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Sur la Route du Cinéma - Page 432

  • 1 X 2 places à gagner pour I LOVE YOU PHILIP MORRIS de Glenn Ficarra et John Requa

    a pris au moins une bonne résolution en ce début d'année :

    être généreux.

    Qu'il en soit remercié !

    Vous pouvez donc gagner une invitation pour deux personnes pour voir :

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    Ce film sort le 10 février.
    Pour cela, vous devez me dire de quel film est tiré l'image ci-dessous et comme toujours UNE SEULE REPONSE PAR PERSONNE, tant que je n'ai pas dit si c'était juste ou pas !
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    The bubble d'Eytan Fox trouvé par king72
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    Synopsis : L'histoire vraie d'un ex-flic, ex-mari, ex-arnaqueur aux assurances, ex-prisonnier modèle et éternel amant du codétenu Phillip Morris. Steven Russell est prêt à tout pour ne jamais être séparé de l'homme de sa vie. Ce qui implique notamment de ne pas moisir en prison. Jusqu'où peut-on aller par amour ? Très loin si l'on en croit l'histoire incroyable de Steven Russell, un génie de l'évasion rattrapé par son romantisme.

  • Agora d’Alejandro Amenabar (* ou ° je n’arrive pas à me décider !)

    AgoraAgora

    Dans les 300 (hou ha !) et des poussières après notre Seigneur Jésus-Christ, Hypathie est une jeune femme philosophe, mathématicienne et astronome qui dispense ses cours à de jeunes disciples admiratifs tout en continuant ses recherches sur le monde, la vie, les êtres, le cosmos. Un parmi ses élèves, Oreste est amoureux d’elle, ainsi que Davus son jeune esclave. Mais devant les portes de la Grande Bibliothèque d’Alexandrie la révolte gronde entre chrétiens, juifs et païens.

    Hypathie réussit à sauver quelques documents du saccage de la bibliothèque et parvient à échapper au massacre perpétré sur ses occupants. Les années passent, elle poursuit ses travaux avec ferveur et enthousiasme mais se trouve rattrapée (pour ne pas dire devancée) par l’obscurantisme qui s’est emparé de l’Egypte.

    Pensez donc, une femme intelligente et impie : c’est une sorcière !

    Rien de bien nouveau sous le soleil de Satan en somme !

    Pour trouver un avis plein de fièvre et d’intelligence, il faudra vous rendre chez Sandra, l’Hypathie des blogs ciné qui a eu le privilège et la chance de rencontrer Alejandro himself entre quatre z’yeux !

    Ici vous n’aurez qu’incompréhension, déception et « ridiculisation ». Il faut dire que rapidement, très très rapidement même je me suis dit « waouhhh ! les belles maquettes !!! avec des beaux personnages numériques qui courent dedans ! » jusqu’à ce que j’apprenne, ô surprise, qu’il s’agissait de vrais décors avec de vrais gens qui courent. Alors là, si les effets spéciaux se mettent à être plus vrais que la vérité, je suis mal barrée.

    Cela dit, regarder de belles images d’une jolie fille dans une belle bibliothèque avec un beau plafond dans une belle cité de Péplum avec toges, haillons, tongs, spartiates, coiffures zarbi et tutti frutti, ce n’est pas désagréable. Mais s’ennuyer au cinéma, j’ai toujours trouvé cela très très embêtant… ou être prise de fous rires quand ce qui se passe à l’écran est dramatique, c’est dramatique ! Avoir envie de chanter une chanson de Claude François quand au loin on aperçoit le phare d’Alexandrie qui fait naufrager les papillons de ma jeunesse, c’est pas bon signe.

    Pour ce qui m’aurait permis de mettre une étoile (mais que je me tâte vraiment), il y a le fait que ce film raconte un peu l’histoire d’Hypathie qui envisageait de prouver des choses qui avaient toutes les chances de la faire passer pour dangereuse ou folle telle que la terre ne serait pas plate ou ne serait pas le centre de l’univers… mais surtout dans un contexte et une époque qui entremêlent passion, pouvoir, ambition, extrémisme, superstition, fanatisme, beaucoup de bêtise et … de religion (même qu’on se croirait un peu/beaucoup de nos jours).

    Voir Hypathie (Rachel Weisz, idéale) faire ses démonstrations devant ses disciples ou seule dans son « labo » sont les meilleurs (mais trop rares) moments du film.

    Et puis, et surtout il y a la dernière scène suffocante, tragique et bouleversante où Hypathie tremblante et terrifiée, dans un regard de connivence s’abandonne une première et dernière fois dans les bras de Davus. C’est cette scène sublime et rien qu’elle qui me fait tant hésiter… et si le film avait été de ce niveau, j’aurais eu mon premier vertige de l’année.

    Hélas non, je n’ai pas eu et le reste est franchement étrange. Pourquoi choisir le Péplum pour nous parler de science, de religion et peut-être de féminisme ?

    C’est donc l’histoire d’une Epatite qui donne des leçons à des garçons Oreste, Amonbofis, Olympius, Sinesius, Coupobolus etc . En général, les garçons n’aiment pas que les filles soient plus fortes qu’eux. Là, ils tolèrent parce que la prof est drôlement jolie, pleine de science et d’humour à ses heures. D’ailleurs quand Oreste (nanmého, comme on dit si on blogue, d'où qu'il sort cet Oscar Isaac ??? Il voudrait pas faire concurrence à mon Gérard Butler dans le rôle convoité de l'acteur le plus figé dans une attitude inexpressive et impénétrable quand même ?) lui déclare son amour devant tout le monde en lui jouant de la cornemuse sans sac, elle lui offre en retour un tampax usagé. Oreste est vexé comme un pou mais Davus (l’esclave) va le ramasser parce qu’il aime bien, c'est bon pour sa collec'.

    Le vieux d’Epatite avant de se prendre un sale coup sur la calebasse qui va s’infecter plein écran, il joue au 4.21 en se tenant sur un coude au hammam où il n’y a que des hommes (mais que des moches, donc je ne vois pas l’intérêt).

    Pour se venger d’Epatite (et du coup du tampax), Oreste quand il sera grand deviendra préfet et la trahira, enfin, pas vraiment tout à fait, mais il la laissera bien tomber* .

    Quant à Davus, il découvrira qu’il croit en Dieu quand il va se mettre à faire des trucs de chrétiens comme donner son pain à plus pauvre que lui, faire des guilis sous les pieds d’Epatite, tenter de la violer et jeter des cailloux aux païens et aux juifs. De toute façon, à un moment ou à un autre tout le monde se jette des cailloux. C’est très brouillon, on ne sait pas toujours qui est qui… et ça donne envie de jeter des cailloux dans l’écran parfois. Quand ils ne jettent pas des cailloux, ils détruisent des statues comme celle de Sakapis qui trône devant la Bibliothèque.

    Et parfois aussi, en pleine bagarre, il y a de beaux dialogues :

    « i fait quoi ton Dieu charpentier hein chrétien ?

    - i prépare ton cercueil païen !

    - ouais ben tout ça c’est la faute aux juifs ! 

    - je boirai tout le Nil si tu n’me retiens pas !

    - et oh, doucement, on est les parabalani nous !

    - oui ben moi, j’ai plus d’appétit qu’un Barracuda.

    - Ba-rra-cu-da ???».

    Le monde est en mouvement. il y a des barques sur le Nil, des voiles sur les filles, ce soir je danse, danse, danse… Claude François avait tout bon.

    .......................................................................

     

    *ne pas oublier de se méfier des mecs poilus en jupette !

    Ci-dessous : poilu(s) en jupette(s). 

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  • J'aime ce blog

    de crâneur

    Ma photo

    et ceux qui ont parfois la curiosité de cliquer sur les liens que je possède dans la catégorie "Professionnels de la profession" connaissent sans doute Benoît Gauthier (Auteur, scénariste, metteur en scène, biographe, journaliste de cinéma)  qui "Autour des films et du cinema" nous fait part de ces "Coups de coeur souvent, coups de griffe parfois..."

    Il a toujours une façon bien à lui de présenter ses voeux et comme il n'est pas encore trop tard, voici ceux de 2010 (en 53 secondes chrono) :

    Avec Fabien Lemaire, il a également réalisé un livre de portraits

    "humain où chacun est unique et tous divers".


    UNIQUES ET DIVERS -

  • 5 x 2 PLACES à gagner pour "A serious man" de Joël et Ethan Coen

    Mathieu de Canal+ vous offre 5 X 2 places pour aller voir le dernier film de Joël et Ethan Coen

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    Comme d'habitude, pour gagner c'est enfantin.
    Faites la mise au point et trouvez le titre du film caché...
    UNE SEULE REPONSE PAR PERSONNE. SOYEZ SURS DE VOUS.
    Les gagnants : Jordane, Manu, Mister Loup, Yohan et Marion. Bravo, je ne sais toujours pas comment vous faites !
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    A nous les petites anglaises trouvé par Mister Loup
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    LES DIABOLIQUES trouvé par Marion
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    çA COMMENCE AUJOURD'HUI trouvé par Agathe Zeblouze
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    ELEPHANT trouvé par Mister Loup
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    Entre les murs trouvé par Manu
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    HALF NELSON trouvé par Manu
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    LES RISQUES DU METIER trouvé par personne.
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    LE CERCLE DES POETES DISPARUS trouvé par Yohan
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    ETRE ET AVOIR trouvé par Jordane
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    LES QUATRE CENTS COUPS trouvé par Manu
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    Synopsis : 1967. Larry Gopnik, professeur de physique dans une petite université du Midwest, vient d'apprendre que sa femme Judith allait le quitter. Elle est tombée amoureuse d'une de ses connaissances, le pontifiant Sy Ableman. Arthur, le frère de Larry, est incapable de travailler et dort sur le canapé. Danny, son fils, a des problèmes de discipline à l'école hébraïque, et sa fille Sarah vole dans son portefeuille car elle a l'intention de se faire refaire le nez. Pendant ce temps, Larry reçoit à la fac des lettres anonymes visant à empêcher sa titularisation, et un étudiant veut le soudoyer pour obtenir son diplôme. Luttant désespérément pour trouver un équilibre, Larry cherche conseil auprès de trois rabbins. Qui l'aidera à faire face à ses malheurs et à devenir un mensch, un homme bien ?

  • MA SEMAINE AU CINEMA

    LA MERDITUDE DES CHOSES de Felix Van Groeningen ***

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    MES COUPS AU COEUR
    EstherEstherLa Merditude des ChosesBright StarUne vie toute neuve

     

  • Le questionnaire de Rob

    Notre cher Rob en ce début d'année me semble plus que jamais traverser une mauvaise passe : allez voir ses notes à propos de "Bliss", "Igor Stravinsky et Coco Chanel" (et réciproquement) et aussi de "Bright Star"... ça fait beaucoup de peine ! 
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    Il a néanmoins inventé avec sa propre tête un questionnaire qu'il présente d'une manière sobre et humble comme il se doit :
    "Il y eut le questionnaire de Proust, le questionnaire de Pivot... Il y aura désormais le questionnaire de Rob, destiné à devenir aussi mémorable - oh, humour, quoi. Certaines questions sont inédites, d'autres sans doute un peu moins, mais le but est avant tout de dresser le portrait de la personne interrogée à travers des questions qu'elle ne se serait pas forcément posée toute seule - il faut dire que les gens n'ont pas que ça à faire.
    C'est de plus un questionnaire évolutif, puisqu'il est demandé à l'intéressé(e) de proposer une question à ajouter à la liste, laquelle pourra être posée ensuite à d'autres
    ."
    Et moi j'adore répondre à des questionnaires qui concernent le cinéma. Alors voici ma contribution :
     
     
    1) Le film que vous possédez mais que vous n'avez jamais vu ?
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    2) L'album qui ferait une excellente bande originale ?
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    3) Le biopic que vous ne voulez surtout pas voir ?
    Celui de l'actuel président de la république dont je ne peux prononcer le nom et encore moins mettre la photo.
     
     
     
    4) La scène la moins érotique de l'histoire du cinéma ?
    Toutes les scènes de
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    J'en pleure encore... de rire ! Pour moi c'est un remède contre l’amour.
     
     
     
    5) Le film que tout le monde a vu sauf vous ?
    Euh…
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    6) Le film que tout le monde a détesté sauf vous ?
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    7) La personnalité qui devrait faire du cinéma ?
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    8) Le film de 2025 que vous attendez le plus ?
    Je préfère les surprises.
    Ou alors un réalisateur qui réussirait ENFIN l'adaptation (au cinéma) de Pride and Prejudice... mais comme lui
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    serait trop vieux, vraiment trop vieux pour être Darcy, ça ne vaudra peut-être pas le coup ! La bonne nouvelle c'est que Keira Knigthley serait trop vieille aussi pour être Elizabeth...
     
     
    9) Le film des mois à venir qui va vous décevoir ?
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    La bande annonce ne m’inspire guère.
     
     
    10) Le cinéaste avec qui vous aimeriez boire des coups ?
    Quelle question étrange (mais simple) ?
    Lui
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    et lui
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    11) L'objet auquel vous aimeriez consacrer un film ?
    Mes boulaneiges.
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    12) La réplique que vous aimeriez connaître par coeur ?
    Tous les dialogues de Jacques Michel Audiard en particulier ceux de "Un singe en hiver" pour le plaisir
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    et ceux des Tontons flingueurs pour pouvoir placer cette réplique à bon escient (et exécuter la sentence...) :
    "Mais y connaît pas Raoul ce mec. Y va avoir un reveil pénible. J'ai voulu être diplomate à cause de vous tous, éviter qu'le sang coule mais maint'nant c'est fini ! Je vais l'travailler en férocité ! l'faire marcher à coup d'latte, à ma pogne je veux l'voir ! et j'vous promets qui demandera pardon ! et au garde-à-vous !"
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    13) L'acteur/actrice en qui vous vous reconnaissez ?
    Sandrine Bonnaire.
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    14)  Le  festival que vous aimeriez créer ?
    Un festival sans compétition avec un réalisateur différent chaque année qui organiserait lui-même la programmation en fonction de ses goûts. Avec des rencontres entre le public et les réalisateurs, les comédiens, sans strass ni tapis rouge. Pour découvrir ou redécouvrir plus d'un siècle de cinéma.
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    15) La chose qu'on ne devrait plus jamais voir au cinéma ?
    Gérard Butler !
    Ah zut ce n’est pas une chose.
    Bon alors, Sam Worthington…
    Zut, c’est la même espèce que Gégé.
    Alors disons, les rôles principaux donnés à des chiens.
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    16) La  place idéale dans la salle de cinéma ?
    6ème rang en partant du bas, au centre exactement.
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    17) Le  nom d'acteur/réalisateur que vous n'arrivez pas à retenir ?
    Zang Yimou ou Yang Zhimou…
    je ne saurai jamais si c'est l'un ou l'autre, ni où mettre le "h" !
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    18) Le  métier de cinéma auquel vous ne comprenez rien ? 
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    19) Le conseil à donner à une ado qui veut faire du cinéma ?
    Observe Léa Seydoux et fais tout l'inverse.

    Observe Pauline Etienne et fais tout comme elle.
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    20) La  question que vous aimeriez ajouter à ce questionnaire ?
    Vous devez offrir un DVD avec ces consignes :
    "quel est le film que vous jugez parfait et qui caractérise le mieux votre cinéphilie ?"
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    21) Le  film à regarder le 24 décembre au soir ? 
    Le Seigneur des Anneaux, les trois à la suite. Chaque année, l’envie me reprend.
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  • 20 films pour une décennie

    Je n'entrerai pas dans le débat de savoir ce qu'est une décennie car pour moi une décennie est une dizaine d'années qui commence à 1 et se termine à 10... donc je pense que la première décennie du troisième millénaire s'achèvera le 31 décembre 2010, mais bon, je ne suis pas là pour faire mon malin. Je suis là pour répondre aux exigences et à la pression de Fred initiées par Sandra et comptabilisées par Ed(isdead) qui veulent (si, si ils le veulent) connaître les 20 films (2 par an... ils sont fous !!!) que j'ai préférés durant les 10 années écoulées. J'ai choisi rapidement, à peine un quart d'heure et je vous les livre sans plus y réfléchir... ainsi je ne serai pas tentée de modifier cette liste 20 fois.

     

     

    2009

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    2008 

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    2007

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    2006

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    2005

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    2004

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    2003

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    2002

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    2001

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    2000

     

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  • Une vie toute neuve de Ounie Lecomte ***

    Une vie toute neuveUne vie toute neuve

    En 1975, Jinhee a 9 ans et vit seule avec son père à Séoul. Ne pouvant plus s’occuper d’elle il la place sans lui donner la moindre explication dans un orphelinat catholique. La petite fille se désespère persuadée que son père va venir la rechercher, mais le directeur de l’orphelinat lui annonce qu’elle est là pour être adoptée.

    La réalisatrice dont c’est le premier film, filme à hauteur d’enfant le quotidien de ces fillettes dont les Sœurs et une « nounou » prennent grand soin matériellement sans néanmoins s’embarrasser de psychologie. Les seuls évènements qui rythment leur attente et leur espoir sont la messe chaque dimanche où elles peuvent se faire belles, les visites des couples d’adoptants la plupart occidentaux et le départ très scénarisé des fillettes adoptées.

    Malgré la dureté de certaines scènes ou situations, Ounie Lecomte qui nous raconte ici sa propre enfance ne tombe à aucun moment dans le pathos ou le misérabilisme. Jamais elle ne cherche à nous tirer de force des larmes à grand renfort de violons et pourtant il est difficile de résister à la petite Kim Saeron qui interprète Jenhee avec une évidence folle et dont la tristesse silencieuse est un crève-cœur. C’est assez fabuleux ce que certains réalisateurs parviennent à faire faire à des enfants car observer cet orphelinat fait davantage penser à un documentaire qu’à une fiction tant toutes ces petites filles sont convaincantes. Et Jinhee, même si sa vie est moins dramatique et moins potentiellement menacée, m'a rappelé par sa douceur et l'injustice de ce qui lui arrive, l'inoubliable petite Baktay du "Cahier".

    Jinhee résiste jusqu’à ce qu’elle comprenne que son père qui n’a laissé aucun moyen de le joindre ne reviendra plus jamais. L’espoir de se faire adopter en même temps et par la même famille qu’une autre petite fille avec qui elle parvient finalement à sympathiser est lui aussi réduit à néant. Le désespoir qui la pousse à une mise en scène absolument ahurissante pour « disparaître » est un moment saisissant.

    Le film recèle une quantité de moments forts et bouleversants comme celui où un couple d’américains vient comme pour « faire son marché » et choisir la fillette qui répondra le mieux à leur désir d’enfant parfait. Les efforts de l’amie de Jinhee qui prononce quelques mots d’anglais et ne quitte jamais un sourire angélique pour séduire le couple est à la fois pathétique et effrayant. On aurait presque envie de leur « fournir » une Esther pour leur faire comprendre que cette « marchandise » est différente de celle qu’on trouve à la foire aux bestiaux.

    La solitude et la détresse de ces petites filles résignées et patientes auraient pu donner lieu à un mélo sirupeux agrémenté de violons larmoyants. Il n’en est rien, tout ici est subtil, sobre et délicat, la réalisation, l’interprétation.

    Jinhee sera finalement adoptée par un couple de français qui ne se déplacera même pas. Elle fera le voyage avec un couple qui ne lui manifestera pas la moindre attention. L'arrivée à l'aéroport de cette petite poupée triste, seule avec sa petite pancarte autour du cou est douloureuse.