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Sur la Route du Cinéma - Page 425

  • LIBERTE de Tony Gatlif ***

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    En 1943 dans un village français débarque une famille de tziganes avec ses roulottes, ses moutards, ses animaux et son attirail ! C'est la guerre et le glorieux gouvernement de Vichy a décrété l'interdiction aux "bohémiens" de ce peuple nomade de circuler librement, et ce bien avant que le raciste gouvernement nazi en demande lui aussi la déportation... Les tziganes doivent se sédentariser sous peine d'être internés dans des camps de concentration. Malgré la manoeuvre du Maire et vétérinaire du village qui cède pour 10 francs sa propre maison afin que Taloche et sa famille s'y installent, ils seront quand même inquiétés, poursuivis, arrêtés...

    Il n'y a que Tony Gatlif pour nous parler de ce peuple qu'on ne connaît que par les clichés qui subsistent encore. Les "roms" font toujours peur mais le réalisateur nous les présente de l'intérieur, nous immerge au creux, au coeur de leur campement et brusquement on se retrouve en pleine nature pour les observer. Pourquoi leur mode de vie nous est-il si incompréhensible ? Simplement parce qu'il est différent et comme toujours c'est de la différence que naît la crainte et de la crainte la folie et la bêtise qui autorisent certains hommes à en persécuter d'autres ! mince je parle comme un maître Jedi moi ! J'ai eu la sensation d'être parmi les indiens, oui comme ceux d'Amérique dans les westerns. La famille est un tout indivisible. On ne se sépare ni des enfants, pas même pour les mettre à l'école, ni des vieux, jamais.

    Une institutrice humaine et "résistante" (Marie-Josée Croze, subtile), un maire généreux et tolérant (Marc Lavoine, convaincant) qui recueille un petit garçon errant "P'tit Claude" (Mathias Laliberté... craquant) fasciné par les Bohémiens tentent par tous les moyens de protéger voire de sauver, non pas des "Roms" mais d'autres êtres humains. Ainsi le réalisateur rend t'il à la fois hommage à ces "justes" qu'on ne connaît pas et offre surtout un peu de la reconnaissance qu'attendent les tziganes qui ont connu, au même titre que les juifs, la barbarie de l'extermination.

    Et évidemment un film de Tony Gatlif ne serait pas vraisemblable s'il ne débordait d'énergie, de vitalité, d'espoir et de musique ! Et c'est le cas une fois encore. Ce film en liberté sent l'air pur, le courage et la vitalité. Et même s'il est traversé de moments d'angoisse, de désespoir, de découragement et de beaucoup d'injustice, le réalisateur a décidé qu'on ne pouvait emmurer la liberté !

    Pour exprimer cette liberté, cette indépendance, cette insoumission, Tony Gatlif a choisi un comédien, acteur, musicien, acrobate, fabuleux, fascinant et unique au monde : James Thierrée. Son rôle de Taloche, un peu simplet, sans doute secrètement amoureux de l'institutrice, est une espèce de farfadet qui court, virevolte, grimpe aux arbres, se jette de branche en branche ! Il est comme un animal sauvage qui se roule dans la terre, libère l'eau et pousse des cris de bête dès qu'on cherche à l'enfermer. Ce doit être usant pour lui de s'entendre constamment remettre face à son ascendance, mais je dois avouer que sa ressemblance impressionnante avec son génial grand-père me bouleverse jusqu'aux larmes moi !

  • A SINGLE MAN de Tom Ford **

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    George ne se console pas de la mort de Jim son grand amour, le compagnon qui partageait sa vie depuis 16 ans. Au bout de huit mois de chagrin et alors que "se réveiller le matin est devenu une douleur concrète", qu'il faut chaque jour se dire qu'il va falloir tenir jusqu'au bout d'une nouvelle journée, George décide d'en finir. Il va passer cette journée qui ne sera définitivement pas comme les autres à préparer méticuleusement son suicide. Faire des choses essentielles, symboliques et d'autres tout à fait quotidiennes et ordinaires. En outre, il assurera les cours de linguistiques qu'il donne à l'université de Los Angelès. Mais la vie, le destin, les rencontres, les imprévus font que tout ne se passe pas toujours comme on l'a décidé.
    Alors que la famille de Jim a refusé que George assiste aux obsèques, il entreprend seul le fameux travail de deuil, parfois aidé par sa meilleure amie  (Julianne Moore : EXASPERANTE) qui, amoureuse de lui, se désole qu'il la repousse on le comprend, un tel pot de colle !!! mais on la comprend aussi, Colin, on a très envie de le coller.
    Pour incarner cet homme fier et blessé qui doit cacher sa souffrance parce qu'aimer un homme au grand jour quand on est un homme est encore inconcevable dans l'Amérique de 1962, Tom Ford a choisi le stradivarius des acteurs de grande classe. J'avoue que sans lui, ce film m'aurait sans doute laissé indifférente.  Tout chez Colin Firth est synonyme d'élégance et de distinction. Mais sous l'apparente froideur couve le feu de la passion, c'est évident. Sur son visage que le réalisateur inspecte au plus près passe toutes les émotions d'un homme qui ne sait plus s'il doit vivre ou mourir, qui ne conçoit plus la vie sans la personne qu'il a le plus aimée mais qui s'aperçoit aussi que séduire et être séduit peut encore redonner un sens à l'existence. Et puis lors d'une longue séquence muette, George/Colin mime et répète plusieurs fois et en différents endroits de sa maison la scène de son futur suicide. Avec un flegme tout british mais parfaitement hilarant, il cherche manifestement à ce que le coup de révolver fasse le moins de dégât possible. C'est un moment très drôle et j'espère que c'est volontaire parce que j'étais la seule à rire... Mais ce moment est quand même relativement surprenant, il faut l'avouer, dans un film qui se prend au sérieux. Il aurait pu ou dû être un grand mélo mais Tom Ford a choisi de soigner davantage l'esthétique que l'émotion. Tout comme il ne fait que survoler le thème de la différence évoqué lors d'un cours en amphi. Incontestablement tout est très beau à regarder, tout est parfaitement propre, bien rangé, à sa place. Pas la moindre poussière dans les maisons, pas le moindre brin d'herbe qui dépasse dans les jardins, un plan fixe interminable devant une affiche géante de "Psychose", des pauses absolument pas naturelles, des conversations qui tombent comme des cheveux sur la soupe avec de jolis garçons de passage, un jeune homo avec son pull en mohair blanc, un autre qui joue torse nu au tennis, l'intérieur très raffiné de la maison d'architecte de George... tout, absolument tout semble être là pour faire beau, nimbé de beaucoup de couleurs et enveloppé d'une bande sonore très "in the mood for lovienne"...  mais toute cette application manque furieusement de naturel. Comme cette scène insupportable où Julianne Moore a un fourire. J'ai rarement vu une scène aussi ratée !
    Tom Ford refuse qu'on parle de son film comme d'un film traitant de l'homosexualité. Pour lui il s'agit d'une histoire d'amour universelle. Sans doute, mais un réalisateur hétéro n'aurait sans doute pas promené sa caressante caméra sur Colin Firth qui se déshabille, (et s'habille avec beaucoup de classe et de raffinement) et ça c'est plutôt une bonne nouvelle pour les filles comme pour les garçons qui aiment les garçons !
  • SHUTTER ISLAND de Martin Scorsese *****

    Shutter IslandShutter Island

    Le marshal Teddy Daniels débarque avec son nouveau coéquipier Chuck Aule sur Shutter Island qui abrite un hôpital psychiatrique pour dangereux criminels. Ils sont chargés d'enquêter sur la disparition d'une patiente, Rachel Solando enfermée pour avoir tué ses trois enfants, ce qu'elle nie. Quelques mots et des chiffres griffonnés sur un bout de papier sont les seuls indices qu'ils retrouvent dans sa chambre/cellule qui était verrouillée lorsqu'elle s'est échappée... Contraints de rester sur l'île car une violente tempête empêche tout bateau de les ramener sur le continent, Teddy va plonger au coeur d'une enquête qui va réveiller en lui un passé douloureux.

    Comment parler d'un film dont j'ai absolument tout aimé, sans l'abîmer, le trahir, n'en rien révéler, ne pas en dire trop mais suffisamment pour me libérer un peu de son emprise envahissante, exigeante ? Car oui, ce film est un film qui hante, envoûte, ensorcelle. C'est au-delà de la leçon de cinéma, bien plus et bien autre chose que cela. Il est un peu comme il arrive parfois, la justification ou l'illustration même qui fait que ma passion pour cet art qui fascine, trouble et protège ne faiblira pas.

    Dès la scène d'ouverture, il est impossible de ne pas être pris du même mal de mer que Teddy qui supporte difficilement la traversée mouvementée en raison de la tempête qui se prépare. En tentant de se raisonner lui-même "ce n'est que de l'eau... beaucoup d'eau", on comprend queTeddy est un homme fort, pour qui se maîtriser est essentiel.  Mais on comprendra encore bien mieux plus tard pourquoi l'eau l'effraie tant. Au début Teddy affiche une belle assurance, ainsi qu'une certaine prestance vestimentaire, exceptée une hideuse cravate (seule note "légère" de cette histoire) curieusement barriolée qui dépare un peu avec l'austérité et la fonction du bonhomme.

    L'arrivée sur l'île ne laisse pas l'ombre d'un doute : rien ne sera simple sur cette île. L'accueil tendu des gardiens armes aux poings, celui distant du directeur, la découverte de patients enchaînés qui se promènent, puis celle des bâtiments austères et imposants, tout sur l'île semble hostile. L'un des bâtiments est réservé aux femmes, un autre aux hommes, un troisième, juché sur une colline, le bâtiment C (un ancien fort de la guerre de sécession) auquel on ne peut avoir accès qu'avec une autorisation spéciale, aux malades particulièrement dangereux, et au loin un phare ! Le tout baigné d'une lumière grise, brune, verdâtre.

    Le marshal et son coéquipier vont rencontrer les dirigeants de l'établissement dont un mystérieux docteur allemand (Max Von Sidow), les soignants dont l'énigmatique psychiatre chef (Ben Kingsley calme et glaçant), les gardiens mais aussi certains patients suffisamment lucides pour être interrogés. Et cette affaire étrange de disparition inexplicable va faire ressurgir chez Teddy les souvenirs les plus traumatisants de son passé. Ancien GI (nous sommes en 54), il a participé à la libération du camp de Dachau en 1945. Les barbelés électrifiés tout autour de l'hôpital lui évoquent ceux des camps, la présence du docteur allemand le mène à la piste d'expérimentations médicales sur des êtres humains comme les pratiquaient les nazis. Des images insoutenables vont revenir lui marteler la tête de migraines insupportables.

    Le souvenir de sa femme tant aimée, morte dans un incendie, qui l'obsède et dévore ses nuits de cauchemars va encore ajouter au tumulte qui vrille son crâne et à celui qui s'abat au dehors sous forme d'incessantes trombes d'eau. Car la tempête se joue autant dans les esprits qu'au travers des éléments déchaînés.

    Je n'en dirai pas davantage car le Maître Scorsese nous embarque, nous manoeuvre et nous remue jusqu'à plus soif, nous inondant d'un flot incessant d'informations, d'événements et de rebondissements jusqu'à la dernière seconde de la dernière réplique.

    Alors laissez-vous gagner, emporter aussi. C'est tout le mal que je vous souhaite, car ce film est un torrent qui à la fois dévaste et comble l'appétit cinéphile. C'est de la maestria à l'état pur. On en rêve, Scorsese le fait. Ce film est une merveille incontestable et si je ne devais en retenir qu'une scène, je parlerai de celle incomparable où la caméra magistrale tourne autour d'un couple enlacé et en larmes peu à peu recouverts d'une pluie de cendres jusqu'à ce que la femme en feu disparaisse, se consume, laissant l'homme à jamais inconsolable. Une scène d'amour comme on n'en voit peu. INOUBLIABLE.

    Cet homme, cet acteur, ce prodige c'est Leonardo di Caprio qui souffre, s'enfièvre et s'affaiblit comme personne et comme jamais dans ce film, dans cette interprétation exemplaire qu'il porte haut, si haut, qu'on souffre, s'enfièvre et s'affaiblit avec et pour lui, jusqu'à la réplique finale. Un acteur prodigieux, remarquable dans un film exceptionnel.

  • ENSEMBLE C'EST TROP de Léa Fazer **

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    Au cours d'un dîner infernal familial et dominical, Marie-France découvre que son mari la trompe. Folle de colère et de douleur elle va se réfugier chez son grand garçon Sébastien qui est marié avec Clémentine avec qui il a deux enfants. Le provisoire s'éternise car non content de l'avoir trompée, ce mari presque soixantenaire a une liaison avec une jeune femme de 30 ans sa cadette qui attend un enfant de lui... Tout se complique évidemment et lorsque l'enfant paraît, l'infidèle s'aperçoit qu'il a fait fausse route, qu'il s'ennuie avec sa nouvelle très jeune femme. Il aimerait bien rentrer au bercail mais Marie-France a de son côté pris goût à sa nouvelle liberté.
    Je vous passe les détails vaudevillesques et abracadabrants de cette comédie joyeuse et grave qui pointe quelques aspects de la vraie vie d'aujourd'hui même s'il est évident que rarement toutes les catastrophes s'abattent sur la même famille, quoique... et qu'elles sont encore plus rarement résolues en quelques coups de cuillère à pot ! Entre les envahissants, les velléitaires, les irresponsables, les donneurs de leçons, les anxieux, les insouciants... la famille trimballe son lot de boulets. Mais je dois dire qu'il y avait bien longtemps que je n'avais tant ri à une comédie française et que ce sont plus les acteurs que le film lui-même qui sont responsables de mon hilarité.
    Evidemment retrouver pour la dernière fois Jocelyn Quivrin à qui ce film est dédié est une raison suffisante pour le voir. Mais il faut reconnaître que Nathalie Baye, complètement déchaînée, d'une fantaise rare, d'un abattage réjouissant, d'un naturel, d'une classe et d'une drôlerie exquis est absolument irrésistible.
    Et puis, le petit plus vient d'Eric Cantona, que j'ai toujours trouvé grand, grand acteur et qui est ici très à sa place en Prince Charmant...

  • FROM PARIS WITH LOVE de Pierre Morel **

    From Paris With LoveFrom Paris With Love

    Vous vous souvenez de "Taken" !

    Hein ? Vous vous souvenez pas de "Taken" ?

    Bon allez voir . ça y est, ça vous revient maintenant ?

    Tout ça pour vous dire que c'est le même réalisateur et qu'à l'époque j'avais même dit que je ne voulais plus en entendre parler. Mais j'ai le droit de changer d'avis, je suis chez moi après tout. Et puis vous avez vu les beaux yeux des deux garçons au dessus ? Vous résistez vous ? Pas moi. Bon en gros, c'est l'histoire de Jimmy Reese qui est tout propre sur lui au début et qui a l'air du premier de la classe. Il est le bras droit de l'Ambassadeur Américain à Paris, autant dire qu'il lui sert à tout et aussi de tête pensante et même à jouer aux échecs. Mais James a deux casquettes et parfois il reçoit de mystérieux appels téléphoniques et il exécute de bizarres missions ordonnées par un mystérieux monsieur dans le téléphone.

    Pour sa première mission il doit changer une plaque minéralogique sur une voiture dans un parking en faisant bien comme ça et comme ça pour que personne le voit. Il n'a même pas un tourne-vis électrique que même moi qui suis pas une flèche en bricolage j'en ai un. Le soir, il rentre chez lui et y'a une belle fille qui le rejoint et qui met une robe en peau de rideau (comme Scarlett O'Hara), il fait "waouh",

    et... rideau,

     ils vont au lit parce que la robe ça l'a trop énervé, il veut l'enlever.

    Ensuite la voix dans le téléphone lui ordonne de mettre un micro dans le bureau d'un Ministre qui s'est fait la tête de Derrick en plus moche. Avec du chewing-gum et une agrafeuse, il accomplit sa mission. Mais il en a marre des missions de tafioles, lui ce qu'il veut c'est de la vraie mission top secrète à la Rambo. La voix mystère dit qu'il n'est pas encore prêt mais qu'en attendant de voir il faut qu'il aille chercher un partner à l'aéroport. C'est le partner qui a une mission mais il devra lui servir de chauffeur et aussi l'aider à porter un vase avec trois kilos d'héroïne dedans. Il dit "banco" parce que quand la voix lui cause, il bronche pas d'une oreille. Il dit "oui monsieur" et il fait. Basta cosi.

    La première apparition de John Travolta c'est le partner; Wax il s'appelle, fait très très peur. Crâne rasé, chaînes de rappeurs au cou, boucle d'une oreille et look de zonard, il dit plein de gros mots à un pauvre gars de l'aéroport qui veut pas laisser entrer ses canettes de boisson énergisante en France. Mais ça s'arrange grâce à Jim qui met un autocollant "diplomatic" sur les canettes.

    Le Wax c'est un warrior. Wax on - Wax off, c'est son cri de guerre. Il vient foutre un sacré boxon à Paris. 24 morts/seconde, c'est sa moyenne. C'est un arsenal à lui tout seul. Il tire dans tout ce qui remue. Jim se demande si c'est une vraie mission. Mais la voix lui dit "oui, c'est une vraie mission"... "Mais euh... qu'il répond, je fais rien qu'à porter un vase avec 3 kgs d'héroïne dedans à travers Paris pendant que lui tire sur tout ce qui remue".

    - "Ta gueule, c'est une vraie mission que je te dis. C'est qui la voix ???"

    A un moment ils rencontrent une bande de chinois malintentionnés, mais Wax se met en mode "on" et les dégomme tous. ça tombe bien vu que bien qu'ils soient au moins 6 ou 7, ils attendent leur tour. Ensuite ils vont dans la banlieue pas rose-morose. Mais avant ça, John/Wax a faim et il nous refait le coup du Royal Cheese, MDR. Et là, Jim, qui commence à avoir le sens de l'humour arme fatale dit à des mastards bien craignos : "on aimerait bien lui et moi se téléporter à l'intérieur de l'immeuble". C'est du langage banlieue ça. Ils entrent dans l'immeuble et foutent tout par terre à coup de sulfateuse et d'explosifs.

    Ensuite ils se retrouvent à genoux dans une cave avec un moutard qui les menace. Jim se dit que devant un gamin le Wax va pas baisser les bras. C'est tout le contraire et il dit : "devant un somalien de 10 ans très énervé qui tient une kalachnikov, tu fais ce qu'il dit". Et puis, après une course poursuite sur l'autoroute (mais depuis que James Gray a course poursuiter la nuit sous la pluie et dans le brouillard, les courses poursuites seront jamais plus ce qu'elles étaient) tout le monde se rend au sommet pour l'aide à l'Afrique où il y aura du beau linge...

    La bombe va t'elle exploser ou pas ? Je vous le laisse découvrir.

    C'est donc du gros cinéma bourrin pyrotechnique qui fait tchacatchac tchicboum, un peu décérébré, un peu raciste (les méchants sont les chintoks, les pakistanais, les somaliens, les bronzés... les gentils sont les américains qui nous ont sauvés en 18 et en 45 que sinon on serait teutons)

    MAIS...

    le duo vedette Jonh Travolta et Johnathan Rhys-Meyers sont deux très très bons acteurs qui pour une fois dans ce genre de couple semblent vraiment complices (l'un n'essayant pas de tirer la couverture à lui... malgré la consternante première scène travoltienne... il se calme ensuite) et s'amuser comme des ptits fous. Donc, je me suis amusé avec eux (façon de causer) en décidant de ne pas prendre tout ça au sérieux. ça démarre pied au plancher, ça fonce dans le mur une heure et demi plus tard et on ne voit pas le temps passer.

    Evidemment, le soir du même jour j'ai vu "Shutter Island" ***** et là, je dis encore, encore encore...

  • IN THE MOOD FOR STUDIO CINE LIVE

    En page 130 du ,

    13ème du nom, vous trouverez un article intitulé :

    LA PASSION AU SERVICE DES INTERNAUTES

    qui met en vedette un blog qui a particulièrement attiré l'attention du journal et qui est un de mes blogs cinéma favoris depuis 6 ans (comme le temps passe...).

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    Ce titre convient parfaitement à sa propriétaire qui a mis en exergue cette phrase de Saint Augustin "Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion". Si votre curiosité ne vous a jamais conduit jusque chez Sandra, profitez-en enfin.

    Ce blog parle de cinéma à 83 %, les festivals de Cannes et Deauville en particulier et tous les autres aussi, car Sandra possède des chaussures/tongs fleuri(e)s adaptés au sport de haut niveau qu'est le "festivalage". Mais elle a également choisi de ne parler que des films qu'elle aime, et elle en aime beaucoup même "Je l'aimais" et "Deux jours à tuer" c'est dire...

    Les 17% restant (j'ai calculé) sont consacrés au théâtre, à la littérature, à quelques concerts et à quelques endroits de rêve à travers le vaste monde, car Sandra n'est pas qu'une aventurière de la toile !

    Je vous laisse découvrir par vous-mêmes l'autre blog dont parle Studio Ciné Live Buzzmygeek qui comme son nom l'indique, geek et vidéo...

  • GAGNER 5 X 2 PLACES DE CINEMA

    grâce à Sophie de Sorties cinéma pour

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    avec le troublant, étonnant, sexy, déconcertant, charmeur, fascinant, sexy, formidable, admirable, extraordinaire, sexy, élégant, émouvant, sexy, érotique, sensuel...

    le seul et unique Darcy du monde...

    COLIN FIRTH

    qui a obtenu  le Prix d'Interprétation à Venise pour ce film.

    Helen HuntColin FirthColin Firth
    C'est comme toujours très simple pour gagner.
    Donnez moi le titre ET le nom de l'acteur sur chaque photo
    Les 5 gagnants sont : king72, Sopel, la Fiotta, Fred et Mister Loup .
    Vous pouvez toujours jouer pour la gloriole mais TOUJOURS UNE SEULE REPONSE à la fois.
    GAME OVER.
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    Lesley Howard dans Autant en emporte le vent trouvé par king72
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    LA TRAVERSEE DE PARIS trouvé par Mister Loup
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    AUTOPSIE D'UN MEURTRE avec James Stewart trouvé par Fred
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    Le pont de la Rivière Kwaï trouvé par Fred
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    Javier Bardem dans Avant la nuit trouvé par Mister Loup
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    Ben Affleck dans HOLLYWOODLAND trouvé par Mister Loup
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    MYSTIC RIVER avec Sean Penn... trouvé par Marion
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    LE CRABE TAMBOUR et Jacques Perrin trouvé par Fred.
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    Marcello Mastroianni dans ça n'arrive qu'aux autres trouvé par sopel
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    Brad Pitt dans l'Assassinat de Jesse James par ce coward de Robert RedFord ce chéri de Casey trouvé par la Fiotta
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    Synopsis : Los Angeles, 1962. Depuis qu'il a perdu son compagnon Jim dans un accident, George Falconer, professeur d'université Britannique, se sent incapable d'envisager l'avenir. Solitaire malgré le soutien de son amie la belle Charley, elle-même confrontée à ses propres interrogations sur son futur, George ne peut imaginer qu'une série d'évènements vont l'amener à décider qu'il y a peut-être une vie après Jim.

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    LA VIDA LOCA de Christian Poveda***

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    HORS DE CONTRÔLE de Martin Campbell**

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    VALENTINE'S DAY de Garry Marshall*

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    LE MAC de Pascal Bourdiaux*

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    WOLFMAN de Joe Johnston °°

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    MES COUPS DE ET AU COEUR
    Todd Phillips
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  • HORS DE CONTRÔLE de Martin Campbell**

    Hors de contrôleHors de contrôle

    Thomas Craven est un inspecteur de police de Boston fatigué (ça se voit à son imper mastic... dans ma famille chez moi on appelle ça "un Colombo"). Il a élevé seul sa fille Emma qui est partie faire ses études en Pensylvannie. Alors que la chérie de 25 ans revient passer quelques jours chez son papounet d'amour, elle se fait assassiner devant lui sans qu'il puisse rien faire. Persuadé que la fusillade lui était destinée, il mène l'enquête qui le conduit sur de fausses pistes mais rapidement lui fait découvrir les secrets de sa fille, de son travail et de ses implications politiques.

    On comprend avant Thomas que le boulot d'Emma, ingénieur dans une gigantesque entreprise qui chipote avec le nucléaire, est au centre de l'histoire. Les intérêts qui mettent en cause les marchands qui arment les pays en guerre, les terroristes, la cuisine et les manoeuvres politiques, l'intervention de l'Etat à tous les niveaux, le secret défense, la CIA qui manoeuvre, tout ça... on s'en fiche un peu. On peut bien sûr, si on est de mauvaise humeur faire les gros yeux au côté justicier MAIS hors la loi/de contrôle de Thomas qui venge sa fille en faisant des cartons sur tout ce qui gigote... mais bon, moi j'ai décidé que j'allais voir Mel Gibson au cinéma et que de toute façon j'ai parfois envie de déboulonner tout ce qui remue pour moins que ça !!!

    Et il est vrai que du Mel, si t'en veux pas, t'en re-auras quand même ! En effet, mis à part Danny Huston dans son sempiternel et fatigant rôle de méchant patron vraiment pas subtil, quelques conversations énigmatiques avec Ray Winstone qui joue un agent nettoyeur de la CIA, et quelques jolies scènes où sa fille lui revient en fantôme, Mel est seul, bien seul. Et le solitaire misanthrope hermite las et dégoûté de la vie, il fait ça très très bien. Et encore mieux je dirai après quelques années d'absence sur les écrans qui lui ont harmonieusement buriné le visage (pourquoi ça va si bien aux garçons et que ça fait si moche chez une fille ????), il est ici particulièrement malheureux, sombre et accablé ce qui est parfaitement compréhensible. Mais surtout, il semble avoir gommé tous ses tics et une sobriété vraiment bienvenue le rend encore plus touchant. D'autant que le réalisateur évite de lui mettre en bouche des répliques où l'humour à deux balles auraient démontré le cynisme du bonhomme. Quand on vient de perdre son enfant (et Mel s'y connaît... peu de films je crois où il ne soit veuf ou n'ait perdu un enfant) on n'a plus trop envie de faire dans la blagounette grasse, et Mel est donc exemplaire, comme absent mais déterminé, uniquement habité par sa vengeance (roooo, c'est pas bien, faut pas le faire !), il est le mec qui n'a plus rien à perdre et se fout de tout, avec son oeil bleu acier mais constamment très humide.

    Bon, de toute façon, moi, voir un papounet et sa fifille marcher bras dessus bras dessous au ralenti, ça me fait fondre !

  • QUI VEUT GAGNER...

    5 X 2 invitations grâce à SHELLAC  pour aller voir

     19231353_jpg-r_760_x-f_jpg-q_x-20100122_040754.jpg?

    C'est toujours aussi simple.
    De quelles affiches de films sont extraits ces morceaux ?

    UNE REPONSE A LA FOIS PAR PERSONNE JUSQU'A CE QUE J'AI DONNE LA REPONSE... A CE MOMENT LA VOUS POUVEZ RETENTER VOTRE CHANCE. (si ces consignes ne sont pas respectées, j'avoine, j'élimine, je disperse façon puzzle sans sommation !!!) 

    Les cinq gagnants sont : Fred, Marine, Maxime, Michèle et Sopel. Trop forts !

    Vous pouvez continuer à jouer pour la gloire.

    Un dernier effort pour trouver le 7. Vous avez trouvé LE point commun ? Bon le point commun c'était les trentenaires en crise ou un truc approchant !

    GAME OVER.

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    J'ME SENS PAS BELLE trouvé par Yohan
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    Garden State trouvé par Mister Loup
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    LES POUPEES RUSSES trouvé par Marine
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    Synopsis : Adèle une jeune trentenaire se fait quitter par Mathieu, l'amour de sa vie. Anéantie, suffoquée, Adèle ne veut plus qu'une chose : mourir.
    Rachel, une cousine éloignée, la prend en charge. Elle décide d'aider Adèle en essayant de lui trouver du travail, de lui redonner goût à la vie et de la conseiller sentimentalement.
    Son principal conseil : coucher avec d'autres hommes afin de désacraliser cette histoire... À son corps et coeur défendant, Adèle part au combat.