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Sur la Route du Cinéma - Page 491

  • LES CITRONNIERS d’Eran Riklis ***

    les citronniers,cinéma

    Salma, veuve palestinienne d’une quarantaine d’années entre seule en lutte contre les autorités israëliennes pour tenter de sauver sa plantation de citronniers qui se trouve sur la Ligne Verte, frontière entre Israël et les territoires occupés. En effet, lorsqu’un prestigieux voisin (Le ministre israélien de la Défense) vient s’installer avec famille et garde rapprochée dans la maison juste en face, la plantation familiale de citronniers est perçue comme une menace susceptible de dissimuler des terroristes.

    Cette comédie dramatique prend comme métaphore de la paix entre israéliens et palestiniens des arbres qui sont là depuis toujours et pourraient témoigner. Mais au-delà de cette affaire de voisinage c’est l’histoire de deux femmes (la palestinienne qui survit grâce à la vente des citrons et l’israélienne femme de ministre) que tout oppose, leur statut, leur nationalité mais qui vont se rapprocher à cause de la solitude et l’incompréhension dont elles font l’objet. Leur étrange et inattendue complicité silencieuse est l’autre grande idée du film qui démontre que quelle que soit sa condition, la femme est souvent la victime de la bêtise des hommes. Le réalisateur ne cède cependant pas à la facilité qui aurait été de faire se rencontrer les deux femmes (deux actrices superbes) ce que secrètement on attend quand même, dans une grande scène lacrymale de réconciliation ! Il préfère rester toujours sur le fil de l’émotion en leur imposant une sublime dignité. Magnifique.

    Quant à la décision finale de La Cour Suprême, saisie pas Salma, elle est  d’une telle absurdité, qu’on en reste saisis d’effroi et de consternation !

  • Les randonneurs à St Tropez de Philippe Harel °°

    Les Randonneurs à Saint-Tropez - Benoît PoelvoordeLes Randonneurs à Saint-Tropez - Philippe Harel
    Les Randonneurs à Saint-Tropez - Géraldine Pailhas
    Les Randonneurs à Saint-Tropez - Karin Viard
    Les Randonneurs à Saint-Tropez - Vincent Elbaz

    Souvenez-vous, il y a 10 ans Cora, Nadine, Mathieu et Louis son frère randonnaient péniblement sur le GR20 Corse ! Aujourd’hui, ils décident de partir ensemble en vacances et choisissent Saint Tropez comme destination. Par hasard ils y retrouvent leur guide, Eric, qu’ils n’ont jamais revu depuis et à qui tout semble avoir réussi ! Youpitralala, « la nièce de Ben Laden c’est pas les Twin Towers qu’elle fait péter, c’est les bouchons de champagne !!! ». Ah ah ah ! Et oui, autant vous jeter tout de suite dans le grand bain !

    C’est ma douce moitié, qui a eu le flair de ne pas s’infliger cette purge, qui m’encourage à écrire une note sur ce machin. Je vous l’avoue aujourd’hui, en un peu plus de deux ans de blog, je n’ai pas pu, pas voulu, pas su écrire sur DEUX films seulement (ceux qui veulent les titres devront être très sages et très gentils) tant la honte et la consternation se mêlaient et provoquaient une véritable tempête d’embarras sous mon crâne. Celui-ci aurait pu être le troisième si Moitié (je ne peux rien lui refuser) n’insistait tant !

    Une fois de plus, une fois encore, une fois de trop, je me suis faite piéger… et doublement. D’abord par les acteurs. Il faut que je cesse définitivement de leur faire confiance. Ici, il s’agit de Benoît Poelvoorde et Vincent Elbaz (quoiqu’il soit le seul qui ait réussi à deux reprises à me hisser les commissures vers le haut laborieusement en un rictus qui s’apparenterait au sourire si je n’avais eu tant les nerfs à vif pendant la projection !!!) dont je me suis dit « s’ils sont là, c’est la garantie d’au moins passer un bon moment ! ». Erreur monumentale. Le deuxième piège provient du titre. Si le terme « randonneur » m’avait laissé de bons souvenirs (je suis absolument persuadée d’avoir aimé et d’avoir ri au premier épisode des aventures de ces 4 là !), j’aurais dû être plus vigilante avec le terme Saint-Tropez qui est rarement gage de réussite et de finesse (mon gendarme, mon curé, deux enfoirés… tout ça, c’est à Saint Tropez, sans parler de Douliou Douliou Saint Tropez, encore dans toutes les mémoires !).

    Première surprise en ce qui me concerne. Que font Cora, Nadine, Mathieu et Louis ensemble et pourquoi décident-ils de partir ensemble en vacances ? C’est rare, précieux voire vital les vacances, alors pourquoi choisir de les passer avec des gens avec qui vous n’avez aucune affinité, aucune complicité. Et oui messieurs dames, je trouve que les 4 n’ont rien en commun et surtout qu’ils ne s’entendent pas, sont toujours au bord de la crise de nerf devant les réactions ou décisions des uns et des autres, bref, en un mot, ils ne sont pas amis.

    J’ai vécu l’arrivée sur leur lieu de vacances comme un cauchemar car l’ermite que je suis parfois/souvent (toujours ??? non !) aurait tendance à fuir ce genre d’endroit. Disons que la… hum, hum, résidence est sans doute bel et bien située à Sainte Maxime mais il s’agit d’un ensemble d’immeubles de deux ou trois étages agrémenté de jardinets fleuris où vous pouvez en tendant la main, toucher celle de votre voisin d’en face. Il y a bel et bien une piscine que vous pouvez apercevoir de votre fenêtre et où vous aurez la chance de voir s’y ébrouer une cinquantaine de personnes (moutards hurlant compris !) ! Un cauchemar je vous dis. Les 4 trouvent ça vraiment très chouette, eux. La suite ne vaut rien. Un film sans scénario, si bête, si laid et si vulgaire a vraiment tendance à me foutre la nausée. Qu’a tenté de prouver Philippe Harel ? Que les « classes moyennes » ne sont que des beaufs qui bavent devant les yachts, les strass, les paillettes, les milliardaires et rêvent de squatter les soirées pince-fesses à draguer ou à se faire peloter ? Soit, moi j’ai trouvé ça méprisant, dédaigneux et surtout très mal fait. Le film est laid je vous dis. Vous êtes sourds ?

    Ah oui, je sens que vous voulez que je vous parle des acteurs. Allonzo ! Commençons par le premier fautif, l’auteur, le responsable de cette sinistre farce. Philippe Harel, hypocondre ronchon timide et malheureux en amour doit se prendre dans ses rêves les plus fous pour Woody Allen. Erreur. Géraldine Pailhas nous refait sa Didine, coiffée et fagotée comme une souillon, elle est la femme bafouée, humiliée qui ne s’attache qu’à des sales types qui se moquent d’elle (je suppose que c’est un rôle de composition (mais il est usant !) car Christopher Thompson n’est pas comme ça, n’est-ce pas ?). Karin Viard nous la joue Marilyn de banlieue (tous les milliardaires de St Trop’… je dis St Trop’, c’est plus chic non ? sont fous d’elle) dans des robes cousues sur la bête. Elle éclate de rire puis en sanglots : fatigante. Benoît Poolvoerde m’a énervée et pour la première fois j’ai vu, senti et ressenti les limites de son numéro super rôdé de connard impulsif et euphorique : lassant. Cyrielle Claire caricature au-delà du ridicule Arielle Dombasle. Ne reste que Vincent Elbaz qui semble être le seul à ne pas avoir pris ce truc au sérieux, le seul qui semble décalé et qui ait tenté de placer du second degré dans cette pochade mal ficelée… mais je me trompe peut-être.

    C’est surtout au final et c'est bien ça le plus désolant PAS DROLE du tout !!!

  • Shine a light de Martin Scorsese ***

    Je l’ai revu… le film, le concert. J’en ai encore les mains moites et les pieds poites ! et je suis ELECTRIQUE ! Ah être une heure, une heure seulement, le micro de Mick Jagger, la guitare de Keith Richards ou Christina Agui... non, pitié pas "ça"... le micro ou la guitare seulement !

    Shine a Light - Mick Jagger, Ron Wood, Keith Richards, Charlie Watts et Martin ScorseseShine a Light - Les Rolling Stones

    Voici ce que j’ai lu de ci de là :

    Télérama : « même le fan admettra que les Rolling Stones sont leur propre musée Grévin depuis des lustres »…

    Le Parisien : « Assister à un show impeccable des Stones reste un spectacle unique (...) mais là, on se retrouve le plus souvent à attendre avidemment les parenthèses entre les morceaux ».

    Les Cahiers du Cinéma : « Quelques archives ponctuent toujours dans le même sens l'enchaînement endurant des morceaux live. Ces inserts sont trop rares pour viser une archéologie du groupe ou guetter (...) le parcheminement progressif des vieux rockers »…

    Libération : "Shine a light n'a qu'un seul but : démontrer que the Rolling Stones galopent encore comme des antilopes. Vrai, même si le témoignage paraît ne s'adresser qu'à ceux qui en sont déjà convaincus".

    M. Cinéma : "Le réalisateur arrive (...) à ménager quelques respirations, au hasard de quelques gros plans sur les regards. L'expérience [est] un poil frustrante pour le spectateur, figé dans son fauteuil et privé des odeurs de fumée et de transpiration".

    Oubliez ces pisse-froid à la digestion lente et difficile.

    Ecoutez plutôt ces fous là :

    Charlie Hebdo : « Shine a light n'explique pas la magie des Rolling Stones, mais se contente, magnifiquement, d'en apporter encore une fois la preuve. »

    Le Figaroscope : « Deux heures de rock haute tension offertes par un magicien de l'image. (...) Le tout sans nostalgie et avec pas mal d'humour."

    Métro : « Shine a light frise la satisfaction totale ».

    Elle : « En tant que spectateur, les pieds fourmillent, on aimerait se lever, danser. Lorsque la lumière se rallume dans la salle, on n'a qu'une envie : les acclamer pour un ultime rappel. »

    Brazil : « En artistan avisé, le vieux maestro Scorsese a su se couler dans la matière première, calquer la structure du film sur celle du concert, prouvant que son cinéma et la musique, c'est kif-kif. »

    Le nouvel observateur : « Le vieux pirate guitariste est le rock, et la captation de son geste [le lancer de cigarette] justifierait à elle seule que l'on se précipite pour voir Shine a light ».

    Positif ??? Comme d’hab’, j’ai compris les mots… mais j’ai RIEN compris…

    Vous hésitez encore ??? Si ces images ne parviennent pas à vous convaincre, je ne peux vraiment plus rien faire pour vous.

  • L’île de Nim de Jennifer Flackett et Mark Levin °

    L'Ile de Nim - Jodie Foster et Abigail BreslinL'Ile de Nim - Gerard Butler

    Depuis la mort de sa mère, Nim vit sur une île déserte avec son père, un scientifique océanographe. La petite fille dévore les aventures de son héros dans des romans d’aventure écrites par une américaine agoraphobe pleine de tocs qui ne sort pas de chez elle. Je vous laisse découvrir comment tout ce joli monde va se retrouver sur l’île et vivre quatre jours de tous les dangers… moi ça me fatigue.

    J’ai fait confiance à Abigail Breslin (la petite merveille de « Little miss Sunshine ») et à Jodie Foster (la petite merveille de... c'était quand son dernier (bon) film ?) : j’ai eu tort ! La première, qui a bien grandi, bien maigri s’est littlestaraméricanisée (lire têtàclaquisée) et la seconde qui a dû abuser de la salle de muscu, s’est fait par là même fondre le cerveau et n’a pas une seconde de lucidité dans ce rôle grimaçant (et pas drôle) à l’extrême. Quant à Gérard Butler, c’est le seul qui ne déçoit pas : de film en film il confirme qu’il est bien l’acteur patapouf que j’avais découvert un jour par erreur, surtout quand il parle au moteur de son bateau en pleurnichant comme un tragédien "ne me laisse pas tomber". Ce type est impayable !

    Tant de bêtise, de niaiseries et d’invraisemblances, il fallait bien s’y mettre à deux pour les écrire… Cela dit, les moutards présents dans la salle ont gloussé une fois ou deux, alors à vous de voir !

  • Passe passe de Tonie Maschall *

    Passe-passe - Nathalie Baye et Edouard Baer

    Pour emmerder son beau-frère (très beauf) le doux, rêveur et prestidigitateur au chômage Darry lui pique sa grosse bagnole. Sur une départementale il rencontre Christine Deviers Joncourt Irène Montier Duval abandonnée là avec son sac Hermès rempli de billets de banque. Un peu contraint, beaucoup forcé par la belle emmerdeuse, il va la véhiculer de Paris à Lyon à Locarno et surtout tenter de la faire échapper à ses poursuivants : un ministre, la mafia coréenne…(et d'échapper lui-même à son beauf qui veut récupérer sa voiture). En effet, Irène a servi d’intermédiaire de séduction dans une vente d’armes !

    Que dire de cette course poursuite mollassonne survitaminée comme un épisode de Derrick qui fera sourire à peine et jamais rire ? La scène d’ouverture est un crève-cœur où Darry « place » sa mère dans une clinique chic et chère. Bulle Ogier ne se sort décidément plus de ces rôles de vieille dame un peu douce, un peu folle qui lui vont comme la maladie d’Alzheimer. Après ce démarrage, une révélation : Joey Starr, vraiment épatant dans une seule scène où tout l’écran lui appartient ! Il faut lancer un appel aux réalisateurs qui oseraient lui offrir un rôle à contre-emploi. Belle présence, belle diction, il est formidable ! Et puis, Nathalie et Edouard se rencontrent et ça marche. Leur fantaisie respective, l’énergie de l’une, la paresse de l’autre font merveille et puis rapidement pfffff, le soufflet retombe… Ils s’agitent à peine alors qu’ils ont la mort aux trousses, ils balancent leurs répliques qui semblent avoir été écrites, travaillées et retravaillées avec application, tellement que certaines sont répétées deux fois ! Allez, un ptit cadeau pour la route : « la politique ce sont des idées qui rencontrent des circonstances »… et on la bisse au cazou... Quelques seconds rôles viennent faire un petit numéro et le César revient à Mélanie Bernier (la pauvre !) contrainte de déverser des flots d’insultes et de mots très drôles (bites, couilles, zob… ah ah ah !) dès qu’elle est émue car elle est atteinte du syndrome Gilles de la Tourette ! A cette belle actrice aussi il y a urgence à lui offrir un rôle ! Un petit coup de Sinatra par ci « I got you under my skin », un petit coup de séduction de la part d’un acteur coréen très très très beau par là, un petit coup d’altermondialisme, des garde du corps armés et très très méchants … et puis hop le grand mystère, l’énigme sont résolus en 2 secondes par un tour de passe-passe non moins mystérieux et par le miracle d’une clé USB en croco Hermès ( !). Tous les acteurs sont debout sur un parking, certains trouvent l’amour, tout le monde est libre et content. J’ai RIEN compris. Cela dure 1 h 33 et ça m’a paru interminable !

  • Shine a light de Martin Scorsese ***

     

    Photos de 'Shine A Light'
    Photos de 'Shine A Light'
    Photos de 'Shine A Light'
    Photos de 'Shine A Light'

    Contrairement à ce que je vous disais hier, j'ai trouvé une salle qui programmait ce film. Ouf !

    Vers 1976/1977, ma copine alavialamort de l’époque avait deux places pour le Concert des Stones à Bruxelles… J’étais aux anges mais mes parents de l’époque (ah ah ah !) ont dit niet pensant que je reviendrais chargée comme une mule à sniffer des machins à la pelleteuse, prenant exemple sur Mick, Ron, Keith et Charlie. N’imp’. Aujourd’hui, enfin, j’ai vu LE concert des Stones qui est aussi un film et les superlatifs vont me manquer tant le rythme cardiaque s’est emballé,  l’enivrement, la fascination et l’ivresse étaient au paroxysme.

    Il s’agit en fait de la captation d’un concert au Beacon Theater de New-York, dans un décor plus kitsch qu'une cathédrale, entrecoupé d’images d’archives forcément réjouissantes puisqu’elles nous montrent le groupe à travers les âges. Mais la grande force du film est évidemment le concert qui en occupe les trois quarts.

    Un groupe mythique filmé par un réalisateur mythique donne ce film à se mettre à genoux ! Oui, je le dis, je le pense et j’y retourne dès que possible.

    Lors des 10 premières minutes, les deux stars Mick et Marty confrontent leur ego respectif ; c’est à la fois drôle et déroutant. Leurs contacts sont uniquement téléphoniques. Mick se demande si les caméras ne vont pas gêner le public et surtout le gêner lui, et Martin fulmine car il ne parvient pas à connaître les titres et l’ordre des chansons qui seront interprétées. Mick affirme dans un éclat de rire « il le saura quand je monterai sur scène ! ». Pendant le spectacle Mick n’hésitera pas à dire « ses projecteurs me crâment le cul ! ». On sent la bonne ambiance qui a dû régner mais on se fiche de savoir si les Stones se sont surpassés se sachant filmés, car le résultat est là, inestimable,  inespéré qui touche la perfection.

    Mick entre en scène avec « Jumpin Jack Flash », il enflamme la salle instantanément et ne laissera s’éteindre à aucun moment cette flamme alternant tous les styles qu’il maîtrise jusqu’à une chanson country interprétée de façon très second degré, un sublime blues âpre en duo avec Buddy Guy. A quoi tient cette alchimie entre un artiste et son public ? A cette énergie, cette façon de bouger, cette voix qui peut cracher le rock et susurrer des balades, cette façon aussi de solliciter constamment le public et assis dans le fauteuil de la salle vous faire trépigner et afficher un sourire immense et sentir des palpitations qui ne s’interrompront qu’avec le générique de fin ! Les chansons s’enchaînent et les papys flétris comme de vieilles pommes envoient leur puissance qui électrise sans lâcher prise un moment. La complicité de Ron et Keith se manifeste régulièrement. Les 16 caméras de Scorcese parviennent à saisir les facéties de Keith Richards, qui semble tout droit débarqué du Black Pearl, il joue avec le public, lui offre ses médiators et lui balance ses riffs en pleine figure tandis que Mick, animal, s’offre et pose pour des spectateurs à portable en pâmoison qui l’immortalisent… Chaque instant de ce concert est un moment unique et magique. Lorsque Keith est interviewé, qu’on lui demande « qu’elle est la dernière chose que vous faites avant d’entrer sur scène ? », il répond « je me réveille ! » et ajoute « sur scène, je ne pense plus à rien, je ressens » tout étonné d’être encore en vie.

    Justement ce qui semble les maintenir dans cette forme inouïe malgré tous les excès, c’est la scène où ils retrouvent leurs sourires de gamins irrésistibles.

    Interviewé alors qu’il était tout jeunot, Mick Jagger dit : « je pense que nous tiendrons encore un an ou deux »… deux décennies plus tard il affirme « bien sûr que nous serons encore sur scène à 60 ans ». Heureusement !

    Je ne m’attendais pas à ce choc. Ce film grisant m’a emmenée au septième ciel, j’étais ensorcelée, envoûtée, fascinée… le miracle hypnotique fut à son comble lorsque Mick (après une pause) est entré sur scène dans une mise en scène où il semblait surgir des enfers et a chanté « Sympathy for the devil »… MA chanson préférée (je savais bien que vous me le demanderiez !).

    Courez-y ! Ce film donne une pêche d’enfer ! J

    Photos de 'Shine A Light'

    Je ne peux m'empêcher de vous dire que je ne vous dirai rien de la prestation de Christina Aguilera (que je ne connaissais pas...) invitée en guest star... étrange et surprenant... ni du parterre de bimbos dépoitraillées qui a du faire l'objet d'un casting... sûr que mettre des fans au premier rang qui ont l'âge des stars eût été moins glamour...

  • VIB, la suite du retour…

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    Ne pouvant aller que sporadiquement en salle actuellement, je ne peux quand même pas vous laisser sans lecture et surtout sans nouvelle. Alors apprenez que Sur la Route du Cinéma, oui oui, mon blogamoi, a été sélectionné dans la Blogosphère TV5.org. Oui je sais, je comprends, vous allez vous lasser des standing ovations…

    « Première chaîne mondiale de télévision en français, TV5MONDE est un espace d’expression plurielle. Une chaîne généraliste qui propose une vision originale du monde à travers une information et une programmation soucieuses de faire connaître et partager la diversité des cultures et des points de vue.

    Avec une programmation construite autour de l’information, TV5MONDE a su adapter sa diffusion mondiale par la déclinaison de 8 signaux spécifiques à chaque continent, tenant compte des décalages horaires et des sensibilités des publics.

    TV5MONDE enrichit ses programmes par une politique de cinéma, de fictions, de sports, de documentaires et de productions propres, tant en matière d’information, qu’en émissions originales et inédites... »

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    Je suis très en colère et même rouge de rage... Aucun cinéma de ma ville ne propose "Shine a light" de Martin Scorcese. Car oui, pendant que vous vous trémoussiez sur les gentils Beatles, je me pâmais devant les méchants Rolling Stones...
    Shine a Light - Mick Jagger, Ron Wood, Keith Richards, Charlie Watts et Martin Scorsese
  • Sharkwater (Les Seigneurs de la mer) de Rob Stewart **

    Les Seigneurs de la mer
    Les Seigneurs de la mer
    On nous affirme d’emblée que l’un des animal qui nous fait le plus peur est celui dont nous avons le plus besoin. Parfois la démonstration n’est ni claire ni évidente mais on ne peut que suivre avec passion et parfois révolte cet amoureux des requins qu’est Rob Stewart. Il se bat avec quelques allumés comme lui pour tenter de faire reconnaître le massacre des requins comme dangereux pour l’équilibre de la planète et les déclarer « espèce protégée ».

    L’océan est le poumon (l’autre c’est la forêt amazonienne…) de la planète terre et le requin en est le seigneur et celui qui permet l’équilibre de l’écosystème. Le requin n’est pas un mangeur d’hommes et Rob Stewart ne remercie ni le Capitaine Achab ni Steven Spielberg à l’origine de bien des idées reçues et forcément fausses sur ce grand animal timide et indécis...

    De toute façon, on ne peut que saluer et encourager ce genre d’initiatives, de combats (c’est parfois vraiment le far-west en pleine mer) qui visent à défendre des espèces menacées et dont l’extermination n’a pour seule utilité que d’encourager un snobisme évident. Mais le requin a un statut particulier puisqu’il est à la base d’un commerce juteux dont l’ampleur des profits ne peut rivaliser qu’avec le trafic de drogue. Paradoxalement il paraîtrait que l’aileron a un goût tout à fait insipide et de toute façon aucun gouvernement ne se mouille pour arrêter ces massacres tant les recettes sont colossales et soutenus par des mafias asiatiques.
    De scènes scandaleuses où la cruauté des hommes révulse (les ailerons des requins sont coupés sauvagement et les animaux rejetés à mer…) en scènes spectaculaires et féeriques des fonds marins, ce film écolo et passionné donne évidemment envie de s’engager pour sauver la planète…

    Je ne peux pour terminer m’empêcher de vous signaler le narcissisme assez réjouissant de Rob Stewart qui n’hésite à aucun moment à se filmer sous toutes les coutures, swimming with sharks, caressant des requins, souffrant sur son lit d’hôpital, doutant lors d’une arrestation etc… Il faut dire que le jeune homme est très agréable à  regarder !!!

    Les Seigneurs de la mer - Rob Stewart
  • Moi j’suis trop VIB !!!

    Ça le fait, ça le fait, ça le fait…

    Sans doute avez-vous remarqué que depuis quelques semaines l’hébergeur « Haut et Fort » s’était enrichi d’une nouvelle rubrique : « VIB » (very important blogueur). Mais qu’est-ce que le club VIB me direz-vous impatients et curieux ?

    Voyages

    « Le club VIB rassemble les meilleurs blogueurs de la plateforme Hautetfort.

    Sélectionnés pour la richesse de leurs contenus, l'originalité de leurs concepts, la régularité de leurs mises à jour et leur audience auprès des internautes, les Very Important Blogueurs de ce club n'aspirent qu'à partager leurs passions… Et pour le plaisir de tous, le club va continuer à s'agrandir avec de nouvelles thématiques et de nouveaux membres. Soyez à l'affût ! »

    C’est donc avec fierté et bonheur que je vous annonce que : « Sur la route du cinéma » fait partie de la toute nouvelle rubrique « Cinéma ». Cela ne change rien mais cela change beaucoup de choses quand même... Cette « reconnaissance » fait infiniment plaisir quand on sait que ce blog n’avait pour seule ambition au départ que de vous faire partager ma passion.

    Je vous invite à découvrir mon « interview » ici

    http://www.hautetfort.com/blog-surlaroute.html

    Merci à Haut et Fort pour cet honneur et à vous de continuer à me rendre visite.