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Sur la Route du Cinéma - Page 401

  • SALT de Philip Noyce **

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    Evelyn Salt (Eve pour les intimes...) est un des meilleurs agents que compte la CIA. Jusqu'au jour où un vilain pas beau l'accuse d'être un agent double au service de la Russie chargée d'exécuter le Président russe lors d'une visite à New-York. Arrêtée par ses confrères qui veulent l'interroger, elle s'échappe, ce qui ne fait évidemment que décupler les soupçons à son égard. Poursuivie par les deux camps, Eve va mettre tout son savoir faire en oeuvre pour tenter de s'en sortir. Mais pour quelle raison précisément ? Pour mettre à exécution sa mission ou pour prouver son innocence ? Ben oui au fait "Qui est Salt ?". Vous le saurez en allant voir ce film, un pur divertissement qui fait ressurgir les fantômes de la guerre froide, les menaces d'attaque nucléaire et remonte jusqu'à l'assassinat de JFK par un certain Lee Harvey Oswald qui avait fait un long séjour en ex URSS...
    Pas le temps de souffler un instant pendant cette heure et demie de course poursuite où Angelina ne ménage pas ses talents de sportive pour nous faire trembler avec elle. Je ne me souviens pas avoir vu une fille courir autant dans un film. Eve/Angie est un mélange de James Bond pour la classe et la sexytude et de Jason Bourne pour la fougue et le talent. Elle est capable de vous bidouiller une arme de destruction massive avec les moyens du bord, un extincteur, des tuyaux et un bidon d'eau de javel... et de s'en servir. Elle déboulonne des molosses surarmés et surentraînés en moins de temps qu'il ne le faut pour dire "tarte aux myrtilles" et sans froncer les sourcils. Elle saute d'un pont d'autoroute à l'autre et atterrit sur un camion en marche, elle enfourche une harley et n'a besoin de personne, elle saute d'un hélicoptère en vol avec des menottes aux poignets, elle s'échappe et crapahute pieds nus sur une corniche pour sauver son petit chien, elle retient bravement ses larmes quand il arrive bien des misères à son chéri d'amour, elle se fait péter le nez sans pleurer... et j'en oublie.
    Cette femme est un surhomme et c'est Angelina Jolie que j'aime d'amour parce qu'en brune, en blonde, en garçon, avec un bonnet sur la tête, sans culotte, de face, de profil, de dos, en croquenots, en tallons aiguilles, elle est divine, elle est sympathique, elle est capable de sauver le monde et de repeupler la planète sans l'aide de personne.
    Elle EST le film à elle toute seule.
    La fin laisse présager un SALT 2,
    et vous voulez que je vous dise franchement ?
    Tant mieux.

  • LA RIVIERE TUMEN de Zhang Lu ***

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    Situé à la frontière entre la Chine et la Corée du Nord au cœur d’un hiver qui semble s'installer pour ne plus jamais finir, ce film nous démontre tranquillement mais avec effroi que ce qui va très mal dans cette partie du monde n'est pas près d'aller mieux.

    La glace qui recouvre la rivière Tumen et les vastes étendues neigeuses qui l'entourent donnent au paysage un aspect irréel et l'entoure d'un calme infini. Et pourtant tout ce qui se passe dans cet endroit du monde hors du monde est tragique et concerne des gens pauvres et d'autres plus pauvres encore. Chaque jour des coréens passent ou cherchent à passer cette frontière invisible pour tenter de survivre un peu plus décemment en Chine. Les rigueurs du climat implacable provoquent de nombreuses morts.

    Deux jeunes ados Changho et sa soeur muette Soon-hee deviennent ami avec un jeune coréen, leur oncle fait office de "passeur" pour ces laissés pour compte sans beaucoup d'espoir tandis que leur grand-père n'hésite pas à héberger ou à partager ses repas avec des "clandestins". Deux drames épouvantables qui resteront bienheureusement hors champs vont changer le destin de toutes ces personnes de chaque côté de la frontière.

    D'une beauté fulgurante, teinté de gris, de bleu mais d'une noirceur absolue, ce film assez radical consent peu d'espoir et de confiance en l'espèce humaine.

  • D'AMOUR ET D'EAU FRAÎCHE de Isabelle Czajka **

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    Julie Bataille porte bien son nom car à 23 ans et malgré son Bac + 5, trouver un emploi est un véritable combat. Elle travaille quelques heures par semaine dans un magasin qui développe des photos, elle demande quelques billets à ses amants occasionnels et panique à l'idée de ne plus pouvoir subvenir à ses propres besoins. A l'occasion d'un de ses entretiens d'embauche elle rencontre Ben qui doit lui donner la réplique au cours d'un jeu de rôles. Le jeune homme a lui choisi de ne se poser aucune question et de vivre au jour le jour d'expédients et de petits trafics lucratifs. D'ailleurs il explique sa philosophie : "pour gagner un peu d'argent il faut travailler. Pour en gagner beaucoup, il ne faut rien faire". Il propose à Juliette de le rejoindre dans le sud de la France où il doit encore "rendre service à un copain"...
    Heureusement il y a Pio et Anaïs (très jeunes, très beaux, idéalement assortis...) qui dynamisent un peu ce film plan plan où il se passe peu de choses bien qu'il parte dans plusieurs directions dont aucune n'aboutit.
    Il semblerait que la réalisatrice veuille nous dire que face à la crise majeure que rencontre la jeunesse, à sa difficulté voire son impossibilité à trouver du travail, au salaire de misère que les surdiplômés doivent (éventuellement) accepter, aux humiliations quotidiennes qu'ils doivent affronter pour garder un poste qui ne correspond même pas à leurs compétences... elle n'ait d'autre alternative que la délinquance !
    Il s'agit donc d'un film étrange, comme s'il avait été confisqué des mains de sa réalisatrice avant qu'elle ne le termine. D'ailleurs il n'a pas de fin.
    Après nous avoir vaguement fait pénétrer dans le monde impitoyable de l'entreprise, fait subir un entretien d'embauche plus vrai que nature à son actrice, imposer un repas de famille je vous hais à vous faire froid dans le dos... la réalisatrice tente de transformer nos deux tourtereaux en Bonnie and Clyde en leur collant un flingue dans les mains et en faisant surgir un personnage inquiétant qui disparaît comme il est apparu ! Zarbi.
    Mais je le répète Pio et Anaïs sont irréprochables !

  • JOSEPH ET LA FILLE de Xavier de Choudens *

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    Joseph, taulard épuisé sort de 20 années de réclusion. Il fait la connaissance de Julie, la fille de 20 ans d'un ex compagnon de détention. La demoiselle n'est pas farouche et souhaite ainsi qu'elle le dit elle-même "comme toutes les filles de ma génération, avoir beaucoup d'argent sans me fatiguer". Ils vont donc préparer à eux deux le braquage du Casino d'Enghien !
    Invraisemblance des situations dont l'apothéose est atteinte lors du braquage en question (aux ultra-sons !!!) avec caméra lelouchienne virevoltante (il n'est pas interdit de rire), difficulté de croire à la relation de confiance, de connivence qui s'établit entre les deux protagonistes, ambiguité et confusion de la psychologie de comptoir qui sous-jace (la ptite cherche son papa qu'elle n'a pas connu dans tous les hommes beaucoup plus vieux qu'elle qu'elle rencontre et se jette régulièrement sur Joseph (pour plus si affinité) qui la rejette délicatement), cafouillis de l'interprétation de Hafsia Herzi dont l'accent fleur de banlieue ne convient absolument pas ici, ellipses en pagaille, imprécisions récurrentes, final abracadabrantesque... font de ce film une étrangeté inaboutie et ronronnante sans énergie ni passion.
    Reste Jacques Dutronc qui joue pleinement de son fonds de commerce : indifférence au monde, décontraction, sérénité et lassitude. Mais il le fait si bien qu'on a qu'une hâte, le retrouver vite fait dans un film avec un scenario et des partenaires !

  • 5 PLACES DE CINEMA A GAGNER POUR

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    Un film de Julian Schnabel qui sortira en salle le 15 septembre 2010.  Grâce à TALENT GROUP et PATHE CINEMA

    Pour gagner c'est comme toujours très simple. Il vous suffit de retrouver sous le mic-mac ci-dessous Le titre d'un Film ET son réalisateur.
    Une réponse par personne à la fois jusqu'à ce que je valide la réponse.

    LES GAGNANTS SONT : Marion, Ed, Sopel, CHARRON et zapette.

    GAME OVER. Merci.

    1

    BEAUFORT de Joseph Cedar trouvé par Ed 

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      2

    TU MARCHERAS SUR L'EAU de Eytan Fox trouvé par marion 

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     3

    Ô JERUSALEM de Elie Chouraqui trouvé par Mister Loup

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      4

     PARADISE NOW de Hany Abu-Assad trouvé par sopel

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       5

     EXODUS de Otto Preminger trouvé par zapette

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    6

    POUR SACHA trouvé par marion

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       7

     MINUTES AU PARADIS de Omri Givon trouvé par Marion (pour avoir été la première à trouver une bonne réponse, Marion remporte aussi le roman de Rula Jebreal "MIRAL".

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     8

    ZION ET SON FRERE d'Eran Merav trouvé par Mister Loup

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    9

    UNE JEUNESSE COMME AUCUNE AUTRE de Dalia Hager et Vidi Bilu trouvé par CHARRON

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    YOSSI ET JAGER de Eytan Fox trouvé par Mister Loup
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    Synopsis : Jérusalem, 1948. Alors qu’elle se rend à son travail, Hind, une jeune femme palestinienne, recueille un groupe d’enfants victimes d’une attaque israélienne. Ainsi naquit l’institut Dar Al Tifel, un pensionnat pour enfants palestiniens.
    En 1978, Miral, fillette de 7 ans est conduite par son père Jamal à l’institut après le suicide de sa mère.
    Les années passent et à 17 ans, Miral se trouve à l’heure des choix : partagée entre la défense de la cause de son peuple par la force, et l’idée, inculquée par Hind, que l’éducation est la seule solution.

    Après « Le Scaphandre et Le Papillon », Julian Schnabel retrace l’histoire de femmes dont les destinées s’entrelacent sur trois générations, animées par une quête éperdue de justice, d’espoir et de réconciliation dans un monde assombri par les conflits, la fureur et la guerre. Miral est l’une d’elles.

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    Cliquez sur le titre des films pour lire mes articles.
     
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    MES COUPS DE COEUR
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  • THE EXPENDABLES : UNITÉ SPÉCIALE de Sylvester Stallonnne **

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    Barney Ross et sa bande de mercenaires sont des surdoués en résolution de missions impossibles : prises d'otages en Afrique, éliminations de tyrans en Amérique centrale, rien ne les arrête pourvu qu'il y ait du danger et de la baston. Sitôt qu'une besogne est accomplie, ils disparaissent et se retrouvent pour la mission suivante. Ici, il s'agit d'éliminer un général qui tyrannise les habitants d'une petite île jadis paradisiaque et qui s'est accoquiné avec un gros trafiquant de drogue très sadique qui se révèle être un ex agent de la CIA...
    Mais en gros l'intrigue on s'en contrefout car voilà bien un film qui ne sert à rien à part faire énormément de bruit et remuer en tous sens mais aussi à prouver que certains vieux musclés en ont encore dans... sous la semelle. Excepté Mickey Rourcke qui reste assis, le ventre posé sur les cuisses, les autres s'en donnent à coeur joie et ne lésinent pas sur les cascades. Sly se fait plaisir sans donner l'impression de se prendre au sérieux. C'est lui le plus vieux et il a une forme olympique. Le plus petit c'est Jet Li. Le plus méchant c'est Eric Roberts. Le plus... rien-à-faire-j'y-arrive-pas-tellement-je-le-trouve-moche-et-mauvais c'est Jason Statham. Mais celui qui m'a le plus surprise c'est Dolph Lundgren ! Je n'avais jamais remarqué comme ce type est beau... Je ne suis donc pas venue pour rien.
    Sinon, et bien, ça pète, ça explose, ça caracole et ça tire tous azimuts avec des armes de destruction massive comme le fusil d'assaut automatique AA-12 (je me documente) qui est l'arme de feu la plus puissante du monde. Mais les mastars ne sont pas manchos à l'arme blanche non plus, comptez sur eux. Alors parfois ça gicle et comme la vie humaine n'a pas grande valeur, il y a 27 morts par scène ce qui ne dérange personne.
    Sylvester devant et derrière la caméra soigne bien ses petits copains et notamment il bichonne proprement l'entrée et la sortie de Schwarzy et exhibe Bruce Willis sous son meilleur profil... (non madame il n'est pas nu !).
    L'humour n'est pas absent et il n'est pas interdit de sourire à plusieurs reprises ou d'être stupéfait d'entendre des grands garçons plein de muscles et de tatouages se balancer ce genre de boutades :
    - "t'as combien d'hommes avec toi ?
    - que ta mère"...
    MDR,
    ou encore :
    - "qui t'a envoyé ?
    - ton coiffeur".*
    LOL.
     En conclusion, je vous recommande fortement de déposer votre cerveau à la consigne avant d'entrer en salle et de vous laisser aller à cette espèce de plaisir régressif un peu coupable de fin d'été.
    *notez que l'interlocuteur est chauve comme un oeuf.

  • CRIME D'AMOUR de Alain Corneau *

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    Christine est responsable de la filiale française d'une entreprise multinationale. Sa collaboratrice la plus proche est Isabelle une jeune femme pleine de talent. Les deux femmes partagent la même passion pour leur travail qu'elles font passer avant tout. Elles s'admirent, se respectent, sont complémentaires. Entre elles deux la complicité se transforme peu à peu en ce qui pourrait ressembler à un sentiment amoureux. Mais Isabelle est jeune, peut-être encore un peu naïve, trop confiante et influençable. Christine va profiter de cette fragilité pour utiliser Isabelle. Elle se servira de ses idées, de ses compétences pour briller auprès des responsables américains et obtenir un poste qu'elle convoite. Elle ira jusqu'à "offrir" son amant à Isabelle. Mais lorsqu'elle l'humiliera en public, Isabelle, blessée, se montrera aussi machiavélique que sa supérieure.
    Il s'agit d'un polar assez classique dont l'intrigue un peu diabolique mais pas révolutionnaire (la manipulation, la séduction, le rapport dominant/dominé, on a déjà vus) permet d'installer un suspens plutôt réussi. On ne sait plus toujours qui dit vrai, qui utilise qui, qui est sincère ou pas.
    Par ailleurs une trouvaille vraiment judicieuse et originale tirait également le scénario vers le haut. Une coupable avoue le crime qu'elle a prémédité en dissimulant soigneusement des indices qui seront découverts alors qu'elle est incarcérée.
    Mais Corneau nous joue un drôle de tour en nous détaillant à deux reprises ces indices !!! Une fois en temps réel, une autre en flash-back (bleu grisâtre pour qu'on comprenne bien qu'il s'agit de flash-back, j'imagine).
    Rien n'est à reprocher à Kristin Scott Thomas, vraiment très belle, très chic, autoritaire, distinguée et brutale. Est-ce réellement une faille que découvre Isabelle et qui la rend brusquement encore plus impitoyable ? Le doute subsistera toujours quant à ses sentiments véritables grâce à sa troublante et subtile interprétation.
    Mais l'erreur colossale dont le film ne se remet pas c'est cette aberration de casting qui saute aux yeux comme un coup de pied au cul dès les premières secondes du film. Dès l'apparition de Ludivine Sagnier en chemisier rose pâle boutonnée jusqu'à la glotte et lunettes noires en écailles dix fois trop grandes pour elle, on n'y croit pas et on a envie de rire. Ensuite, la voir en "cadre supérieure" d'une grande entreprise, moulée dans ses tailleurs, juchée sur des talons aiguilles, assister à des réunions puis les diriger elle-même face à des nuées de working boys qui se laissent mener par le bout du nez... le fourire gagne. Evidemment on n'est pas toujours responsable de son physique. Ludivine Sagnier a beau avoir 30 ans, elle a la chance et la malchance d'en paraître 10 de moins, et ce ne sont pas les chignons, le rouge à lèvres et les échasses qui pourront y changer quelque chose. Elle a l'air d'une gamine déguisée en grande fille à qui on a confisqué les jouets. On s'attend à tout moment à ce qu'elle se mette à taper du pied en boudant et ronchonnant : "mais heu, arrêtez de m'embêter euh !!!"... et d'ailleurs, elle le fait, elle tape du pied dans un grand moment de désespoir que nous reverrons également deux fois... Si seulement son jeu très limité ne se limitait pas à avoir le sourcil droit constamment étiré vers le haut du front quand elle doit avoir l'air sérieux (une véritable cascade, personnellement je m'entraîne, je n'y arrive pas), et les yeux dans le vague (avec gros plans répétés sur le réveil pour nous prouver qu'elle peut tenir très très très longtemps les yeux dans le vague) quand elle doit avoir l'air triste ou contrarié !!! Il faut également la voir se dandiner, se déhancher, chalouper... Il y a longtemps que je n'avais vu une interprétation catastrophique, calamiteuse aussi pitoyable ! Est-ce du cabotinage, de l'inconscience, une direction d'acteur approximative ? Si peu de finesse, de justesse, de subtilité, d'élégance, d'intuition, de sobriété, de légéreté... finalement ça frôle peut-être le génie !

  • LEO et CLINT, CLINT et LEO

    Vous l'avez compris peut-être, entre les deux mon coeur balance... la grande nouvelle qui semble se confirmer c'est que Leo entamerait sous la direction de Clint dès la fin de cette année le tournage d'un biopic sur la vie du très controversé J. Edgar Hover créateur du F.B.I en 1945 et qui en restera le directeur jusqu'en 1972.
    Je croise les doigts de pieds (oui je sais faire !) pour qu'il n'y ait aucun démenti prochainement.
    Pour l'instant, moi je dis JOIE - BONHEUR à tous les étages.

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  • CLEVELAND CONTRE WALL STREET de Jean-Stéphane Bron *

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    Les habitants de la ville de Cleveland sont frappés depuis plusieurs années par des saisies, expulsions, ventes aux enchères de leurs maisons parce qu'ils ne parviennent plus à rembourser les crédits qu'ils ont contractés. Les quartiers défavorisés à l'Est de la ville sont particulièrement touchés car ils semblent avoir été victimes d'une vente massive de subprimes censés résoudre leurs problèmes ce qui n'a évidemment fait que les engloutir davantage compte tenu des taux de ces crédits.

    La forme et le fond de ce documentaire en forme de fiction sont intéressants. Le résultat est décevant. Le réalisateur a organisé un procès de la Ville de Cleveland contre Wall Street. Ce procès n'a jamais eu lieu mais l'originalité très séduisante du projet consiste à faire "jouer" tous les rôles par de véritables victimes de subprimes, de véritables avocats etc...

    La possibilité pour ces victimes d'obtenir un espace de parole est indéniable. Donner l'occasion aux victimes de s'exprimer, d'accord. Et alors ? 

    Moi qui pensais me perdre dans les méandres économico-banco-politico-financiers auxquels je n'aurais évidemment rien compris, me suis finalement retrouvée devant une espèce d'émission de télé réelle où l'on ne nous dit rien d'autre que les pauvres sont pauvres, les riches sont riches et de plus en plus. Le monde est cruel et injuste et Obama ne tient pas ses promesses. Chaque scène de tribunal nous dévoilant les quartiers dévastés de la ville sur une pianistique musique classique... Trop simpliste.

    Ce film a obtenu le Prix du Public au dernier Festival Paris Cinéma. Preuve qu'il plaît au public !