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Sur la Route du Cinéma - Page 306

  • LA TERRE OUTRAGÉE de Michale Boganim ***

    La Terre outragée : photoLa Terre outragée : photoLa Terre outragée : photo Olga Kurylenko

    Piotr et Anya s'aiment et se marient. C'est la fête même si des pluies torrentielles s'abattent étrangement en cette journée de printemps. Le même jour Valéry plante un arbre en compagnie de son père adoré. Et puis Piotr, pompier, doit quitter la fête pour éteindre un incendie. Il ne revient pas, il ne reviendra jamais. Anya d'abord fâchée et déçue, s'inquiète. Et n'obtiendra pour explication à l'hôpital que : "vous ne pouvez plus revoir votre mari, ce n'est plus un être humain c'est une bombe". Cela se passe le 26 avril 1986 à Pripyat et l'incendie pour lequel Piotr a été réquisitionné est celui de la centrale de Tchernobyl situé à trois kilomètres.

    10 ans plus tard curieusement, Anya exerce un étrange métier. Elle est guide touristique sur les lieux mêmes de la tragédie. Et la première stupeur est de réaliser, d'apprendre qu'il existe des Tours Operator et plus encore des touristes de tout pays qui payent des sommes invraisemblables pour aller visiter l'endroit. Pour quelles raisons ? Se repaître d'un malheur qui ne les a pas atteint ? Faire fonctionner à plein une pseudo compassion ? Mais aussi poser des questions idiotes, toujours les mêmes, s'attendre à rencontrer des monstres à trois têtes ! Ecoeurant ou humain ? La réalisatrice ne tranche pas, elle observe. La déception doit être de taille  pour ces étranges touristes qui visitent, et le spectateur en même temps, une ville et le site même de la centrale laissés en l'état, à l'abandon. Et Anya ressasse le même discours. Pripyat était une ville modèle avec des cinémas, des théâtres, un avenir. Le 1er mai devait même être inauguré un parc de loisirs. Mais la grande roue restera désespérément immobile. Elle insiste encore pour expliquer que le dérèglement climatique intervenu dès les premiers instants de la catastrophe et ces pluies incessantes inhabituelles ont fixé l'irradiation dans le sol même. Tout cela sans aucun effet spécial, rien que par les mots. L'imagination se charge du reste. Nul besoin d'images !

    Michale Boganim est la première semble t'il à parler au travers d'une fiction de cet événement extra-ordinaire, cet "accident" nucléaire le plus grave répertorié jusqu'à présent. Pas d'images spectaculaires de la catastrophe en elle-même. Juste cette pluie mortifère que rien n'arrête. Et pourtant la réalisatrice a pu tourner à Pripyat, cette ville devenue fantôme et située à 3 kms de la fameuse centrale Lénine. On peut dire que pudeur et retenue sont les maîtres mots de Michale Boganim qui ne fait "que" constater l'étendue des dégâts, l'horreur inadmissible du silence des autorités qui n'ont commencé à prévenir et évacuer la population que 30 heures après la catastrophe. Elle s'attarde sur trois destins particuliers. Celui d'un garçon, Valéry, devenu grand, à la recherche de son père ingénieur qui a préféré disparaître plutôt que de s'associer au silence de sa hiérarchie. La scène où il achète tout un stock de parapluies et les distribue au hasard est déchirante car le geste est bien dérisoire en comparaison du désastre. Un garde forestier continue de planter et de vivre de ses fruits et légumes issus de cette terre empoisonnée. Et surtout, elle s'attache aux pas d'Anya, à la fois perdue et enracinée. Anya se partage entre deux amants. l'un français qui pourrait l'éloigner du chaos, l'autre de Pripyat comme elle qui la ramène toujours inéxorablement vers ses souvenirs, alors que tous savent que la mort accomplit sa besogne de façon implacable. Olga Kurylenko est merveilleuse, touchante, obstinée !

  • FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM POLICIER DE BEAUNE 2012 : LA SOIREE DE CLÔTURE

    Lorsqu'on a pu assister à la projection de tous les films d'une compétition, parfois avoir rencontré les réalisateurs ou les acteurs, assister à la soirée de clôture et à la remise des prix est aussi une récompense pour les spectateurs. Sauf que souvent, la soirée n'est accessible que sur invitation. C'est ce soir là que se retrouvent toutes les équipes de films, tous les membres des différents jurys, mais aussi toutes les "huiles" qui n'ont pas forcément vu les films qui viennent nous honorer de leur présence et de leurs discours parfois agrémentés d'un humour laborieux. Plus l'humour est laborieux, plus c'est comique évidemment. Surtout lorsque par exemple, vous êtes membre du Jury Police et que vous vous appelez Françoise Hardy et qu'un moment avant Lionel Chouchan s'est fait "traiter" d'Alain Souchon !!! Total Lol. Donc, lorsque toutes ces personnes sont rassemblées, il ne reste qu'à compter sur sa bonne étoile "dans la limite des places disponibles" pour pénétrer dans l'antre. 30 places étaient disponibles et comme Mouche et moi avions fait nos gros malins, nous nous étions menottés à une barrière dès la veille. Nous étions donc les premiers et c'est ainsi que nous avons pu être parmi les happy few et assister à ce "spectacle vivant" qu'est une remise de prix !

    Ces photos et vidéos n'ont donc rien d'exceptionnel évidemment mais ce sont les miennes : mal cadrées, mal sonorisées avec gloussements dedans, donc uniques !

    PRIX SANG NEUF : ALL COPS ARE BASTARDS de Stefano Solima

    festival film policier de beaune 2012,soirée de clôture

     PRIX DE LA CRITIQUE : KILL LIST de Ben Wheatley

    festival film policier de beaune 2012,soirée de clôture

     PRIX SPÉCIAL POLICE : SHADOW DANCER de James Marsh

    L'ARRIVÉE DU JURY :

    festival film policier de beaune 2012,soirée de clôturefestival film policier de beaune 2012,soirée de clôture

    festival film policier de beaune 2012,soirée de clôturefestival film policier de beaune 2012,soirée de clôture

    PRIX SPÉCIAL DU JURY : HEADHUNTERS de Morten Tyldum  

    GRAND PRIX : MARGIN CALL de J.C. CHANDORfestival film policier de beaune 2012,soirée de clôture

  • CLAUDE MILLER

    20.02.1942 – 4.04.2012 

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    Je suis triste. Claude Miller fait partie des GRANDS réalisateurs français qui ont marqué ma cinéphilie à tout jamais alors que j’étais encore toute jeunette. Au même titre que Truffaut et Sautet par exemple. Il faisait accomplir des miracles à ses acteurs et nous racontait des histoires d’une profondeur inouïe, inoubliables !

    Dans La Meilleure façon de marcher, on découvrait un Patrick Dewaere sadique parce troublé par un sublime Patrick Bouchitey. Dans Dites lui que je l’aime, Gérard Depardieu devenait fou d’amour pour une étrange mariée interprétée par une actrice magnifique Dominique Laffin morte à 30 ans (dont je découvre aujourd’hui qu’elle est la mère de Clémentine Autain). Je ne me lasse du face à face de Lino Ventura et Michel Serrault et de leurs dialogues merveilleux de Garde à vue. Michel Serrault encore et Isabelle Adjani me bouleversent dans Mortelle randonnée. Et la réplique « t’es toujours là mon vieux ? » me hante depuis 30 ans… C’est encore Claude Miller qui nous a offert de découvrir Charlotte Gainsbourg dans l’Effrontée et la Petite Voleuse.

    Un (quasi) sans faute pour une belle et abondante filmographie : l'Accompagnatrice , le Sourire, La Classe de neige, la Chambre des Magiciennes, Betty Fisher et autres histoires, La petite Lili, Marching Band, Je suis heureuse que ma mère soit vivante... et les articles sur ce blog à propos de Voyez comme ils dansent et Un secret,

  • JULIEN

    c'est comme une drogue, régulièrement j'ai besoin d'une piqûre de rappel.
    Cette fois c'était en compagnie de l'Orchestre Philarmonique de Lorraine, et comme toujours, j'ai craqué...

    Avez-vous déjà vu chef d'orchestre plus choupinounet ?

    julien clerc,

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    julien clerc,

  • FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM POLICIER DE BEAUNE 2012 : LES FILMS

    Je sais que le palmarès est connu, que le Festival est rangé dans les boîtes depuis deux jours déjà... mais moi j'y suis encore... Je commencerai donc par vous livrer un aperçu rapide des films que j'y ai vus (je vous en reparlerai plus précisément lors de leur sortie si je les revois et si j'en ai envie) par ordre de MES préférences. Puis viendra la cérémonie de clôture à laquelle j'ai pu assister, et enfin le compte-rendu off tout en photos... le seul qui vous intéresse.

    COMPÉTITION

    HEADHUNTERS de Morten Tyldum **** - Norvégien, Allemand

    avec Aksel Hennie, Synnove Macody Lund, Nikolaj Coster-Waldau

    Sortie : inconnue...

    Synopsis : Roger Brown semble avoir tout pour être heureux. Une magnifique maison, une sublime femme galeriste à qui il ne manque qu'un enfant qu'elle lui réclame régulièrement. Il est également l'un des meilleurs éléments d'un cabinet de recrutement. Pourtant Roger mène une existence au-dessus de ses moyens et vole des oeuvres d'art afin de maintenir son niveau de vie. Lors de l'inauguration d'une nouvelle galerie, sa femme lui présente Clas Greve. Ce dernier n'est pas seulement le candidat parfait pour un poste que Roger cherche à pourvoir, il est également propriétaire d'une peinture de Rubens, l'une des toiles les plus convoitées de l'histoire de l'art moderne. Roger saisit sa chance et commence à planifier le plus grand coup qu'il ait jamais tenté.

    Le personnage principal à la coiffure impossible nous explique comment s'y prendre pour garder sa sublime femme lorsqu'on ne mesure qu'1 m 68. Tout semble réussir et rien n'arrête Roger. Sauf que les choses et les gens qu'il rencontre ne sont pas toujours ce qu'il croit qu'ils sont. Lorsqu'il va tomber sur un "os" de taille, Roger va développer un instinct de survie hors du commun et mener le film à 200 à l'heure dans une direction qu'on ne soupçonnait pas au début. Film quasiment génial avec un acteur qui ne l'est pas moins et une scène scato à faire hurler le spectateur...

    Headhunters : photo

    Headhunters : photo

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    KILL LIST ***(*) de Ben Wheatley - Britannique

    avec Neil Maskell, Harry Simpson

    Sortie 11 juillet 2012

    Synopsis : Huit mois après un travail désastreux à Kiev qui l’a laissé physiquement et mentalement marqué, Jay, un ex-soldat devenu tueur à gages, est pressé par son partenaire d’accepter une nouvelle mission sous la pression de son partenaire et ami Gal et de sa petite amie Shel. Les deux hommes reçoivent de leur étrange client une liste de personnes à éliminer. A mesure qu'ils s'enfoncent dans l'univers sombre et inquiétant de leur mission, Jay commence à ressentir à nouveau les effets de la peur et de la paranoïa...

    Pour démontrer les dégâts irréversibles que les guerres provoquent dans la tête de leurs vétérans, le réalisateur n'y va pas avec le dos du marteau. Et ce n'est pas rien de dire que ce film n'est pas à mettre devant tous les yeux et j'avoue que j'ai dû me les cacher à plusieurs reprises. La tension et l'atmosphère d'épouvante vont crescendo. Les scènes de crimes sont de plus en plus sadiques, jusqu'à un final insoutenable totalement inattendu. Comment et pourquoi aimer un film aussi violent (non dénué cependant de pas mal d'humour) ? Et bien quand le cinéma peut encore surprendre, on dit merci et on aime, voilà tout. D'autant que le film est par ailleurs d'une grande beauté !

    Le réalisateur nous présente son film :

    Kill List : photoKill List : photo

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    HEADSHOT de Pen-Ek Ratanaruang ***(*) - Thaïlandais

    Sortie juillet 2012.

    Synopsis : Dans la Thaïlande où la corruption fait rage, Tul, flic intègre, subit le chantage d'un politicien influent et se retrouve accusé d'un crime qu'il n'a pas commis. Désabusé et mû par un puissant désir de vengeance il est rapidement recruté comme tueur à gages par un groupe mystérieux dont le but est d'éliminer ceux qui se croient au dessus des lois. Au cours d’une mission, Tul reçoit une balle dans la tête. A son réveil, après trois mois de coma, il découvre qu'il voit le monde à l'envers, littéralement. Assailli par les doutes, il décide de quitter cet univers et de mener une existence paisible. C’était sans compter sur sa rencontre avec une jeune femme qui va menacer le fragile équilibre de sa vie.

    Là encore, le film tout entier est mené, emporté, supporté sur les épaules (très belles d'ailleurs) d'un acteur sidérant qui vit mille morts, mille tourments, mille vies et se relève. Sa trop grande faiblesse face aux charmes féminins va régulièrement le mettre en péril.

    Prenez le temps de regarder comment le réalisateur nous a présenté son film. Un chouette moment :

     

    festival international du film policier 2012 : les films

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    COLUMBUS CIRCLE de George Gallo *** - Etats-Unis

    avec Selma Blair, Amy Stuart, Giovanni Ribisi.

    Sortie prochainement.

    Synopsis : Une jeune femme seule, Abigail héritière d'une fortune vit recluse au dernier étage d'un immeuble luxueux de Manhattan, dans l'étonnant quartier de Columbus Circle. Elle se protège du monde extérieur depuis de nombreuses années jusqu'au jour où elle est contrainte d'ouvir sa porte au détective Franck Giardello qui enquête sur la mort de sa voisine. Perturbée par cette intrusion, elle l'est encore davantage le jour où elle vient en aide à la jeune femme battue par son compagnon qui a emménagé dans l'appartement de la défunte. Abigail doit affronter ses propres peurs et la complicité avec sa nouvelle voisine fait resurgir d'anciens démons.

    Comme l'annonce le très beau générique, le réalisateur nous propose de recomposer un puzzle complètement hitchcockien. Si Selma Blair manque un peu de mystère, sa complice Amy Stuart est tout à fait étonnante et inscrit sur son visage avec énormément de subtilité toutes les ambiguités de son personnage.festival international du film policier 2012 : les films

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    CITIZEN GANGSTER de Nathan Morlando **(*) - Canadien

    avec Scott Speedman, Kelly Reilly, Brian Cox

    Date de sortie inconnue

    Vétéran de la seconde guerre mondiale, Edwin Boyd bon père de famille aigri est devenu braqueur de banques pour subvenir aux besoins de sa famille. Son rêve hollywoodien se brise lorsqu'il réalise qu'il ne deviendra jamais acteur. La voie du gangstérise le mène inévitablement vers la tragédie.

    Classique mais efficace avec un bien bel acteur.

    festival international du film policier 2012 : les films

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    SHADOW DANCER de James Marsh** - Britannique

    avec Clive Owen, Andrea Riseborough, Gillian Anderson

    Sortie Prochainement

    Colette McVeigh vit à Belfast avec sa mère, ses frères et son fils. Elle est une fervente activiste de l'IRA. Elle est arrêtée suite à un attentat manqué à Londres, et Mac agent du MI5 lui offre le choix : passer 25 années en prison ou espionner sa propre famille. Pour protéger son fils, elle accepte de faire confiance à Mac et retourne parmi les siens. Mais quand une opération secrète menée par ses frères est déjouée, les soupçons se multiplient et les actions de Collette vont les mettre, elle et sa famille, en grand danger.

    Un petit air de déjà vu : le film de terroristes irlandais. Mais le "plus" est que cette fois il s'agit d'une femme. Et que le physique gracile et le visage "innocent" de l'actrice Andrea Riseborough brouille les pistes et notre perception. L'actrice est extraordinaire. Clive Owen totalement éteint...

    festival international du film policier 2012 : les films

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    MISS BALA de Gerardo Naranjo * - Mexique

    avec Stephanie Sigman, Noe Hernandez

    sortie le 2 mai 2012

    Au Mexique, pays dominé par le crime organisé et la corruption, Laura et son amie Uzu s’inscrivent à un concours de "Miss Beauté" à Tijuana. Le soir, Laura est témoin d’un règlement de compte violent dans une discothèque, et y échappe par miracle. Sans nouvelle d’Uzu, elle se rend le lendemain au poste de police, pour demander de l’aide. Mais elle est alors livrée directement à Nino, le chef du cartel de narcotrafiquants, responsable de la fusillade. Kidnappée, et sous la menace, Laura va être obligée de rendre quelques "services" dangereux pour rester en vie.

    Malmener sa très belle et très vaillante actrice principale voilà sans doute le but du réalisateur qui ne convainct pas réellement à dénoncer cette bande de pourris.

    Miss Bala : photo

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    MARGIN CALL de J.C. Chandor * - Etats-Unis

    avec Kevin Spacey, Jeremy Irons, Paul Bettany, Demi Moore, Simon Baker, Zachary Quinto, Mary McDonnel

    Sortie le 2 mai 2012

    Synopsis : Pour survivre à Wall Street, sois le premier, le meilleur ou triche. La dernière nuit d’une équipe de traders, avant le crash. Pour sauver leur peau, un seul moyen : ruiner les autres…

    En d'autres circonstances, j'aurais sans doute davantage apprécier ce film d'autant qu'une superbe brochette d'acteurs s'en donnent à coeur joie pour faire leur numéro. Mais totalement hors sujet dans un festival de films policiers, il m'a un peu agacée. Cependant, le jury n'y a vu que du feu et le film a, contre toute attente, obtenu le Grand Prix !!! Le réalisateur venu chercher son prix a tenté de s'excuser disant que ce n'était pas à proprement parler un film de flics (merci, on avait vu) mais qu'il y avait des voyous dans tous les milieux...

    Margin Call : photoMargin Call : photo Kevin Spacey, Zachary Quinto

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    NO REST FOR THE WICKED de Enrique Urbizu ° - Espagne

    avec Jose Coronado

    sortie : inconnue

    Pas de paix pour les canailles : photo Enrique Urbizu, José Coronado

    Synopsis : l'inspecteur Santos Trinidad, vétéran de la police, boit trop et ne travaille pas assez. Il veut sans doute oublier le temps où il était un policier modèle des Renseignements généraux avant d'être rétrogradé aux personnes disparues. Sa situation se dégrade encore le soir où il se retrouve impliqué dans un triple homicide. Santos fait disparaître les traces laissées sur la scène de crime, avant de partir à la poursuite du seul témoin ayant réussi à s'enfuir.

    Pour comprendre ce film il faut être devin. Le réalisateur a oublié d'écrire un scénario. Il multiplie les pistes et les personnages et ne donnent aucune justification ni explication. Pourquoi Santos dégomme t'il les trois personnages du début ? Dont une femme d'une balle dans le dos ? Pourquoi voit-on des photos de sa fille et lui ? A t'elle été tuée dans l'attentat en gare de Madrid ? Sûrement, mais il faut le deviner. Comme le reste. L'acteur et le personnage antipathiques ne font que confirmer que bon ben... non quoi !

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    COMPÉTITION : SANG NEUF

    AUX YEUX DE TOUS de Cédric Jimenez ** - France

    avec Mélanie Doutey, Olivier Barthélémy, Francis Renaud

    sortie le 4 avril 2012

    Synopsis : 673 000 caméras de surveillance et des millions de webcams en France. Un hacker anonyme a piraté toutes les caméras de Paris et observe la ville à son insu. Petits délits et moments d'intimité volés, il voit tout. Jusqu’au jour où un attentat dévaste la gare d’Austerlitz. La police se met sur la piste d’un groupe satellite d’Al-Qaïda. Le hacker réussit, lui, à trouver les images de l’explosion et découvre que c’est un jeune couple qui a posé la bombe… A l’aide des caméras de la ville, il décide de traquer les coupables. Sans le savoir il va mettre le doigt dans un terrible engrenage.

    Déroutant et survitaminé, un film dans l'air du temps avec hacker et voyeurisme... et l'impossibilité d'intervenir alors que des horreurs se passent sous vos yeux. Le final est glaçant mais là encore bien symptomatique de notre époque !

    Aux yeux de tous : photo Mélanie Doutey

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    LONDON POLAR

    LAYER CAKE de Matthew Vaughn *** - Britannique

    avec Daniel Craig, Tom Hardy

    Synopsis : "XXXX", un dealer de cocaïne respecté au sein de l'élite de la mafia anglaise, désire prendre sa retraite. Mais Jimmy Price, un grand ponte du milieu, lui confie une mission difficile : retrouver la fille aînée de son vieil ami Eddie Temple, un puissant criminel...

    Je mentirais en disant que j'ai tout compris. En fait, je n'ai RIEN compris. Mais j'ai passé deux heures formidables et compris comment et pourquoi Daniel Craig avait pu jouer Bond, James Bond, après ce film. La classe intégrale !

    Layer Cake : photo Daniel Craig, Matthew Vaughn

     à suivre...

  • POUR VOUS AIDER À PATIENTER

    en attendant que je rédige mon compte-rendu (je n'ai pas pris une seule note, laissez moi le temps de rassembler mes esprits éparpillés...) du Festival International du Film Policier de Beaune, 4ème du nom où j'ai vu 11 films, des très bien, de moins bons, rencontré des gens étranges, bu des vins déments...

    festival international du film policier de beaune 2012; jonathan

    voici une vidéo d'une interview que j'ai réalisée. Je pense que cette fois je vous offre du rêve et que vous sortirez grandis après l'avoir regardée.

    Vous noterez la qualité et l'exigence des questions. La pertinence des réponses. Le gros travail sur le son et l'image... Bref, une interview de rêve avec un interprète très conciliant -et des gloussements inside on-.

    Et comme un bonheur n'arrive jamais seul...

     

    festival international du film policier de beaune 2012; jonathan

    festival international du film policier de beaune 2012; jonathan

    à suivre...

  • J'AI ENCORE DÉCOUPÉ DES GARÇONS

    Mais ils sont français.

    UNE SEULE RÉPONSE A LA FOIS PAR PERSONNE.

    ON NE REJOUE QUE LORSQUE J'AI VALIDÉ LA RÉPONSE.

     

    Et puisque vous aimez tant jouer : RENDEZ-VOUS ICI, ça déchire et y'a de jolies fesses.

    GAME OVER. MERCI.

     

    1

    JEAN-PAUL BELMONDO trouvé par Kitty

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    2

    NICOLAS CAZALE trouvé par Mister Loup

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    3

    JEAN-PIERRE CASSEL trouvé par marijo

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    4

    GUILLAUME DEPARDIEU trouvé par Florence

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    5

    MATHIEU DEMY trouvé par Ph

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    6

    MEHDI DEL GLAOUI trouvé par Ed

    10.jpgbaby-boum-blues-mehdi-el-glaoui_jeunefabre107-img.jpg

    7

    ANDRE DUSSOLLIER trouvé par Marine

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    8

    GUILLAUME GOUIX trouvé par Mister Loup

    12.jpgguillaume-gouix-portfolio-espoirs%20cesars-2012-2.jpg

    9

    NICOLAS GIRAUD trouvé par Mister Loup

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    10

    MATHIEU KASSOVITZ trouvé par Mister Loup

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    11

    TCHEKY KARYO trouvé par Florence

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    12

    ROSCHDY ZEM trouvé par Marine

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    13

    JALIL LESPERT trouvé par jane

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    14

    TAHAR RAHIM trouvé par Fréd

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    15

    DENIS MENOCHET trouvé par Mister Loup

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     16

    PIERRE NINEY trouvé par Florence

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    17

    OLIVIER RABOURDIN trouvé par jane

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    18

    MAURICE RONET trouvé par jane

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    19

    JEAN MARAIS trouvé par Jane

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    20

    JEAN DUJARDIN trouvé par jane

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  • EVA de Kike Maillo ***

    Eva : photo Daniel Brühl, Kike Maillo

    Eva : photo Claudia Vega, Kike MailloEva : photo Kike Maillo, Lluis Homar

    Synopsis : 2041. Alex, un ingénieur de renom, est rappelé par la Faculté de Robotique, après dix ans d’absence, pour créer le premier robot libre : un enfant androïde. Il retrouve alors Lana, son amour de jeunesse, et son frère David, qui ont refait leur vie ensemble. Et il va surtout faire la connaissance d’Eva, sa nièce, une petite fille étonnante et charismatique. Entre Eva et Alex se dessine une relation particulière, et ce dernier décide alors, contre l'avis de sa mère Lana, de prendre Eva pour modèle de son futur androïde…

    Etonnant film d'anticipation totalement ancré dans le réel avec des personnages qui ont un coeur qui bat la chamade. Personne n'est déshumanisé ici, même le robot majordome a un quotient émotionnel hors du commun. A ce titre Lluis Homar est EXTRAORDINAIRE en homme à tout faire et d'une puissance de consolation incomparable. Rien que pour avoir créé ce personnage insensé je tiens le réalisateur pour un génie. Je VEUX ce robot pour mon anniv'.

    Et si Kike Maillo semble à mi-parcours se perdre dans l'intrigue d'un triangle amoureux déjà vu donc prévisible, c'est un leurre. En fait il nous balade pour nous saisir violemment plus tard et de façon totalement inattendue.

    Les acteurs sont dirigés avec virtuosité. Daniel Brühl plus séduisant et mature qu'il ne l'a jamais été. Lluis Homar donc MAGNIFIQUE, irrésistible tout comme la petite Eva (Claudia Vega) belle, intelligente, touchante, merveilleuse, bouleversante...

  • J'AI VU MAIS

    je n'ai absolument pas le temps de vous décortiquer l'affaire :

    WELCOME IN VIENNA de Axel Corti ***

    Une trilogie absolument incroyable qui présente la troisième guerre mondiale sans la montrer jamais. Du seul point de vue de civils, juifs allemands, pris dans la tourmente. Jamais chez eux où qu'ils soient, où qu'ils aillent... Terrible, fort, bouleversant ! Le format (écran carré), le noir et blanc et les inserts de véritables documents d'époque font de ces trois films un document unique. 

    PARTIE 1 : DIEU NE CROIT PLUS EN NOUS

    Welcome in Vienna - Partie 1 : Dieu ne croit plus en nous : photo
     

    Synopsis : Vienne 1938 : après la Nuit de Cristal et le meurtre de son père par les nazis, Ferry Tobler, un adolescent juif, fuit l'Autriche. Avec un laissez-passer difficilement acquis, il échoue à Prague. Là, Il y fait la connaissance de Gandhi, soldat allemand anti-nazi échappé de Dachau, et d'Alena, une tchèque chargée d'assister les réfugiés. Ensemble et avec d'autres immigrants juifs, ils parviennent jusqu'à Paris. Mais, sans papiers, ils sont arrêtés et internés par les autorités françaises dans le camp de rétention de Saint-Just-en-Chaussée. Profitant du chaos qui suit l'invasion allemande, ils s'échappent et tentent de rejoindre Marseille dans l'espoir de s'embarquer pour les Etats-Unis. 

    PARTIE II : SANTA FEE

    Welcome in Vienna - Partie 2 : Santa Fe : photo

    Synopsis : New York 1940 : le Tonka arrive avec à son bord nombre de réfugiés épuisés. Parmi eux, Ferry Tobler, embarqué à Marseille après avoir fui l'Autriche, et Freddy Wolff, un jeune compatriote. L’entrée en Amérique est problématique pour tous ces émigrants sans papiers. L’accueil des rescapés du nazisme est loin d’être facilité par les autorités américaines.

    Ferry Tobler se noie accidentellement en tentant de secourir une jeune femme, qui a tenté de rejoindre les quais à la nage afin d’échapper aux contrôles des services d’immigration. Freddy Wolff rêve d’un nouveau départ dans le mythique Far West. Mais en réalité, il se retrouve confronté à l’isolement intense de la vie d’immigré sans ressources. Au sein de sa communauté, il sympathise avec Popper, photographe de talent réduit à la photo d’identité. Il trouve un travail de vendeur dans une delicatessen, et noue une relation amoureuse avec la fille de son patron. Freddy rêve de l’emmener à Santa Fe.

    Mais sa position, comme celle de ses semblables, est vite intenable : naguère persécuté en Autriche en tant que juif, puis stigmatisé comme immigré à New York, il est bientôt assimilé à l’ennemi allemand dès l’entrée en guerre des Etats-Unis. Il décide alors de s’engager dans l’armée américaine pour regagner l’Europe et combattre le nazisme.
     
     
    PARTIE III : WELCOME IN VIENNA
    Welcome in Vienna - Partie 3 : Welcome in Vienna : photo
     
    Synopsis : 1945, à Vienne, la guerre est terminée. Freddy Wolff et Georges Adler, émigrés aux Etats-Unis mais d’origine autrichienne et allemande, sont devenus soldats de l’armée américaine. Vienne est en ruines et divisée en quatre zones, le marché noir y règne en maitre. L’Autriche se présente comme une victime innocente du nazisme et refuse d’en prendre conscience. Les gens s’adaptent tant bien que mal au système sauf Freddy qui refuse l’hypocrisie générale et souffre malgré tout de son amour pour la jeune actrice Claudia.