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Sur la Route du Cinéma - Page 338

  • THE TREE OF LIFE de Terrence Malick**

    The Tree of Life

    Il y a du sublime et du grostesque, du merveilleux et de l'insupportable dans ce film d'un réalisateur chéri entre tous... mais le miracle de films passés tels que Badlands, La ligne rouge,  Le Nouveau Monde ou Les Moissons du Ciel ne se renouvelle pas ici. Loin s'en faut. Il ne reste au fond qu'un sentiment de grande frustration, de grande déception à la hauteur de ce que l'attente des films de ce réalisateur aussi mystérieux qu'envoûtant provoque. Et Vichnou sait combien de temps se passe entre chaque film de Terrence Malick qui n'en est qu'à son cinquième en 40 ans !!!

    Ici, il y a un père dominateur et tyrannique, une mère tellement évanescente qu'elle se met à voler et trois enfants dociles et inquiets qui rêvent d'être comme les autres. Tout le monde s'aime mais le père souhaitant le meilleur pour ses enfants et sa famille se montre d'une autorité et parfois d'une violence totalement injustifiées. Il terrorise sa femme et ses fils, l'aîné surtout qui, à l'âge àdulte et au moment de devenir père à son tour se sent perdu, plein de doutes et en proie avec des démons qui lui rendent visite sous la forme de souvenirs... Un drame épouvatable viendra par ailleurs bouleverser le cours des événements et chacun en viendra à s'interroger sur sa place et...hélas surtout sur l'incertitude de l'existence de Dieu de la façon la plus bêta naïve qui soit : si Dieu existe, pourquoi est-il si méchant ???

    Alors que se passe t'il ? Une certitude, Terrence Malick sait comme jamais et comme personne conquérir, enchanter et fasciner par sa façon incomparable, inouïe et sublime de filmer. De rendre chaque image unique et admirable. Mais dans quel but ? Pourquoi ? Que cherche à nous dire Terrence ? Trop de Requiem, de Lacrymosa enrobant un salmigondis religieux, un préchi précha mystico-dévot finissent pas lasser copieux. Un documentaire animalier d'au moins un quart d'heure sur les fonds marins enveloppé de musique sacrée a d'ailleurs eu raison des moins patients, vidant la salle d'une partie de ses spectateurs. La création du monde, des vues de la lune, de mars, de saturne et de ses si merveilleusement cinégéniques anneaux, quelques dinosaures dont un très facétieux donnent le sentiment d'approcher les visions psychédéliques d'un homme sous effets de plantes hallucinogènes ! C'est troublant, agaçant et parfois, oui, ridicule ! Alors, grande est la déception.

    Et pourtant, c'est beau, d'une beauté à couper le souffle parfois, tant la nature est toujours sublimée et le moindre brin d'herbe offert à l'adoration. Malick entretient sa légende comme personne mais à quoi carbure t'il ? A qui est destiné son poème psychédélique qui s'achève en rêve de métempsycose ? Pourquoi Terrence Malick s'évertue t'il à délaisser son pauvre spectateur, adorateur inconditionnel sur le bord du chemin tout en convoquant des stars (et non des moindres !) pour l'épauler dans son délire ? Trop exigent ou trop marginal, il se montre ici vraiment difficile à suivre, nébuleux jusqu'à l'extravagance. Alors qu'on est affamé à l'idée de ce qu'il pourrait nous offrir comme merveille à propos de l'enfance, de l'émerveillement d'un père qui découvre à la naissance de ses enfants, leur fragilité, leur beauté, leur dépendance... pourquoi nous gave t'il de cette macédoine dévote et illuminée ?

    Dans "The tree of life", il y a aussi les acteurs tout entier acquis à la cause. Brad Pitt ainsi que les enfants et notamment le "fils" qu'il tourmente le plus sont les seuls à apporter un peu de réalisme voire de réalité à l'histoire de cette famille texane. Jessica Castain est belle, insaisissable, fragile, aimante, Brad, de plus en plus solide à mesure qu'il vieillit. Et les rares scènes qui le réunissent à Sean Penn (son père dans le film...), les regards bouleversants qu'ils échangent, laissent imaginer quel film de folie ces deux là pourraient faire ensemble... Mais il y a aussi ici un jeune garçon qui bouffe littéralement l'écran, aimante la caméra et vampirise le film par sa présence, sa souffrance, son amour et sa révolte longtemps muette, il s'appelle Hunter McCracken et il est extraordinaire

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  • ESSENTIAL KILLING de Jerzy Skolimowski °

    ESSENTIAL KILLING de Jerzy Slolimowski, cinéma, vincent galloESSENTIAL KILLING de Jerzy Slolimowski, cinéma, vincent gallo

    Un taliban (enfin, je crois) à tête de Jésus dégomme trois américains hilares en Afghanistan (si c'est pas l'Afghanistan c'est super bien imité) sous l'emprise d'un truc qui se fume et qui fait rigoler, et tant mieux. Vaut mieux mourir en rigolant qu'en pleurant, c'est mon avis que je partage. Il est capturé par un hélicoptère et envoyé dans un centre de détention qui pratique la torture après vous avoir passé une combinaison orange fluo. Lors d'un transfert on ne sait pas plus où, mais en tout cas c'est dans un autre pays où il fait très très frisquet... un accident fait qu'il s'échappe et s'en va dans la forêt neigeuse tout seul comme un chien perdu sans collier traqué et qui n'a plus rien à perdre, sauf la vie...

    Dans le genre "film qui sert à rien" celui-là devrait figurer en tête de liste. Alors oui, Vincent Gallo, muet comme une tombe même sous la torture fait très bien le mec halluciné qui a des visions. Il crie très bien, mange très bien des fourmis, titube très bien sous le cagnard et dans la neige, souffre en silence (sauf quand il crie), etc. So what ?

    Connaissant le Gallo, je suis sûre qu'il a demandé à être abandonné plusieurs jours pieds nus dans une forêt glaciale pour voir combien il pourrait manger de fourmis. Parce qu'on sait depuis "The brown bunny" que Vincent Gallo aime les expériences extrêmes et qu'il n'aime pas se faire doubler pour les scènes de cascade telle qu'une bonne "inflation". Mais on s'en fout. Qu'est-ce qu'on s'en fout !!! Le plus tordant étant pour moi de nous montrer les rêves du gars qui se souvient que dans une vie antérieure il a été marié à une superbe talibane qui portait un joli tchador drapé bleu du dernier chic et qu'il avait un gentil bébé tout sage et tout mignon. Sans doute pour nous dire qu'un salaud est aussi un être humain... ou peut-être que l'instinct de survie qui l'anime, seul contre le monde entier, est motivé par un but : retrouver ses deux chéris ! Va savoir. On sait pas. J'ai rien compris. Je me suis ennuyée copieux. On ne sait si l'agonie du barbu (dans la prison TOUS les autres ont été tondus sauf lui...) dure 3 jours ou 3 ans... mais ce film n'est qu'une succession d'aberrations, mais heureusement il ne dure qu'une heure 23 ; ça m'a quand même coûté 2.80 €uros de parking. Tantôt désertique, la forêt inhospitalière se transforme parfois en véritable périphérique parisien aux heures de pointe, permettant à notre survivor de s'offrir un ptit gueuleton... Exemple : une femme passe à vélo avec son bébé (oui dans la forêt de la mort, par moins quarante, ça arrive)... il se jette sur la dame qui a des seins plein de lait et se régale. Il la laisse gisante mais on entend un moteur de chépaquoi qui va sans doute venir la sauver de ce mauvais pas. Il tombe sur une maison avec un toit pointu cheminée qui fume et ce qui tombe à pic c'est que le mari s'en va en ville (qui doit être à huit jours de charette) se saoûler la gueule et qui c'est qu'est toute seule dans la maison ???? Emmanuelle Seigner ! MDR. Même pas peur. Ben oui, elle est sourde et muette. Et c'est bien connu les sourds muets n'ont peur de rien et sont super généreux. Elle lui fait des mamours sur le visage, le déshabille, le soigne (il est tout blessé et se vide de son sang ; je crois qu'il s'est pris un coup de tronçonneuse le jour où il a rencontré des bûcherons), lui met des vêtements propres et hop, le colle dehors. Pas bien chaleureuse la Manu. Enfin, elle lui offre quand même son cheval blanc qu'il va tout saloper avec son sang...

    Rolala, que c'est chiant !!!! mais que c'est chiant ! Je pense que c'est un film qui explique que l'instinct de survie est plus fort que tout, tra la la itou !

    On s'en fout.

    Pardon, je l'ai déjà dit.

  • UN JEU CINEMA

    pour démarrer la semaine en beauté.
    Vous trouvez un titre de film. C'est hyper dur, je sais !

    UNE SEULE REPONSE A LA FOIS.

    Attendre que j'ai dit GOOD ou BAD pour retenter.

    GAME OVER. MERCI.

    Le point commun était : PARIS.

    1

    TIREZ SUR LE PIANISTE trouvé par damss

    1.jpgjeu cinéma

    2

    LA TRAVERSEE DE PARIS trouvé par marion

    2.jpgjeu cinéma

    3

    CLEO DE 5 A 7 trouvé par marion

    3.jpgjeu cinéma

    4

    LE SAMOURAÏ trouvé par marion

    4.jpgjeu cinéma

    5

    SI TU MEURS JE TE TUE trouvé par Fred

    5.jpgjeu cinéma

    6

    DOMICILE CONJUGAL trouvé par La Pyrénéenne

    5.pngjeu cinéma

    7

    LE CHAT trouvé par damss

    7.jpgjeu cinéma

    8

    LES CHANSONS D'AMOUR trouvé par damss

    8.jpgjeu cinéma

    9

    BEFORE SUNSET trouvé par marion

    9.jpgjeu cinéma

    10

    LE LOCATAIRE trouvé par le mec qui passe

    6.jpgjeu cinéma

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    Pour lire mes articles cliquez sur le titre ou l'affiche. 

    MIDNIGHT IN PARIS de Woody Allen ****(*)

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    LA SOLITUDE DES NOMBRES PREMIERS de Saverio Costanzo ****

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    VOIR LA MER de Patrice Leconte **

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    L'OEIL INVISIBLE de Diego Lerman *

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    LES NUITS EN OR DES COURTS METRAGES

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    CONCOURS : LE SEIGNEUR DES ANNEAUX - Les Deux Tours - Ciné Concert

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    MES COUPS DE COEUR

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  • THE TWO MEN SHOW

    fait son festival.

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    C'est un peu couillon de vous parler d'un festival tout nouveau-né cette année et auquel je souhaite longue vie, qui se termine demain et qui de toute façon doit afficher complet... mais j'y étais hier soir et j'ai passé une telle soirée de folie que sans aucun doute tout le reste de la programmation devait être au niveau.

    Et puis je sais ce qu'il faut d'énergie, de volonté et de passion pour mettre au monde et faire vivre un tel événement quand on connaît la frilosité en général qui entoure la nouveauté et l'imagination en matière de culture. D'autant que Mathieu et Arnaud (auteurs, metteurs en scène et interprètes de leurs spectacles), les initiateurs de ce Festival qui s'étale sur 6 soirées, ont choisi pour thème "L'humour dans la crise". Ils n'en oublient pas pour autant l'aspect social de leur travail en réalisant un partenariat avec l'association "Culturel du coeur" en lutte contre les exclusions.

    Vous pouvez trouver tous les renseignements concernant ce Festival qui se déroule dans un endroit fabuleux (que je ne connaissais pas) : Le Théâtre Mon Désert, en cliquant sur l'affiche. C'est un endroit intime et accueillant où les troupes d'amateurs et de professionnels peuvent s'exprimer.

    Hier soir j'ai donc assisté avec mon ptit garçon au spectacle de Lobo et Mie deux garçons sympathiques et talentueux

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    qui ne font pas toujours dans la dentelle en évoquant Cendrillon et "son chewing-gum pour minou" par exemple, mais on ne peut nier que c'est simplement hilarant. Un peu anarco-libertaires, "cassant" de l'UMP avec délectation, sketches et chansons s'enchaînent entre deux éclats de rire. Vivifiant ! 

    Ensuite est arrivée une tornade qui se présente sous les traits d'un garçon un peu chétif qui semble timide et mal dans sa chemise au départ et qui finalement part en vrille dans un délire parfois surréaliste. Vous accros aux séries devez le connaître, il s'agit d'Alexandre Pesle, le Damien de Caméra Café

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    Entre misère sexuelle, jeux de mots foireux, castings pathétiques, figurations de loser, Régine Castignac, le Bengladesh et sa maman (les mamans de garçons humoristes doivent se réjouir, elles sont une source inépuisable d'inspiration comique !!!) Alexandre Pesle nous abreuve de ses "Conseils à des jeunes qui veulent rentrer dans le show-bizness" et fait passer le rire de gloussements à hurlements.

    Salutaire et à consommer sans modération.

  • LES NUITS EN OR DES COURTS METRAGES 2011

    Pour trouver le programme et les cinémas en France et en Europe qui programment cette nuit... cliquez sur l'affiche :

    les nuits en or des courts metrages 2011

    Voici les films présentés (dans l'ordre de MES préférences)

    LOGORAMA**** de H5 - France - César du Meilleur Court Métrage

    les nuits en or des courts metrages 2011

    Une course poursuite effrénée, des animaux sauvages lâchés dans la ville, une prise d'otage qui tourne au drame et bien plus encore dans Logorama !

    Ce court est une pure "tuerie" comme dirait les djeuns ! Dans un Los Angelès exclusivement constitué de logos de 3 000 entreprises, marques ou produits mondialement connus, deux flics (bibendums michelin) sillonnent la ville. Un trafiquant d'armes bien barré est repéré et pris en chasse par les deux collègues. Il s'agit de Ronald McDonald, le fameux clown, terrifiante mascotte du "restaurant" vampire. Un enfant est pris en ôtage puis un tremblement de terre anéanti la ville. Une charmante jeune fille (la pin Up Esso) tente de protéger le gamin. ça va à 100 à l'heure, ça ne faiblit jamais, c'est inventif, original, audacieux, formidable. Le final, époustouflant est sublime et vous ne devriez plus jamais emmener vos rejetons chez ce psychopathe de Ronny ! Normalement...

     

    SAMARATINEN de Magnus Mork*** - Norvège - Amanda du Meilleur Court Métrage

    les nuits en or des courts metrages 2011

    Knut est un célibataire norvégien d'une quarantaine d'années. Un jour, il rencontre accidentellement Mirza, un immigrant clandestin. Il décide de l'inviter chez lui.

    Belle amitié amoureuse entre deux hommes qui finalement démontre que la mine et l'habit ne font pas le moine et qu'on ne se méfie jamais assez du salop qui sommeille...

     

    YURI LENNON’S LANDING ON ALPHA 46*** de Anthony Vouardoux - Suisse - Quartz du Meilleur Court Métrage

     les nuits en or des courts metrages 2011

     

    Après son arrivée sur Alpha 46, une lune de Jupiter, le cosmonaute Yuri Lennon est confronté à un extraordinaire paradoxe...

    En effet, ce cosmonaute un peu mariole et maladroit va vivre une aventure peu commune. Jubilatoire et terrifiant.

     

    GOD OF LOVE de Luke Matheny*** - Etats-Unis - Oscar du Meilleur Court Métrage de Fiction

    les nuits en or des courts metrages 2011

    Raymond, un chanteur de jzaz champion de fléchettes, pense que Dieu a répondu à ses prières lorsqu'il reçoit un mystérieux colis contenant une poignée de fléchettes et un étonnant mode d'emploi...

    On ne peut pas se faire aimer forcément par l'élu(e) de notre coeur, tout comme il n'est pas évident d'aimer la personne qui nous aime. Raymond (Luke Matheny acteur/réalisateur délirant au physique absolument hors norme...) va tenter de forcer le destin grâce à ses flèches magiques et découvrir que faire le bonheur des autres avant le sien propre est source de grande satisfaction...

     

    THE LOST THING de Andrew Ruhemann et Shaun Tan** - Australie et Etats-Unis - AFI Award du Meilleur Court Métrage d'Animation - Oscar du Meilleur Court Métrage d'Animation

    les nuits en or des courts metrages 2011

    Un garçon découvre une étrange créature sur une plage et décide de lui trouver une maison, dans un monde où tous pensent avoir des choses plus importantes à faire.

    Ou à quel moment finit l'enfance ? Quand décide t'on que les choses qu'on a à faire sont tellement importantes qu'on n'en oublie le monde qui nous entoure ?

     

    PASSING TIME de Laura Bispuri** - Italie - David di Donatello du Meilleur Court Métrage

    les nuits en or des courts metrages 2011

    Dans une ancienne ferme, le silence accable l'âme de Chiara. Elle cherche à faire le deuil de son grand-père adoré.

    Film muet sur l'impossibilité de communiquer, le manque de considération du chagrin d'une jeune fille... et un plan final bien envoyé.

     

    TUSSILAGO DE Jonas Odel* - Suède - Gulbagge du Meilleur Court Métrage

    les nuits en or des courts metrages 2011

    Le 31 mars 1977, le terroriste allemand Norbert Kröcher, avec sa petite amie "A", est arrêté à Stockholm pour avoir planfiié l'enlèvement d'une femme politique suédoise. Voici l'histoire de "A" entre amour et terrorisme.

    Amour, terrorisme et psychiatrie... ce court qui mélange animation, découpage et vrais personnages est plombé par une voix off assez désagréable à l'oreille et les sous-titres blancs sur fond blanc font perdre beaucoup de sa saveur à un film qui veut tout dire en un quart d'heure...

  • JEU CONCOURS - Le Seigneur des Anneaux - les deux tours.

    Comme l'année dernière je vous invite à participer à un concours afin de gagner deux invitations pour le ciné-concert exceptionnel :

    Le Seigneur des Anneaux - Les deux tours.

    Vous avez jusqu'au 20 mai pour vous rendre sur le site de SYLVOË et valider votre participation en répondant aux questions.

    Cet événement se tiendra du 23 au 28 juin 2011 à l'Auditorium de Lyon (Orchestre National de Lyon - 149 rue Garibaldi 69003 Lyon)
    Le tirage au sort aura lieu entre le 23 mai et le 24 mai 2011.
    Annonce des gagnants entre le 24 mai et le 27 mai 2011.

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    Je vous rappelle que j'avais eu le bonheur de pouvoir assister au premier ciné-concert de la trilogie et que c'était tout simplement fabuleux.

    Profitez-en également pour visiter ce beau site consacré aux bijoux elfiques

    le seigneur des anneaux - les deux tours. jeu concours,orchestre national de lyon,sylvoë

  • L'OEIL INVISIBLE de Diego Lerman *

    L'OEIL INVISIBLE de Diego Lerman, cinéma, julietta zylberberg

    Alors que l'Argentine de 1982 est encore une dictature militaire qui commence à battre de l'aile, une jeune surveillante du Lycée National de Buenos Aires Marita propose à son supérieur de lui confier la mission d'espionner les élèves. Persuadé que l'ordre et la discipline ne peuvent s'obtenir que grâce à une surveillance de tous les instants, le Surveillant Chef est heureux de trouver en Marita une employée aussi zélée. Obnubilée dès lors par l'impatience de trouver des coupables, Marita séjourne régulièrement dans les toilettes des garçons pour les surprendre... à fumer par exemple, ce qui serait le début du commencement de la fin pour les jeunes gens de ce lycée censé abriter les futures élites de la Nation !

    Peut-être que ceux qui ont bac + 12 en histoire de l'Argentine saisiront toutes les subtilités d'un film qui ne montre rien (que des images d'archives aux deux génériques !) de ce qui se passe à l'extérieur du lycée et se contente d'un huis clos forcément étouffant dans l'enceinte de l'établissement à l'architecture et aux couleurs particulières, très "gadouilles" comme disait Marie. Quelques échappées tout aussi claustrophobiques vers le domicile de Marita démontrent que son quotidien privé est aussi sinistre que le professionnel car la jeune femme vit avec sa grand-mère dont elle partage la chambre, et sa mère dont on ne comprendra jamais si elle est "vraiment" malade ou débile mentale ! On ne comprendra d'ailleurs pas grand chose aux intentions balourdes et prétentieuses du réalisateur. Trop de complexité et d'abstraction tuent la compréhension de la pauvre spectatrice qui aime qu'on lui raconte des histoires... pas forcément jolies mais accessibles bordel.

    Cette pauvre Marita, frustrée sexuelle, passe énormément de temps vautrée dans le pipi et le caca des lycéens qu'elle épie (pi). Cela signifie-t'il qu'une dictature ça pue la merde ? Elle se masturbe en regardant un garçon faire pipi ! Elle renifle le cou d'un d'entre eux alors qu'elle surveille une "interro". Elle renifle un slip pendant que son propriétaire s'ébroue dans une piscine...

    Cela finit de la façon la plus abjecte qui soit...

    Pouvez-vous m'expliquer pourquoi j'ai mis une étoile ?
    Sans doute parce que je plains la belle actrice ! Quoique non en fait, un scénario ça se lit après tout !!!

    Alors donc, je suis loin de mon éblouissement d'hier.
    Je vous invite donc à faire l'impasse sur ce film, mais je NE VOUS PARLERAI PLUS JAMAIS si vous ne vous rendez pas fissa voir celui-ci ! Et ne me faites pas chier avec le temps qu'il fait, le soleil ne va pas s'éteindre !