse" va être lui-aussi adapté au cinéma par la Gaumont. Sur ses 30 millions de livres vendus, 7 l'ont été en France. Pour être les deux lecteurs privilégiés supplémentaires, c'est très simple. Vous devez trouver le titre du film dont un morceau d'affiche apparaît ci-dessous.
    Une seule réponse par personne à la fois. Merci.

    LES GAGNANTS SONT : sopel, COMAGI91. Bravo.

    GAME OVER.

    1

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    KILL ME AGAIN trouvé par sopel
    00790250-photo-affiche-kill-me-again.jpg

    2

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    PAYBACK trouvé par Manu
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    3

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    MELODIE EN SOUS SOL trouvé par marion

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    4

    1808265901_7.jpg
    LE PRINCE DE NEW YORK trouvé par sopel
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    5
    285712845_7.jpg
    LE GRAND SOMMEIL trouvé par marion
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    6

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    L'IMPASSE trouvé marion
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    7

    1372119124_4.jpg

    LES LIENS DU SANG trouvé par Caro54

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    8

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    SHUTTER ISLAND trouvé par Foxart
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    9

    646043355_5.jpg

    NARC trouvé par sopel

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    10

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    LES SENTIERS DE LA PERDITION trouvé par COMAGI91

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    "Sans laisser d'adresse" : Ce nouveau complot tentaculaire met en scène le personnage fétiche d’Harlan Coben (Ne le dis à personne, Sans un mot), Myron Bolitar. Ancien sportif reconverti dans les relations publiques, il se retrouve souvent mêlé à des histoires louches où la mafia n’est jamais loin. Dans Sans laisser d’adresse, le maître du roman noir plonge son héros dans un thriller entre Paris, New York et Londres. L’histoire débute avec un coup de téléphone de détresse de Terese, une femme dont Myron est resté sans nouvelles depuis sept ans. A peine arrivé à Paris, l’ancien membre du FBI se retrouve traqué par le Mossad, Interpol et la CIA. Qui en veut à la vie de Terese ? Quels secrets cache-t-elle ?

  • JULIE, MARION et LOUIS, oui LOUIS...

    Ce soir, immanquablement, je serai devant ma télé. C'est rare mais ARTE propose une thema qui me fait rêver, consacrée à l'actrice absolue : Catherine Deneuve. Un film incontournable, indispensable et sublime, suivi d'un documentaire. Cette actrice, cette femme envoûtante me fascine, m'éblouit, me captive et m'hypnotise. Outre ce choix excitant de théma, tant écouter Catherine Deneuve, actrice cinéphile, parler de cinéma est captivant, Arte choisit de diffuser ce film sublime qui fait partie de mon top 10 de tous les temps :

    LA SIRENE DU MISSISSIPI de François Truffaut (1968)

    Je l'ai vu, revu et rerevu et je ne le râterais sous aucun prétexte. Sous estimé voire massacré à sa sortie ce film est une déclaration d'amour d'un réalisateur à son actrice principale, à tous les acteurs et au cinéma.

    Catherine Deneuve y est une garce vénale intégrale qui utilise un homme par cupidité, le trahit et l'abandonne. Et Jean-Paul Belmondo (dans l'un de ses plus grands et meilleurs rôles) amoureux fou comme dans "Pierrot le fou" de Godard est bouleversant en homme offensé, soumis, blessé. Il aime tellement cette femme mauvaise, qu'on ne peut comme lui s'empêcher de l'aimer, de l'excuser, de pardonner. Il l'aime à en mourir et c'est beau, tellement beau qu'il parviendra à faire de cette femme sans coeur une amoureuse, ou peut-être pas ! Les dernières scènes, magnifiques, troublantes doivent plonger les coeurs les plus endurcis dans des abîmes d'amertume.

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    « - Quand je te regarde, c'est une souffrance.

    - Pourtant hier, tu disais que c'était une joie.

    - C'est une joie et une souffrance.''

    1969_Sirene_Mississipi_1.jpg

    20h 39 : Une Thema dédiée à Catherine Deneuve.

    20 h 40 LA SIRENE DU MISSISSIPPI.

    Synopsis : Louis Mahé, riche fabricant de cigarettes à La Réunion, s'est fiancé par correspondance à Julie Roussel. Il accueille sa future épouse, qui arrive de Nouméa sur le bateau «Mississippi». La jeune femme blonde qui se présente à Louis ne ressemble pas à la photo de Julie. Par modestie, elle prétend avoir envoyé celle d'une amie, moins jolie. Le mariage a lieu, mais, après quelques semaines d'union, Louis a des soupçons sur l'identité de Julie. Il découvre que la femme qu'il a épousée n'est pas celle avec qui il correspondait. Alors qu'il s'apprête à lui demander des comptes, Julie disparaît, en ayant auparavant pris soin de le dévaliser. Louis engage alors un détective privé et mène lui aussi son enquête. Il finit par retrouver la jeune femme en France, où elle est devenue Marion, une artiste de cabaret...

    22 h 40 : Catherine Deuneuve, Belle et bien là de Anne Andreu

    Catherine Deneuve se prête à l'exercice du portrait face à la caméra de son amie Anne Andreu. Au-delà de l'icône, magnifiée de film en film chez Demy, Truffaut, Bunuel, Garrel ou Desplechin, la comédienne évoque sobrement son statut de star, privilège encombrant qu'elle a toujours mis au service des auteurs. L'actrice, révélée à Cannes en 1964 avec «Les Parapluies de Cherbourg», revient sur les films de sa vie. Elle évoque sa complicité avec les cinéastes, sa soeur Françoise Dorléac, son rapport à son image et à la gloire. Un portrait émaillé d'extraits de films, d'archives personnelles, de témoignages et d'entretiens réalisés à différentes époques.