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Sur la Route du Cinéma - Page 402

  • L'AMOUR FOU de Giusy Pisano

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    En octobre 2009 une nouvelle collection a paru aux Editions Armand Colin intitulée "albums cinéma". Un album m'avait été offert pour mon anniversaire, (curieusement)
    "Les hommes objets"
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    et je vous en parlais déjà ici tant ce petit ouvrage m'avait ravie. Aujourd'hui les Editions Colin m'envoient en service de presse "L'amour fou". Mais cette collection comporte déjà d'autres ouvrages :
    « Les grands pervers »
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    « les monstres »
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      « Le péplum »
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    et « Les femmes d’action »
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    Chacun est rédigé par un auteur spécialiste et reconnu. La particularité de ces essais courts et parfaitement documentés tient à une icôgraphie riche et à la large place faite à l'humour.
    Bien souvent la justesse des analyses des films ou de certaines photos permet de replonger encore et encore dans tous ces instants inoubliables qui s'inscrivent à jamais dans ce qui constitue une cinéphilie et qui parfois ont émaillé notre vie.
    J'apprécie particulièrement que chaque thème ne soit pas traité de façon chronologique mais suivant des chapitres reprenant une thématique.
     
    Dans "L'amour fou", on retrouve :
     
    L'AMOUR INVRAISEMBLABLE
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    - le conte de fées
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    - tout les sépare et pourtant...
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    L'AMOUR IMPOSSIBLE :
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    - le sans issue
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    - le sacrifié
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    - quand l'histoire devient un obstacle
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    L'AMOUR A MORT
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    - lorsque Eros côtoie Thanatos
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    - le vampire en mal d'amour
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    - le post mortem
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    L'ANTI-CONVENTIONNEL
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    - Trois plutôt que deux
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    - L'amour traqué
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    - l'onirique
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    Pour en savoir davantage et éventuellement vous laisser tenter, rendez vous sur le site de la collection ICI.

  • NO MORE TEARS de Jean-Michel Tari

    Encore un réalisateur qui me donne la possibilité de découvrir son dernier court métrage. Comme j'ai adoré, je vous propose de le visionner à votre tour. Ce court métrage participe au Concours Philips/Ridley Scott. On peut y reconnaître l'acteur Hichem Yacoubi qui était déjà (le complice) extraordinaire (de mon Tahar Rahim) dans "Un prophète". Il confirme ici.

  • CHATROOM de Hideo Nakata °°

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    William, ado très perturbé (pléonasme ?) passe sa vie sur Internet et notamment sur des forums de discussions. Il en crée un : "ados de Chelsea !" où le rejoignent bientôt 4 autres ados, deux garçons et deux filles dans le même piteux état mental que lui. Immédiatement conscient de l'ascendant qu'il possède sur les autres, William va donner à cet espace un accès limité à eux seuls. Il va réussir à faire en sorte que chacun révèle ses blessures et traumatismes. Chacun va se confier de plus en plus précisément, et par un jeu de séduction et de pouvoir, William va tout faire pour tenter de les influencer, les poussant aux extrêmités les plus dangereuses.

    J'ai testé Face Book qui m'a lassée en deux mois top chrono. Donc, jamais je n'ai été tentée par Tweeter et autre Chatroom. Je sais que ça existe et ça m'indiffère grandement. Mais j'imagine assez bien (je suis de la génération Minitel :-)) les bonnes choses comme les dérives que peuvent induire le fait d'être planqué derrière un écran. Bravo donc à Nakata d'avoir réussi à matérialiser le cyber espace tel un immense couloir où chaque pièce constituerait un forum à la porte desquelles attendraient les représentants de chaque "tribu"... Bravo aussi à l'acteur principal Aaron Johnson (ex Kick Ass...) qui parvient à être à la fois la tête à claques, le traître, l'ado perdu et le sadique séduisant. Les autres jeunes de l'équipe ne déméritent pas non plus, même si le pauvre Daniel Kaluuya a le plus souvent l'air affolé et comme l'envie de s'excuser de devoir jouer les futurs pédophiles parce qu'il est fasciné par une petite fille de 11 ans !

    Mais alors qu'est-ce qui ne va pas dans ce film ? Tout le reste, c'est-à-dire beaucoup et surtout la psychologie de comptoir absolument effarante étalée ici, que même Jean-Marie Gourio accoudé à son zync ne doit pas côtoyer.

    La vision des adolescents est tout bonnement catastrophique, désastreuse et détestable. William est un vicelard, un pervers. Il frôle l'extase, l'orgasme et le nirvana en regardant des jeunes filmer leur propre suicide sur Internet. Eva est une bimbo sans beaucoup de cervelle dont le rêve est d'être top model, mais ses "collègues" sont cro cro vilaines avec elle. Jim vit sous antidépresseurs depuis des années et a développé de gros problèmes de communication. Emily est coincée et rêverait d'être aimée de ses affreux parents. Quant à Mo, il s'inquiète de son attirance pour la petite soeur de son meilleur ami qui ne le restera plus très longtemps !

    Et qui est responsable de cette génération perdue de tarés ? Qu'est-ce qui a bien pu rendre ces jeunes aussi malades ou cons ? Pas l'abus d'Internet. Non. Ne cherchez pas trop loin... Les parents évidemment. Non que ces derniers aient renoncé à éduquer leurs enfants ni même à leur supprimer l'usage de l'ordinateur éventuellement mais simplement parce qu'ils ont autant de fromage blanc dans le citron que leurs rejetons manifestement. William est le fils d'une écrivaine célèbre  (et célébrée) qui en est au huitième et dernier épisode des aventures de son super héros (si J.K. Rowling ne se reconnaît pas, il faut aussi qu'elle consulte !) à qui elle a donné le prénom de son autre fils. Du coup William et ses parents suivent une thérapie familiale complètement ahurissante. La psy annonce un jour : "je crois que tout le monde va bien à présent, on peut en rester là". Les parents ravis acquièscent ainsi que William, regard oblique et mains qui se tordent !!! Eva a trop de problèmes avec les autres futures tops qui se moquent d'elle. Jim a été abandonné par son papounet au zoo. Il ne s'en remet pas. Emily a une mère qui aurait simplement voulu un autre enfant qu'elle et ne se prive pas de le dire devant elle. Quant à Mo... on ne saura pas duquel de ses deux parents lui vient le gène de la pédophilie !

    Cette vision des ados, des adultes est d'une simplicité et d'un crétinisme à pleurer ! En tout cas dans le monde vomitif de Tanaka, il y a un avenir certain pour tous les psys. C'est déjà ça.

    NB : une partie du film a été tourné à Camden... quartier rock londonien que j'adore à la folie et que j'ai découvert grâce à mon Dada.

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  • COMME UN LUNDI

    pour se mettre en jambes avant lundi prochain où j'aurai des places de cinéma à vous offrir (youpiiih), retrouvez le titre des films suivants sous les jolis petits carrés mignons comme tout !

    Une réponse à la fois merci.

    GAME OVER. Merci.

    1

    MENSONGES D'ETAT trouvé par marion

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    2

    LES TROIS JOURS DU CONDOR trouvé par marion

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    3

    RAISONS D'ETAT trouvé par Mister Loup

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    4

    BURN AFTER READING trouvé par Mister Loup

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    5

    SPY GAME trouvé par Marine

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     6

    AIR AMERICA trouvé par sopel

    7.jpgair-america-1990-12683-657894601.jpg

    7

    DUPLICITY trouvé par marion

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    8

    LA RECRUE trouvé par sopel

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    9

    LA MEMOIRE DANS LA PEAU trouvé par sopel

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    10

    THE EXPENDABLES trouvé par marion

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  • MA SEMAINE AU CINEMA

    Cliquez sur le titre des films pour lire mes articles.

    THE KILLER INSIDE ME de Michaël Winterbottom **** 

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    L'ARBRE de Julie Bertucelli ***

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    CELLULE 211 de Daniel Monzon ***

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    LE CAFE DU PONT de Manuel Poirier **

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    MES COUPS DE COEUR
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  • THE KILLER INSIDE ME de Michaël Winterbottom ****

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    Lou est adjoint du shérif d'une petite ville du Texas tellement sans histoire qu'il peut se promener sans son arme. Lou est vraiment le genre de type à qui on fait confiance sans hésiter. Il dit "b'jour m'ame" quand il croise une dame. Il porte des chemises blanches soigneusement repassées et est toujours impeccablement gominé. Il a une fiancée toute prête à l'épouser mais devient l'amant d'une prostituée qu'il était chargé d'exclure de la ville. Les rouages bien huilés de sa petite vie commencent à s'enrayer avec une histoire de chantage dans lequel il est impliqué. Alors que surgissent également des pans de sa jeunesse et de son enfance pas reluisants...
    En jetant un oeil sur la filmographie de Michaël Winterbottom, un seul mot m'est venu sous les doigts et sur le clavier : WAOW !!! En effet, aussi éclectique que prolifique, à la fois indispensable et totalement discret (ce qui fait que j'ai un peu tendance à l'oublier quand il s'agit de faire des best of de mes préférences)... ce réalisateur est sans conteste un de mes favoris. Pas un film qui ne m'ait déçue alors qu'en regardant les titres, ça part absolument dans tous les sens ! On ne peut dire qu'il y ait un style ou une empreinte Winterbottom car romantiques, historiques, engagés, modernes ou en costumes... les films de ce réalisateur semblent offrir une mosaïque de tout ce que le cinéma propose. Jamais il ne m'a déçue et mieux encore, il me surprend sans cesse.

    Ici encore il frappe fort avec ce film noir très noir à l'esthétique impeccablement chic et soignée à chaque plan. Pour nous faire entrer dans la tête d'un fou, psychopathe très très malade et réussir à nous abasourdir en nous surprenant alors que les serial killers bien dérangés de la tête prolifèrent sur les écrans noirs, il fallait le faire. Et c'est réussi, car en plus d'avoir particulièrement bichonné son ambiance années 50 très raffinée, Michaël Winterbottom (gloire à lui !!!) a choisi un acteur de 35 ans qui peut parfois en paraître 12, qui a le sourire aussi angélique que son regard peut brusquement devenir dément. Ce sinoque, schyzophrène, hyper violent c'est Casey Affleck. Acteur rare mais prodigieux dans sa façon de se vouloir discret, comme empêtré dans une gaucherie qui ressemble à de l'humilité, il capture et envahit l'écran de sa modestie et fait éclater une sauvagerie comme on en voit peu. Casey Affleck, MON Casey Affleck porte ce film sur ses timides épaules. Il semble toujours s'excuser d'être là, comme s'il marchait à reculons et déchaîne la barbarie en prenant soudainement le visage des femmes qu'il aime pour un pusching ball ! Je suis sûre que certains réalisateurs auraient offert un exctincteur à leur acteur pour en arriver au même résultat. Lou/Casey ne se sert que de ses mains et semblent tout surpris de ne pas anéantir sa partenaire au premier coup. Alors il les multiplie jusqu'à épuisement de sa victime et du spectateur. Et lui, part en sifflotant fumer un cigare.

    Evidemment lorsqu'on se trouve devant le génie d'un acteur tel que Casey Affleck dont la voix de canard marmonne et mâchouille son texte avec nonchalance ajoutant encore à l'exaspération fascinante qu'il provoque, il faut tenir la route. Jessica Alba s'en sort vraiment bien, toute fragile, innocente et sincère qu'elle est, même si elle est en partie responsable de la violence qui se déchaîne. Par contre Kate Hudson vraiment pas gracieuse en plus de ne jamais être convaincante manque de tout ce que sa "rivale" propose.

    Un monstre de cinéma, ça fascine parce qu'on se dit que ça ne peut exister dans la vraie vie, la toupie tourne et c'est forcément notre imagination de malade, de killer inside us qui l'invente. Donc, on est tout pardonné de trouver un film avec une pourriture de cette envergure aussi extraordinaire. Casey, je t'aime d'amour.

    P.S. : Bill Pullman est vraiment très très bien aussi mais je suis faible et Casey m'hypnotise.

  • WTF !!! OMFG !!!

    trouvé chez Kilgore ce pur moment de grâce et de rock'n'roll !

    0’00 - Roxanne, Adventures of Priscilla Queen of the Desert, Gleaming the Cube, The Princess Bride, A Fish Called Wanda, Star Wars, The Wizard of Oz, Casino, Three Amigos, A Clockwork Orange

    1’05 - Dolemite, Glengarry Glen Ross, Bad Santa, The Witches of Eastwick, The Big Lebowski, In Bruges, Full Metal Jacket, There Will Be Blood

    2’05 - Toy Story, Casablanca, Encino Man, The Women, Predator, Army of Darkness, They Live, Uncle Buck, Big Trouble in Little China, New Jack City, Billy Madison

    3’00 - Kiss Kiss Bang Bang, The Departed, Carlito’s Way, In the Loop, Glengarry Glen Ross, Stand By Me, Grosse Pointe Blank, Duck Soup, Caddyshack, Planes Trains & Automobiles

    4’00 - South Park, Napoleon Dynamite, Mean Girls, The Breakfast Club, As Good as It Gets, The 6th Day, Step Brothers, O Brother Where Art Thou?, Full Metal Jacket, City Slickers, Road House, True Grit, Shot Circuit

    5’00 - Raging Bull, The Usual Suspects, Snatch, Caddyshack, The Last Boy Scout, Ghostbusters, The Sandlot, As Good as It Gets

    6’00 - 48 Hrs, In Bruges, Silver Streak, Glengarry Glen Ross, A Fish Called Wanda, Goodfellas, National Lampoon’s Christmas Vacation, The Mist, Trading Places

    7’00 - The Warriors, Point Break, Gangs of New York, Reservoir Dogs, The Breakfast Club, The Cowboys, Full Metal Jacket, Dodgeball, Donnie Darko, Scarface, The Good the Bad and the Ugly

    8’00 - Anchorman, Tropic Thunder, Sexy Beast, In the Loop, Get Shorty, Blazing Saddles, The Way of the Gun, Blade: Trinity, Clerks, The Boondock Saints, The Exorcist, What About Bob?, Weird Science

    9’00 - Con Air, True Romance, In the Loop, Monty Python and the Holy Grail, Lake Placid, The Front, Gone with the Wind

  • L'APPRENTI SORCIER de John Turtletaub °

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    La fée Morgane et Merlin L'Enchanteur n'ont pas eu le temps de voir ou de lire Harry Potter, ils sont trop occupés à essayer de se mettre minables pour être le plus grand sorcier de tous les temps. C'est la vilaine et moche Morgane qui a le dessus et qui occit Merlin. Les trois sous-fifres de Merlin sont eux aussi en bisbille, car les deux garçons Balthazar et Horvath sont amoureux de Veronica (Monica Bellucci MDR) qui préfère Balthazar. Du coup, plus personne n'est copain avec personne. Veronica se sacrifie et bouffe Morgane. Elles se retrouvent enfermées toutes les deux dans une poupée gigogne, tandis que Balthazar atterrit dans une amphore. Balthazar parcourt le monde pendant un millier d'années à la recherche du "Premier Merlinien" qui sera chargé de... chargé de... Il sera chargé, zut, z'avez qu'à y aller vous. Et puis aussi, il voudrait bien libérer sa chérie tout ça ! Du taf dans le grimoire en somme !
    En 2010 (je vous épargne l'épisode 2000) il trouve (manque de bol pour nous) cette quiche de Dave censé être celui qu'il cherche vu que la bague qui ne peut appartenir qu'à l'élu s'aggripe à lui ! La preuve. Le Dave, c'est  une tronche en physique mais pas une flèche en drague. Evidemment il vit avec son meilleur copain, un black obèse très con et très libidineux (est-ce que TOUS les américains ont ce genre de potes, ou c'est juste pour les films ?) qui ne sert strictement à rien et évidemment pas à être drôle même si son rôle est étudié pour, j'en suis sûre.
    Après quelques hésitations à grand renfort de grimaces, répliques et pitreries dénuées de la moindre originalité donc absolument pas amusantes, Dave consent à devenir une spice de Padawan de Balthazar. Après tout, si ça peut aider à pécho ! Tout se résoud évidemment et sans la moindre surprise en 1 h 50 absolument affligeante farcie de rebondissements sans intérêt et invraisemblables et d'effets spéciaux datant des Frères Lumière. Of course (c'est pour pas répéter évidemment) en allant voir ce genre de films on est censé savoir qu'on ne va pas résoudre la quadrature du cercle ! Mais il arrive parfois qu'on y passe un bon moment.
    Ici, je n'ai pu que me désoler de voir une toute jolie et talentueuse demoiselle Teresa Palmer (mix de Naomi Watts et de Scarlett Johanson) jouer les faire valoir, un ex acteur Alfred Molina continuer à creuser la tombe de sa carrière, un autre nous régaler d'une énième fantaise capillaire rendez-nous Sailor...
    Mais le pire du pire n'est rien à côté d'avoir à supporter l'exécrable, déplorable, horripilant et moche Jay Baruchel ou Bachurel peu importe, ce qui relève carrément de l'héroïsme. Quel acteur désastreux ! N'y a t'il pas une sorcière bienveillante qui puisse le transformer en crapaud, en statue de sel... A TOUT JAMAIS ?
    ........................
    Faites un effort pour le jeu ICI, j'ai encore simplifié !

  • L'ARBRE de Julie Bertucelli ***

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    Julie Bertucelli n'a besoin que d'une scène de quelques instants, pas de grandes démonstrations ni de longs discours pour imposer l'amour et la complicité qui unissent Peter et Dawn, mariés et parents de 4 enfants. Simplement une scène tendre et drôle dans un hamac. Alors, quand un type comme Peter meurt, merveilleux mari et amant, papa complice fou de ses enfants, forcément ça laisse un vide que rien ne peut combler. Une peine insurmontable s'installe. Et Dawn, dévastée ne parvient même plus à s'occuper de ses enfants qui vivent chacun de leur côté et à leur façon la perte de cet être évidemment idéal.
    Les mois passent, rien ne console Dawn mais elle va trouver un travail, elle qui n'avait jamais travaillé, rencontrer un homme charmant, patient. Mais c'est  davantage au contact de sa petite fille de 8 ans, Simone, et en acceptant d'entrer dans son univers légèrement surnaturel qu'elle va réellement refaire surface. En effet, Simone est persuadée que son père lui parle dans l'arbre, le sublime et gigantesque figuier qui est très, trop près de la maison. Rapidement Dawn va se rapprocher de cet arbre aux étranges pouvoirs. Une scène magnifique la montrera s'endormant dans une branche de l'arbre, enlacée dans ou par le feuillage.
    L'arbre se fera tantôt rassurant, comme s'il veillait sur la maison, tranquille et majestueux, tantôt monstrueux et inquiétant dès que le vent souffle. Une voisine, gênée par ses racines qui envahissent peu à peu son terrain le compare à une pieuvre. Car oui, cet arbre progressivement devient une menace, pour les canalisations qui se bouchent et font proliférer les grenouilles jusque dans les toilettes, pour les fondations que les racines tentaculaires ébranlent. Même les chauve-souris, de taille très inaccoutumée de notre côté de la planète pénètrent dans la maison.
    Mais peut-on abattre un arbre qui contient, représente et symbolise l'âme d'un être aimé au-delà de tout ? Un père, un mari absent à jamais, mais présent, incarné, inoubliable, irremplaçable et envahissant.
    La réalisatrice parvient miraculeusement à nous rendre cet arbre d'une puissante et hypnotisante beauté aussi précieux qu'il l'est pour ses personnages. Il faut dire que Charlotte Gainsbourg et la petite Morgana Davies (adorable, saisissante, inoubliable) nous rendent les frémissements et le murmure de chaque branche réellement palpables. On ne doute pas de leur extravagance parce que c'est cette imaginagion ou cette inspiration qui les maintiennent en vie. A sa meilleure amie (qu'elle rejettera plus tard parce qu'elle est incapable d'accéder à son secret) qui s'étonne qu'elle ne soit pas plus triste d'avoir perdu son père, Simone répond : "dans la vie, on a deux possibilités : être triste ou être heureux. J'ai choisi d'être heureuse". Etonnante petite fille
    Tout ceci se passe en Australie, pays inconnu, mystérieux, vaste et secret, dont les éléments naturels, la faune, la flore et le climat nous sont étrangers. Mais en n'insistant pas trop sur le caractère fantastique de son récit, Julie Bertucelli nous fait apprécier et croire en cette façon inédite de vivre un deuil, de faire en sorte qu'on survive à la disparition de l'être qui nous est le plus cher.
    Son film porté par la grâce de deux actrices l'une confirmée (Charlotte) l'autre toute petite mais éblouissante, est une petite merveille. 

  • CELLULE 211 de Daniel Monzon ***

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    A la veille de commencer son nouveau travail de "maton", le jeune Juan Oliver se rend à la prison de haute sécurité pour la visiter et faire bonne figure devant ses futurs employeurs. Mal lui en prend car dans le même temps, le truand Malamadre bien que placé en isolement a réussi à fomenter une émeute qui ne va cesser d'évoluer au fil des jours. Lors de sa visite Juan se blesse légèrement. Ses collègues l'allongent inconscient dans la Cellule 211. Lorsqu'il se réveille ses collègues ont disparu et le voilà au milieu de ce QHS où sont regroupés les guguss parmi les plus dangereux du pays. En un quart de seconde de réflexion il n'a d'autre choix que de se faire passer pour un prisonnier fraîchement arrivé.  
    La tension est constante et même croissante dans ce thriller carcéral, genre cinématographique où les réalisateurs semblent s'amuser à taquiner jouissivement nos nerfs délicats. Distillant de façon quasi égale ultra-violence et profonde humanité Daniel Monzon complique encore l'affaire en insérant des intrigues dans l'intrigue. Même si elle sera déterminante, la prise d'otages de membres de l'ETA (qui s'estiment étrangers aux revendications) à l'intérieur de la prison par les prisonniers eux-mêmes est la partie la moins intéressante. Elle va être le déclencheur d'une situation qui va rapidement dépasser les mutins et le seul cadre de leur prison.
    La grande question demeure néanmoins : est-ce que Juan Oliver va réussir à se sortir de ce pétrin, obligé d'une part de fraterniser avec les prisonniers, dont certains très méfiants à son égard, et notamment avec leur chef dont il va devenir, grâce à ses idées lumineuses, une sorte d'alter ego, de relayer leurs revendications, et d'autre part de tenter de calmer les ardeurs des plus belliqueux ?
    Les rebondissements et péripéties ne vont cesser de se succéder intégrant également des drames plus personnels. Les caméras de surveillance à l'intérieur des bâtiments, les informations parvenant aux détenus par l'intermédiaire de la télé ajoutent encore aux tensions, au malaise et apportent une densité aux événements comme aux personnalités.
    Il faut dire que le réalisateur y va franco en nous démontrant grâce à des personnages forts et convaincants que les sauvages ne sont pas forcément du côté qu'on croit. Un homme incarcéré à vie au physique et au tempérament de machine à tuer peut faire preuve de plus d'humanité, de compréhension et de sensibilité qu'un maton n'accordant aucune circonstance atténuante ni même de considération aux prisonniers.
    Vif, nerveux, rythmé, sans temps morts l'action est constamment réamorcée grâce à de multiples péripéties, plus ou moins crédibles mais peu importe. Le constat est quand même que la prison semble être  un endroit "idéal" pour révéler la sauvagerie qui sommeille en chacun.
    Quand je vous aurai dit que ce film a raflé une flopée de Goya (équivalent spingouins de nos Cesar) que Luis Tosar est épatant en Malamadre mais surtout, surtout que le très convaincant et injustement incarcéré Alberto Amman ne se contente pas d'avoir une présence et un physique très très agréables... vous vous ruerez sans attendre sur ce film captivant !