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Sur la Route du Cinéma - Page 529

  • Bug de William Friedkin **

    Agnès vit seule dans un motel miteux d’une banlieue minable dans la terreur de son ex qui sort tout juste de prison où il vient de purger deux ans pour violences conjugales et dans le souvenir de son fils. Une amie lui présente Peter, un vagabond triste et doux… mais zarbi !

    Agnès va mal. Ça se voit car elle a les cheveux gras et des T-shirts informes et lorsque Peter débarque chez elle, elle est bien la seule à ne pas comprendre qu’il est complètement bargeot… parce que dans la salle, je vous assure qu’on le voit illico qu’il a une araignée dans le plafond le beau gosse ! Peu importe, elle tombe raide dingue amoureuse de lui. Après une nuit youpi tralala, Peter et Agnès commencent à se gratter comme des furieux et Peter révèle à Agnès qu’il est un cobaye échappé de l’armée et que des « men in black » lui ont introduit des insectes espions sous la peau. Et youpla, la fête peut commencer : ça pique, ça gratte… il faut extraire les bestioles : ça coupe, ça tranche (à voir pour le croire : un arrachage de dents maison !!!). Plus la peau est scarifiée, plus ils s’aiment ces deux là et luttent ensemble contre ce secret d’Etat dont ils sont les victimes.

    En fait, c’est un film d’amour… si, si ! mais surtout c’est un cauchemar sur les peurs enfouies, l’obsession de la persécution et du complot, une réflexion sur la folie qui guette et, entre paranoïa et schizophrénie, comment il est facile (et commode ?) de basculer et d’y sombrer ! Le réalisateur referme le piège petit à petit pour en arriver à un huis clos bien barré et claustrophobe sur deux acteurs littéralement possédés (quelle actrice cette Ashley Judd !).

    Réalisé dans une pièce, avec deux acteurs et un téléphone : le strict minimum nécessaire, Friedkin s'amuse : "Le budget du film est de 4 millions de dollars, ce qui représente le budget cantine d'une film standard".  La suprême élégance étant de faire de la dernière scène bien flippante (dans un décor tout alu... superbe), un modèle de tension, non dans les images mais dans le dialogue halluciné et paroxystique des deux tourtereaux, et d’interrompre l’horreur de façon à la fois abrupte mais ô combien subtile…

    Chapeau !

  • Le Parrain I, II, III de Francis Ford Coppola ****

    Enfin ma DVthèque s’orne de ce chef d’œuvre, de cette Œuvre que je termine de revoir dans son ensemble. Une seule évidence : c’est parfait et on ne s’en lasse pas. Une seule histoire, trois volets virtuoses, trois acteurs remarquables, des seconds rôles irréprochables, une musique inoubliable et une voix… Voilà un siècle de la vie d’une famille partie de rien et de Sicile qui se retrouve les rois du monde aux Etats-Unis. Don Vito Corleone (Marlon Brando et Robert de Niro en Vito jeune) en 1945, refuse de s’associer aux trafics de drogue que proposent les autres familles mafieuses et les ennuis commencent. A la mort de Don Vito, c’est Michaël (Al Pacino) qui succède à son père et devient « patriarche » à son tour.

    Entre quête de pouvoir, rivalités, intrigues, trahisons et meurtres l’histoire de cette famille est jalonnée de sang et d’amour. Le génie de Francis Ford Coppola est de nous avoir rendu sympathiques ces êtres ignobles, monstrueux pour nous faire finalement adhérer et que nous soyons touchés par la tragédie qui finit inévitablement par les atteindre. Lorsque Michaël souhaite être réhabilité aux yeux des siens, il s’accoquine avec une Eglise catholique bien corrompue (vision sombre et écoeurante du Vatican) pour finalement se confesser au Pape : « j’ai trompé ma femme, je me suis parjuré, j’ai tué des hommes, j’ai fait tuer des hommes, j’ai ordonné l’assassinat de mon frère… ».

    « Ego te assolvo » lui dit Le Pape (Raf Vallone en Jean-Paul I, la bonté absolue) !

    La fin idéale, éblouissante, au-delà de tout pardon, nous cloue au fauteuil : Michaël reçoit la punition suprême, celle qu’on n'attend pas et Al Pacino (fascinant) nous livre le cri muet le plus assourdissant du cinéma

    (écoutez-le ci-dessous !), ou comment tuer un homme en le laissant en vie ! Si vous ne pleurez pas...

     
  • Les Oscar

    Rien pour Nos "Indigènes", des prix de consolation pour Mon Clint et "Babel", une consécration pour un remake (sublime, d'accord, mais quand même...). La cohérence (contrairement à nos César) c'est que le meilleur et le meilleur réalisateur récompensent le même film... Je n'ai jamais rien compris à ces deux catégories.

    Les photos concernent les Oscar que j'approuve à 200 % (je sais, il y a une contradiction, et alors ?). 

     LE PALMARES !

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    Meilleur film : "Les infiltrés", de Martin Scorsese

    Meilleure actrice : Helen Mirren, dans "The Queen"

    Meilleur acteur : Forest Whitaker, dans "Le dernier roi d'Ecosse"

    Meilleur second rôle féminin : Jennifer Hudson, dans "Dreamgirls"

    Meilleur second rôle masculin : Alan Arkin, dans "Little Miss Sunshine"

    Meilleur réalisateur : Martin Scorsese, "Les infiltrés"

    Meilleur film étranger : "La vie des autres" (Allemagne)

    Meilleur film d'animation : "Happy Feet"

    Meilleur scénario original : "Little Miss Sunshine"

    Meilleure adaptation : "Les infiltrés, de M.Scorsese

    Meilleure bande originale : "Babel"

    Meilleur film documentaire : "Une vérité qui dérange", d'Al Gore

    Meilleurs costumes : "Marie-Antoinette"

    Meilleur montage sonore : "Lettres d'Iwo Jima", de Clint Eastwood

  • Les CESAR

     

    Décidément la vraie fête du cinéma c’est bel et bien dans les salles que je la vis et nulle part ailleurs. De cette cérémonie des César, l’occasion pour toutes les filles de mettre leur plus belle robe (j’avais mis mon plus beau « jean », celui à paillettes, je vous le jure !) et les garçons leur smoking, je retiendrai,

    le meilleur :

    Valérie Lemercier qui chante et qui danse (on peut dire qu’elle « mouille la chemise »…),

    Marlène Jobert, magnifiquement juvénile, et son discours vibrant,

    L’émotion vraie et touchante de Mélanie Laurent, Guillaume Canet et François Cluzet ;

    Le pire :

    La sinistrose aiguë dont semble atteinte toute l’équipe d’un film dont la Lady s’égare dans un bois…

    Je suis ravie pour (mon) Guillaume, déçue pour les « Indigènes » et j’imagine déjà la razzia à laquelle nous assisterons l’an prochain à la gloire d’un moineau !

    C’est peu et en résumé c’est assurément Jude Law qui a trouvé la conclusion et la justification qui fait que je continuerai toujours de fréquenter les salles obscures :

    « il faut aller au cinéma, c’est toujours sexy ! ».

     Meilleur film : Lady Chatterley de Pascale Ferran.

    (Je ne l’ai pas vu pour une raison que je n’ose exprimer…).

    Meilleur réalisateur : Guillaume Canet (Ne le dis à personne).

    (J’avais choisi Rachid Bouchareb mais la sincérité et l’énergie de Guillaume…).

    Meilleur acteur : François Cluzet (Ne le dis à personne).

    (J’avais choisi Gérard mais ce choix est beaucoup plus judicieux et amplement mérité).

    Meilleure actrice : Marina Hands (Lady Chatterley).

    (Pour moi : Catherine Frot).

    Meilleur acteur dans un second rôle : Kad Merad (Je vais bien ne t’en fais pas).

    (Entièrement d’accord même si son « discours » n’a fait rire que lui…).

    Meilleure actrice dans un second rôle : Valérie Lemercier (Fauteuils d’Orchestre).

    (Elle est parfaite en maîtresse de cérémonie mais Mylène Demongeot m’avait époustouflée).

    Meilleur espoir masculin : Malik Zidi (Les amitiés maléfiques).

    (J’avoue que je n’avais pas d’avis).

    Meilleur espoir féminin : Mélanie Laurent (Je vais bien, ne t’en fais pas).

    (Trois cent mille fois mérité).

    Meilleur premier film : Je vous trouve très beau (Isabelle Mergault).

    (Oh lala !!! Mon choix était « Mauvaise foi »).

    Meilleur Scénario original : Rachid Bouchareb et Olivier Lorelle (Indigènes).

    (Prix de consolation… mais quel film !!!).

    Meilleure musique écrite pour un film : Mathieu Chedid (Ne le dis à personne).

    (Oui, oui, oui, cette musique est magique).

    Meilleur film étranger : Little Miss Sunshine de Jonhathan Dayton et Valérie Faris.

    (Superbe film mais j’avais choisi « Babel »).

     P.S. : Il faudrait suggérer à l'Académie une cérémonie simple comme celle du Festival de Cannes qui va à l'essentiel en remettant les prix et qui dure une demi-heure.

     

  • Odette Toulemonde d’Eric Emmanuel Schmitt **

    Odette vit à Charleroi et a fait de son univers restreint un monde enchanté. Elle est vendeuse dans un grand magasin, a deux enfants (un fils coiffeur adorable et homosexuel, une fille rebelle et désoeuvrée) et habite un appartement minus. Ce qui rend sa vie si belle, c’est qu’elle est une optimiste forcenée, qu’elle est fan de la mer du Nord (la seule, la vraie, celle qui change de couleur tous les quarts d’heure), de Joséphine Baker et surtout, surtout de Balthazar Balsan, auteur à succès (féminins) de romans à l’eau de rose dont elle dit qu’il lui a sauvé la vie quand elle allait si mal...

    L’auteur déprime. Un jour, alors qu'Odette lui a adressé un courrier d'admiratrice énamourée, il frappe à sa porte…

    Voilà un film rose bonbon comme un roman Harlequin. C’est kitsch, bourré de clichés, dégoulinant de bons sentiments et pourtant le charme opère à condition de ne pas être trop exigeant et de laisser aller son côté midinette car il ne révolutionnera pas le 7ème art.

    Encore une fois, je n’ai rien compris à la critique qui s’est acharné sur ce film. Effectivement si E.E. Schmitt ne revendique pas la naïveté et la « fleurbleuitude » de son film, il faut qu’il consulte. Mais si, comme je le crois toute cette candeur est parfaitement assumée, on passe un bon moment. D’autant que le couple vedette est particulièrement attachant. Catherine Frot (mon actrice française préférée ex-aequo… j’aime TOUT chez elle ; elle est drôle, fine et vivante). Elle est tout à fait à l’aise et à sa place dans ce rôle de femme à la fois légère et positive qui répand le bonheur autour d’elle. Quant à Albert Dupontel (décidément très éclectique) il est un parfait séducteur.

    P.S. : MAIS ??? Elle n'est pas belle ma lettre à Clint qu'il ne vienne jamais frapper à ma porte ???

     

  • Je crois que je l’aime de Pierre Jolivet **

    Echaudé par des chagrins d’amour qui l’ont rendu dépressif, Lucas, PDG surbooké, se méfie lorsqu’il rencontre la trop parfaite Elsa. Il demande au responsable de la sécurité de sa société d’enquêter sur elle.

    On ne doute pas un instant de l’issue de cette histoire, mais c’est le principe même de la comédie romantique et ici il semble parfaitement assumé. Pas de prise de tête donc, juste du plaisir en barre de suivre ce conte survitaminé dont l’intérêt et le rythme ne faiblissent pas un instant. Les dialogues sont ciselés et les acteurs les savourent et les prononcent avec finesse. Le trio de tête est en grande forme et se réjouit autant que nous d’alterner les situations douces-amères ou franchement comiques. Vincent Lindon est craquant en amoureux timide et maladroit. Sandrine Bonnaire (mon actrice française préférée : j’aime TOUT chez elle, son rire, sa voix, son allure, son dynamisme) est à la fois simple et sublime, le naturel absolu. Et François Berléand est tout simplement grandiose (comme toujours je dirai) en ex.flic gaffeur aux méthodes extrêmes.

    Un régal, ne le boudez pas.

  • Lettres d’Iwo Jima de Clint Eastwood****

    En réponse miroir au récent « Flag of our fathers » voici la version nippone (en V.O.) de la même sanglante bataille d’Iwo Jima qui laissa sur le carreau 7 000 soldats américains et plus de 20 000 (soit plus de 95 % de l’effectif…) japonais. Les lettres des soldats japonais, jamais envoyées, ont été retrouvées en 2005 permettant d’éclairer ce que furent ces 40 jours de combats héroïques sous le commandement d’un général déterminé mais humain dont le but était de maintenir en vie le maximum de ses hommes alors que l’Etat-Major leur avait intimé l’ordre de ne pas se rendre à l’ennemi.

    Lettre From Le Bois de L’Est :

    Très Cher Clint,

    On te demandait récemment : « qu’est-ce que ça vous fait d’être vu comme l’un des plus grands réalisateurs actuel ? » Tu répondais, poli et amusé que tu n’y pensais pas trop. Et bien oui, que répondre à une telle question ? Peut-on réellement avoir conscience être en train peu à peu et de plus en plus précisément d’entrer dans la légende car que ce soit comme acteur, réalisateur, compositeur, scénariste ou producteur, tu es bel et bien en train de bâtir une œuvre d’une solidité incontournable ? Ce qui la rend encore plus remarquable est que tu te places au-dessus des modes et que tu ne ressembles à personne. Tu as tout exploré, du documentaire où l’on te trouve énamouré auprès de tes idoles du jazz jusqu’Au Film d’amour, le plus anti-hollywoodien qui soit, en passant par les westerns spaghettis, les policiers bas de plafond, les mélos flamboyants, les drames intimistes.

    Ici tu nous parles d’un épisode particulièrement sanglant pour évoquer tous les conflits qui dépassent les hommes de bonne volonté. Tu dis : « J’ai voulu montrer la futilité de la guerre. Il n’y a ni vainqueur ni vaincu. Mais toujours la même chose : le sacrifice de la jeunesse ». La première partie, d’une lenteur extrême nous fait vivre l’attente de ces hommes (souvent jeunes et « appelés ») qui creusent des tunnels et des tranchées pour résister à l’ennemi, dès qu’il aura débarqué : « Hanako, suis-je en train de creuser ma propre tombe ? » écrit l’un d’eux à sa jeune épouse. Mais quand débarquera t’il ? Les hommes attendent, effrayés (ils savent qu’ils n’auront aucun renfort et certains sont même là par mesure disciplinaire..) et perplexes : « Ne peut-on la laisser aux yankees cette colline ? ». Ils sont par ailleurs confrontés au manque d’eau potable, à l’absence de nourriture et de sommeil.

    Et puis, finalement elle arrive l’armada. Proportionnellement, étant donné la taille de l’île, cela semble aussi gigantesque que le débarquement en Normandie. Et les combats commencent, immédiatement meurtriers, forcément, désespérés. Quelques jours suffisent pour que le drapeau américain soit planté au sommet du mont mais les combats se poursuivent pendant 40 jours. Les japonais résistent héroïquement. La pire honte étant de se rendre, cela donne lieu à une scène de suicide collectif hallucinante qui répond à un passage du « premier épisode » resté sans explication, où des soldats américains entraient dans une grotte et en ressortaient malades d’horreur en pleurant : « que s’est-il passé ici ? ». Dans un dernier geste de désespoir et d’honneur, les soldats dégoupillent une grenade, la frappe contre leur casque et la porte sur leur cœur. Tu filmes cela sans emphase ni à grand renfort de musique (juste les quelques notes du doux piano que tu as confié à ton fils Kyle), c’est effroyable !

    Peu à peu, la couleur semble disparaître de l’écran. Ce clair-obscur que tu aimes tant, si lumineux dans certains films semble être ici ta vision de la vie qui s’échappe peu à peu des visages puis des corps. C’est magnifique.

    Un soldat américain est fait prisonnier. Un officier japonais intime l’ordre de le soigner à la grande surprise des soldats qui voulaient l’abattre. L’américain d’abord terrifié, méfiant répond aux questions de l’officier qui connait les Etats-Unis. Ce dialogue, ce partage, cette connivence se concluent par une poignée de mains franche et bouleversante. Tu filmes ces instants là comme personne. Cela fait écho en moi à LA scène, sublime, irréelle où tu tournes le dos à une fermière de l’Iowa qui est au téléphone et qui, dans un geste superbe, anodin et spontané replace le col de ta chemise ! Qu’est-ce que j’aurais aimé être cette femme pour ce tout petit moment magique !

    Quant aux acteurs, ici, ils sont tous parfaitement au diapason de ton discours sur la tragédie des guerres. En tête évidemment le magnifique et impressionnant Ken Watanabe.

    Ton film, austère et poignant, est magistral. Je te citerai une fois encore : "Dans la plupart des films de guerre que j’ai vus au cours de ma jeunesse, il y avait les bons d’un côté, les méchants de l’autre. La vie n’est pas aussi simple, et la guerre non plus. Les deux films ne parlent ni de victoire, ni de défaite. Ils montrent les répercussions de la guerre sur des êtres humains dont beaucoup moururent bien trop jeunes ». C’est aussi simple que cela un discours pacifiste et humaniste ! C’est toujours bon de le rappeler à l’heure où résonnent tant de bruits de combats et où s’enlisent encore des soldats dans des bourbiers ! Comme toujours c’est avec une finesse exemplaire que tu poses ton regard désolé sur la bêtise et la folie des hommes. Tu ne cesseras jamais de dire avec force et sobriété que la guerre c’est con. Sois-en remercié. Puisses-tu être écouté !

    Le plus cruel quand je viens de voir un de tes films (et ici, deux en quatre mois quand même, je sais…) est de me dire qu’il va falloir attendre pour découvrir le suivant. Ne tarde pas. Pour celui-ci, message reçu : Peace

    And Love.

     

  • La nuit au musée de Shawn Levy **

    Pour pouvoir assurer la garde en alternance de son filston, Larry doit trouver un travail. Il devient gardien de nuit du Musée d’Histoire Naturelle de New York qui est en perte de vitesse niveau fréquentation. A la grande surprise de Larry, chaque nuit, tous les personnages en carton pâte ou en cire s’animent. C’est la folie car il doit composer avec Théodore Roosevelt, Attila et les Huns, un général romain, des cow-boys en manque d’action, la momie d’un pharaon, un tyranausore qui ne pense qu'à jouer... etc, et remettre de l'ordre dans ce chahut avant le lever du jour.

    Autant le dire, j’y allais pour m’amuser et je n’ai pas été déçue. Ben Stiller aux commandes est tordant, Robin Williams est en grande forme, Steeve Coogan et Owen Wilson forment un duo hilarant. L’ensemble n’a je pense nulle autre prétention que de distraire et c’est réussi. C’est fantaisiste et dynamisant, du niveau cour de récré et alors ? On nous promet bien une petite leçon d’histoire à un moment qui n’arrive jamais, mais peu importe. C’est marrant aussi de retrouver trois papys manifestement ravis d’être là : Mickey Rooney vieux ronchons de 87ans, Dick Van Dyke (82 ans), vous n’avez pas oublié le Bert élastique de « Mary Poppins » qui dansait sur les toits en ramoneur ?? et Bill Cobbs.

    Emmenez vos moutards à partir de 6 ans et vous vivrez une cure de jouvence en participant à leurs éclats de rire, bien plus salutaire que toute récente production bessonnienne… et qui sait cela leur donnera peut-être envie de visiter un musée qui fera travailler leur imagination !

  • Les CESAR, Les OSCAR

    Samedi c’est la grande fête du Cinéma français…

    Voici les nommés aux CESAR des catégories principales (pour moi).

    La photo correspond à mon choix.

    MEILLEUR FILM :

    INDIGÈNES, de Rachid Bouchareb,

    JE VAIS BIEN, NE T’EN FAIS PAS, de Philipe Lioret,

    LADY CHATTERLEY, de Pascale Ferran,

    NE LE DIS À PERSONNE, de Guillaume Canet,

    QUAND J’ÉTAIS CHANTEUR, de Xavier Giannoli.

    MEILLEURE ACTRICE :

    CÉCILE DE France (Quand j’étais chanteur),

    CATHERINE FROT (La Tourneuse de Pages),

    CHARLOTTE GAINSBOURG (Prête-moi ta main)n

    MARINA HANDS (Lady Chatterley).

    MEILLEUR ACTEUR :

    MICHEL BLANC (Je vous trouve très beau),

    ALAIN CHABAT (Prête-moi ta main),

    GÉRARD DEPARDIEU (Quand j’étais chanteur),

    JEAN DUJARDIN (OSS 117 : Le Caire, Nid d’espions).

    MEILLEUR FILM ETRANGER :

    BABEL, d’Alejandro Gonzalez Inarritu,

    LITTLE MISS SUNSHINE, de Valérie Faris et Jonathan Dayton

    LE SECRET DE BROKEBACK MOUNTAIN, de Ang Lee,

    THE QUEEN, de Stephen Frears,

    VOLVER, de Pedro Almodovar.

     

    Dimanche, c’est la grande fête du cinéma américain...

     

    Voici les nommés aux OSCAR des catégories principales (pour moi).

    La photo correspond à mon choix.

    MEILLEUR FILM DE L’ANNÉE

    BABEL, d’Alejandro Gonzalez Inarritu,

    LES INFILTRES, de Martin Scorcese,

    LETTRES D’IWO JIMA, de Clint Eastwood,

    LITTLE MISS SUNSHINE, de Valérie Faris et Jonathan Dayton

    THE QUEEN, de Stephen Frears.

    (Pour des raisons que certains comprendront, je ne pourrai me prononcer qu'après avoir vu "Lettres d'Iwo Jima"...)

     

    MEILLEUR ACTEUR DANS UN PREMIER RÔLE :

    Leonardo DiCaprio (BLOOD DIAMOND)

    Ryan Gosling(HALF NELSON)

    Peter O’Toole (VENUS)

    Will Smith (LA POURSUITE DU BONHEUR)

    Forest Whitaker (LE DERNIER ROI D’ECOSSE)

    Je ne parviens pas à les départager :

    MEILLEURE ACTRICE DANS UN PREMIER RÔLE :

    Penelope Cruz (VOLVER)

    Judi Dench (CHRONIQUE D’UN SCANDALE)

    Helen Mirren (THE QUEEN)

    Meryl Streep (LE DIABLE S’HABILLE EN PRADA)

    Kate Winslet (LITTLE CHILDREN)

    (par élimination).

    MEILLEUR FILM ÉTRANGER :

    AFTER THE WEDDING (Danemark)

    INDIGENES (France)

    LA VIE DES AUTRES (Allemagne)

    LE LABYRINTHE DE PAN (Mexique)

    WATER (Canada)