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Sur la Route du Cinéma - Page 438

  • La route de John Hillcoat ****

    La Route

    Voilà c’est arrivé, on ne sait pas comment mais on se doute pourquoi… la terre est dévastée. Elle n’est plus qu’un champ de ruines, de cendres, parfois encore secouée de soubresauts terribles qui lui ouvrent les entrailles. Aucune plante, aucun animal n’a survécu. Mais quelques hommes, oui, pour leur malheur. Certains se sont regroupés en bandes armées à la recherche des quelques gouttes de pétrole leur permettant de se déplacer et de capturer les plus faibles. La barbarie a pris une nouvelle forme : le caNNibalisme.

    Une famille a survécu près de 10 ans, épuisant toutes ses ressources. A bout de tout et alors que la mère a décidé de se suicider, on suit le trajet qu’empruntent le père et le fils qui se sont fixés comme ultime objectif, pour ne pas mourir sans doute, de rejoindre la mer, au sud. Persuadés qu’il reste forcément quelque chose quelque part.

    Dans un monde privé de soleil où le froid et la pluie sont quotidiens, sans toit, sans nourriture pendant des jours parfois l’homme et son fils marchent dans des paysages gris et désolés. Ils n’ont plus que ce lien qui les unit et cette volonté de vivre totalement absurde quand il ne reste rien et qu’il n’y a plus aucun espoir en rien ni en personne.

    L’ordinaire devient d’avoir à lutter chaque jour et chaque nuit contre la faim, le froid mais aussi la peur que d’autres les surprennent et les tuent.

    Ceux qui ont lu le livre foudroyant de Cormac McCarthy ne devraient pas être déçus tant le réalisateur s’est appliqué à rendre sensibles à l’écran les mots de l’écrivain : « Quand il se réveillait dans les bois et dans l’obscurité et le froid de la nuit il tendait la main pour toucher l’enfant qui dormait à son côté. Les nuits obscures au-delà de l’obscur et les jours chaque jour plus gris que celui d’avant… » ; et grâce aux teintes monochromes l’atmosphère glaciale, humide, terrifiant.

    On ne doute pas un instant que s’il était seul cet homme ne lutterait plus. Il braque régulièrement le revolver sur la tête de son enfant quand la crainte qu’il soit capturé par les cannibales devient trop fortes. Mais l’idée de tenir son enfant mort entre ses bras lui est insupportable.

    J’envie ceux qui n’ont encore ni lu le livre, ni vu ce film et qui vont découvir les visages et l’aventure de ce "couple" inédit et bouleversant.

    Il faut dire qu’en choisissant Viggo Mortensen pour être ce père qui lutte, vacille, se montre injuste pour protéger son enfant, le réalisateur a réussi un coup de maître. Impressionnant de force et de fragilité, il n’est qu’amour et tendresse pour cet enfant qu’il tente de rassurer en lui mentant la plupart du temps. Le petit Kodi Smit-McPhee en ange pétri de peur est à la hauteur.

    Ils sont parfaits de complicité tous les deux, indissociables et émouvants.

    La Route

  • Limits of control de Jim Jarmush *

    The Limits of Control

    Par un beau matin de fumette alcoolisée, Jimmy Jim s'est réveillé et s'est dit : "tiens mozeurfokeur, il me reste de la pelloche, et si je faisais un film ?" Alors bon, avoir de la pellicule, une caméra posée par terre pour faire des plans pas évidents, des potes disponibles pour venir faire un ptit numéro, de jolis endroits à filmer, une très belle musique électro et volatile suffit-il à faire un film ? Je dirai non, mais je peux comprendre que certains parlent d'ennui et d'autre d'hypnose. La première heure passée, le comique de répétition n'a plus agi sur moi et je me disais "finissons-en ou j'bouffe le klebs !".

    Un homme très mystérieux avec un costume bleu et une chemise mauve (bonjour l'assortiment de couleurs !) et une expression unique en guise de visage retrouve deux autres types dans un aéroport qui lui disent des phrases étranges, genre  "tu suivras le violon" et lui donnent une boîte d'allumettes.

    Puis les deux plus grands se jettent dans les bras l'un de l'autre et tronche de cake prend l'avion. Dans l'avion il ouvre la boîte d'allumettes et bouffe le petit papier blanc plié en quatre qu'était dedans.

    Arrivé en Espagne, il fait son taï chi, se couche tout habillé, se lève sans se laver, va au musée. Comme il regarde qu'un tableau à la fois, il y retourne le jour suivant. Il voit un violon, mais c'est pas le bon. Il commande deux expressos dans deux tasses séparées. Le garçon lui amène un double expresso. ça l'énerve.

    Un type avec un violon s'assied. "Tu parles pas spingouin ? ", "Non" qui dit avec la tête. L'autre lui baragouine des trucs sur un sujet et lui donne une boîte d'allumettes. L'homme étrange bouffe le papier qui est dans la boîte. Et va au musée voir un tableau. La routine.
    Il rentre le soir. Oh y'a une fille moche avec une grande bouche, des lunettes de secrétaire de porno et des seins disproportionnés dans son lit ! Elle a pas de vêtement du tout et elle lui dit "tu l'aimes mon cul... on jouerait pas à la poutre de Bamako ?". "Jamais pendant le service " qui dit. Alors ils dorment comme frère et soeur.

    Le lendemain, il se lave pas, il va au musée voir un tableau, il fait son Taï Chi... tout ça. Il revient chez lui et la fille avec sa grande bouche étou a mis un imper en plastique et rien en dessous. Elle dit "tu l'aimes mon imper en plastique transparent sans rien en dessous". Ouais, on voit qu'il aime bien, mais pas touche à la femme blanche ? Il préfère les chinoises je parie ! Alors pour passer ses nerfs, il casse son portable. "Han ? t'aimes pas les portables" qu'elle dit. Mais lui il répond jamais, il fait genre j'ai le rôle du type mystérieux. Du coup la fille, elle lui donne une boîte d'allumettes. Et il bouffe le papier.

    Il voit Tilda Swinton déguisée en pouffe qui lui parle cinéma. Elle lui donne une boîte d'allumettes. Elle lui dit qu'il devra suivre le pain et la guitare viendra. Il bouffe le papier. Il boit un café. Il fait son taï chi. Il prend le train et... Première péripétie :

    IL CHANGE DE COSTUME !

    Dans le train. Il fait son taï chi. Il boit des cafés. Il voit une fille bridée. Il la suit. Elle lui donne une boîte d'allumettes. Mais avant de bouffer le papier blanc qu'est dedans, il l'écoute. Elle aime la science. Et... deuxième rebondissement :

    IL SOURIT

    Il voit une guitare qui vient à lui. Il commande rien. Il veut deux cafés. Il parle pas espagnol. C'est pas la bonne guitare. Y'a pas le pain. Pas fou. Trop fort. Il fait son taï chi. Y'a pas de musée à Séville ou quoi ? Mais après i trouve un mec avec une guitare c'est Elephant Man qui lui donne une boîte d'allumettes. Il bouffe le papier blanc et hop... troisième cascade :

    IL PREND LA GUITARE.

    En plus de la boîte d'allumettes. C'est trop un fou ce mec ou quoi ?

    Faut qu'il trouve un mexicain. Gael Garcia Benal arrive en voiture (je dis pas tout de suite qui c'est qui conduit la voiture), ça tombe bien il fera le rôle du mexicain. J'ai toujours cru qu'il était spingouin moi. J'y connais vraiment queud en cinéma. Tu parles pas espagnol ? Non. Gael lui donne sa boîte d'allumettes. Mais il préfère la bouffer quand il est tout seul. On a sa fierté. Et il sort un portable. Comment c'est trop un rebelle lui. "No mobil" qui gueule l'autre (ça veut dire "pas de portable"). Il fait son taï chi, ça calme.

    Il monte dans la voiture. C'est Hiam Abbass qui conduit. Elle lui dit un truc en arabe. Sûrement : "vous parlez pas espagnol ?". Elle lui donne...

    loupé !

    Des clés.  ah ah ah j'vous ai bien eus !

    Il trouve la fille avec la grande bouche. Il lui met un drap sur elle. Toujours à poil. Elle va finir par prendre froid. Quoique là, on s'en fout, c'est la dernière boîte d'allumettes. Il bouffe le papier blanc et il va trouver Bill Murray. Mais bon. Avant il fait un peu de taï chi, mais on voit que c'est une nouvelle race de taï chi. C'est une sorte toute énervée, comme pour s'entraîner.
    Après il reprend l'avion. Il met un jogging vert.

    Fin.

  • Capitalism : a love story de Michael Moore***

    Capitalism: A Love Story

    Le monde ne va pas bien. Ce qui tourne le moins rond c’est ce décalage, cet écart, ce goufre d'injustice entre les riches qui le sont très et les pauvres qui le sont encore plus. C'est élémentaire, simple voire simpliste comme raisonnement mais un peu de pédagogie ne fait pas de tort et Michaël Moore s'y prend toujours aussi bien pour expliquer les choses. Car oui, je fais partie de ces naïfs qui continuent de penser que des gens comme Michaël Moore et ses films sont indispensables et que nous ne risquons pas grand chose à nous faire secouer le cocotier de temps à autre.

    Il pourrait se contenter de faire des films. Il en a le talent, car ses documentaires sont de véritables films avec une dramaturgie, de l'humour, de la colère et de l'indignation.

    Comme je vis avec un garçon qui pendant des années m'a dit quasi quotidiennement "Chirac, il va aller en prison !" et qu'aujourd'hui son discours est "ça va péter un jour, ça va péter ! Il faut que ça pète"... je lui laisse le clavier pour vous parler de ce film.

    "La lutte des classes continue, mais ce sont les riches qui l’emportent, c’est inacceptable".

    Capitalism: A Love Story

      

    Depuis vingt ans Michael Moore promène sa caméra pour saisir des instantanés qui doivent nous amener à réfléchir, mais surtout à agir. Parce qu’il en a un peu marre Michael que rien ne bouge et surtout de s'agiter tout seul.

    Le film s’ouvre sur des images de péplum retraçant la chute de l’empire romain. Les commentaires établissent le parallèle entre le passé et le présent de l’empire américain, pour ensuite retracer la naissance, l’age d’or, les dérives, les petits arrangements entre amis du pouvoir et de la finance et le déclin du capitalisme.

    L’utilisation d’exemples concrets et précis nous permet de comprendre les rouages machiavéliques qui ont permis à ce système d’arriver au bord du gouffre.

    Depuis plus d’un an, nous entendons parler d’emprunts toxiques et de produits dérivés. Qu'est-ce qu'un produit dérivé? Deux financiers, tentent de nous expliquer, en vain, le mode de fonctionnement de cette usine à gaz. A l’écran, il semble qu’ils ne comprennent, eux mêmes, pas très bien comment ça marche.

    L’illustration est donnée par la détresse digne d’un couple, dont la maison, payée depuis vingt ans est saisie par la banque. Tout s'enchaîne mécaniquement pour en arriver à l'expulsion : accident du travail, absence de protection, crédit à taux progressif pour vivre, saisie de la maison.

    La philosophie de ce système est marche ou crève. Admettons. Alors,  pourquoi le système bancaire américain n’est il pas mort l’année dernière, comme l’avait décidé le congrès lors d’un premier vote ? Pressions sur les membres du congrès,  prêts à taux dérisoires accordés aux politiques ont eu raison de la fronde.

    Pour marquer les esprits au pays du « god bless you » Moore utilise même l’argument ultime de la condamnation du système par les représentants de Dieu, et illustre les dérives du « let’s make money » par l’exemple des plus grosses firmes et banques qui assurent leurs employés sur la vie en se mettant bénéficiaires des primes en cas de décès de l’employé.

    La solution se trouve peut être du côté de la démocratie. Avec l’exemple de cette entreprise qui appartient à part égale à tous les employés, où les salaires sont tous équivalents, et où toutes les décisions sont prises à mains levées par tous (oui, il y en a une aux states).

    En conclusion, Michael Moore regrette que Roosevelt, mort trop tôt, n’ait pas eu le temps de faire voter un amendement à la constitution qui aurait rapproché le système américain du système européen ou japonais. C’est vrai que ce n’est pas chez nous que l’on verrait une telle collusion entre les banquiers, les grands industriels, et le pouvoir politique...

  • Chronique d'une mort annoncée

    J'apprends chez mon Dada, qui n'en est pas à une mauvaise nouvelle près, que suite à une décision sans préavis de la Mairie de Paris de lui couper toute subvention,

    Le Musée de Montmartre

    risque de devoir fermer ses portes d'ici la fin de l'année.

     
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    Je ne suis plus parisienne depuis de longues années mais ce musée et ce quartier tout entier sont des endroits auxquels je suis très attachée pour de multiples raisons...

    Hors du temps, des modes et de la frénésie parisiennes, ce musée et son petit jardin magiques ont quelque chose d'intemporel et d'enchanté où se mêlent une certaine forme de rêve et de nostalgie. Je vous en parlais avec bonheur il n'y a pas si longtemps ici.

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    Je vous invite donc à signer la pétition et éventuellement à relayer cette triste info (et consoler ce promeneur très abattu sur le banc...).

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  • HADEWIJCH de Bruno Dumont ****

    HadewijchHadewijch

     

    Céline est au couvent pour devenir religieuse. Elle veut consacrer sa vie à Jésus, à Dieu dont elle est « amoureuse ». Elle ne veut qu’aucun homme ne l’approche ou la regarde. Elle prie. Elle refuse de se nourrir. Elle ne se protège pas du froid, s’impose des mortifications. Devant le radicalisme absolu de cette foi, la mère supérieure la chasse, pour son bien, du couvent et lui recommande de reprendre contact avec le monde extérieur. De retour à Paris dans l’appartement luxueux de ses parents qui la laisse complètement livrée à elle-même, elle prie encore.

     

     

    Puis rencontre Yassine et son frère Nassir. Ce dernier qui organise des séances de réflexion sur des thèmes religieux va l’emmener encore plus loin dans l’extrémisme. En côtoyant l’Islam le plus dur, elle s’imaginera être prête à aller au bout ou au-delà de sa foi, guidée par Dieu.

     

     

    Que ce film est difficile, mais qu’il est beau ! Incroyablement, infiniment, vertigineusement beau. Foudroyant.

     

     

    Dumont pose sa caméra et ne la bouge plus. Ce sont ses acteurs qui ont des jambes en bon état de fonctionnement qui bougent vers elle ou autour d’elle. Merci à lui pour cette stabilité qui nous donne jusqu’au vertige la possibilité de contempler, d’admirer chaque plan, de méditer, d’être terrassé de tant de beauté ou d’apprécier le visage miraculeux de sa nouvelle actrice, l’ensorcelante Julie Sokolowski. Tout en elle, jusqu’à sa voix, n’est que grâce et ferveur. Mais sans emphase. Dumont l’éclaire littéralement par moments et tout autour d’elle semble s’éteindre. Dire qu’elle est habitée, possédée n’est en rien péjoratif. Sa foi l’obsède, la porte jusqu’à la hanter et la détruire, la pousser à commettre l’horreur. C’est elle, cette petite jeune fille toute frêle à la drôle de démarche, au visage multiple, avec ce rôle profond et ambigu, d’une intensité rare qui porte seule ce film curieux, terrible et énigmatique. Cette fille folle et amoureuse ou folle amoureuse d’un « être » qu’elle ne voit pas et qui lui manque.

     

     

    « Dumont fait sa Thérèse " et le chemin de croix de sa folle du seigneur est d'une troublante beauté »

  • Le vilain d’Albert Dupontel *(*)

    Le VilainLe Vilain

    Maniette accueille son fils comme un enfant prodige alors qu’il ne lui avait pas donné de nouvelle depuis 20 ans. Persuadé qu’il a « réussi » sa vie, elle découvre par hasard qu’il n’est qu’un petit truand poursuivi et qu’il n’a en fait été qu’un très vilain garçon depuis sa plus tendre enfance. Elle va tenter à sa manière de le remettre dans le droit chemin en faisant en sorte qu’il répare le mal qu’il a fait à quelques habitants du quartier par le passé. Dès lors le fils et la mère ne vont cesser de se tendre des pièges invraisemblables pour essayer de se débarrasser l’un de l’autre.

    Ça commence bien et même très bien et la première idée originale et astucieuse est de faire de Catherine Frot (vraiment formidable) cette vieille femme solitaire un peu ratatinée qui trouve qu’elle a fait son temps sur terre mais qu’une malédiction divine d’après elle, empêche de tomber malade et de mourir. Elle est seule à l’écran et ça fonctionne. Son allure, sa démarche, sa voix, son phrasé très particulier qui s’adapte aussi bien à une diction de petite fille que de grand-mère font des miracles.

    Et puis, Dupontel le Vilain débarque, le « couple » fonctionne à merveille et Catherine Frot a toute la repartie qu’il faut pour ne pas se laisser avaler toute crue. Puis se met en place le jeu de massacre et on y croit encore. Quelques invités de grand talent (Bouli Lanners, Nicolas Marié, Bernard Farcy) viennent faire un petit numéro et puis s’en vont.

    Hélas, malgré la durée du film (1 h 26 mn), il se met soudainement à tourner en rond, à faire du sur place et à ne plus surprendre. On sourit poliment alors qu’on aurait aimé s’esclaffer encore ou s’indigner réellement devant de la vraie méchanceté. Dupontel est juste un peu vilain, mais pas trop… Est-il obligé de nous le prouver avec autant de grimaces ?

    En tout cas, Bébert a poussé de la fonte et nous permet d’admirer longuement et sous toutes les coutures son torse vigoureux et athlétique. Très amusant !

    J'ai dit que Catherine Frot est géniale ?

    Oui.

  • Le jeu cinéma du lundi SANS place de cinéma à gagner

    A la demande générale de Ed mon Dada et de Fred ma Pintade (dont vous ne devez pas oublier d'aller voir "les velus de la semaine") voici le jeu tant attendu et tant en retard.

    Cette semaine, le film que j'attends le plus est "La route" de John Hillcoat.

    Parce que le livre de Cormac McCarthy dont il est tiré est un chef d'oeuvre (et TANT PIS si le film n'est pas à la hauteur...) et parce que lui :

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    Merci de retrouver dans ces images cafouilleuses, le titre des films catastroph(iqu)es dont elles sont extraites.
    SI VOUS ÊTES TRES SAGES, IL Y AURA UN AUTRE JEU MALIN CETTE SEMAINE AVEC DES PLACES DEDANS A GAGNER...
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    LE CAUCHEMAR DE DARWYN
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    PEUT-ÊTRE
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    PHENOMENES
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    UNE VERITE QUI DERANGE
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    SOLEIL VERT
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  • Uniques et Divers

    Si vous vous êtes déjà intéressés à la liste des blogs ou sites qui sont en lien sur ma route, vous avez sans doute rendu visite à Benoît Gautier,

     

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    (Photo Fabien Lemaire) 

    auteur, scénariste, metteur en scène, biographe, journaliste de cinéma (notamment du site Ecran Noir)… qui, en coups de coeur souvent, en coup de griffes parfois parle de films, de cinéma, d’acteurs et d’actrices de façon renversante ici.

    Et bien ce beau garçon est aussi le co-auteur, avec Fabien Lemaire (photographe) de :

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    Un livre humain où chacun est unique et tous divers.

     

    Il s’agit d’un livre de portraits photographiques rassemblant 46 personnalités dont Rama Yade, Pascal Duquenne, Aïda Touihri, Firmine Richard, Christophe Girard, Tiken Jah Fakoly, Frédéric Taddeï, Nordine Nabili, Yamina Benguigui…

    qui "n'est pas un catalogue d'acteurs ou d'actrices de la "diversité", mais plus une galerie humaine...", et l'originalité de sa réalisation est plus que séduisante.

    46 portraits de personnalités pour la diversité

    ud3.jpgud4.jpg©Uniques & Divers - Photo Fabien Lemaire - Texte Benoit Gautier

    « Chacun est unique et nous sommes tous divers. Par leurs parcours et leurs actions, les personnalités de ce livre privilégient la diversité, oeuvrent à l’élaboration d’une société respectueuse des différences. Connus ou non du grand public, tous sont uniques, mais aussi complexes parce que humains. C’est pourquoi ils sont représentés en trois dimensions.

    Un portrait d’abord réfléchit leur image.

    Puis, en guise de trace intime, un écrit ou un dessin de leur main s’inspire du thème de la diversité.

    Enfin, les modèles répondent à deux questions : « À quoi rêvait le petit garçon ou la petite fille que vous étiez ? » et « L’adulte est-il en accord avec l’enfant ? »

    Les réponses sont à limage de cet ouvrage : uniques et diverses ».

     

    La période des cadeaux approche et si vous voulez joindre l’utile, l’agréable, l’efficace et le responsable, je vous invite à découvrir cet ouvrage présenté par l’Association Toléde (Tolérance et Education), association citoyenne et indépendante qui a pour vocation la promotion d’une citoyenneté responsable et la valorisation du dialogue des cultures et des diversités (ethniques, religieuses, sexuelles, handicaps, genre, âges),

    Disponible en librairie depuis le 4 novembre. Prix : 19 euros.