Peter et Mary-Jane filent (enfin !) le parfait amour. Cerise sur la pièce montée, ils font le travail qu’ils aiment : lui, SuperHéros, elle, chanteuse à Broadway ! Et puis boom patatra, Mary-Jane reçoit une mauvaise critique unanime dans la presse et se retrouve serveuse dans un bar… alors que son arachnéen fiancé se la pète grave, adulé par les foules et n’écoute pas les misères de chérie. Madame va se consoler dans les bras d’Harry (vous savez le fils du cafard vert, revoyez le chapitre II) et Monsieur ne sera pas insensible aux charmes d’une copine de classe. Ben oui, Spider Man va à l’école ! Bon, c’est pas tout. Le costume rouge-bleu vire au noir ce qui rend notre Spider chagrin et agressif. Mais finalement il kiffe un max de faire sortir son dark side, d’autant que surgit l’homme sable qui est en fait l’assassin de son oncle (revoyez le chapitre I quoi !). Par ailleurs, copain Harry en a pris un sale coup sur la calbasse et ne sait plus s’il doit pencher du côté obscur de la force ou pas !
Du fil à retordre dans la toile d’araignée moi je dis !
Monsieur « Plus » n’a pas lésiné pour ce troisième volet qui est plus long, plus sombre, plus long, plus schizo (au moins quatre personnages ont une double personnalité), plus long, plus drôle, plus long… ce qui le rend en fait beaucoup, beaucoup « trop »…
Mon goût, mon attirance pour les super héros en prend un sacré coup ici car tout ce trop aboutit à pas mal d’ennui et on frôle l’arnaque et l'exaspération avec la sempiternelle leçon d'éducation civique sur le bien et le mal, le yin et le yan, le bon et le mauvais choix... y vive la bandera estrellada !!!
Je sais qu’il faut défendre les « petits » (J) films, mais là, je ne peux pas. Par contre, je peux sauver une scène absolument magnifique : la « naissance » de l’homme sable !
P.S. : n’emmenez pas vos moutards de moins de 12 ans (au moins), sauf s'ils sont des inconditionnels, s'ils se déguisent en Spider à Halloween, s'ils font une collection de mygales dans la salle à manger… car les autres n’ont pas tenu une demi-heure et la salle s’est transformée en cour de récré.