Encore des choix et des préfèrences...
Et voici celles et ceux (acteurs, actrices et plus...) qui, tout au long de 2007 m’ont chamboulée, émue, troublée, émerveillée, éblouie, séduite… bouleversifiée :
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Et voici celles et ceux (acteurs, actrices et plus...) qui, tout au long de 2007 m’ont chamboulée, émue, troublée, émerveillée, éblouie, séduite… bouleversifiée :
Eric vit avec Audrey qui rêve d’un enfant. Eric fait la sourde oreille et prend ce désir avec dérision. Ça agace Audrey qui pleure et trépigne… L’ambiance ne va pas s’arranger après le coup de fil d’un certain Joseph qui prétend détenir les cendres du père d’Eric. Après avoir dit ne pas se sentir concerné par ce père qui ressurgit alors qu’il ne l'a jamais connu, Eric accepte de rencontrer Joseph et se retrouve avec une urne très embarrassante…
Film d’une noirceur abyssale (à déconseiller définitivement aux femmes enceintes), d’une violence et d’une cruauté sans nom, « La clef » nous fait plonger avec son anti-héros dans une machination infernale où le suspens à tiroirs perd un peu le spectateur. Mais c’est avec délectation qu’on se laisse prendre aux multiples suppositions et égarer dans le labyrinthe du scénario. Hélas la fin réserve une conclusion malheureusement bâclée qui ne répond pas vraiment à la question « Un fils doit-il payer pour les crimes de son père ? ».
Néanmoins, exceptée Marie Gillain qui hérite d’un rôle catastrophique qui laisse même son partenaire sans voix… ce polar noir noir noir bénéficie de deux atouts majeurs : son ambiance lugubre, sordide, sombrissime et son casting impeccable et souvent à contre-emploi avec en tête Guillaume Canet, victime consentante très très maso.
Avant toute chose je demande pardon à tous les ados boutonneux (ou pas) et à tous les amoureux des films de zombies pour ce que je vais faire… Vous ne manquerez pas de me demander « mais pourquoi tu es allée voir ce film alors que tu n’aimes pas ce genre ? ». Pas bête la question, sauf que quand j’ai lu le beau titre, vu la belle affiche et le beau Will Smith en poor lonesome… je me suis dit qu’il s’agissait d’une espèce de Robinson Crusoe en centre ville, qu’il y avait eu la bombe atomique ou un truc gravos dans ce genre, qu’il vivait là tout seul survivant, qu’il rencontrerait un ballon de foot qu’il appellerait Winston et qu’ils couleraient des jours heureux… Je ne savais pas que j’aurais droit une fois de plus (Danny Boyle, file dans ta chambre, pourquoi tu leur as montré ça, ils savent pas faire les autres !!!) à des zombies qui poussent des gueulantes en cherchant de la barbaque. J’aurais dû me renseigner avant. Parfois ça peut être utile de lire les critiques au lieu de s’infliger une telle punition.
Je note cependant deux nuances de taille : les zombies qui d’ordinaire se déplacent à deux de tension à l’heure en titubant d’une jambe sur l’autre et bavant de l’hémoglobine sont ici ultra rapides, et le survivant qui d’habitude ne pense qu’à sauver sa peau est un militaire-chercheur scientifique (cherchez l’erreur) qui passe son temps à travailler sur un vaccin ! Bon comme d’hab’ dans les films cata, c’est New-York qui morfle. Jamais c’est Des Moines ou Santa Fe par exemple. Bon, en même temps, ils sont rodés mais je me demande ce qu’ils ont fait à Dieu les New Yorkers pour être autant punis… Mais, je vais trop vite en besogne en vous parlant direct de Dieu, cela dit je me suis tellement pris une méchante leçon de catéchisme hier que c’est bien normal que je commence à m’interroger ! Mais ne brûlons pas les étapes.
Dans un futur proche, 2009, on va pas chipoter, c’est demain… Emma Thompson (éminente scientifique) annonce dans le poste qu’elle a erradiqué le cancer. Mais tout en l’annonçant on voit bien qu’elle a la bouche qui se tord vers le bas et qu’au détecteur de mensonges, elle toucherait pas une bille. Bien vu Emma ! Les cancéreux sont bien guéris du cancer mais comme dommage colatéral ils développent la rage ou un truc approchant et se mettent à sauter sur tout ce qui bouge pour bouffer. Le truc normal de zombie quoi. En deux coups de mâchoires la planète est décimée, surtout New-York et Will Smith se retrouve tout seul avec son chien. C’est pas une flèche le klébar, je vous jure, les conneries en chaîne qu’il va faire, je vous raconte même pas.
Comment Will Smith est resté là tout seul, j’avoue que j’ai zappé… désolée, ça doit être à ce moment que j’ai piqué une petite sieste, je m’ennuyais déjà ! Bon, revenons à Will. Il pique la voiture de Starsky et Hutch et commence à chasser le cerf à 200 à l’heure dans les rues de la big apple. Cela dit, il a beau être militaire le Will et avoir un bazooka, il raterait un éléphant dans un corridor...
Ah oui, j’oubliais, y’a UN truc bien dans ce film, c’est New-York désert, c’est hyper beau et on a une visite guidée : Central Park, Broadway, Grand Central etc… Il y a de l’herbe partout, des lions, des cerfs donc, des oiseaux et des bruits comme dans la jungle. Ça, rien à dire, c’est beau ! Je ne plaisante pas, c'est beau je vous dis.
Le reste du temps Will Smith est chez lui dans son sous-sol à travailler sur des rats enragés ou des zombies qu’il a réussi à capturer pour trouver le vaccin bon sang ! Il parle avec son chien ("mange tes légumes... chante moi joyeux anniversaire, c'est mon anniversaire..." etc...), c’est normal, qu’est-ce que vous feriez vous ? Le matin, il fait du sport, et ça c’est la deuxième bonne idée du film parce qu’il fait ça torse nu et ça ne dure pas assez longtemps je trouve. Mais déjà là, j’aurais dû avoir la puce dans mon oreille parce qu’il avait les bras en croix en faisant ses pompes le Will… Ah ben voilà que je brûle encore les étapes ! Le soir, la montre de WIll sonne, ça veut dire qu’il faut rentrer fissa à la maison et fermer tous les volets parce que les zombies sortent quand il fait nuit et ils gueulent comme des perdus ce qui fait que Will dort dans sa baignoire, ça fait moins peur.
Et voilà, la vie passe, tranquille pépère… le jour Will va au magasin de location de DVD du coin et il parle avec des mannequins dans des vitrines, c’est drôle mais j’ai pas ri, avec ce temps j’ai les lèvres gercées, j’ai dû me retenir de rire du coup, c’est dommage. Une autre fois, Will récite les dialogues par cœur de « Shrek » (là, j’ai crié au projo : « Oui projo c’est ça, passe nous Shrek !!! », il ne l’a pas fait, il peut pas changer le programme en route, il m'a dit) et c’est pas drôle non plus. Pourtant je suis sûre que ça voulait être drôle, pour détendre l’atmosphère… Que dalle, ça a pas détendu mon atmosphère à moi. D’ailleurs, puisqu’on est là à en parler, je n’ai jamais vu Will Smith si peu drôle et si grimaçant… faut dire que jouer tout seul pendant une heure et demi avec un chien débile et des mannequins en plastique, c’est pas donné à tout le monde. Will, il fait pas bien ça ! Tom Hanks, si.
Un jour, ça va pas bien du tout. Will se retrouve tout seul… je vous dis même pas pourquoi et comment parce que rien que d’y penser j’en ai encore les yeux qui piquent. Il parle de plus en plus aux mannequins en plastique, et il insiste « réponds-moi, mais réponds-moi ! »… et comme le mannequin ne répond pas, Will prend son gros 4/4, sort en pleine nuit et fait du stop-car à travers tout en dégommant du zombie en passant. Ça le détend un peu, mais les zombies sont tellement nombreux qu’ils lui bouzillent sa voiture et au moment où…
alleluya, une lumière divine descend sur l’écran et on retrouve notre Will, bien au chaud dans son lit et il sent une bonne odeur d’omelette qui lui arrive au nez et quand il va dans la cuisine il y a une jolie survivante et un gamin qui sont en train de manger et qui l’attendent pour partager le repas. Will ça le met dans une colère noire, il casse tout et tape du pied et sort son flingue… En fait il est tout véner parce que la fille lui a piqué son bacon qu’il s’était mis de côté pour une grande occasion. Moi, je ventilerais pour moins que ça aussi ! On ne plaisante pas avec le lard grillé ! Mais lui, contrairement à moi, il aime le reggae, alors il se met un disque de Bob Marley, le plus grand de tous les temps et il écoute en pleurant et ça le détend et ça le fait oublier son lard grillé foutu.
A partir de là, et alors que je pensais déjà qu’on avait touché le fond de l’indigence scénaristique, le réalisateur nous sort une soupe mystico-religieuse absolument délirante et surtout écoeurante. Et là, accrochez-vous au missel je retire le chapelet, figurez-vous que d’après Francis Lawrence, sont vraiment tarés ces amerloques, le grand rêve tasunien est de foutre une bombe sur ce monde tout pourri et de repartir à zéro en une sorte de nouvelle arche avec des survivants triés sur le volet, de préférence cathos intégristes j’imagine, qui seraient parqués dans un grand jardin avec des grilles hautes comme ça et des cerbères armés jusqu’aux dents qui garderaient les portes.
En outre, je vous livre un scoop en cette presque veille de Noël :
Ainsi soit-il !
Beurcke !
Une fanfare de la police égyptienne se rend à la cérémonie d’inauguration d’un Centre Culturel Arabe en Israël. Par un concours de circonstances (le nom d’une ville mal écrit ou mal prononcé) les huit musiciens se retrouvent au milieu de nulle part. Il leur faudra attendre le lendemain qu’un bus passe pour pouvoir reprendre la route. Ils sont accueillis avec plus ou moins de méfiance ou de moqueries par quelques habitants du coin mais très chaleureusement par Dina, belle femme perdue pleine d'imagination qui s’ennuie dans ce désert.
Ce film est amusant, loufoque, inventif et surtout profondément humain, tendre et chaleureux. On en sort avec un grand sourire d’apaisement puisque le réalisateur au lieu de tenter de diviser montre que les cultures juive et arabe sont aussi respectables l’une que l’autre, qu’au-delà de la méfiance les deux communautés se trouvent des points communs et parviennent à cohabiter. Encore une fois, les langues parlées ont une place fondamentale dans l’histoire…
De ce point de départ imprévu pour tout le monde vont naître des situations parfois burlesques, d’autres fois poétiques ou mélancoliques. Certains s’abandonneront à des confessions, d’autres seront rassemblés par la musique (on parle beaucoup de musique dans ce film), d’autres encore resteront sur leur réserve en soupirant, par timidité ou agacement. Il y a beaucoup de regards, de silence, de soupirs et d’étonnement.
Deux scènes m’ont particulièrement touchée et émerveillée : celle où un des musiciens apprend à un jeune israëlien à draguer (c’est du pur burlesque) et celle où, sans un mot, uniquement avec des gestes, le chef de la fanfare, Tewfiq explique à Dina ce que la musique lui fait ressentir. Magique.
Ronit Elkabetz et Sasson Gabai sont extraordinaires.
Il faut bien sûr se laisser cueillir par la fragilité émouvante de ce beau premier film très original qui révèle le talent comique de son réalisateur même s'il ne l'exploite pas totalement encore ici et son amour incontestable pour la musique...
d’Emmanuel Mouret °
Slimane a travaillé 35 ans sur les chantiers navals de Sète. Devenu trop lent, trop vieux, il est honteusement licencié. Divorcé, il vit seul dans une chambre d’hôtel. Il accorde ses faveurs à la patronne, une belle femme beaucoup plus jeune que lui et sert de père substitutif à sa fille Rym, ado bouillonnante qui l’adore. Par ailleurs, Slimane reste très proche de son ex-femme Souad et de ses enfants à qui il apporte régulièrement du poisson « le mulet ». Le traditionnel couscous du dimanche réunit tout le monde autour d’une grande table bruyante, joyeuse, gourmande même si l’on sent que des tensions et des non-dits pourraient surgir à tout moment. Souad, matriarche aimante et autoritaire le dit à ses enfants qui ne comprennent pas pourquoi elle s’est séparé de cet homme admirable : « arrêtez vos mic-macs avec votre père, ou je ressors les dossiers ». Sélim se sentant inutile et souhaitant laisser quelque chose à ses enfants, décide de retaper un vieux rafiot échoué dans le port pour en faire un restaurant dont la spécialité serait « le couscous de la mer ». Le film nous raconte la tragédie de cet homme décidé à s’en sortir malgré les embuches et grâce aux efforts, à la volonté et à l’amour de ses proches.
Le génie d’Abdellatif Kechiche est de nous faire entrer sans préambule dans la vie de cette famille et de nous la rendre immédiatement sympathique (certains membres plus que d’autres évidemment) et de nous la faire aimer. Ce film est une tranche de vie, de l’humanité en barre comme on n’en voit peu. Les joies, les soucis, les déceptions, les bonheurs, les malheurs ce sont les nôtres, ceux de tout le monde avec ici, bien sûr une dimension supplémentaire sur laquelle le réalisateur ne s’appesantit pas et qui semble dire : « nous sommes français comme vous… ni plus, ni moins ».
Ce qui frappe et séduit également ici, c’est la langue utilisée. Elle est tellement imagée, précise, déversée avec tellement de rage et de fièvre qu’elle donne lieu à d’authentiques tirades qui laissent le spectateur littéralement essouflé. Plusieurs scènes sont à ce titre de véritables moments d’anthologie drôles ou dramatiques qu’on aimerait pouvoir se repasser en boucle pour en goûter toute la saveur et la finesse. Quelques monologues, moments de bravoure irrésistibles d’humour ou de tension devraient entrer au panthéon des scènes cultes… celle où la jeune Rym explique à Slimane que ses fils lui manquent de respect, celle où la même Rym essaie de convaincre sa mère de se rendre à une fête, la discussion dans un café autour d’une table, véritable hommage à la « partie de carte » de Pagnol, le moment où l’une des belles-filles de Slimane lui explique longuement, douloureusement que son fils n’est pas un homme bien… Autant d’instants magiques où tout se joue avec des mots.
Ainsi que le réalisateur nous l’avait déjà démontré dans « L’esquive », ce sont les femmes qui tiennent les rennes, qui ont la tchatche et les arguments. Excepté le beau et positif personnage de Slimane (dont on n’est pas près d’oublier le magnifique et doux visage), les hommes ici ne sont pas à la fête, ils n’ont pas inventé la marche arrière et sont, pour certains franchement cons, n’ayons pas peur des mots. C’est « grâce » d’ailleurs à l’inconséquence d’un de ces garçons que la dernière demi-heure est transformée en véritable polar haletant et cruel... où l’on se demande si la « graine » perdue arrivera à temps pour la soirée organisée par Slimane. En effet, après avoir tenté de braver toutes les difficultés et lourdeurs de la machine administrative française pour ouvrir son restaurant, Slimane décide d’offrir une grande soirée « couscous » à toutes les « huiles » de la ville qui lui mettent des batons dans les roues. Avant d’en arriver là, nous aurons assisté au parcours du combattant de celui qui veut créer son entreprise. Aidé de la jeune et entêtée Rym qui croit au projet, baladé de mairie en préfecture, de banque en administration, de bureau des douanes en service d’hygiène, parfois reçu debout entre deux portes alors qu’il avait rendez-vous Slimane encaisse et s’obstine. Le réalisateur ne semble pas juger, il observe et restitue une réalité…
Le piment de ce couscous qui fait saliver du début à la fin est l’admirable, tendre et INOUBLIABLE duo formé par l’improbable couple que forment cette toute jeune fille Rym bavarde et positive (Hafsia Herzi, magnifique, énergique, extraordinaire…) et Slimane taiseux, tendre avec sa famille et parfois résigné (Habib Boufares, présence intense tout en intériorité) tous deux non professionnels mais qui rendent cette histoire à la fois simple et fabuleuse, touchante et douloureuse. Les dernières minutes bouleversantes et qui le sont de façon assez étourdissante s’impriment en nous et rendent les sacrifices que le réalisateur nous impose déchirants.
Choukrane.
Voici donc la suite de l’histoire d’Elizabeth, dont le premier volet datant de 1998 racontait la jeunesse et l’ascension de la jeune reine d’Angleterre. C’était un film magnifique. Ici, la reine vierge, qui vit ses amours par procuration, et protestante doit faire face à Philippe II d’Espagne, fervent catholique qui considère son règne comme une imposture… puisque Marie Stuart, qu’Elizabeth fera décapitée est emprisonnée.
Pour la vérité historique, il faudra sans doute se replonger dans les livres d’histoire, mais ce n’est pas gênant, en ce qui me concerne je ne demande pas au cinéma de me dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité dites je le jure… mais autant l’avouer sans ménagement, en premier lieu, j’ai trouvé ça d’une laideur à faire fuir.
Pour le reste : pas mieux ! Le montage à la hache et à la scie circulaire fait qu’on passe d’une scène à l’autre sans transition sous mes bâillements. Aucun personnage n’accroche l’attention.
Le roi Philippe II d’Espagne, titubant, menace tous les quarts d’heure sa petite fille muette de devenir reine d’Angleterre (oui, l’Europe est une grande famille, on le sait). Son invincible Armada se résume à trois rafiots qui voguent sur une mer en plastique. L’équipage est composé de trois guguss lookés à la mode talibans et au regard souligné de khôl qui se fera ratatiné en deux temps trois mouvements par des pirates enragés.
Geoffrey Rush en conseiller trop zélé est mou et vieux.
Clive Owen, regard d’acier, sourire en coin et culottes bouffantes est ridicule.
Même l’interprétation consciencieuse et zélée de Cate Blanchett, tout en cris puis en chuchotements, en sourires complices et clins d’œil canailles, finit par lasser.
Au final on trouve deux bandes de fanatiques religieux qui se font la guerre au nom de leurs superstitions, comme d'hab'. Pouah !
Le tout est emballé, enseveli devrais-je dire, sous une musique tonitruante hideuse sans doute censée nous faire croire qu’un spectacle trépidant se déroule sous nos yeux.
Affligeant !
Eddie, quarantenaire sentimental (ça doit être bien une femme à la maison) mais égoïste (c’est drôlement bien la vie de célibataire) difficile à caser, rencontre Lila, grande tige blonde qui se révèle rapidement être la femme idéale… parfaite. Dès la lune de miel au Mexique où Eddie va croiser le regard de la douce Miranda, Lila devient une véritable harpie. Comment se débarrasser d’elle pour vivre enfin le grand amour ?
Grâce à Ben Stiller, qui, ô miracle !, se sort de toutes les situations, le naufrage est évité mais on n’est pas loin du navet poussif (c’est looooooooong), beauf (le club du voyage de noces est digne des « Bronzés »), et misogyne (les filles sont des tyrans, les hommes des victimes). Comment trouver sympathique ce garçon (comme TOUS les garçons il se marie avec un flingue sur la tempe…), alors qu’il ne peut vivre que de mensonges et de malentendus ? Que dire du père libidineux, repoussant et antipathique ? Rien. Comment ne pas plaindre l’actrice Malin Akerman (mais c’est bien fait pour elle finalement) clone de Cameron Diaz (elle n’était pas libre ?) qui se voit, après avoir joué les pucelles effarouchées devenir une furie SM au lit (scènes ridicules), qui doit se faire sortir des tas de choses du nez suite à une déviation de la cloison, passer la moitié du film avec des cloques sur le visage et le corps à cause d’un coup de soleil et devenir brusquement (dès que la bague au doigt lui a été passée évidemment : LE REVE de toutes les filles est le mariage forcément, on ne le répètera jamais assez !) une idiote, menteuse, ex-droguée, jalouse, hurlante, hystérique… Quant à Michelle Monaghan, un peu moins caricaturale (quoique la fille parfaite, douce, drôle, gentille, intelligente qui comprend tout… c’est fatigant aussi), elle sera également « sacrifiée » dans la toute dernière scène qui prouve que si les filles sont soumises aux garçons, les garçons sont irrécupérables. Quant aux scènes de passage entre la frontière mexicaine et américaine, il vaut mieux les passer sous silence tant elles sont déplacées...
Mais le pire de tout : ce n’est pas drôle !
Vous pouvez tenter de dire à qui sont ces jolis yeux.
BRAVO A POMEPOME(girl) QUI A TROUVE LA MAJORITE DES REPONSES !
1
de Todd Haynes ****