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Sur la Route du Cinéma - Page 427

  • I LOVE YOU PHILLIP MORRIS de John Requa et Glenn Ficarra****

    I Love You Phillip MorrisI Love You Phillip Morris

    Steven Russell est flic, marié et un père de famille modèle car tout ce qu'il fait, il le fait bien ou plutôt très consciencieusement. Il est surtout et avant tout un menteur. "Grâce" à un accident de voiture qui lui fait prendre conscience du caractère éphèmère de la vie, il décide de ne plus tricher. Dans un premier temps il fait son coming-out, révèle son homosexualité, divorce de sa femme qui prend plutôt bien la chose. Il démissionne également car il reconnaît n'avoir été flic que pour tenter de retrouver sa mère qui l'avait abandonné à la naissance. Lorsqu'il retrouve cette femme, elle le rejette une fois de plus. Comme Steven est un incurable optimiste, il passe à autre chose mais constate qu'être gay ça coûte cher. Il faut dire qu'il est très généreux et prend un plaisir compulsif à faire des cadeaux à l'élu de son coeur. Il se transforme donc en arnaqueur professionnel aux assurances puis à une grande entreprise dont il parvient à être le directeur financier. C'est en prison qu'il va rencontrer l'amour de sa vie : Phillip Morris un jeune homme tendre et doux, tellement gentil qu'il a souvent été exploité. Le coup de foudre est immédiat et l'amour réciproque. Steven promet de protéger et d'aimer Phillip toute sa vie.

    Cette histoire est vraie. Elle est magnifique et terrifiante. Terrifiante parce qu'arrêté et jugé, Steven a été condamné à une peine exemplaire, la perpétuité, pour s'être foutu de celui qui était Sénateur à l'époque : G.W.Bush ! Ce type n'a tué personne et a même permis de faire faire des bénéfices conséquents à l'entreprise. Mais l'Amérique ne plaisante pas avec les gays tricheurs apparemment.

    Par contre l'histoire d'amour entre les deux hommes est si belle et si forte qu'elle devrait faire fondre les coeurs les plus endurcis. Dans le rôle des amoureux ce n'est plus un secret pour personne : deux acteurs de grand talent, dont un de génie...

    Ewan Mc Gregor qui fut Jedi ou junkie n'a jamais eu peur de se confronter à des rôles difficiles et différents. Il est ici absolument adorable, craquant, charmant, délicieux, épatant en amoureux chouchouté qui attend Chéri à la maison pendant qu'il travaille. Son incomparable et irrésistible sourire d'enfant fait le reste.

    Mais évidemment et comme toujours Jim Carrey est absolument époustouflant, j'ose le mot : G.E.N.I.A.L. dans ce rôle qui lui permet de démontrer à nouveau, comme dans les merveilleux "Man of the moon" ou "Eternal sunshine of the spotless mind" à quel point il est capable de tous les excès aussi bien dans la fantaisie, l'humour et l'exentricité que dans l'émotion, la douleur et le désarroi. Roi de l'arnaque, de l'évasion, du masochisme le plus radical, de l'auto-destruction et amoureux transi, rien ne lui résiste ici et toujours il est crédible. Cet acteur est tellement unique, tellement complet, qu'à chaque fois je me demande combien de temps il va falloir l'attendre pour le retrouver à nouveau sur les écrans. Par ailleurs, il prend de la bouteille et à la bonne idée de s'entretenir en soulevant de la fonte ce qui le rend très appétissant même sans t-shirt. Mais ça n'est que mon avis...

    Pour eux, pour ces deux garçons qui s'aiment tant et que l'injustice sépare, courez-vous voir ce film avec votre Valentin(e), ou sans !

  • DISGRACE de Steve Jacobs **

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    David est prof de littérature dans une Université du Cap en Afrique du sud. Il recherche des femmes beaucoup plus jeunes que lui pour assouvir sa libido très active, parfois contre espèces sonnantes d’autres fois pas. Sa relation avec une de ses étudiantes à laquelle celle-ci veut rapidement mettre fin va provoquer un scandale le forçant à démissionner. Il choisit de s’isoler chez sa fille Lucy, espèce de baba cool solitaire qui habite une ferme très isolée où elle cultive des fleurs, des légumes et élève des chiens. Les rapports entre le père et la fille sont cordiaux, sans plus. David ne comprend pas la façon de vivre de Lucy qui ne cherche pas à lui expliquer. Néanmoins il témoigne beaucoup d’affection et une sorte d’admiration pour cette fille qu’il a délaissée.

    Un jour, ils sont agressés par trois jeunes noirs. David enfermé et brûlé vif se trouve dans l’impossibilité de défendre Lucy qui se fait violer. Il pense pouvoir lui faire quitter cet endroit qu’il juge dangereux mais elle refuse de partir. Malgré les risques et les compromissions qu’elle doit consentir, elle se sent chez elle et aime ce sublime pays.

    Manifestement après avoir été dominés par les blancs, les noirs de ce pays les tolèrent tout en cherchant à leur faire comprendre qu’ils seraient aussi bien ailleurs. Une jeune femme seule est d’autant plus exposée que la femme là-bas comme dans beaucoup d’endroit est souvent la plus sacrifiée. Lucie peut obtenir un soutien en se mariant car une fois mariée elle se retrouverait systématiquement sous la protection d’un homme. Son père est scandalisé par ces pratiques… mais peu à peu, il va réaliser que son attitude vis-à-vis des femmes était d’une certaine façon tout aussi dégradante et condamnable.

    Il n’est pas aisé de comprendre tous les tenants et aboutissants de cette histoire et « d’entrer » dans ce film tant il reste opaque et mystérieux la plupart du temps. Mais il faut admettre que John Malkovich est un acteur fascinant. Toujours calme et doux, inquiétant puis inquiet, ambigu la plupart du temps, on ne sait jamais vraiment s’il est sympathique ou antipathique. S’il faut croire à son repentir ou y voir de l’ironie. C’est la force de cet acteur de semer le trouble dans tous les sens du terme dès qu’il apparaît.

    Mais le film quant à lui, on dirait vraiment qu’il ne sert à rien…

  • BROTHERS de Jim Sheridan **

    Brothers

    Brothers

    Sam et Tommy sont frères. Sam fait la fierté de son père puisque comme lui il est militaire. Tommy quant à lui sort de prison et est la honte de la famille, surtout du père qui était militaire. Pourtant les deux frères s’aiment, car oui, il peut arriver que des frères s’aiment !

    Lors d’une mission en Afghanistan l’hélicoptère dans lequel se trouve Sam est abattu par des talibans et il est considéré comme mort. Tommy va se charger de consoler Grace la femme de son frère ainsi que ses deux petites filles.

    Bravo à Jim Sheridan pour son beau casting de très beaux et bons acteurs. Les superbes Jake Gyllenhaal, Tobey Maguire et Natalie Portman sont très agréables à regarder et à voir pleurer, sourire, revivre, souffrir, péter les plombs etc... Ils prennent de la bouteille et peuvent jouer aux papas et à la maman de façon crédible. D’autant qu’ils ont devant eux deux petites actrices miniatures absolument craquantes, surtout Bailee Madison qui ferait fondre un iceberg. Mais bon, si les scènes en Afghanistan sont un peu flippantes, mais pas trop, celles aux Etats-Unis idéales (tout le monde trouve toujours le mot exact au moment précis ! j’en rêve) juste ce qu’il faut, tout ceci laisse un arrière goût de pas abouti.

    Il manque l’émotion car ce qui arrive à ces gens est absolument insoutenable mais franchement, le vilain délinquant alcoolo qui se retrouve soutien de famille, refait la cuisine du sol au plafond, devient le père idéal pour les deux petites orphelines (il fait du patin à glace et fabrique un bonhomme de neige), la femme parfaite qui résiste à son beau-frère… Tout est trop, too much et trop beau et pas assez. Oui je sais c’est confus.

    Lorsque Sam revient, eh non, il n’est pas mort, bien perturbé par ce qu’il a vu, voire traumatisé à cause d'une chose pas jolie-jolie qu’il a faite, tout ne s’arrange pas facilement. Les œillades, les regards, les sous-entendus, les non dits pleuvent en abondance.  

    Grace a-t-elle couché avec Tommy ? Sam va-t-il reconquérir Grace ? Est-ce que la guerre en Afghanistan c’est comme la guerre du Vietnam ? Est-ce que papa aime pareillement ses deux garçons alors que l’un n’est pas un héros et l’autre un héros surestimé ?

    En gros, on s’en fiche un peu, mais on ne s’ennuie pas parce que les acteurs sont jolis et pas mauvais du tout, et que la petite Bailee Madison déchire le cœur… C’est déjà pas mal mais ce n’est pas assez.

  • UNE EXECUTION ORDINAIRE de Marc Dugain **

    Une exécution ordinaireUne exécution ordinaire 

    Anna et Vassili s'appliquent plusieurs fois par jour à essayer de faire un enfant. Elle est médecin dans un hôpital de Moscou, il est physicien. Tout serait relativement ordinaire pour ce couple amoureux si l'on n'était pas en 1952 et si Anna n'avait ce talent de magnétiseuse pour soulager ses patients de la douleur. Staline, malade, quasi mourant fait appeler Anna auprès de lui pour qu'elle le soigne. Comme un dernier tour de piste il va exercer sur elle son "pouvoir", s'appliquer consciencieusement à détruire sa vie...

    Le tableau est assez fascinant mais hélas plutôt froid. Pourtant le parti pris de nous "montrer" la terreur exercée uniquement sur deux personnages et toujours dans l'intimité quasi claustrophobe d'un bureau ou d'un minuscule appartement est audacieux. Mais bizarrement on reste constamment à l'extérieur en contemplant les dégâts qu'un monstre abominable est capable de concevoir et de mettre à exécution sur deux êtres résignés par la force des choses. Evidemment au travers de ce couple il s'agit de l'expression de ce que ce "petit père du peuple" a pu infliger à tout un peuple mais on est quand même au cinéma et j'aurais aimé pouvoir m'attacher davantage à Vassili et Anna et détester encore plus Staline.

    Alors, je vais me concentrer sur l'interprétation irréprochable de l'ensemble du judicieux casting. Les acteurs sont parfaits :

    - Denis Podalydès en concierge veule et jaloux qui épie sa jolie voisine. Il met toujours ce qu'il faut de mollesse et d'obséquiosité pour rendre ses personnages grotesques, minables et antipathiques ;

    - Edouard Baer en intellectuel dépressif, fataliste, un peu absent au monde qui survit uniquement grâce à l'amour qu'il partage avec Anna ;

    - Marina Hands victime touchante et déconcertante, forte et fragile. Scrupuleuse et intègre dans son métier. Capable d'affronter seule l'ogre cannibale et d'envisager le pire pour y échapper ;

    - et surtout évidemment André Dussollier époustouflant sous les traits et la carapace qui se fissure de Staline. Il livre ici une composition toute en finesse sans jamais rien forcer. Il joue uniquement de sa voix pour énoncer les pires horreurs parfois avec délectation. Lorsqu'il lit sans émotion à Anna le rapport qui détaille les conditions de détention et de torture de son mari, il semble y prendre un plaisir sadique. Lorsqu'il lui annonce avec malice qu'il a trouvé une solution pour qu'elle garde son logement... on croit réellement qu'il est capable d'humanité tant il se montre rassurant (je vous laisse découvrir et apprécier...). Lorsqu'il dit que toutes les personnes qui se prétendaient indispensables et dont il s'est débarrassé, ont prouvé depuis qu'elles n'étaient pas indispensables, on dirait qu'il jouit, mais sans plaisir ni même satisfaction. C'est ainsi. Pour lui, le peuple a besoin d'être aveuglé par des actions fortes.

    Jamais il n'y aura la moindre complicité entre le tyran et ce médecin malgré elle. Il l'utilisera, la manipulera parfaitement conscient qu'elle n'a ni choix, ni alternative. Les dialogues admirablement écrits démontrent la folie, la démesure de ce despote qui faisait trembler tout le monde autour de lui. Anna lui dira timidement mais bravement qu'elle a envisagé de se suicider pour échapper à la torture ou à son exécution sachant que sa logique n'est compréhensible que de lui seul...

    Rien que cette phrase : "Une seule mort est une tragédie ; un million de morts est une statistique" proférée par Staline prouve  la barbarie du bonhomme. Mais j'aurais aimé "trembler" davantage...

  • DES PLACES DE CINEMA A GAGNER POUR DISGRACE avec John Malkovitch

     

    Julien de
     cinetrafic me permet de vous offrir 5 X 2 places pour
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    C'est reparti...
    Trouvez le titre du film qui se cache dans ce morceau d'affiche.
    Une seule réponse à la fois. Merci.
    Bon amusement.
    LES GAGNANTS SONT : Sopel, Mister Loup, Foxart. La Fiotta, Caro54.
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    A DERIVA trouvé par SOPEL
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    THE WRESTLER trouvé par MISTER LOUP
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    LES GRANDES PERSONNES trouvé par la Fiotta
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    STELLA trouvé par FOXART
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    TEL PERE TELLE FILLE trouvé par Caro54
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    KEANE trouvé par Marion
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    OLD BOY trouvé par Marion
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    ELISA trouvé par Fred
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    MON PERE CE HEROS trouvé par Foxart
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    UNE AFFAIRE DE FAMILLE trouvé par Foxart
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    Film avec l'acteur qui dit "vous m'aimez alors ?".

    Synopsis : David Lurie est professeur de poésie romantique à l'Université du Cap en Afrique du Sud. Divorcé, il assouvit sans retenue son attirance pour les femmes.
    Mais la relation qu'il entretient avec l'une de ses étudiantes provoque le scandale, si bien que David se voit forcé de démissionner de son poste.
    Il trouve alors refuge chez sa fille, Lucy, qui cultive des fleurs dans une ferme isolée à l'intérieur des terres, une région que les Blancs ont quittée après la fin de l'apartheid.
    Pour continuer à vivre dans ce paysage somptueux David et Lucy doivent se plier à toutes sortes de compromis ; là où les Blancs étaient les maîtres autrefois, leur présence est maintenant à peine tolérée.
    Le jour où David et Lucy subissent une agression, David est le témoin impuissant du viol de sa fille. Choqué, il se rend compte de la violence faite aux femmes dans la société et prend conscience du comportement abusif qu'il a lui-même toujours eu vis-à-vis d'elles...

  • FESTIVAL INTERNATIONAL DU PREMIER FILM D'ANNONAY 2010 - FIN

    Avant de vous permettre de reprendre le cours normal des programmes de votre Blog/Route préféré (et de vous faire gagner de nouvelles places de cinéma avec des jeux splendides, intellectuels et ophtalmologiques), laissez-moi vous conter en images et quelques mots la dernière journée de cette semaine de folie douce.

    Ah pis, j'ai oublié. Chaque jour du Festival, l'équipe de rédacteurs publie une "Feuille de nuit" relatant la journée de la veille. Et bien dans la Feuille N° 10, Fabienne Responsable de la Comm' a décidé de faire paraître ma prose (cherchez là) alors que de mauvaises langues comme un gars avec une cravate rose à rayures prétendent que je m'incruste à Annonay

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    Adam Gino et Eve sans qui Gaël ne serait rien.
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    L'accès au "Palais" bien gardé.
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    L'Antre D'Eux avant la rencontre avec les réalisateurs.
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    Lotte Verbeek actrice dans "Nothing personal" qui obtient le PRIX DES LYCEENS.
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    Xabi Molia réalisateur de "HUIT FOIS DEBOUT"
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    Ventura Durall réalisateur de "LES DEUX VIES D'ANDRES RABADAN" qui a obtenu le PRIX DU PUBLIC.
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    Hakki Kurtulus et Melik Saraçoglu les réalisateurs turcs de "LA BAS".
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    Henry Bernadet un des réalisateurs de "A L'OUEST DE PLUTON" qui obtient le PRIX SPECIAL DU JURY (à sa grande stupéfaction, et à la mienne !) et LE PRIX DE LA MEILLEURE MUSIQUE
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    Jorge Gurvich réalisateur israëlien de "LE CHAT DE MME MOSKOVITZ" qui n'obtient rien ce qui me semble être une injustice et une abbération.
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    Rencontre entre un réalisateur et un festivalier alors que devant le "Palais" se masse la foule enthousiaste et indulgente pour suivre un... comment dire... spectacle affligeant pas très intéressant.
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    Les mêmes.
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    Encore Elle, mais elle le vaut bien.
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    el muy hermoso Ventura.
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    Repas de midi à l'Antre d'Eux. Admirez au passage la déco de l'endroit !
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    J'attaque mon repas au couteau avant la soirée de clôture.
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    Marianne Directrice du Festival et comique involontaire... responsable, alors qu'un réalisateur s'adressait à elle, du désormais célèbre "I don't speak french".
    Mais aussi, alors que nous étions en train d'admirer les photos d'un certain Ventura Durall, elle s'est exclamée "Oh la la, fait chaud... on a envie de faire plus ample connaissance !!!"... alors que le coquin garçon en question est penché par dessus notre épaule en train d'admirer les photos avec nous... On appelle aussi cela un grand moment de solitude.
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    Gaël, Directeur artistique qui nous est apparu lors de la soirée de clôture dans un nébuleux halo de lumière.
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    Gaëlle Chargée d'Organisation du Festival et Gaël, qu'on ne présente plus, dans leur numéro désormais incontournable et attendu de comiques... Cette fois, ils avaient troqué leur habit de lumière super z'héros, contre un pyjama/smoking. Mais jusqu'où iront-ils ?
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    Les Gaël.
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    J'adore cette salle.
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    Aurélia Georges, Présidente du jury.
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    Le jury content de lui j'imagine... pfff.
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    L'after à l'Antre D'Eux.
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    Décompression, le Directeur Artistique part en live...
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    Un heureux primé et fier de l'être. Admirez le trophée !!!
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    Fabienne Hanclot Présidente du Jury des Lycéens (déléguée Générale de l’ACID (L'Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion) ), Aurélia Georges et Lotte.
    ET PUIS VINT LE DEPART...
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    Festivalière désespérée.
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    Festivalier pas content de rentrer.
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    Les affaires reprennent.
    Et moi j'essaie d'atterrir.
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    Merci à Gaël, Florence, Nora, Marianne, Fabienne, Gaëlle; Jean-Pierre pour l'organisation, les beaux films, les bons moments passés ensemble, la chaleur, l'enthousiasme, la passion, merci et félicitations à l'accueil dans les salles par les bénévoles toujours de bonne humeur et puis merci à Joël, Catherine, Eve et Wall-E Gino, Odile, Lotte, Ventura pour tout le reste, leur présence et tout ça. Et enfin, félicitations à Maël et Elodie que j'ai trop peu vus.
  • MOON de Duncan Jones****

    MoonMoon

    Le film de clôture fut un tourbillon, un éblouissement et j'en frissonne encore d'extase ce matin.

    C'est le premier film de Duncan Jones (fils de... et ben vous avez qu'à chercher ça vous fera votre travail du "communlundi"), avec un acteur magnifique et seul au monde : Sam Rockwell que j'aime d'amour,

    mais je n'ai pas le temps de vous en parler, j'ai 500 bornes à faire moi m'sieurs dames. Il y a de grandes chances que ce film fantastique à plus d'un titre sorte en mai, bande de veinards !

    Je vous en parle dès que possible, dès que j'ai réussi à reprendre le cours normal d'une vie ordinaire... ou le cours ordinaire d'une vie normale...

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  • PALMARES du FESTIVAL INTERNATIONAL DU PREMIER FILM D'ANNONAY

    GRAND PRIX DU JURY

    THE STRENGTH OF WATER de Armagan Ballantyne

    Nouvelle Zélande

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    PRIX SPECIAL DU JURY

    A L'OUEST DE PLUTON de Henry Bernadet et Myriam Verrault

    Québec

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    PRIX DU PUBLIC

    LES DEUX VIES DE ANDRES RABADAN

    Espagne

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    PRIX DES LYCEENS

    NOTHING PERSONAL de Ursula Antoniak

    Pays-Bas

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    PRIX DE LA MEILLEURE MUSIQUE

    A L'OUEST DE PLUTON de Henry Bernadet et Myriam Verrault

    Québec

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    La suite demain, en photos,

    mais là...

    dodo. 

  • RENCONTRE ENTRE LES REALISATEURS ET LE PUBLIC

    animée par Gaël Labanti directeur artistique du Festival
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    Je ne peux vous retranscrire la totalité des propos des réalisateurs, de l'actrice et du producteur présents à ces tables rondes. Je vous en livre quelques éléments qui m'ont particulièrement intéressée. Mais il est évident que boire leurs paroles toujours saisissantes de passion et d'espoir procure des moments et des sensations intenses !
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    Jorge Gurvich est né en Argentine en 1957, il s'installe en Israël en 1978. Il étudie le cinéma à l'Université de Tel-Aviv et enseigne plus tard la réalisation. Producteur, réalisateur et directeur de la photographie. Il a déjà réalisé de nombreux courts-métrages.

    Mrs. Moskowitz & the Cats traduit en France par "Le chat de Mme Moskowitz" est son premier long métrage de fiction. Il a bénéficié d'un budget de 400 000 euros pour un tournage de 21 jours. Il n'est pas encore distribué en Israël car les distributeurs sont plutôt frileux à l'idée de présenter un film qui parle de personnes âgées...

    La compétition est rude au sein même de la production israëlienne en pleine explosion mais Jorge est déjà connu et reconnu en tant que directeur de la photographie.

    Pour son film le choix des deux acteurs était essentiel. Toutes les actrices âgées israëliennes souhaitaient le faire mais il a choisi la seule qui vit à Hollywood depuis 30 ans. Quant à l'acteur, il fut plus difficile à convaincre car il ne souhaitait pas interpréter un personnage âgé qui meurt.

    Il souhaitait que la sensation de claustrophobie et d'enfermement soit très forte dans son film et que la seule scène à l'extérieur ait lieu à la toute fin du film.

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    Hakki Kurtulus : Né à Istanbul, en 1980, il a étudié la communication et le cinéma à l'Université francophone de Galatasaray d'Istanbul. En 2002, il part étudier le cinéma à l'Université Lyon 2. Pendant ses études, il réalise deux documentaires et travaille sur les œuvres d'Ingmar Bergman, Claude Sautet, Jacques Tati, Bruno Dumont, Völker Schlondorff.

    Melik Saraçoglu : Né en 1984 à Istanbul. Après son diplôme au Lycée francophone de Galatasaray, il part pour Lyon étudier le cinéma et les lettres modernes à l'Université Lumière Lyon 2. À dix-sept ans, il réalise un moyen-métrage, JAJAMBO. Il réalise deux courts-métrages sélectionnés au festival de courts-métrages d'Istanbul. Il est également critique pour des revues cinématographiques turques.

    Ces deux passionnés, fans d'Ingmar Bergman à propos de qui ils sont en train de réaliser un documentaire, sont assez dépités que leur film qui est sorti en Turquie n'ait fait que 2 000 entrées après plusieurs semaines d'exploitation. Le cinéma turc est en pleine effervescence. Une dizaine de films par an étaient produits il y a encore quelques années. Aujourd'hui il y en a 72 dont 40 sont des premiers films. La concurrence est rude.

    Les cinéastes turcs dont le chef de file est Nuri Bilge Ceylan ont coutume d'employer des acteurs amateurs au jeu minimaliste, mais eux ont choisi des acteurs professionnels très populaires dans leur pays.

    Ils considèrent l'île où se passe la seconde partie de leur film "Là-bas" comme une planète étrangère où les personnages peuvent enfin parler et se dire la vérité. 

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    Armagan Ballantyne : Originaire de Nouvelle Zélande, elle a d’abord étudié le cinéma à Prague à la FAMU puis à l’école de Cinéma de Sydney, l’Australian Film Television and Radio School. The strength of water est son premier long métrage après les courts Tripple word score (1999), Little echo lost (1999) et le segment Lily and Ra de Stories on human rights (2008).

    Elle est littéralement tombée amoureuse du cinéma vers 19 ans. Pour elle, aller voir des films c'est voyager, rencontrer d'autres cultures et apprendre la vie. Elle est très attirée par les films d'Europe de l'Est qui selon elle ont plus de coeur et d'émotion que les autres.

    Les 2 millions d'euros qui ont été alloués à son film lui ont permis d'indemniser correctement la communauté Maori qui a travaillé avec elle. Son film est sorti en Australie et en Nouvelle Zélande et a rencontré son public. Mais elle a des difficultés à trouver des distributeurs hors de Nouvelle Zélande.

    Le jeune garçon qui joue le rôle principal du film a été "casté" par hasard alors qu'il courait sur une plage.

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    Henry Bernadet : Après avoir remporté le concours Vidéaste Recherché avec son premier film en 1999, il réalise une dizaine de courts métrages, pour la plupart des comédies. Il réalise aussi près d'une centaine de portraits et de reportages pour la télévision et Internet.

    Il avait 8 000 euros pour le tournage de son film. Comme il n'y a aucune star les québécois l'ont boudé. Il a d'ailleurs davantage été vu dans le monde que dans son propre pays. Ce n'est qu'avec la sortie de ce film "A l'Ouest de Pluton" en DVD que les québécois en ont été curieux.

    Les adultes du film sont des professionnels mais pas les ados qui se sont particulièrement impliqués dans le tournage.

    Pour Henri, la direction des acteurs est précieuse pour atteindre la vérité d'un film. Quant au choix des lieux de tournage il est essentiel et il passe beaucoup de temps à les choisir mais ils doivent l'inspirer.

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    Ventura Durall : Né en 1974, il est diplômé (département scénario) de l’École Supérieure de Cinéma et d’Audiovisuel de Catalogne. Il réalise ensuite de nombreux documentaires dont un sur l’affaire Andrés Rabadan qui lui a inspiré son premier long métrage.

    Il tourne actuellement son deuxième long à propos d'un résistant du temps de Franco (si j'ai bien compris).

    "Les deux vies d'Andrès Rabadan" est sorti récemment en Espagne et commence à bien marcher. Il n'a pu obtenir les autorisations pour tourner en prison.  Il a donc dû la reconstituer en décors. Mais il tenait à tourner en lumière naturelle et surtout à ce qu'il y ait une fenètre qui soit la seule ouverture du prisonnier vers l'extérieur.

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    "Je ne peux pas être partout".
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    Lotte Verbeeke a 28 ans. Elle a fait des études de danse puis le conservatoire et du théâtre. Elle a fréquenté des stages de théâtre à Paris. Le film "Nothing personal" dans lequel elle fait une prestation remarquable et impressionnante remporte pas mal de succès aux Pays-Bas.

    Pour le tournage, la réalisatrice ne l'a pas fait répéter. Elles ont partagé plusieurs repas en tête à tête et c'est ainsi qu'elles ont découvert qu'elles étaient sur la même longueur d'ondes ce qui leur a permis de prendre des risques, d'improviser. Elles sont enchantées d'avoir pu tourner dans la maison de chasse d'Oscar Wilde.

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    Margaret Corkery : Née en 1976 à Dublin, Margaret Corkery est diplômée de la Scottish Film School (Napier University). Elle a réalisé deux courts-métrages, Killing the afternoon et Joyride. Killing the afternoon est en compétition à la Berlinale en 2005 et lauréat du prix du meilleur court-métrage irlandais au Cork Film Festival. Il est aussi diffusé au Festival de courts-métrages de Clermont Ferrand, tout comme Joyride. Margaret Corkery signe avec Eamon son premier long métrage.

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    Xabi Molia : Auteur, Xabi Molia a notamment été scénariste sur Les grandes personnes d'Anna Novion présenté l'année dernière au Festival d’Annonay. Huit fois debout, son premier long métrage, est un développement de son court-métrage S’éloigner du rivage (2008) qui a valu à Julie Gayet le Swann d'Or de la Meilleure Actrice - section courts-métrages au Festival du Film romantique de Cabourg.

    Il dit avec humour que sa "méthode" pour travailler avec les acteurs est de leur mentir car ils sont tous des artistes qui ont une méthode de travail.

    Par ailleurs, il faut que les lieux où il tourne aient une force qui s'impose à lui. Il a besoin d'aimer un lieu avant d'y tourner et préfère tourner en décor naturel que de les reconstituer.

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    Ainsi que l'a fait remarquer Gaël, le point commun entre tous ces films sont une direction d'acteurs et une interprétation absolument exceptionnelles qui nous ont permis de découvrir des acteurs vraiment impressionnants. Deux tendances dominaient également, une sensation de claustrophie et d'enfermement pour certains films et de grands espaces dans d'autres.

    En tout cas, une fois de plus, la sélection de haut niveau était prodigieuse et passionnante... et pas que...

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  • Festival International de Premier Film d'Annonay

    En attendant le verdict, et j'espère que le jury a bien travaillé sinon je risque de m'énerver... j'ai une grande et excellente nouvelle à vous annoncer.

    Vous vous souvenez que l'année dernière, j'avais un peu fait ma groupie auprès du réalisateur Mika Soini 

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    ça y est, ça vous revient ? En plus de tout ce que vous pouvez voir, il avait eu la très bonne idée de faire le plus beau film de la sélection (et l'un des plus beaux que j'ai vus en 2009) "Thomas" qui va sans doute sortir à l'automne prochain...

    Bon. Cette année c'est certain, tout le monde n'a d'yeux et de coeur que pour Lotte Verbeek qui le mérite à tous points de vue :

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    L'affaire est entendue.

    Mais je suis heureuse de vous annoncer que j'ai trouvé "mon" Mika de l'année. Il n'est arrivé qu'aujourd'hui et il s'appelle Ventura Durall. Exotique non ? Attention les filles, ça peut faire très mal :

    Je ne peux vous montrer les photos que j'ai prises (de lui) ce matin car je me suis embarquée sans mon machin pour les charger sur mon truc... mais bon, vous verrez demain. Alors, ce garçon ne se contente pas de très très bien prendre la lumière, il parle un français impeccable avec l'accent délicieux qui va avec. Et c'est tant mieux parce que j'aurais vite été à court avec mes "ola... tapas... quétal... ramblas y sagrada...".

    La cerise sur le clafoutis est qu'il a en plus réalisé le film de la compétition que j'ai le plus apprécié avec celui de la demoiselle au-dessus. Il s'agit de "Les deux vies d'Andres Rabadan". Alors tout va bien dans le meilleur de mon monde moi je dis.

    ça n'a pas grande valeur ni grand intérêt mais j'ai quand même envie de le faire avant la remise des prix... Voici donc mon palmarès à moi rien qu'à moi.

    Mon Grand prix

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    Mon Prix Spécial

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    Suivent de près "The Strenght of water" et "Le chat de Mme Moskovitz".