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Sur la Route du Cinéma - Page 508

  • Si j’étais toi de Vincent Pérez *

    Si j'étais toi - David Duchovny

    Samantha, adolescente tête à claques toujours prête à mordre (ça s’arrange en cours de film… et la petite nouvelle Olivia Thirlby est vraiment bien) vit avec son papa Benjamin et sa maman Anna qui s’aiment comme au premier jour et se le prouvent dans toutes les pièces de la maison. Un jour Anna et Samantha sont en voiture. Anna cherche à savoir pourquoi Samantha (bien agacée comme il se doit par la question) ronchonne tout le temps… et hop, un moment d’inattention, Anna perd le contrôle de la voiture (ben oui, elles étaient en voiture) et l’envoie valdinguer dans le fossé. Toutes les deux sont très très mal en point à l’hôpital. Anna serre une dernière fois la main de sa fille et meurt. Lorsque Samantha se réveille, patatra, elle est ‘habitée’ par l’esprit de sa mère…

    Evidemment, tous les films de la création ne sont pas là pour changer la face de l’univers mais il flotte autour de celui-ci, classé dans la catégorie « sitôt vu/sitôt oublié », comme un parfum d’inutilité. C’est rare. Reconnaissons que David Duchovny (vraiment très bon), plongé une nouvelle fois dans la quatrième dimension, réussit l’exploit de ne rendre à aucun moment cette situation graveleuse… Je ne sais si vous avez bien saisi l’astuce. Je vous réexplique le topo. Le pauvre Ben (appelons le Ben, maintenant qu’on le connaît mieux) se retrouve face à la femme qu’il aime comme un ouf, sauf que ladite est dans le corps de sa fille de 16 ans, donc : pas touche ! Pas facile à « gérer » comme situation non ?

  • Mon cinéma à travers les âges...

    Pour répondre à mon Dada à qui je ne peux rien refuser... je reprends ses exigences (présenter ma tête de quand j'étais petite, belle et jeune), tout en adaptant à ma route...

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    A cette époque, je ne me doutais de rien, mais sur les écrans français on pouvait voir "Hiroshima mon amour" d'Alain Resnais que je découvrirai 14 ans plus tard et dont j'engloutirai les dialogues surréalistes :

    "LUI : Tu n'as rien vu à Hiroshima. Rien.

    ELLE :J'ai tout vu. Tout... Ainsi l'hôpital je l'ai vu.J'en suis sûre. L'hôpital existe à Hiroshima. Comment aurais-je pu éviter de le voir ?

    LUI : Tu n'as pas vu d'hôpital à Hiroshima. Tu n'as rien vu à Hiroshima...

    ELLE : Je n'ai rien inventé.

    LUI : Tu as tout inventé."

    Oups !

    Ainsi que "Les quatre cents coups" de Truffaut, "La mort aux Trousses" d'Hitchcock, "Certains l'aiment chaud" de Billy Wilder, "Rio Bravo" d'Howard Hawks... qui font partie définitivement de mon panthéon. Quelle année, non ?

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    A ce moment là, pourtant perplexe, je ne savais pas que « Jules et Jim » et Catherine… de François Truffaut me rattraperaient un jour pour m’embarquer dans le tourbillon de la vie !

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    C’est là que tout a commencé. J’ai découvert LE CINEMA avec « Blanche Neige », mon premier film d’horreur et depuis je crains toujours de me faire dévorer par la forêt ou de manger des pommes empoisonnées. Mais c'est de là que je tiens aussi mon goût pour les robes, les cols de princesse et mon prince charmant... Ce n’est que bien plus tard que je découvrirai « Les parapluies de Cherbourg » de Jacques Demy sorti cette année et dont je ne me lasserai jamais comme de TOUS ses films.

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    Cette fois, c’est parti pour ne plus jamais s’arrêter… même si j’ai commencé par UNE séance par semaine (ridicule non ?). J’ai fait la connaissance de « Big Duke », John Wayne et j’ai vu plus de westerns que vous ne pourriez imaginer… et même ces films où il n’était pas cow-boy et où il n’embrassait que rarement les filles. Ma préférence va à « L’homme tranquille », sans doute pas le plus connu de ses films mais pour moi son meilleur où il tirait Maureen O’Hara par les cheveux et à « Hatari ». Tous les films de John Wayne ressortaient sur grand écran régulièrement mais surtout Godard me réservait un cadeau inestimable et Jean-Paul Belmondo n’en finirait plus de me crever le cœur en étant « Pierrot le fou ».

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    Alors qu’on m’offrait le Bon Dieu en confession… depuis lui et moi sommes définitivement fâchés, moi je perdais mon âme devant un spectacle réjouissant : « Mash » de Robert Altman, je tombais amoureuse pour toujours de Jean Marais (« Peau d’Âne » de Jacques Demy) sans comprendre que son rôle était incestueux et que de toute façon, il préférait les garçons. Jean Marais est le seul acteur que j'ai rêvé d'épouser. Ceux qui suivent ma route depuis un certain temps savent même que nous avons été voisins...

    Et puis, je m’extasiais devant Bourvil qui ne me faisait plus rire (« Le Cercle rouge » de Jean-Pierre Melville).

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    Les années passent, je suis amoureuse de Paul Newman, d’Al Pacino, de Marlon Brando… pour toujours aussi, évidemment qu’est-ce que vous croyez, je ne suis pas une fille volage, juste un peu baba, l'amour libre quoi ! Et je m’évanouis de bonheur devant Vittorio Gassman dans « Nous nous sommes tant aimés » d’Ettore Scola.

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    Je découvre Zulawski « L’important c’est d’aimer », j’aime. Je me crois grande fille, mais suis incapable de soutenir la vision du film « Le locataire » de Roman Polanski. Pour l’une des rares fois de ma vie, je sors d’une salle. Je n’ai JAMAIS revu ce film.

    Et puis « Taxi driver » et « Monsieur Klein »… Robert de Niro, Alain Delon, deux acteurs majuscules.

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    Je ressemble à une victime de serial killer mais je me la « pète », étudiante, diante diante… quelle année !!! « Tess » de Roman Polanski, « Manhattan » de Woody Allen, « Apocalypse now » de Francis Ford Coppola, « Clair de Femme » de Costa Gavras, « Coup de tête » de Jean-Jacques Annaud… Chefs-d’œuvre ou films mineurs, c’est une année grandiose, l’une des plus cinéphile de ma jeunesse.

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    Cette année là je ris fort « Le père Noël est une ordure » de Jean-Marie Poiré et je tape des mains quand « E.T. l’extraterrestre » s’envole avec Elliot devant la lune…

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    Allez savoir pourquoi à ce moment précis, mon attention s’est détournée des salles. Cela dit, c’est aussi à ce moment là qu’est « née » l’une de mes actrices préférées, Sandrine Bonnaire dans « A nos amours » de Maurice Pialat.

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    Cette année là, avalanche de chefs d’œuvre et de découvertes : « Amadeus » de Milos Forman, « Paris Texas » de Wim Wenders, « Stranger than Paradise » de Jim Jarmush, « Il était une fois en Amérique » de Sergio Leone, « Indiana Jones » de Steven Spielberg…

    Le temps passe et ceci n'est qu'un bref, ridiculement incomplet survol de mes deux premières décennies en cinéphilie... Je continue à entrer dans une salle comme si c'était la première fois. Je ne suis jamais rassasiée, lassée et déçue du spectacle qui défile sous mes yeux ! Voilà pourquoi on ne voit pas encore le bout de cette route...

     

  • Un jour sur Terre de Alastair Fothergill, Mark Linfield ***

     

    Un jour sur Terre

    La vie frémit de façon insolente sur notre planète bleue et ce documentaire nous le prouve en nous téléportant de l’Arctique à l’Antarctique, en passant par l’Équateur. Il détaille le cycle immuable des quatre saisons au travers de migrations courageuses, hasardeuses et parfois dramatiques, de naissances miraculeuses, d’instinct de survie qui contraint à des actes désespérés, de solidarité, d’instinct maternel, mais aussi de chasses cruelles, d’individualisme, d’abandon… Le périple suicidaire de l'ours polaire qui rythme le film est un crève-coeur.

    C’est évidemment d’une beauté époustouflante et certaines images stupéfiantes n’ont certainement encore jamais été vues, comme celles du grand requin blanc, des baleines à bosse mais aussi les parades amoureuses (drôles et ridicules) des « paradisiers » de la forêt équatoriale. Tout est spectaculaire ou plus ordinaire mais toujours somptueux et étonnant. Ce film vibrant et passionné nous alerte une fois encore : notre planète est en danger MAIS il n’est pas trop tard pour y remédier. Alors ouvrez les yeux et emmenez vos enfants, ils rient, ils tremblent, ils applaudissent…

    Et cliquez ici pour voir quelques images.

    Un jour sur Terre

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    Seul bémol (mais suffisamment irritant pour en parler) : la voix exaspérante d’Anggun qui annone un commentaire inutile !!! Et en plus elle chante (enfin, j’me comprends…) à la fin ce qui donnerait envie de zapper le générique. Dommage.

  • FESTIVAL INTERNATIONAL DU PREMIER FILM D'ANNONAY

    Vous aimez le cinéma ? Vous rêvez de faire partie d’un jury de Festival ? N’hésitez plus.

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    Comme chaque année depuis 25 ans maintenant, le Festival d’Annonay proposera une compétition internationale de premiers films (longs métrages de fiction) venus du monde entier. Le Jury sera majoritairement composé de spectateurs cinéphiles choisis dans toute la France. Il sera présidé par un réalisateur et pourra comprendre un ou deux professionnels du cinéma. Ce jury se réunira à Annonay du jeudi 7 au dimanche 10 février 2008, période pendant laquelle tous les films en compétition seront projetés en présence de leur réalisateur.

    Dans votre courrier de candidature (3 pages maximum), indiquez vos nom, prénom, âge, profession, adresse et numéro de téléphone, adresse mail éventuellement. Indiquez également tout ce qui peut nous aider à cerner votre personnalité de cinéphile : les deux ou trois films que vous avez le plus aimés cette année, vos réalisateurs préférés, les genres cinématographiques que vous aimez et ceux que vous n’aimez pas, les raisons pour lesquelles vous souhaitez devenir membre du jury, la place qu’occupe le septième art dans votre vie, …

    Votre courrier doit parvenir avant le 15 décembre 2007 à :

    Festival International du Premier Film

    Avenue Jean Jaurès

    07100 ANNONAY

    Les frais de séjour des membres du jury sont pris en charge par le festival ainsi qu’une participation aux frais de déplacement.

    Ceux qui me suivent depuis quelque temps savent que j’ai moi-même été membre de ce jury en 2005, que j’y suis retournée (en VIP…) en 2007 (vous pouvez retrouver mes compte-rendus ici et ici), et les albums photos dans la colonne de droite) et que ces expériences exceptionnelles ont été parmi les plus étonnantes et enrichissantes de ma vie de cinéphile tant sur le plan artistique qu’humain. En effet, la qualité des films présentés en compétition est chaque année d’une qualité exceptionnelle bien qu’il s’agisse exclusivement de premiers films, l’ambiance cinéphile qui règne dans la ville, les rencontres faites (cinéphiles, acteurs, réalisateurs, organisateurs…) l’atmosphère chaleureuse qui y règne font le reste et font que les quatre jours passés là-bas restent tatoués à jamais.

    Je ne peux donc que vous encourager à tenter votre chance, que vous ayez de 17 à 77 ans. J’ai moi aussi pensé que je n’avais aucune chance de faire partie d’un jury de cinéma et rassurez-vous, ne soyez pas impressionnés par ma boulimie cinéphile, parmi les membres du jury la plupart vont au cinéma de façon tout à fait « raisonnable » mais témoignent néanmoins d’un amour évident pour le 7ème art.

    En avant-première, je vous livre l’affiche de ce prochain festival que je trouve magnifique.

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  • Le pensionnat de Songyos Sygmakana *

    Le Pensionnat - Charlie Trairat et Sirachuch Chienthaworn

    A sa grande surprise et contre son gré, le jeune Chatri, 11 ans, est envoyé dans un pensionnat par son père en plein milieu de l’année scolaire. Il ne comprend pas cette décision et a bien du mal à s’intégrer à son nouveau collège, d’autant que les autres élèves lui racontent d’étranges histoires de fantômes qui rôderaient à la nuit tombée près du dortoir. Avec son imagination surdimensionnée, Chatri va se créer un ami suicidé qui vient hanter le collège. Ou alors est-ce la réalité ?

    Je ne sais si les deux enfants du film ont compris ce qu’on leur demandait de faire… en tout cas, moi, entre deux sursauts, je n’ai rien compris à ce qui se passait sur l’écran mais alors rien du tout. Abscons, tarabiscoté, interminable avec au moins quatre fins possibles, la salle s’est peu à peu vidée… j’ai tenu bon mais je ne sais ce qu’est cette chose. L’étoile est pour les deux enfants-acteurs, absolument prodigieux.

  • Un secret de Claude Miller ***

    Un secret - Patrick Bruel


    François, enfant fragile et maladif, souffre du regard que son père porte sur lui depuis sa naissance et de l’agacement qu’il lui provoque. Pour échapper un peu à ce tourment, il s’invente un frère sportif et vigoureux, son exact opposé, qui ferait la fierté de papa. A l’adolescence, choqué par les images d’un film qui présente les camps de concentration, il se révolte pour la première fois. Une amie de la famille, Sylvie, décide de lui raconter le lourd secret qui pèse sur sa famille en général et ses parents en particulier.
    Claude Miller réussit avec panache une œuvre où la grande histoire se mêle à celle d’une famille et dont la première originalité est que les scènes contemporaines sont en noir et blanc et les scènes du passé en couleurs. Dans ce beau film chargé d’un bout à l’autre d’une intense charge émotionnelle, il démontre avec finesse et sobriété comment les turpitudes d’un couple, un adultère, peuvent se transformer en tragédie suivant la période auxquelles elles se déroulent. Il évoque aussi la difficulté pour un enfant de se construire, de s'épanouir quand sa naissance et ses premières années sont entourées de mensonges, de mystères et de dissimulations.

    Le casting est irréprochable et Philippe Grimbert (ex Grinberg...) qui a écrit le best-seller dont est tiré ce film fait une apparition marquante et symbolique en "passeur" de la ligne de démarcation. Patrick Bruel, imposant, impressionnant, trouve SON rôle, le rôle de sa vie. Il faut le voir et l'entendre se battre contre sa judaïté "pourquoi faudrait-il être fier d'être juif ?", se faire traiter "d'autruche antisémite" par son propre père! Il est le seul à ne pas croire qu'en France des horreurs adviendront. Il refuse de porter l'étoile jaune. Cécile de France, jamais décevante, sirène, sylphide, est magnifique en femme idéale. Elle et lui forment un couple vibrant et passionné, un couple interdit, dont les corps athlétiques sculptés pour l'occasion sont quasiment caressés par une caméra amoureuse. Ludivine Sagnier, bien qu’elle ait du mal à me toucher, est enfin et pour une fois, sobre. Hélas, personnage central au coeur même du secret lorsqu'il est révélé, mes yeux sont restés secs, alors que j'avais versé des torrents en lisant le livre (oui, j'aime pleurer au cinéma !). Mais celle qui m’a vraiment et fortement épatée c’est Julie Depardieu. Débarrassée de son rôle de ravissante idiote rigolote, elle est vraiment époustouflante en amie sûre et solide, celle qu’on aimerait croiser dans la vraie vie.

    Un secret - Logo officiel du film est un film rare et poignant, éclaboussé d'une lumière estivale en contraste absolu et néanmoins bienvenu avec le drame qui se joue devant nos yeux et nous cloue sur place. Au générique de fin, une petite fillé récite les noms qu'elle découvre sur les tombes d'un cimetière de chiens alors que défilent sous nos yeux les milliers de noms de ceux qui ne sont pas revenus des camps inscrits au mur du mémorial de la Shoah, et qui eux n'ont pas reçu de sépulture.

    Un secret
    Un secret - Cécile de France et Patrick Bruel
  • Alexandra d’Alexandre Sokourov ***

    Alexandra - Galina Vishhnevskaya

    Alexandra vient rendre visite à son petit fils, militaire russe en Tchétchénie. Dans des conditions misérables, cette femme encombrée de son corps fatigué, va vivre quelque temps parmi ces jeunes hommes.

    On suit pas à pas Galina Vishnevskaya (madame Feu Rostropovitch) et on ne la lâche pas d’une semelle. Sa difficulté à se déplacer (qui l’agace beaucoup) et sa vieillesse sont le premier choc face à la beauté, la jeunesse et la vigueur des gamins qui l’entourent. La présence incongrue de cette « baboochka » indisciplinée et incontrôlable est parfois cocasse, mais ce qui étreint le cœur c’est de voir de quel respect, de quels regards plein de tendresse elle est couvée par ces militaires toujours prêts à lui offrir un bras pour l’aider. La guerre ne se montre pas, aucun coup de feu n’est tiré. On assiste juste parfois au départ des militaires pour des missions et on découvre dans la ville proche, les immeubles éventrés. Une conversation soudain intime entre la grand-mère et le petit fils révèle toutes les blessures et les sentiments tus dans les familles. Lorsque la grand-mère rencontre les femmes tchétchènes, il se passe quelque chose d’encore plus fort, comme un appel à la compréhension, à l’échange. Ce sont les femmes qui semblent appeler de leurs vœux à la réconciliation.

    C’est beau, simple, fort et irréel comme de demander l’impossible.

  • 99 F de Jan Kounen °°°

    Vie et mort et/ou rédemption de Victor, publicitaire « crétin irresponsable » (c’est lui qui le dit) autoproclamé artiste créatif qui porte des costumes à 5 000 Francs et roule en voiture impossible en méprisant tout ce qui remue autour de lui.

    Qu’y a-t-il à sauver de ce produit (je n’invente rien c’est écrit dessus) ? RIEN. Car ce produit est très laid, bête, pas drôle. Il ne dénonce rien, il crache dans la soupe, pas plus. Cela baigne dans la coke, le vomis, la merde et le sperme et ça se prend à de nombreuses reprises pour Jésus Christ. Deux fins sont proposées, l’une très conne et l’autre très très conne. On ne croit ni à l’une ni à l’autre. Enfin, comme le spectateur est aussi pris pour un con, une voix off lui explique de façon ininterrompue ce qui se passe sur l’écran. Cerise sur le clafoutis, on reçoit une jolie leçon de morale finale nous expliquant qu’avec 10 % du budget annuel de la pub, la moitié de la faim dans le monde serait éradiquée… Pourquoi pas 20 % du budget qui supprimerait la totalité de la faim ??? Le premier pas vers cette belle action humanitaire qui semble tarauder la conscience de Kounen et/ou Beigbeder (apparitions ridicules) : ne pas faire ce film qui a dû engloutir un sacré budget pub.

    Beurcke !