Le Monde de Narnia - Prince Caspian de Andrew Andamson ***
Les Telmarins sont un peuple d’humains qui a exterminé le Monde de Narnia. Le trône du jeune Prince Caspian a été usurpé par son oncle le tyrannique Miraz. Victime d’une tentative d’attentat, le Prince est obligé de fuir. Il se réfugie dans la forêt magique où il découvre que tous les narniens n’ont pas disparu. En soufflant dans une corne magique, le Prince fait revenir les quatre rois et reines qui s’étiolent en Angleterre depuis qu’ils sont repartis dans leur monde… Tous unis ils partent à la recherche d’Aslan, le puissant lion afin de combattre les telmarins.
Bon, comme ça, ça a l’air compliqué, mais c’est limpide et le réalisateur est assez malin pour remettre progressivement en mémoire tranquillement tout ce qui s’est passé lors des mille ans qui se sont écoulés, mine de rien et sans faire un résumé lénifiant. Donc, que vous n’ayez jamais plus entendu parler de Narnia depuis un an, que vous n’ayez pas lu les chroniques dont les films sont tirés, c’est sans problème que vous pourrez suivre ces nouvelles aventures. Elles démarrent sur les chapeaux de roue illico presto et ne vous lâchent plus pendant plus de deux heures qui passent à la vitesse du grand huit (ça ne veut rien dire mais c’est la nouvelle expression familio-estivale donc je vous en fais profiter, ne me remerciez pas c’est cadeau bonux).
Donc, je disais, rien ne manque, et même plus, tout y est : les nains, les reines blanches qu’on croyait mortes, les elfes, les centaures, les animaux qui parlent, les licornes, les aigles qui volent (ah non, ça c’est normal !), les créatures fantastiques, les sortilèges, les méchants très méchants, les combats homériques, les balrogs (heu, non pas de balrog, pardon), les dragons, les sorcières… Les quatre moutards qui se la pètent et qui sauvent le monde sont très très chouettes, le Prince du titre est très joli. Ça rappelle le Seigneur… mais sans l’envie de partir vivre en Comté. Ce spectacle épatant et trépidant est formidable de 7 à 77 ans, et puis visuellement il tient plus que bien la route, que du bonheur comme ils disent... pas question de le bouder !