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Sur la Route du Cinéma - Page 518

  • Boxes de Jane Birkin ***

    Boxes - Michel Piccoli et Géraldine Chaplin

    Anna emménage ou déménage ! Elle ouvre ses « boîtes », ses archives, ses cartons… Il en sort ses souvenirs, son passé, les hommes qu’elle aime, qu’elle a aimés, les morts, les vivants, ses enfants, ses parents… Anna c’est Jane, évidemment, aucun doute là-dessus. Son père tant aimé est là (Michel Piccoli radieux et magnétique) alors qu’il est « parti » trois jours après Serge… enfin Max (Maurice Bénichou, lumineux). La mère (Géraldine Chaplin, toujours délicieusement décalée) et les filles sont là : Kate, Charlotte, Lou… et les hommes aussi : John Barry (John Hurt, élégant), Serge Gainsbourg, Jacques Doillon (Tchéky Karyo). Seul Gainsbourg échappe au règlement de compte...

    Jamais un film n’aura, il me semble, autant ressemblé à son actrice/réalisatrice ! Celui-ci est comme il se doit un sacré foutoir plein de rires, de cris, de larmes, de regrets et d'espoir. On s’explique, on se pardonne ou pas. Anna/Jane est perdue puis solide, résistante. Elle nous fend le cœur quand brusquement le film prend des allures de testament lorsqu’elle dit au père et à l’homme tant aimé : « je vous ai survécu, je n’en peux plus ! ».

    A l’image de Jane qui émeut, surprend ou agace ce film émeut, surprend ou agace. Mais quand on aime Jane, on aime ce film à la folie car c’est de sentiments dont il est question.

    Jane a un nouvel amoureux qui lui sourit… on leur souhaite tout le bonheur du monde !

    Boxes - Jane Birkin

     

  • TOUS EN SALLE !

    A partir d'aujourd'hui, dimanche 24 et jusqu'à mardi soir 26, c'est :

    Le principe de la Fête du cinéma n'a pas changé. Pour cette 23ème édition, il suffit donc de s'acquitter d'un billet au tarif normal pour se voir remettre un carnet passeport, permettant d'assister à toutes les séances suivantes au prix unique de 2 euros. La quasi totalité des salles françaises participe à l'opération (plus de 5 300 réparties dans plus de 2 000 cinémas).

    La Fête du Cinéma, c’est l’occasion de découvrir les sorties récentes mais c’est aussi l’occasion de rattraper son retard.

    Je vous recommande vivement :

    - Les chansons d’amour de Christophe Honoré ****

    - Le scaphandre et le papillon de Julian Schnabel ***

    - Boulevard de la mort de Quentin Tarantino ***

    - Zodiac de David Fincher ***

    - ça rend heureux de Joachim Lafosse ***

    - Le faussaire de Lasse Hallström *** 

    et avec et pour vos enfants :

    - Shrek le troisième **

    Je vous le répète souvent (mais je ne m’en lasse pas), comme dit Jude Law :

    « allez au cinéma, c’est toujours sexy... ».

  • Lady Chatterley et l’homme des bois de Pascale Ferran *****

     Lady Chatterley : photo Jean-Louis Coulloc'h, Marina Hands, Pascale Ferran

     

    Lady Chatterley : photo Marina Hands, Pascale Ferran

    En 1921 en Angleterre, Constance s’étiole dans son château perdu au cœur d’une forêt, près de son mari Clifford, infirme de guerre. Ses promenades quotidiennes la mènent jusqu’à la cabane du garde-chasse. Ils vont s’observer, s’apprivoiser, se découvrir, s’aimer…

    Ce film est une rareté et lorsque le générique de fin démarre on se trouve instantanément en manque de Constance et d’Oliver. Pendant que le texte défile reviennent en tête leur douce, longue et merveilleuse dernière conversation, leurs regards éperdus et la toute dernière réplique prononcée dans un souffle par le garde : « oui ». La fin, d’une mélancolie déchirante pourtant pleine d’espoir et d’optimisme est comme une élévation. C’est l’histoire toute simple d’un amour qui libère le corps, mais aussi l’esprit et l’intelligence. C’est un amour qui révèle que les sentiments sont plus forts que les conventions sociales. Il permet aux amoureux de se relever. Constance transgresse les interdits et Oliver, d’abord réticent se met à apprendre, à comprendre et à partager le langage. C’est l’histoire d’un abandon et d’une confiance absolus.

    Je ne me souviens plus avoir ressenti qu’une caméra pouvait être aussi caressante… avec ses personnages mais aussi avec la nature, véritable métaphore de l’élan qui fait que les amoureux se cherchent et se rejoignent. Par le regard et dans ses gestes, Constance rend cet homme, son homme, beau et attirant. Quant à Oliver (Jean-Louis Coulloch’ EPOUSTOUFLANT) massif, terrien, solide, solitaire mais si féminin « ma mère disait que j’avais des réactions de fille ; je le vis comme une infirmité », il est d’une délicatesse qui fait frissonner. La première fois qu’il embrasse Constance, il murmure : « vous voulez bien ? ». Quand les deux amants doivent être séparés un temps, Constance dit à Oliver : « ça ne me gêne pas que tu ailles voir d’autres femmes, pourvu que je ne le sache pas et surtout que ton cœur reste doux ». Oliver sourit ! Constance prend la mesure de l’amour qu’elle porte et qu’elle reçoit. Ça fait tant de bien et tant de mal parfois !

    Que dire de Marina Hands ? Il semble que Pascale Ferran en ait tiré toute la lumière intérieure. Elle est magnifique, naïve, directe, ardente… Elle explose de rire. Elle est belle, elle est Constance.

    L’actrice romantique de l’année : c’est Elle !

    C’est si beau, si frémissant tout simplement ! C’est un film incandescent, inoubliable.

  • Les Nuits en Or du court métrage

    les nuits en or du court m?trage

    Qu’est ce que la nuit en or des court-métrages ? Tout simplement la sélection (dix films au total) de courts métrages récompensés dans le monde entier. La richesse de ce programme est de permettre au public de les découvrir.

     

    L’Académie des Arts et Techniques du Cinéma - les César vous présente le meilleur du cinéma mondial… en court !

    Venez découvrir un programme de 10 courts métrages venus du monde entier et ayant reçu cette année les plus prestigieuses récompenses : César, Oscar... Un instantané unique et exceptionnel du cinéma d’aujourd’hui sous toutes ses formes : drames, comédies, animations …

    A découvrir dans certaines villes de France jusqu’au 12 juillet 2007.

    En partenariat avec L’Académie des Arts et Techniques du Cinéma - les César, CINE FAC vous propose des invitations, dans la limite des places disponibles pour les séances suivantes :

    • Jeudi 28 juin 2007 à 20H à Nice au Pathé Paris
    • Vendredi 29 juin 2007 à 20H à Grenoble au Pathé Chavant
    • Mardi 3 juillet 2007 à 20H à Lyon au UGC Ciné Cité Lyon
    • Jeudi 5 juillet 2007 à 20H à Clermont-Ferrand au Ciné Capitole
    • Vendredi 6 juillet 2007 à 20H à Dijon au Darcy
    • Lundi 9 juillet 2007 à 20H à Strasbourg au UGC Ciné Cité Strasbourg Etoile
    • Mardi 10 juillet 2007 à 20H à Nancy au UGC Ciné Cité Ludres
    • Jeudi 12 juillet 2007 à 20 H à Paris au MK2 Quai de Loire.

    Compte tenu des merveilles que j’ai vues récemment, je ne peux que vous encourager à y aller.

    Pour obtenir tous les renseignements rendez-vous sur le site d'Allociné qui vous redirige sur le site du Festival, ou sur le Blog de La Tournée.

  • Fragile(s) de Martin Valente °

    Fragile(s)

    6 personnages, 6 destins : Sara, récente chômeuse part avec son amie au Portugal, Paul subit sous prozac l’échec de son dernier film, sa femme Hélène a mis sa carrière d’actrice entre parenthèses à contre cœur et se plaint de tout et surtout d’avoir à garder son petit fils, Yves est pharmacien et plus seul qu’un chien, Vince apprend à jouer de la guitare en regardant sa femme, dans le coma, s’éteindre à l’hôpital, Nina junkie et chanteuse voudrait bien revoir son fils de 7 ans.

    Voilà, tout ce petit monde au bord de la déprime traîne son spleen et ses drames sans grande conviction. Par des ficelles scénaristiques plus ou moins épaisses, ils se rencontreront, se retrouveront ou se trouveront. L’énorme problème, c’est qu’on s’en contre fiche et que l’ennui est quasi omniprésent. Et hélas tous ces drames émeuvent bien peu, ce qui est un comble.

    Seuls François Berléand et Jean-Pierre Darroussin tirent leur épingle du jeu, car même s’ils nous ressortent leur numéro très bien rôdé de bougons dépressifs, ils le font à merveille.

  • Le faussaire de Lasse Halsström ***

    Voici l’histoire vraie d’un auteur en perte de vitesse qui a bien du mal à se faire éditer. Il s’appelle Clifford Irving. Il cherche une idée de génie qui le sortirait de la mouise, et comme il ment comme il respire, il décide avec la complicité de son meilleur ami, lui aussi écrivain, d’écrire la vraie fausse biographie non autorisée d’Howard Hughes. Le nabab d’Hollywood étant déjà depuis plusieurs années reclus volontaire et invisible de tous dans sa propriété, Clifford, avec une conviction et une force de persuasion peu communes, parvient à convaincre les éditeurs d’abord hésitants qu’il a obtenu les confidences intimes de Hughes, ce dont tout écrivain rêvait à l’époque. Le canular prend des proportions telles que même la CIA et les plus hautes instances de l’Etat sont intervenues. Il paraît même que cette mystification serait à l’origine du fameux cambriolage de l’immeuble du Watergate…

    Si la réalisation n’a rien d’innovant, elle est très soignée et le sujet à rebondissements multiples est suffisamment complexe et passionnant pour tenir en haleine deux heures durant. Le comble de l’histoire est qu’Howard Hughes en personne interviendra (à la radio… personne ne l’a jamais revu !) pour démentir qu’il a jamais rencontré Clifford Irving, sans pour autant pouvoir cacher une certaine admiration pour l’énormité de son exploit qui le conduira néanmoins en prison...

    Dire par ailleurs que Richard Gere tient ici (enfin !) son meilleur rôle n’est pas pour rien dans le plaisir du film. Roublard, tricheur, menteur et pourtant jamais vraiment antipathique, il parvient même à se convaincre lui-même. Cela confine à la folie lorsqu’il pousse le mimétisme jusqu’à imiter la voix (assez particulière) d’Howard Hughes et se travestir en son modèle. Près de lui le grand (au propre comme au figuré) Alfred Molina est plus que parfait en Sancho Panza, ami dévoué, un peu trouillard qui finira par se révolter.

     

  • Festival de Cabourg, épilogue : les courts métrages

    Je choisis de vous parler des 12 courts métrages que j’ai vus de la manière la plus subjective qui soit (c’est mon côté punk) : dans l’ordre de mes préférences… quoique je doive reconnaître que TOUS les films présentés ont été des surprises et que le point commun (selon moi) est en tout cas la qualité de l’interprétation.

    Plus ou moins de Gianguido Spinelli * * * *

     

    Avec Serge Kribus, Eriko Takeda

    Amoureux jusqu’à l’obsession de la voix féminine de sa montre parlante de fabrication japonaise, un quadragénaire solitaire passe le plus clair de son temps à l’écouter. Jusqu’au jour où, à force de faire joujou avec son gadget, celui-ci finit par tomber en panne.

    L’idée de génie est d’avoir enfermé une fille dans cette montre où elle vit sa vie de Geisha disponible (à chaque fois que l’homme appuie sur le mécanisme, elle lui donne l’heure, souriante, esclave consentante) dans un intérieur japonisant : ikebana, kimono, cérémonie du thé… qui s’oppose à la vie terne et grise de ce bureaucrate terne et gris. On ne peut s’empêcher d’évoquer « Brazil » pour l’atmosphère oppressante d’une administration lourde, et « I love you » de Marco Ferreri pour l’obsession fétichiste du héros envers un objet de fantasme. Les trouvailles se succèdent : lorsque l’homme abuse du mécanisme de la montre, la fille tombe malade et perd la voix… Le burlesque côtoie le tragique et la quasi absence de dialogue rend ce film envoûtant.

    Un véritable petit bijou irrésistible, MON coup de cœur absolu.

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    Morganez de David Tradé * * *

    Avec Philippe Nahon, Beaudoin Trocheris, Fleur Dias Blanco

    Fin de marée noire. Pour le vie Léon et le petit Pierre, la pêche va reprendre. Tous deux s’occupent depuis peu d’une petite fille handicapée qui va mal, très mal. Vissée dans son fauteuil roulant, elle ne rêve que d’une chose du haut de la falaise. Et si Pierre ne veut pas le faire, Léon s’en chargera.

    Tout dans ce film me semble être de la poésie à l’état pur. Seul film fantastique de la sélection, l’ambiance mystérieuse du début, l’atmosphère désolante et désolée de cette fin de marée noire, la tristesse ou le désespoir des enfants sont un enchantement. Comment imaginer qu’une petite fille d’une dizaine d’années, même handicapée, puisse se suicider ? J’ai préféré y voir un conte fabuleux, ce qui m’est confirmé par les nombreux indices semés dans le film : des bains répétés, les jambes cachées de la petite fille, des écailles sur la chaise roulante, une ombre blanche et lumineuse qui s’éloigne… Une merveille !

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    Chute Libre d’Olivier Dorigan * * *

     

    Avec Jean-François Stevenin et Aurore Clément

    Jeanne et Louis sont à la veille d’un grand voyage. Entre l’urgence des derniers préparatifs et l’envie de se laisser aller, le temps passe trop vite. Le lendemain, l’avion décolle enfin. Le couple ne s’est jamais senti aussi libre.

    Les deux acteurs, deux géants, deux présences, deux évidences, n’ont pas à parler pour qu’on croit que leur couple existe depuis des décennies. Le mystère qui s’installe : où vont-ils ? que préparent-ils ? est quasiment accessoire en comparaison du bonheur de les voir évoluer ensemble. Et si la fin n’est pas explicite, je pense que ce doit être cela l’amour : se jeter dans le vide !

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    Infrarouge de Lionel Mougin * * *

    Avec Manuel Vallade, Amélie Daure

    Les sensations, les émotions, le ressenti des choses et des êtres pour Samuel, non voyant depuis la naissance.

    Ce n’est pas un documentaire mais bien un film, touchant, plein de douceur et de sensations qui place le spectateur dans la tête et les yeux d’un aveugle. L’utilisation du split screen (écran divisé) n’apporte rien à ce film admirablement interprété qui fait battre le cœur.

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    Le bal perdu d’Alfredo Diaz Perez * *

     

    Avec Mireille Perrrier, Dominic Gould

    Amnésique depuis dix mois, Nina, trente-sept ans, vit prisonnière d’un moment perpétuel dans un temps zéro. Tous les jours, elle s’imagine qu’elle a vingt ans et que c’est dimanche. Bruno, son mari, est devenu un étranger pour elle. Aujourd’hui, c’est dimanche et il y a bal à la plage. Lydia est venue et Bruno a pris une décision. Il attend, quelque chose qui ne viendra pas...

    Il y a beaucoup de douceur et d’émotion dans ce film qui évoque une terrible maladie qui rend tous les souvenirs heureux cruels et où l’oubli qui s’installe efface les années vécues ensemble.

    Les deux interprètes sont magnifiques. Dommage que ce joli film soit plombé par des scènes de sexe répétitives et vraiment pas indispensables.

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    Même pas mort de Claudine Natkin * *

    Avec Chloé Jager Berger, Marjorie Piat, Marty Simeon

    Chloé, dix ans, joue au foot, crache, ne pleure jamais, ne supporte pas les autres filles, les pleurnicheuses. Un jour, Marie, jolie petite blonde acidulée, participe pour la première fois aux jeux (stupides) de Chloé et de sa bande de garçons. La féminité de Marie ébranle l’assurance de Chloé, et l’équilibre du petit groupe d’enfants.

    Encore ou enfin un film qui va à l’encontre de certains clichés telle que la sacro-sainte innocence des enfants. Ils sont tout sauf innocents. Quand ils ne sont pas amoureux ou quand ils le sont trop, ils sont cruels, jaloux, bêtes et méchants. Malgré la dureté, le drame absolu qui se joue et la merveilleuse étreinte finale… on a du mal à comprendre, compte tenu du dénouement, à qui est destiné ce film qui évoque le très dangereux « jeu du foulard » pratiqué dans certaines écoles !

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    Valériane va en ville d’Alban Mench * *

    Avec Ophélia Kolb, Alexandre Jazédé

    Valériane, jeune fille fantasque, naïve et sentimentale croit en l’amour et le cherche dans tous les garçons qu’elle rencontre. Elle pose son dévolu sur Jason, jeune intello coincé qui la rejette d’abord.

    Inégal et farfelu, « Valériane… » offre de vraies fulgurances cocasses. La fin, surprenante, est émouvante, et en outre j'aurais bien donné le prix d'interprétation aux deux acteurs Ophélia et Alexandre...

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    Magic Paris d’Alice Winocour * *

     

    Avec Johanna Ter Steege, Eriq Ebouaney

    Kate vient passer un week-end seule à Paris. Nous ne saurons jamais pourquoi. Dans cette ville, qu'elle ne connait pas, elle va rencontrer un homme et son chien et se perdre dans Paris...

    Voici le film qui a été primé (à l’unanimité, moins une voix...) par le jury du court métrage. L’actrice a reçu le prix d’interprétation (amplement mérité).

    Malgré mon côté midinette, fleur bleue et sentimentale toujours prête à m’émouvoir à la moindre historiette d’amour, je n’ai pas cru un instant à cette rencontre. La deuxième partie, où Kate est perdue seule dans Paris, d’abord guillerette puis franchement angoissée est nettement supérieure et installe un véritable climat anxiogène. J’ai oublié la troisième partie et le dénouement...

    Pour cette deuxième partie, vraiment réussie, à la fois originale et réaliste, j’ai donné sans hésitation ma voix à l’actrice qui a obtenu le prix d’interprétation.

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    De l’amour d’Aure Atika * *

    Avec Sara Viot, Jonathan Zaccaï, Jean-Pierre Lorit

    A la veille de partir en vacances, Paul découvre que Vic, sa compagne a fait une vidéo coquine avec Bobby, son ex amoureux. Jaloux et très contrarié, il remet en question les vacances et jusqu’à leur relation. Vic décide d’aller chez Bobby récupérer cette vidéo.

    Ça démarre très mal avec une scène où les deux acteurs, mal à l’aise semblent réciter un dialogue un peu balourd. L’arrivée de Jonathan Zaccaï est une bouffée d’air pur, un tourbillon, un rayon de soleil… Pour sa présence, sa drôlerie, la finesse de son jeu, sa loufoquerie… pour son interprétation donc… il a obtenu le prix.

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    Le parloir de Marie Vernalde *

    Avec Marie Vernalde, Patrick Catalifo

    Le temps d’un parloir, l’intimité d’un homme et d’une femme volée à l’univers carcéral. L’homme veut faire l’amour, la femme se refuse, puis se donne…

    C’est bref, rapide, urgent. Patrick Catalifo est parfait en homme bourru, enfermé… Mais il manque ce je ne sais quoi en plus qui aurait donné plus d’âme à ce court métrage.

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    Le lit froissé de Myriam Donasis *

    Avec Caroline Dubreuil, Daphné Favrelière

    Après une soirée pleine de connivences et un peu trop arrosée deux amies font l'amour. Le lendemain, cet acte irréfléchie crée un véritable malaise.

    Difficile de comprendre pourquoi au matin, ces deux amies n’assument pas leur acte, n’en parlent pas et se quittent fâchées. Néanmoins, les deux actrices se sont offertes à leur réalisatrice de la façon la plus crue.

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    Périphérique blues° de Slony Sow

     

    Avec Slony Sow

    Un soir, un homme en manque d’amour est mené à la périphérie de lui-même. Il va donc, comme un pt inéluctablement une forme de souffrance et d’insatisfaction sexuelle qui va le mener jusqu’à la folie...

    Un parallèle est établi entre la vie des hamsters et celle des hommes. Ce décorticage psychanalytique assez prétentieux, ne convainc pas et n’intéresse pas vraiment. De toute façon, en résumé, si les garçons vont mal, c’est la faute des filles.

  • Festival de Cabourg, Acte III : les longs métrages

    Proibido proibir de Jorge Duran ****

     

    C’est l’histoire de trois jeunes universitaires à Rio, Leon étudiant en sociologie, Leticia étudiante en architecture et Paulo étudiant en médecine. Les deux garçons partagent un appartement mais Leon et Leticia sortent ensemble. Lorsque ce dernier présente Leticia à Paulo, ils tombent amoureux. Des tensions naissent inévitablement dans le trio. Par ailleurs, en voulant aider une patiente de Paulo préoccupée par la disparition de ses fils, les trois jeunes gens vont être confrontés à la violence urbaine.

    Il est difficile de résumer les multiples pistes qu’explore ce très beau film porté par trois jeunes comédiens plein de grâce et de fougue (Caio Blat, Maria Flor et Alexandre Rodrigues (le petit garçon de « La cité de Dieu ») : la violence des rues dans les favelas brésiliennes, la corruption meurtrière de la police, la drogue comme échappatoire à la réalité, l’engagement et l’optimiste (teintée d’utopie) de la jeunesse étudiante… Si ce film évoque de nombreux problèmes sociaux, il reste léger et romanesque grâce aux différentes histoires d’amour et d’amitié qui le parcourent.

    Il devrait sortir en octobre. Je vous en reparlerai à ce moment pour que vous ne le ratiez pas… ainsi que la toute dernière phrase prononcée : une splendeur !

    Ça rend heureux de Joachim Lafosse ***

    Ca rend heureux

    Tout va mal pour Fabrizio, cinéaste : son dernier film est un échec, son couple bat sérieusement de l’aile et l’ANPE menace d’interrompre ses indemnités ! A la limite de la déprime mais épaulé par son meilleur ami acteur, il décide de réaliser, à l’arrache, son prochain film avec un budget frôlant le néant et en recrutant son équipe technique et ses acteurs parmi les chômeurs ! En mêlant fiction et réalité, Fabrizio va semer le trouble et le malaise dans son entourage.

    Energique et enthousiaste, cette chronique certes bricolée, cette mise en abyme un rien nombriliste, ce tournage d’un film dans le film est un pur moment de bonheur emporté par une interprétation chaleureuse et enflammée. Guettez la sortie de ce film drôle et audacieux qui confirme que le cinéma : « ça rend heureux ».

    Trois amis de Michel Boujenah °

    Kad Merad et Pascal Elbé - 3 Amis

    Trois amis d’enfance (deux garçons, une fille) ne se quittent pas, se perdent de vue quand l’un deux se marie avec une fille forcément détestable, se retrouvent quand la vilaine quitte l’ami… A la queue leu leu seront évoqués (et résolus) les déboires sentimentaux des trois protagonistes sans grand intérêt. On ne croit pas vraiment à leur amitié d’ailleurs. Prévisible et sans grande originalité (il ne manque que le copain homo) ce film, après le beaucoup plus fin, plus drôle et subtil « Père et fils » du même Boujenah, est une déception. Sitôt vu, sitôt oublié, seul Pascal Elbé arrache quelques sourires. La dernière apparition de Philippe Noiret est une souffrance !

  • Festival de Cabourg Acte II : mon écran proustien !

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    Train, bus, métro, pieds, TGV et train encore… aller à Cabourg se mérite. Mon arrivée en gare de Trouville sous des trombes d’eau est déjà un moment qui m’évoque Claude Sautet. Il pleut toujours au moins une fois dans les films de Claude Sautet, une averse torrentielle, équatoriale, tropicale. A Cabourg, c’est la saison de la mousson et donc, il pleut. Un charmant garçon tient une affiche du Festival à la main. Je m’avance, « je suis Pascale » lui dis-je d’un air rendu bête par l’excitation. En temps normal, je n’ai pas cet air bête je vous assure. « Je suis Sylvain, votre chauffeur » me répond-il !

    Ça me va ! Je fais celle qui a l’habitude qu’on vienne la chercher à la gare dans une voiture grise qui porte un nom de peintre spingouin avec écrit dessus « voiture officielle du Festival de Cabourg ». Je fais celle qui a l’habitude qu’on lui porte ses valises. Pourtant j’aurais pu la porter encore un peu. Je l’ai tellement traînée ma valise de 48 kgs qu’aujourd’hui pour me gratter les pieds, je n'ai plus besoin de me baisser ! Je fais celle qui a l’habitude qu’on lui dise « ne bougez pas je reviens vous chercher avec un parapluie ». Je fais celle qui a l’habitude d’être entourée de gens qui murmurent à son passage « c’est qui, c’est qui ??? ».e2d35aa85f443e0246d0a3d754377346.jpg

     

     

     

    Je fais celle qui… mais j’ai le cœur battant !

    Entre Trouville et Cabourg, on longe la mer. Ce n’est pas vraiment celle de mon enfance mais elle lui ressemble comme sa petite sœur, toute grise et argentée avec ses plages interminables de sable fin. Déjà je me sens bien, ailleurs !

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    Déposée au pied de l’hôtel, je découvre ma chambre, toute propre, toute belle qui porte le nom d’ « Ecume des mers ». Je suis à « Barbie-Land », des voilages mauves entourent le lit, une multitude de coussins roses y sont posés. C’est kitsch à souhait, ça m’amuse. Je retrouve Sandra (mon amie scénariste, cinéphile, bloggueuse d’ « In the mood for cinema », festivalière infatigable). Nous découvrons la ville, le Grand Hôtel, tout est calme encore mais quelque chose se prépare... indéniablement. Nous discutons cinéma, cinéma et encore cinéma au restaurant et nos voisins de table, muets ne perdent pas un mot de notre conversation, nous observent avec un regard qui semble dire « c’est qui, c’est qui ? ». Nous avons nos billets pour un premier film à voir dès le lendemain. J’ai hâte de me retrouver enfin en salle.

    Les 12 courts et 3 longs métrages que j’ai vus feront l’objet d’une autre note… Soyez patients !

    Traditionnellement le dîner d’ouverture du Festival se fait au profit d’une association caritative. Cette année « La chaîne de l’espoir ». J’ai rendez-vous à 21 heures dans le hall du Grand Hôtel, lieu magique qui annonce la couleur d’un week-end proustien : « Un lieu de mémoire qui sera celui de vos meilleurs souvenirs ». C’est peu de chose de le dire ainsi !

    Accueillie par Sarah, très sympathique et résistante responsable du jury, je découvre la table où ma place est réservée. Je fais connaissance de certains membres du jury et écarquille les yeux pour découvrir les « stars » déjà présentes. Le hall est devenu salle d’attente, salon des pas perdus où des acteurs, des réalisateurs passent devant moi… déjà rodée à l’attitude de « celle qui a l’habitude de », je fais celle qui trouve cela tout naturel.

    Un beau jeune homme s’avance vers moi et me tend la main… Danse t’on dans le hall du Grand Hôtel, pensé-je ?

    « Sagamore », me dit-il, je lui réponds « Pascale »… Je ne veux même pas chercher à savoir ni à comprendre pourquoi ces yeux bleus là se sont plantés dans mes verts à moi alors qu’il y avait 200 personnes (j’ai compté) autour de moi et ma robe du dimanche. Pour le reste, vous n’imaginez tout de même pas que… Il y a une vie privée, même à Cabourg, non mais…

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    Au menu… que des délices

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    et avant le dessert, un cadeau inestimable : un concert acoustique de Christophe. Instants bleus teintés de mots tendres et de références cinéphiles… Christophe a fait de ce récital en-chanté un moment suspendu au-dessus des volutes de fumée. Grâce à lui, le crépuscule sera grandiose, et c’est la dolce vita. La voix est claire et précise et peut atteindre les célèbres aigus atypiques sans difficulté. Et puis… comme les trois coups au théâtre, je reconnais instantanément l’introduction martelée de la merveille des merveilles et son piano m’enlace et c’est là que je découvre ma dévotion pour cet artiste qui fait monter le niveau lacrymal, qui me transporte dans une émotion à laquelle je ne m’attendais pas. Cette chanson écrite il y a plus de trente ans prend tout son sens qui devient bouleversant :  

    « Dans ce luxe qui s'effondre

    Te souviens-tu quand je chantais

    Dans les caves de Londres ?

    Un peu noyé dans la fumée

    Ce rock sophistiqué

    Toutes les nuits tu restais là

    Dandy un peu maudit, un peu vieilli,

    Les musiciens sont ridés

    Sur ce clavier qui s'est jauni

    J'essaie de me rappeler

    Encore une fois 

    Les accords de ce rock

    Qui étonnait même les anglais ».

    Je pleurs encore en l’écoutant…

    Le lendemain, j’ai revu Christophe, je l’ai remercié et c’est minable en comparaison de ce qu’il a offert ce soir là…

     
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    Plus tard dans la soirée (l’inoubliable, omniprésent et délicieusement décalé) Johann Libéreau montera sur scène avec son djembé. Il est tard, il ne reste plus que quelques dizaines de personnes, et Christophe, si discret et si présent, remonte sur scène pour accompagner Johann au piano. Cadeau et magie sont de faibles mots. Ni l’un ni l’autre n’a quelque chose à vendre. Ils sont là avec nous, incapables de résister à la musique, à un piano à queue silencieux qui offre l’ivoire de ses dents !

    Couchée très tard, levée tôt… aujourd’hui, vendredi, les choses sérieuses commencent. Les membres du jury doivent se retrouver… se trouver plutôt sur la plage, sous la tente « Ciné-Cinéma ». C’est la première rencontre, on mange ensemble au soleil, les pieds dans le sable, on se présente, on fait connaissance, les groupes se forment, les liens se créent, tout se fait dans l’urgence et tout à fait naturellement. Instantanément c’est l’évidence, Eric Lartigau, président du jury, souriant, détendu, agréable est « juste quelqu’un de bien ». Nous nous rendons en file indienne jusqu’à la salle où nous attendent (enfin) les 12 courts métrages que nous devons visionner. La séance est publique mais nos places V.I.P. sont réservées. Les « c’est qui ? c’est qui ? » fusent de nouveau.

    12 films, 12 univers, 12 partitions, des chocs, des rires, des émotions. J’aime ce format de films si difficiles à voir en salle. Je me régale, je prends des notes consciente de la lourde responsabilité qui nous incombe… il va falloir n’en aimer qu’un. C’est si brutal, injuste, délicat.

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    Une pose entre deux séries de films… une nouvelle pose en fin de projection… et nous voilà réunis dans une salle spécialement réservée pour nous au Casino pour délibérer. Comme toujours ce moment redoutable est passionnant. Eric Lartigau prend les choses en mains en décidant que nous parlerons de TOUS les films un par un. Je suis soulagée car je crois que c’est exactement comme cela qu’il faut procéder : n’en repousser aucun, même si certains films ne font pas l’unanimité. Le travail, l’énergie et la passion que chaque film représente ne peuvent être écartés dans un silence méprisant. Tous les films sont donc évoqués.

    A l’issue de ces délibérations nous devons récompenser : le meilleur réalisateur, la meilleure interprétation féminine, la meilleure interprétation masculine. C’est fait.

    J’ai à peine une demi heure pour me changer et revenir dans la Salle Marcel Proust du Grand Hôtel où nous attendent un dîner buffet, une tombola des Voyages Romantiques, une soirée dansante… Les effectifs s’étoffent encore, Guillaume Canet, Gilles Lellouche, Marie Gillain, Sandrine Bonnaire, Guillaume Laurant… j’en oublie, et toujours Christophe qui bat la mesure inlassablement dès qu’une musique résonne, et toujours et encore Johann Libéreau, Johann Libéreau, Johann Libéreau si jeune, si touchant… distributeur de sourires, de bisous et de mots doux !

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    Samedi, je vois deux longs métrages… et je suis déçue qu’un moment de flottement et de désorganisation m’oblige à renoncer à voir le film de Sandrine Bonnaire « Elle s’appelle Sabine » dont tous les spectateurs sont sortis des projections en larmes. Il devrait sortir en janvier prochain. C’est long.

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    J’en profite, avec Mickaël et Annick, deux autres cinéphiles éblouis, pour faire une visite détaillée et « paparazzer » les salons, couloirs et étages du Grand Hôtel… Nous décidons que nous ne sommes pas là pour faire de la figuration passive ! Nous sommes émerveillés et nous arrêtons devant chaque cadre géant qui orne les couloirs et atteste des prestigieuses visites qui se sont succédées dans ce palace. Nous croisons Alice Taglioni, toujours charmante, Patrick Catalifo, très drôle lorsqu’il sourit devant les appareils photos qui le sollicitent, Daniel Duval qui se soumet aussi à une séance photos, Patrick Sabatier, Andrzej Zulawski à la présence imposante et charismatique, Jonathan Zaccaï à qui nous avons choisi de décerner le prix d’interprétation et qui nous en remercie…

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    Ce soir là c’est la Cérémonie de Clôture et la Remise des Swann d’Or 2007. Pour se rendre dans la salle il faut se plier au rituel quasi canno-hollywoodien du tapis rouge qui a été déployé entre le Grand Hôtel et le Casino… Deux cents mètres peut-être que nous parcourons en pratiquement dix minutes car nos prestigieux « collègues » du jury sont happés par la foule amassée qui souhaite prendre des photos ou se faire signer un autographe. C’est très amusant.

    Une fois de plus, je suis aux premières loges et cette Cérémonie, présentée par Pierre Zeni, est de haute tenue, digne des César (en beaucoup moins long), sans fioritures inutiles mais néanmoins une projection de photos des années précédentes, des extraits de films sur écran géant, une musique d’ambiance, la montée sur scène des personnalités récompensées, immédiatement flashées par une horde de photographes… et une chaleur quasi insupportable qui voit s’agiter une marée d’éventails qui ont été remis à chaque invité !

    Voici le palmarès :

    Longs-métrages

    - Swann d'or de la meilleure actrice : Marion Cotillard

    - Swann d'or du meilleur acteur : Guillaume Canet

    - Swann d'or de la révélation féminine : Clémence Poésy

    - Swann d'or de la révélation masculine Fu'ad Ait Aatou

    Dans la sélection long-métrage :

    - Grand Prix du festival : "Franz+Polina" de Mikhaïl Ségal

    - Prix du jury Jeunesse : "Naissance des Pieuvres" de Céline Sciamma

    Dans la sélection court-métrage:

    - Meilleur réalisateur : Alice Winocour pour "Magic Paris"

    - Meilleure actrice : Johanna Ter Steege pour "Magic Paris"

    - Meilleur acteur : Jonathan Zaccaï pour "De l'Amour"

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    S’ensuit le dîner de clôture où tout le monde est rassemblé, mélangé, mixé… les acteurs, réalisateurs, équipes de films, membres des différents jurys. Le conte de fée continue, une soirée dansante et un rendez-vous au piano bar où jusqu’au petit matin les filles et les garçons ayant troqué leur tenue de gala pour des jeans/t-shirts viennent au micro hurler ou susurrer des chansons.

    Quelques heures de sommeil plus tard, il faut plier bagages, observer cette fin de festival, moment toujours sensible et déjà plein de mélancolie où les départs marquent la fin de quelque chose mais aussi l’ouverture sur des souvenirs enfouis, si personnels, si merveilleux.

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    J’ai pu encore prolonger ces instants hors du temps et de la réalité en rentrant à Paris avec la navette du Festival, me retrouvant ainsi avec les équipes des courts métrages. Merci à Gianguido Spinelli, Alexandre Jazébé, Caroline Dubreuil, Daphné Favrelière pour ce voyage parfois rock-and-roll et ces discussions passionnantes.

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    Une telle accumulation de cinéphilie ne serait pas complète sans quelques remerciements. Je tiens donc, très sincèrement et du fond du cœur à remercier Michel Rebichon, rédacteur en chef et « STUDIO MAGAZINE » qui ont lu, remarqué, compris et sélectionné ma lettre (parmi des milliers d'autres... :-)) qui leur exprimait ma passion démesurée pour le cinéma me permettant ainsi de vivre ces quelques jours dans des conditions idéales.

    Merci à Sarah Beaufol, responsable du jury, toujours disponible, souriante et efficace.

    Merci à Eric Leroy, responsable des transports, inlassablement aimable malgré la pression et les casse-têtes de planning…

    Merci à Sylvain, Jean-Pierre et « mes » autres chauffeurs, tous merveilleux, qui m’ont évité pendant quatre jours de mouiller mon brushing et mes talons…

    Merci à Eric Lartigau, président de jury impliqué, consciencieux, passionné de cinéma, ouvert, humain, sensible…

    Merci aux autres membres du jury : Laure Duthilleul, la douce Sarah Biasini, l’énergique et adorable Alice Taglioni, la très sympathique et cinéphile Sylvie Feit, le très gentil, beau, drôle et décontracté Aymeric Cormerais, Patrick Soufflard, Sylvie Duguay, Josiane Rey, Olivier Jeanne et mes deux siamois Annick et Mickaël avec qui nous avons partagé de nombreuses heures d’éblouissement enthousiaste.

    Et encore, et aussi et surtout, merci à Hervé, qui malgré les contraintes et désagréments m'encourage, se réjouit pour moi et me laisse vivre ma passion !

    Enfin,

    Merci à Johann Libéreau !

    A suivre : ma « critique » des 12 courts et 3 longs métrages que j’ai pu voir…

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  • FESTIVAL DE CABOURG - Acte I

    Le récit de mes aventures "5 jours à Cabourg" suivront... J'y étais en tant que membre du Jury des Courts Métrages après avoir remporté le Concours organisé par "Studio Magazine".

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    Pour l'instant quelques images... (bonnes ou mauvaises mais le coeur y est encore...).

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    Une partie des membres du jury des Courts Métrages : moi-même en personne, Eric Lartigau (réalisateur de "Prête-moi ta main", entre autre), Sylvie Feit (comédienne), Aymeric Cormerais (au-dessus !) prix d'interprétation masculine l'année dernière à Cabourg, Mikaël et Annick (deux cinéphiles, lauréats du concours Ouest France).
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    Le hall du Grand Hôtel de Cabourg... le calme avant la tempête !
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    Christophe la parenthèse (ENCHANTEE) de la soirée d'ouverture du Festival.
    I.N.O.U.B.L.I.A.B.L.E.
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    Eric Lartigau (réalisateur, président du jury des courts métrages) et Aymeric Cormerais (acteur).
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    Sarah Biasini, membre du jury des Courts métrages.
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    Eric Lartigau, Laure Duthilleul (co-présidente du jury, actrice, réalisatrice), Alice Taglioni (actrice) lors de nos délibérations.
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    Sandrine Bonnaire.
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    Johann Libéreau, acteur (notamment dans "Les témoins" de Téchiné), mascote du Festival, omniprésent, distributeur de bisous...
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    Jonathan Zaccaï acteur (à qui notre Jury a décerné le Prix de la meilleure interprétation).
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    Guillaume... acteur romantique de l'année !
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    Marion Cotillard, actrice romantique de l'année.
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    Lui Sagamore... Moi, Pascale... Je ne pourrai pas TOUT vous raconter non plus...
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    Andrej Zulawski (merveilleux) Président du Jury des Longs Métrages.
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    Alexandre acteur, déchaîné... dans le bus du retour !
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    Sandra et moi.
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    Sandrine Bonnaire et Guillaume Laurant son mari : les plus amoureux du Festival...
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    Comment ça, ça n'a aucun intérêt ? On a le droit de "se la péter" non ?
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    Photographes en action lors de la Remise des "Swann d'Or".
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    Fu'ad acteur ("Une vieille maîtresse" de Catherine Breillat), révélation romantique de l'année.
    etc, etc, etc...
     
     
    ET VOILA OU JE SUIS ACTUELLEMENT :
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    dans les nuages !!!
    Comment ça, vous vous en doutiez ???